ilunga rapatriement
Cellule de Communication 22 avril 2020

Le Gouvernement Ilunkamba rapatrie plus de 200 congolais bloqués à l’étranger

Le Gouvernement Ilunga Ilunkamba a procédé ce mercredi 22 avril au rapatriement de 165 congolais qui étaient jusque-là bloqués à Dubai, aux Emirats Arabes Unies, par un vol affrété d’ Air-Arabia. Ce sont essentiellement des femmes et des enfants qui ont été privilégies dans ce processus de rapatriement. C’est le fruit d’effort du Gouvernement pour ramener au bercail tous les congolais bloqués dans les territoires étrangers du fait des fermetures de frontières et de l’arrêt des vols commerciaux suites aux mesures de prévention contre le COVID-19.  Le PM Ilunga Ilunkamba a depuis quelques jours multiplié les séances de travail avec la cheffe de la diplomatie congolaise Tumba Nzeza et le Ministre de la santé Eteni Longondo, ainsi que tous les services nécessaires pour la bonne exécution de cette opération.

Plus de 150 autres ressortissants congolais en provenance de la même destination, des hommes cette fois-ci, sont attendus jeudi 23 avril 2020 à l’aéroport de Ndjili. Il s’agit de la plus grande concentration de congolais bloqués à l’étranger.

D’autres regagneront le pays dans les jours qui viennent, aussitôt que les concertations avec les pays de provenance et que les questions d’affrètement des avions auront été réglés. Il s’agit notamment de l’Inde, de la Turquie, du Bénin, du Togo, de l’Afrique du sud, des USA, de l’Ethiopie et de la France.

Pour rappel, une quarantaine de congolais avaient déjà été rapatriés la semaine dernière, venant du Cameroun, de la Belgique et de la Suisse.  Au total, ce sont près de 1200 congolais qui concernés par cette opération, rendue difficile par le fait que les congolais n’ont pas coutume à s’identifier à leurs ambassades lorsqu’ils séjournent à l’étranger. Il a donc fallu un travail de bénédiction avec les chancelleries et divers services pour retrouver la trace des compatriotes en difficulté.

Il est à noter que toutes les personnes rapatriées sont testées, ceux qui présentent des signes d’infection au COVID sont pris en charge, tandis que les autres sont placées en quarantaine, pour 14 jours, dans des hôtels réservés par le gouvernement.