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Matérialisation du Projet d’exploitation du Poste frontalier unique RDC-Zambie au niveau de Chalwe à Kasenga : Le Premier Ministre Sama Lukonde représenté à la signature du Premier accord à Lusaka par le Ministre d’État des Infrastructures Alexis Gisaro

Les gouvernements de la République démocratique du Congo et de la Zambie ont signé l’accord bilatéral le 17 novembre 2023, à Lusaka en Zambie, pour la mise en œuvre et l’exploitation du poste frontalier unique de Chalwe-Kabila, développé par GED Africa Ltd, dans le cadre du projet de route à péage de Kasomeno-Mwenda. 

Côté Gouvernement de la RDC, le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde a été représenté à la cérémonie de signature de l’accord par le Ministre d’État en charge des Infrastructures, Alexis Gisaro, avec à ses côtés, le Ministre du Commerce extérieur, Jean Lucien Bussa Tongba, et le Conseiller Spécial du Premier Ministre, Romulus Kisambe. Côté zambien, on a noté la présence du Ministre du Commerce et de l’Industrie, M. Chipoka Mulenga. 

Les discussions bilatérales ont commencé au début de l’année et la signature de l’accord qui est intervenu le 17 novembre témoigne de la volonté de deux administrations d’apprendre l’une de l’autre et de partager leur expertise afin d’accélérer le projet KMTR. Il s’agit du premier OSBP entre la Zambie et la République démocratique du Congo, qui positionne la région sur la voie de la croissance économique grâce à l’amélioration des infrastructures et à la rationalisation de la facilitation des échanges.

Pour la partie zambienne, dans le cadre de l’intégration internationale, les gouvernements ont aligné cet accord sur des cadres internationaux tels que l’accord de facilitation de l’Organisation mondiale du commerce, le traité de la Communauté de développement de l’Afrique australe et la politique de libre circulation des personnes de l’Union africaine, démontrant ainsi leur engagement en faveur de l’harmonisation des politiques régionales. Une fois l’OSBPA en place, les comités de pilotage conjoints peuvent aller de l’avant en élaborant le manuel d’exploitation, assorti de politiques et de procédures détaillées pour la mise en œuvre.

 Pour la partie congolaise, l’établissement et l’opérationnalisation du poste frontalier entraîneront des contrôles frontaliers rapides et normalisés qui réduiront les arrêts commerciaux, les coûts de transport et les temps de transit. Ce projet offre des possibilités d’emplois immédiates, à moyen et à long terme grâce aux travaux déjà en cours, 3 ans de construction majeure et 22 ans d’exploitation et d’entretien de la route et des installations du poste frontalier unique.

“Parallèlement à l’accord bilatéral monumental, la finalisation réussie des accords de services de police privés en Zambie et en RDC souligne notre engagement à faire respecter le Code de la route et à assurer la sûreté et la sécurité sur toute l’étendue de la zone d’influence du projet.  Cette étape démontre une fois de plus l’engagement de toutes les parties prenantes à libérer le potentiel régional”, a ajouté Klaus Findt, PDG de GED Africa.

À propos de GED Africa Ltd 

GED Africa Limited (“GED Africa”) est la société d’investissement et de gestion du projet de route à péage Kasomeno-Mwenda (“Projet”), qui est un projet d’infrastructure de rupture combinant deux concessions de partenariat public-privé de 25 ans entre les filiales de GED Africa Ltd et les gouvernements de la République démocratique du Congo et de la République de Zambie dans le cadre d’accords de concession distincts.

Le projet comprend les principaux éléments suivants : – la modernisation, la construction et l’expansion de 184 km d’autoroute; – la Construction d’un pont à haubans de 345 m sur la frontière au niveau de la rivière Luapula-! La Construction d’un poste frontière à guichet unique avec entrepôts et parkings; La Mise en place d’un système de péage et de l’infrastructure associée, une infrastructure sociale pour le développement des communautés.

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Le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde réceptionne un lot de bus Mercedes-Benz Transco produits sur place à Kinshasa par l’entreprise Suprême Automobile

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a réceptionné, ce vendredi 17 novembre 2023, un lot de 21 bus Mercedes-Benz, destinés à la Société des Transports au Congo (Transco), des bus montés sur place à Kinshasa, par l’entreprise Suprême Automobile à travers son usine de la 12ᵉ rue Limete industrielle. C’était au cours d’une cérémonie officielle à la place Royal. 

C’est des mains du Directeur général de Suprême Automobile, Monsieur Harish Jagtani que le Chef du Gouvernement a réceptionné symboliquement les clés de ces bus. Pour sa part, il a remis ces clés au Ministre des Transports, Marc Ekila qui les remettra, à son tour, au Directeur général de Transco. C’était en présence du Ministre d’État en charge de l’Aménagement du Territoire, Guy Loando,  du Gouverneur de la province de l’Équateur, de la Gouverneure de la province du Kasaï-Oriental, et des agents et cadres de Transco ainsi que de l’entreprise Suprême Automobile. 

Il faut souligner que Suprême automobile est partenaire de la République démocratique du Congo. En juin dernier, le Président Félix Tshisekedi avait procédé à l’inauguration de son usine de Limete. Cette usine est dotée de toute la chaîne de montage pour produire des bus Mercedes-Benz devant servir dans le transport en commun en RDC.

À titre de rappel, il était prévu que dans sa première phase, cette usine puisse produire 25 bus par mois et elle devrait employer environ 500 travailleurs, dont des mécaniciens congolais formés par la maison mère, Mercedes-Benz. 

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Violences enregistrées à Malemba-Nkulu : le Premier Ministre charge les élus du Grand Katanga d’aller sensibiliser toutes les communautés sur le vivre-ensemble 

Le Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a reçu, dans la soirée de jeudi 16 novembre, une délégation du caucus des députés nationaux et sénateurs, élus du Grand Katanga. Au cours de leurs échanges, une seule question était au centre, à savoir la situation sécuritaire dans le territoire de Malemba-Nkulu, dans la province de Haut-Lomami. 

Il y a quelques jours, toute l’opinion nationale était choquée et avait condamné des scènes de violences à caractère éthique dans le territoire de Malemba-Nkulu. Ces violences ont conduit malheureusement à des morts.

Au sortir de l’audience, la cheffe de cette délégation, l’honorable sénatrice Mukalay kionde Célestine Hortense, a fait savoir que leurs préoccupations ont trouvé un écho favorable auprès du Chef du Gouvernement. À la suite de cette réunion, le Premier Ministre leur a prodigué de sages conseils à ces élus tout en les chargeant d’aller prêcher le vivre-ensemble entre communautés dans l’espace Katanga pour ne plus revivre ce qui s’était passé il y a trois décennies. 

” Nous, parlementaires Katangais, nous venons de voir le Premier Ministre au sujet de la situation conflictuelle, qui règne dans le Grand Katanga, en général, et en Malemba-Nkulu, en particulier. Le Chef du Gouvernement nous a prodigués de sages conseils. Il nous a demandés d’aller sensibiliser les nôtres, notre communauté, pour éviter à ce que, nous puissions encore vivre le même problème. Il nous a donnés le message conciliateur pour que le vivre-ensemble puisse régner dans le Katanga en respectant, les mœurs, en prévenant tout problème qui peut déborder. Et que tous les leaders de notre communauté puissent descendre dans le Grand Katanga et aller Conseiller les nôtres. Nous devons vivre ensemble. Nous tous, nous sommes les enfants du même pays. La communauté Katangaise et la communauté kasaïenne doivent vivre ensemble sur le territoire de la République Démocratique du Congo ” a déclaré l’honorable sénatrice Mukalay Célestine.

Au regard des scènes de violences enregistrées dans cette partie de la République, Peter Kazadi, le Vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur, a instruit la gouverneure du Haut-Lomami, Isabelle Yumba Kalenga, de dépêcher une mission d’investigation afin d’établir les responsabilités. Et par conséquent, procéder à l’interpellation des auteurs présumés de cette barbarie.

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Le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde fait du renforcement de la transparence dans tous les secteurs une priorité pour protéger les forêts de la RDC et promouvoir leur gestion durable en vue de répondre au défi du changement climatique

C’est ce qu’il a déclaré, ce jeudi 16 novembre 2023, à Kinshasa, alors qu’il présidait la cérémonie de lancement du projet d’amélioration du recouvrement des recettes et de la gestion des dépenses en RDC et la présentation du rapport national sur le climat et le développement pour la RDC. Cela, dans l’optique de générer des revenus pour la RDC, pays solution et renforcer sa propre résilience et une croissance durable à faible émission de carbone.

Possédant la moitié des forêts d’Afrique, d’importantes ressources en eau douce et des réserves minérales essentielles à la transition verte, la République démocratique du Congo a le potentiel de contribuer à l’action climatique mondiale et de s’imposer comme pays solution au changement climatique tout en générant des revenus pour renforcer sa propre résilience et une croissance durable à faible émission de carbone. Pour y arriver, le nouveau Rapport national sur le climat et le développement (CCDR) pour la RDC, publié par la Banque mondiale, appelle le pays à se doter d’institutions plus solides et plus résilientes, à faire face aux conflits et à la fragilité accrus, et à investir substantiellement afin d’atteindre ses ambitieux objectifs climatiques.

Dans son discours, le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, a surtout remercié la Banque mondiale pour ce rapport qui est une véritable alerte pour la RDC. Cela montre clairement que si la RDC n’agit pas aujourd’hui, elle ne fera qu’accentuer les risques.

” Je voudrais de prime abord commencer, cette allocution par vous remercier, tous, très chaleureusement pour votre présence en ce lieu et saisir l’occasion pour exprimer ma considération à Monsieur le directeur des opérations de la Banque mondiale, l’un des représentants des partenaires au développement en République démocratique du Congo. Aussi voudrais-je, très particulièrement, remercier l’ensemble de partenaires qui nous accompagnent et qui ont répondu à cette invitation ce jour. C’est un réel honneur d’être ici afin de recevoir, au nom du gouvernement, le rapport national sur le climat et le développement, CCDR). Au nom du gouvernement et au mien propre, je voudrais ici rendre hommage au travail remarquable que l’équipe de la Banque mondiale a réalisé. Ceci témoigne le rôle important que joue la Banque mondiale et d’autres bailleurs pour soutenir les objectifs de développement de la République démocratique du Congo, notamment en ce qui concerne le renforcement de la résilience au changement climatique. Je voudrais ici rappeler comme déjà mentionné à la Cop-26 à Glasgow, où nous avions déjà fait la grande affirmation de la République démocratique du Congo comme étant pays solution à la question climatique. La République démocratique du Congo est considérablement concernée du rôle ô combien important qu’elle joue et devra jouer dans la préservation du climat et la séquestration du carbone et les autres éléments nécessaires à la transition énergétique. À ce titre, il sied de noter que scientifiquement, il a été prouvé que les forêts du bassin du Congo, au regard de leur capacité d’absorption de carbone, constituent désormais, le premier poumon de l’humanité, après le Brésil en matière de lutte contre le changement climatique dont il va falloir, dès à présent, renforcer la préservation, la protection et la restauration.
En effet, les forêts du bassin du Congo, couvrent une superficie de 268.000.000 d’hectares dont 155.000.000 en République démocratique du Congo, soit environ 62% de cette superficie, pour un stock de carbone aujourd’hui estimé à 24 gigatonnes au minimum. À cela il convient d’ajouter les tourbières avec un stock de 30 gigatonnes de carbone, ainsi qu’un potentiel hydro-électrique estimé à 150 gigawatt, des gisements des métaux stratégiques, dont le cobalt, le lithium, le cuivre, le manganèse et tant d’autres, faisant de notre pays un acteur incontournable dans la transition énergétique globale. Ainsi, la République démocratique du Congo est un véritable pays solution à la crise climatique. Pour protéger nos forêts et promouvoir leur gestion durable, notre priorité est de renforcer la gouvernance et la transparence dans tous les secteurs de répondre au défi notamment du changement climatique”, a déclaré Sama Lukonde.

Le Premier Ministre a par ailleurs salué la qualité du travail abattu à travers le rapport rendu public ce jour.

“Je voudrais souligner l’importance du travail analytique réalisé à travers le rapport lancé aujourd’hui, qui a finalement permis à notre pays d’évaluer et de quantifier les impacts du changement climatique sur l’économie, identifier les opportunités d’une croissance à faible émission de carbone pour soutenir la vision de la République démocratique du Congo de se positionner comme un pays solution. Il explore les moyens d’attirer des financements et des ressources du secteur privé et des organisations de développement et identifie les priorités politiques et d’investissement afin de stimuler l’adaptation, de renforcer la résilience, et de favoriser une croissance à faible émission de carbone, tout en atteignant des objectifs de développement plus large. Le CCDR soutient une vision stratégique du développement et du gouvernement de la République démocratique du Congo, tel qu’exprimé dans le plan national stratégique de développement (PNSD 203), atteindre le statut à revenu intermédiaire d’ici à 2035 et devenir une économie diversifiée et inclusive d’ici à 2050 stimulée par la croissance durable. Le rapport identifie les priorités nécessaires afin d’initier les actions les plus efficaces et les plus efficientes pour stimuler les adaptation, renforcer la résilience et favoriser une croissance à faible émission de carbone, tout en ciblant des objectifs de développement plus larges. Cependant, l’absence d’opérationalisation, le principal instrument de mise en œuvre de la vision et des priorités du pays en matière de gestion des risques des catastrophes. Étant donné cet impératif de s’engager dans l’action climatique par l’intermédiaire de son plan national d’adaptation et l’ancrage de son cadre stratégique à moyen terme sur le climat, dans ses contributions déterminées au niveau national. Avec la moitié des forêts et des ressources en eau de l’Afrique et des réserves minières d’une valeur des 1000 milliards de dollars, la République démocratique du Congo a l’intention de s’établir, comme je l’ai déjà dit, comme un pays solution climatique à l’échelle mondiale et générer des recettes pour renforcer sa propre résilience au changement climatique et une croissance durable à faible émission de carbone, la République démocratique du Congo a un rôle essentiel à jouer dans l’avenir de l’action climatique mondiale, en particulier dans l’absorption des gaz à effet de serre grâce à la conservation et à la gestion responsable de ses forêts, à la production d’énergies renouvelables et à la fourniture d’énergies propres.”, a-t-il laissé entendre.

Notons que le gouvernement de la République démocratique du Congo s’est résolument engagé à lutter contre le changement climatique en renforçant la résilience dans cinq domaines clés identifiés dans le Programme national pour l’Adaptation, (le PANA). Et ce PANA qui comporte 5 domaines d’adaptation : les ressources en eau, les zones côtières, la santé, l’agriculture, et dégradation de sol et des écosystèmes. Les recommandations comprennent l’établissement d’un inventaire des risques climatiques et l’élaboration des mesures visant à atténuer ces risques, et la poursuite du programme du REDD+. Grâce aux soutiens des donateurs et du fonds pour les pays les moins avancés, (fonds pour les PMA), la République démocratique du Congo a mis en oeuvre la plupart des actions PANA entre 2010 et 2015, y compris l’amélioration de surveillance des prévisions météorologiques et l’amélioration de la planification de la résilience au niveau local.

La couverture forestière de la RDC a un impact important sur les services écosystémiques mondiaux et nationaux. Les forêts de la RDC peuvent générer une valeur estimée entre 223 milliards et 398 milliards de dollars par an grâce au carbone stocké et aux services écosystémiques associés nécessaires pour atténuer les impacts des catastrophes et renforcer la résilience des communautés de la RDC.

Cette, cérémonie a connue la participation de certains membres du gouvernement et acteurs dans le secteur de changement climatique, entre autres, le Ministre des Finances Nicolas Kazadi, le Ministre du Budget Aimé Boji, la Ministre du Plan, et l’envoyée spéciale du chef de l’État aux questions climatiques, stéphanie Mbombo, ainsi que le directeur et cadre de la Banque mondiale.

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Le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde prône la matérialisation du Réseau Africain des Cadres de Certification de l’Enseignement et de la Formation Technique et Professionnelle

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge,  a présidé, dans la soirée de mardi 14 novembre, la cérémonie d’ouverture des travaux des experts venus de tous les horizons de l’Afrique, dans le cadre de la première Table Ronde des Ministres africains de l’Enseignement et Formation technique et professionnelle.

Dans son allocution, le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde précise, que ce forum intervient au moment où le Gouvernement de la RDC est engagé dans une série de réformes dans les domaines de l’Enseignement en général, et de la Formation professionnelle et l’Apprentissage des Métiers, en particulier. 

” L’Union africaine a mis en place le cadre d’action, éducation 2030, qui promeut des systèmes d’enseignement, de formation technique et professionnelle permettant d’accroître, le nombre de jeunes et d’adultes dotés des compétences techniques et professionnelles nécessaires à l’emploi, à l’obtention d’un travail décent et à l’entrepreneuriat. L’agenda éducation 2030 et la stratégie continentale d’éducation pour l’Afrique et l’Union africaine 2016-2025, appellent à un effort collectif de tous nos États pour relever les défis d’hier, à l’enseignement et la formation technique et professionnelle, et à l’apprentissage tout au long de la vie. C’est dans cette perspective que mon pays, la République démocratique du Congo, a pris l’initiative de l’Organisation de cette première Table ronde…L’Afrique en général et la République démocratique du Congo, en particulier, connaissent des défis majeurs liés au chômage des jeunes, à la déperdition scolaire, à l’inadéquation entre les formations et le besoin du marché de travail, et à l’exclusion sociale. Tous ces défis freinent les progrès socioéconomiques de notre cher continent. Les solutions envisageables sont sans nul doute à trouver, notamment dans le renforcement de nos systèmes de formation professionnelle et d’apprentissage des métiers, la transition verte et numérique, la promotion des micros certifications de développement des compétences et la validation des acquis de l’expérience, la reconnaissance des qualifications, la création des emplois, l’entrepreneuriat, l’orientation professionnelle et la flexibilité des parcours d’apprentissage tout au long de la vie. Ces solutions sont essentielles pour construire des systèmes d’enseignement de la formation technique et professionnelle, inclusifs et durables, capables de booster la croissance économique de nos États. Les travaux de cette table ronde, la première dans l’histoire de l’Union africaine, constituent une grande opportunité pour partager les expériences sur les priorités du continent dans le domaine de l’enseignement et de la formation technique et professionnelle. C’est aussi le moment approprié pour placer l’enseignement et la formation technique et professionnelle sur l’orbite afin d’inciter les gouvernements de nos États à accorder une place de choix par l’engagement à inscrire, dans les prévisions budgétaires, des crédits importants pour la promotion de l’enseignement et la formation technique et professionnelle, gage du développement socioéconomique de nos États “, a déclaré le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde avant de déclarer ouverts ces travaux.

Ces premières assises regroupant des experts venus d’Afrique et d’ailleurs auront l’avantage de jeter les bases des réflexions fondées sur des fructueux échanges devant déboucher, entre autres, sur la matérialisation du Réseau Africain des Cadres de Certification de l’Enseignement et la Formation Technique et Professionnelle.   

Grâce aux orientations et décisions qui découleront de ces travaux, l’Afrique pourra relever les multiples défis auxquels elle fait face, notamment la mobilité des Apprenants et des Formateurs, la fixation des équivalences des titres et la connectivité des Institutions de régulation.

Ces trois jours d’intenses travaux d’experts vont aboutir dans la soirée de mardi 14 novembre 2023 à l’adoption des recommandations par les Ministres des pays de l’Union Africaine qui seront présents.

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Saluant la récente publication du décret des chefs de Division et Chefs de bureau de l’administration publique, les syndicalistes de SIRAP ont déposé un mémo de remerciement au Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde 

Sur instruction du Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, le Directeur de cabinet, le professeur Paul-Gaspard NGONDANKOY NKOY-EA-LOONGYA, a reçu, ce jeudi 9 novembre 2023, à la Primature, une délégation des syndicalistes membres de SIRAP (Syndicat interministériel de la Réforme de l’Administration publique et interprofessionnel) conduits par leur président, Ingénieur Paul Yapay Makengo. 

Ces syndicalistes sont venus remercier le Premier Ministre, et par ricochet, le Président de la République, pour, respectivement, la publication du décret n°23/34 du 28 septembre 2023 des chefs de Division et Chefs de bureau de l’administration publique, 23 ans après, et la Promulgation des ordonnances n°23/180 du 24 août 2023 des directeurs de l’administration Publique. 

C’est donc au bout d’une marche pacifique, partie de la Place des évolués à Gombe, en passant par le mausolée M’zee Laurent Désiré Kabila et le Palais de la Nation, qui est le bureau du Président de la République, avant de déboucher à la Primature, que ces syndicalistes membres de SIRAP ont décidé de remettre un mémo de remerciement au Chef du Gouvernement. 

“Notre objectif, du Syndicat SIRAP, ici à la Primature, est de remercier le Gouvernement de la République. 23 ans après, les agents de carrière du Service public de l’État, venait de recevoir le décret des chefs de bureau et des chefs de Division, signé par le Premier Ministre. Ce qui est historique dans ce pays. Nous, on voyait seulement les décrets des militaires et des policiers. Mais, aujourd’hui, depuis le 28 septembre 2023, que le Chef du Gouvernement venait de signer le décret. C’est un signe de remerciement que le Syndicat SIRAP est venu poser. 
Deuxième chose, le Premier Ministre a poussé les ordonnances des directeurs de l’administration Publique, qui aussi, depuis des décennies, n’ont jamais eu des ordonnances. C’était passé à son cabinet, et il a envoyé au Chef de l’État qui, le 4 août 2023, a signé les ordonnances pour les directeurs de l’administration Publique”, a confié le Président de SIRAP, au sortir de la réunion avec le directeur de cabinet du Premier Ministre. 

Bien plus, ces syndicalistes n’ont pas oublié de manifester leur reconnaissance envers le Gouvernement, qui a accédé à leur autre revendication en ajoutant au moins 50.000 francs congolais au salaire des Agents des services publics de l’État. 

“Le troisième remerciement concerne l’augmentation ou l’ajustement sur les salaires des agents de carrière des services publics de l’État qui était aussi une revendication de SIRAP. Vu que le panier de la ménagère ne répondait plus au critérium du marché, nous avons dit que le Gouvernement puisse ajouter 50.000 francs congolais ou plus. Le Gouvernement venait de le faire. Vu tout ce que le Gouvernement a présenté comme bonne volonté, nous nous sommes dit que nous ne sommes pas seulement un syndicat des revendications. Quand le Gouvernement, qui est notre partenaire, pose un acte valable et visible, le syndicat SIRAP vient remercier les autorités. C’est pour quoi, le syndicat SIRAP est venu reconnaître la valeur du Gouvernement quant à ce. Et nous avons encore dit au directeur de cabinet qu’il reste encore quelques décrets qui sont encore chez le vice-premier ministre de la Fonction publique. Si on pouvait les activer encore, ça serait une bonne chose avant de terminer l’année en beauté”, a-t-il ajouté. 

Signalons que la décision d’effectuer cette marche pacifique de remerciement à l’endroit du Président de la République et du Premier Ministre a été prise à l’unanimité, le 4 novembre 2023, à l’issue de l’assemblée générale des Agents, Cadres et Hauts fonctionnaires de l’administration publique, membres du Syndicat SIRAP. 

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Financement des actions de développement en RDC : le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde lance les travaux de la première édition du dialogue inclusif national

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a ouvert, ce mardi 07 novembre 2023, les travaux de la première Édition du Dialogue inclusif National d’action sur le financement du développement en République démocratique du Congo, à Fleuve Congo Hôtel. 

Dans son discours prononcé pour la circonstance, le Premier Ministre, chef du Gouvernement, a souligné que la mise en place du Dialogue national est une occasion vers une étape fondamentale intégrée du cadre National de financement du développement en RDC. Il a rappelé, par ailleurs, que la mise en place de ce processus revêt une touche particulière, celle de rédiger une feuille de route devant régir et répondre aux questions de financements ainsi que celles liées aux projets de développement durable, selon la vision du Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

“Qu’il me soit permis de rendre un vibrant hommage à son excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, pour l’importance qu’il accorde à la question relative à l’amélioration des conditions de vie des populations, à travers notamment, le processus de facilitation des financements de développement, dont ce dialogue constitue le fondement. Je tiens également à adresser mes sincères félicitations à Mme la Ministre du Plan pour les efforts consentis sans lesquels ce Dialogue ne saurait sans doute voir le jour. Je tiens également souligner que la tenue de ce dialogue revêt une importance particulière pour le Gouvernement. Car elle est une manière de retracer fidèlement et avec efficacité la volonté de ce dernier de traduire en acte la vision du Chef de l’État au quotidien”, a dit, d’entrée de jeu, le chef du Gouvernement. 

Selon le Premier Ministre, le processus d’évaluation des financements de développement DNAFD entrepris en RDC s’est voulu un exercice inclusif, qui a été conduit sous le leadership du Gouvernement et a impliqué l’ensemble des parties prenantes au processus du développement en RDC. Il se décline sous la forme d’une série de dialogues sectoriels et nationaux ayant porté sur divers mécanismes de financement. 

“De ces dialogues sectoriels des experts, on a produit des rapports intérimaires qui nous ont été présentés ici. Et tout à l’heure, il y a une feuille de route provisoire du cadre National du financement intégré du Développement, CNFI en sigle, sous l’organisation d’un dialogue de haut niveau, sous concertation, censé finaliser, de manière harmonieuse, la feuille de Route du cadre National intégré du financement du développement et de convenir d’une manière consensuelle sur son plan d’opérationnalisation”, a souligné Jean-Michel Sama Lukonde.”

Placées sous le thème “Identifier, débloquer le potentiel de financement du développement durable et développer un cadre national de Financent intégré du développement”, ces assises, qui se tiennent à Kinshasa, sont organisées par le Ministère du plan avec la collaboration technique du PNUD. Les partenaires au développement et les membres de la Société civile ainsi que les Représentants du secteur privé y prennent part.

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Le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde soutient la tenue en 2025 en RDC de la Conférence internationale sur le SIDA et les IST en Afrique (ICASA)

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a reçu, dans la soirée de ce jeudi 02 novembre 2023, à la Primature, de la société africaine Anti sida, venue lui présenter des civilités et lui faire connaître son projet d’organiser, en 2025, en RDC, la Conférence Internationale sur le SIDA et les IST (Infections Sexuellement Transmissibles)en Afrique (ICASA).

En effet, cette délégation est en visite d’inspection dans le pays de Félix-Antoine Tshisekedi pour évaluer ses capacités ou non à abriter ladite Conférence Internationale sur le SIDA et les IST en Afrique (ICASA) programmée pour l’année 2025.

” Nous sommes ici parce que nous représentons la société Africaine Anti Sida. Nous sommes les organisateurs de la Conférence internationale sur le SIDA et les maladies sexuellement transmissibles. Nous organisons ICASA tous les deux ans et la Conférence se tient au Zimbambwe à Harare du 4 au 9 décembre prochains. Nous sommes ici présentement parce que nous projetons la Conférence de 2025. Nous sommes là pour évaluer le pays, pour voir si la RDC a la capacité d’abriter cette conférence en 2025. La délégation est composée de trois personnes, le Président docteur David, le secrétaire général docteur Aliou Syla, et le Secrétaire permanent docteur Luc Armand H.Bodea “, a dit, d’entrée de jeu, le président de SAA Dr David P. PARIRENYATWA

De son côté, le Secrétaire général de la Société Africaine Anti sida, docteur Aliou Sylla, s’est dit satisfait de voir que la RDC a des infrastructures capables d’abriter la Conférence Internationale sur le SIDA et les IST en Afrique (ICASA).

” Jusqu’à présent, nous pouvons dire que les acteurs concernés par rapport la lutte contre le VIH et comorbidité vraiment ont montré leur savoir-faire au niveau de la République démocratique du Congo. En ce sens, nous avons vu que ce soit le programme national multisectoriel de lutte contre le sida, le programme national de lutte contre le sida du ministère de la Santé, les associations communautaires des femmes, des jeunes, des populations clés des religieux ont vraiment tous démontré tout ce qu’ils sont en train de faire ici au niveau de la République démocratique du Congo. Nous avons vu les gens qui viennent des provinces. Ce n’est pas uniquement ceux qui sont à Kinshasa. Mais ceux qui sont aussi au niveau des provinces. Nous avons compris que Kinshasa aujourd’hui, les acteurs, les autorités publiques, le secteur privé, la société civile, les partenaires sont vraiment engagés et travaillent étroitement,   main dans la main, pour bouter le sida hors de la République démocratique du Congo. Nous avons eu à visiter les hôtels pour les capacités d’hébergement des délégués et nous avons été vraiment à ce niveau très comblés de voir qu’il y a des capacités d’acceuil. Et, l’organisation réussie des Jeux de la Francophonie nous a motivés. Nous avons fait des visites des sites. Nous avons vu le musée, le palais du peuple, le château. Et là aussi, nous avons compris que sur le plan logistique, nous avons de bons espoirs. Les entretiens avec les différentes autorités, que ce soit le ministre de la Santé, que ce soit avec le Premier Ministre, qui vient tout de suite, de nous certifier son implication dans la facilitation par rapport à l’obtention des visas pour les délégués. C’est donc pour vous dire que là où nous sommes, franchement, nous sommes en tout cas satisfaits des étapes du lundi jusqu’à ce jour des rencontres que nous avons eues avec les autorités, la société civile et tout les partenaires de lutte contre le VIh Sida au niveau de la République démocratique du Congo “, a dit le Secrétaire général de SAA docteur Aliou Sylla

L’édition 2023 se tiendra du 04 au 09 décembre prochain au Zimbabwe sous le thème: « Lutter contre les inégalités, accélérer l’inclusion et l’innovation».

La Société africaine anti-sida est une organisation non gouvernementale à but non lucratif, fondée en 1989, dont la vision est celle d’un continent africain sans VIH, ni tuberculose ni paludisme. Elle vise à atteindre cet objectif en promouvant la recherche et des politiques qui soutiennent les ripostes gouvernementales à ces maladies.

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Le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde inaugure le nouveau bâtiment du premier data center national pour améliorer les performances financières et doter le pays des outils de gestion et de conservation des données à la pointe de la technologie

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, a présidé, ce jeudi 02 novembre 2023, la cérémonie d’inauguration du premier data center national. 

Situé sur l’avenue Colonel Mon Pia au quartier Ma campagne, dans la commune de Ngaliema à Kinshasa, l’ouvrage inauguré ce jour est un bâtiment sécurisé abritant différents équipements électroniques, dont des ordinateurs, des systèmes de stockage, des serveurs et des équipements de télécommunications. Des équipements destinés à exécuter des applications qui traitent des données essentielles au fonctionnement d’une société. 

À en croire le Premier Ministre lors de son discours inaugural, le Président de la République, Monsieur Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a pris l’initiative d’un plan national du numérique en 2019. Ce plan est axé sur quatre piliers stratégiques, notamment, les infrastructures, les contenus, les usages applicatifs ainsi que la gouvernance et régulation. Il porte la stratégie de développement numérique à l’horizon 2025 avec un accent particulier sur la mise en place de la modernisation des infrastructures tel que c’est le cas aujourd’hui.

” L’action Gouvernementale est rarement un fleuve tranquille. Elle est par moments ponctuée de difficultés dans la mise en œuvre de l’ambition de Son Excellence Monsieur le président de la République, Monsieur Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. Mais, elle est également ponctuée de satisfactions et de réussites à saluer comme aujourd’hui, a expliqué le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde. 

Et de poursuivre :

” Le secteur des technologies de l’information et de la communication est resté sans cadre stratégique sectoriel, actualisé depuis le dernier document de politique sectoriel, DPS défini en 2009. Il convient de noter que notre pays connaît une fracture numérique qui accentue les disparités intra-urbainnes entre les villes, les campagnes ainsi que les provinces. Sur le plan régional et international, la République démocratique du Congo doit encore suffisamment continuer à répondre directement aux défis de croissance, de télédensité et des centraux de pénétration, de technologie de l’information et de la communication. Pour tous ces motifs, le Président de la République, Monsieur Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a pris l’initiative du plan national du numérique en 2019. Ce plan est axé sur quatre piliers stratégiques, notamment, les infrastructures, les contenus, les usages applicatifs ainsi que la gouvernance et régulation. Il porte la stratégie de développement numérique à l’horizon 2025 avec un accent particulier sur la mise en place de la modernisation des infrastructures tel que c’est le cas aujourd’hui, l’extension de la couverture des télécoms et de l’accès au numérique, la sécurisation des voies d’accès aux contenus numériques, la transformation numérique des administrations et des entreprises, l’exploitation des plateformes de technologie financière, l’amélioration du capital humain, la production, la promotion l’hébergement et la sauvegarde du contenu national, le suivi et l’appropriation du progrès technologique du numérique, et enfin, la promotion du numérique par les politiques publiques. La matérialisation de cette vision contribue significativement à l’accroissement de la capacité de notre pays, dans sa transformation numérique, se traduisant par la circulation des informations, l’économie de la donnée, économie de la connaissance, la transparence et la traçabilité, ainsi que l’inter-opérabilité des systèmes d’information”, a renchéri le Premier Ministre Sama Lukonde.

D’autre part, il a expliqué les avantages de ce data center qui, à ses yeux, soutient à 100% la modernisation de l’État et la croissance économique ainsi que le progrès social du pays. 

” Elle permet au numérique de devenir un facteur important de soutien à la modernisation de l’État et à la croissance économique ainsi qu’au progrès social du pays. Il est donc certain que l’atteinte de ces résultats, devrait passer par plusieurs réformes des finances publiques que le gouvernement a priorisé et soutenu, l’action jusque-là menée par le ministère des Finances, qui tend à faire de la digitalisation le socle effectif des réformes des finances publiques”, a-t-il encore expliqué.

Et cela bien entendu, avant de lier le sens de sa présence à cette cérémonie à la volonté du président de la République Félix-Antoine Tshisekedi de moderniser le pays.

” Ma présence aujourd’hui vise à saluer cette volonté résolue, non seulement de moderniser notre pays, mais aussi d’améliorer les performances financières en le dotant des outils de gestion et de conservation des données à la pointe de la technologie. Ce centre des données est un exemple parlant de notre volonté de laisser un legs à notre nation dans le secteur des technologies. Et, c’est aussi, pour le gouvernement, une occasion de montrer comment les ministères des Finances, du Numérique ainsi que des PTNTIC peuvent travailler côte-à-côte dans un domaine très porteur pour la République démocratique du Congo et où chaque pas que nous faisons en avant mérite d’être mentionné, accompagné et salué. Et c’est le cas, d’ailleurs, de notre présence ici ce jour. Nous sommes donc fiers d’avoir porté ce projet de partenariat avec Huawei et la facilité de financement grâce à la coopération avec la République populaire Chine”, s’est-il réjoui.

Le Premier Ministre a enfin appelé les usagers de ce centre à en faire bon usage.

” Chers cadres et hauts fonctionnaires du ministère des Finances, le data center de Kinshasa est réalisé. C’est une réalité aujourd’hui. Je salue cette éminente réalisation. Je voudrais également vous inviter à utiliser cet outil en toute responsabilité et en collaboration avec le Ministère des PTNTIC et de Numérique avec professionnalisme afin de continuer à œuvrer à l’amélioration de la qualité de la performance globale dans la mobilisation des recettes publiques et la sécurisation des données “, a lancé le Chef du Gouvernement, concluant son propos.

Il sied de relever que le lancement de ce premier data center marque une étape cruciale de la construction et de modernisation de maison des finances comportant trois data center. Cette infrastructure répond avec des capacités intégrées au gouvernement congolais par le biais de son ministère des Finances et de ses régies financières, l’interconnexion, la couverture cellulaire et le développement d’une plateforme logicielle. Ce data center aura pour objectifs principaux ; d’améliorer l’infrastructure de PIC pour soutenir la transformation numérique, d’améliorer la qualité des services et l’expérience de contribuable, de tirer partie de l’efficacité de la collecte des recettes fiscales, d’améliorer l’efficacité des opérations administratives, et de créer les emplois pour les distinguer du domaine de PIC au service de la Nation. Ce projet joue un rôle important dans l’accompagnement de la vision du Chef de l’État pour lequel son gouvernement lance un réseau qui permet de centraliser, fusionner, sécuriser et stocker dans un temps d’exécution record des activités des régies financières qui contribuent à l’innovation dans plusieurs secteurs de l’économie nationale.

Pour rappel, ce projet a vu le jour à la faveur d’un contrat initialement signé en décembre 2017 et amendé en 2020 entre le Gouvernement de la République Démocratique du Congo et la société Huawei technologie, en vue de moderniser les systèmes d’information du ministère des Finances dans une perspective d’accroissement substantiel des recettes, d’amélioration de la qualité des services aux assujettis ainsi que de la construction et de la modernisation des maisons.

Ce Centre des données contient 54 serveurs d’une capacité physique totale équivalant à 1278 terra octets, 50 Pneu avec capacité de communication de cœurs de 100 gigabits par seconde et communication d’accès des réseaux de 10 gigabits par seconde. Ce qui permet donc un débit et une fiabilité très élevés. En termes d’autonomie en alimentation électrique, 2 générateurs de 480 KVA chacun, plus des onduleurs à forte autonomie, utilisant des batteries au lithium ont été installés sur ce site, de manière à assurer une rémanence à trois niveaux et éviter que le site ne soit hors service en cas de problème d’alimentation électrique. Un transformateur de 425 a été spécialement déployé par la société nationale d’électricité pour alimenter de manière stable ce data center.

Cette cérémonie a connu la participation de quelques membres du gouvernement et différentes personnalités, notamment, le ministre des Finances Nicolas Kazadi, le ministre du Numérique Désiré-Cashimir Eberande Kolongele, le ministre des PTNTIC Augustin Kibasa Maliba et la vice-ministre des Finances O’Neige N’sele Mimpa ainsi que l’ambassadeur de la République populaire de Chine Zhao Bin et le directeur général de Huawei, Chen Mingliang.

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Organisation avec succès des 9èmes Jeux de la Francophonie par le Gouvernement : une médaille d’or attribuée au Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde

La dernière médaille d’or des IXᵉ Jeux de la Francophonie a été attribuée,  mercredi 1ᵉʳ novembre 2023, au Premier Ministre de la République Démocratique du Congo, Jean-Michel Sama Lukonde. Cette récompense ultime a été remise par la Directrice du Comité International des Jeux de la Francophonie, Madame Zeina Mina, et le Directeur National du Comité National des Jeux de la Francophonie, Monsieur Isidore Kwandja. 

Les deux responsables des Jeux ont, par ce geste, voulu témoigner leur reconnaissance au Chef du Gouvernement Congolais pour son implication sans faille dans l’organisation et surtout la réussite des Jeux de Kinshasa. 

Cette surprise est survenue au cours de l’audience que le Premier Ministre Sama Lukonde a accordée à la délégation de l’Organisation Internationale de la Francophonie, en mission d’audit auprès du CNJF sur le budget opérationnel des Jeux. Ce budget concerne les 20 millions de dollars consacrés à la restauration, à la sécurité et à la santé.

La mission a exprimé sa satisfaction sur la manière dont les opérations ont été conduites. Cette mission, conduite par la Directrice du CIJF, comprend aussi en son sein un expert du Ministère français des Finances.

La République démocratique du Congo a organisé avec succès, du 28 juillet au 6 août 3023, les 9èmes Jeux de la Francophonie à Kinshasa, la capitale. Plusieurs pays de l’espace francophone ont participé à cette compétition.

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