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Sommet pour un nouveau pacte financier mondial : le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde plaide pour que le crédit carbone bénéficie aux populations congolaises

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, s’est confié à la presse à l’issue du Sommet pour un nouveau pacte financier mondial, tenu les 22 et 23 juin à Paris, Capitale de la République française. Le Chef du Gouvernement s’est montré satisfait d’avoir porté haut la voix de la République Démocratique du Congo à ces assises de grande portée économique et financière pour les différents pays du monde, le continent africain en particulier y compris la RDC.

Le premier des warriors a donc représenté valablement le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, à ce grand rendez-vous des Chefs d’État et de Gouvernement du Monde.Face à la presse, le Premier Ministre Sama Lukonde a tout d’abord vanté la position de pays solution qu’occupe la RDC en ce qui concerne les questions liées à la lutte contre le changement climatique.

“Je suis venu ici en représentation de Son Excellence Monsieur le Président de la République qui, lui, était invité à ce grand rendez-vous mondial pour une réflexion sur le le nouveau pacte financier. Ces questions financières se retrouvent directement liées aux questions de climat et de développement du pays. Et partout où on parle climat, vous le savez, la RDC, c’est 60% du bassin du Congo en termes des forêts. C’est 10 % d’eaux douces mondiales, 52 % d’eaux douces au niveau africain. C’est ce que nous représentons, sans compter nos tourbières, sans compter nos forêts de Miombo que nous partageons au niveau de la SADC et que toutes entrent dans le système de lutte contre le réchauffement climatique, avec l’absorption du gaz carbonique. Et donc, partout où on parle des questions de climat, le Congo, pays solution de par son apport forestier, mais aussi de par son apport du point de vue des énergies nouvelles et des métaux de transition énergétique, doit toujours être présent. C’est une option que nous avons levée. Et donc, nous sommes venus pour cela”, a dit d’entrée de jeu le Premier Ministre Sama Lukonde.

Le Chef du Gouvernement est, par ailleurs, revenu sur les discussions au centre du débat notamment d’importantes réformes proposées pour assouplir et rendre efficace le système financier mondial, à travers les deux principales institutions financières internationales, en l’occurrence la Banque Mondiale et le Fonds monétaire international. À l’en croire, tous les participants sont tombés d’accord sur la nécessité de réformer ces deux institutions financières, mises sur pied, il y a 80 ans, à Breton Woods sans les pays africains, mais aussi sur la nécessité de prendre en compte la souveraineté de ces derniers ( les pays africains), dans le choix des projets et des secteurs auxquels il faut orienter les financements.

“Mais au-delà de ça, parler des objectifs, qui avaient été fixés du point de vue du financement mondial. Parce qu’il fallait finalement qu’on se pose la question, pourquoi on s’est retrouvé là et quelle orientation, nous, on devrait donner. Et bien sûr, nous avions des propositions à faire. A Paris, le Congo était là pour faire entendre sa voix. On est revenu sur l’analyse du système financier, qui passe par deux grandes structures : le Fonds monétaire international et la Banque Mondiale, à côtes desqelles, on trouve un système des banques de développement au niveau de différents continents. Nous sommes revenus sur les objectifs qui avaient été assignés à ces deux grandes structures. Il y a quatre-vingts ans, à Breton Woods. Toutes les nations de cette époque-là s’étaient réunies pour dire qu’il faut faire une lutte contre la pauvreté post guerre mondiale. Il fallait répondre à la question sociale et de développement des pays. Et donc aujourd’hui, c’est un constat à faire. Et on se rend compte à cause de derniers faits récents, notamment la pandémie de Covid-19 et la guerre russo-ukrainienne que face à tout cela, nous avons des pays qui sont toujours pauvres. Nous avons des pays encore beaucoup plus endettés qu’ils ne l’étaient avant. Et finalement les objectifs de permettre aux différentes couches sociales, aux différentes populations d’avoir accès aux systèmes de base, c’est-à-dire l’éducation, l’eau, l’électricité, n’a pas beaucoup avancé, surtout en l’Afrique. Et donc l’Afrique dit, au moment où ces discussions se sont faites, nous n’étions pas là. La RDC y compris. Et donc aujourd’hui, on doit regarder de notre point de vue, l’accès à l’eau, à l’électricité, différents projets avec ces structures-là (FMI, BM), qu’est-ce que cela a donné. On se rend compte à partir de ce moment-là que le système a été trop lourd. Beaucoup de procédures et des notations qui doivent toujours s’en suivre sur chaque projet et qui finalement ont rendu le système inefficace. Cela n’a pas permis d’atteindre la cible. Tout ce qui était visé, c’était un impact au niveau social. Ce qui n’a pas été atteint. Le Congolais lambda ne s’est pas retrouvé. Deux choses ont été mises en exergue ici. D’abord, revoir le système. Nous avons obtenu qu’il faut une réflexion qui doit être menée par tout le monde pour restructurer ces deux institutions, le FMI et la BM, revoir leur efficacité et les adapter à notre système actuel avec tout ce à quoi nous faisons face. C’est clair. Tout le monde (que ce soit les pays du nord comme les pays d’Afrique et de l’Asie), est d’accord que ça n’a pas fonctionné et nous devons restructurer, revoir absolument le système de fonctionnement. Mais surtout assouplir les procédures”, a soutenu le Chef du Gouvernement congolais.

Le Premier Ministre a, par ailleurs, souligné le fait qu’il faut, dans le nouveau système préconisé, privilégier les partenariats, avec des investissements privés.

“Nous, on aimerait orienter les financements vers les partenariats, parce que l’endettement, on est revenu sur le taux, sur lequel, nous nous endettons, nous pays africains, la RDC y compris, ça n’a rien à voir avec ce qui se fait avec les pays du nord. C’est deux poids, deux mesures. Nous, ça ne nous agrée plus. Aujourd’hui, vaut mieux aller vers les projets de partenariat. D’où aussi le besoin d’avoir des investissements privés. Et donc ouvrir cette porte à avoir cette tripartite où les États doivent rester souverains sur le choix de leurs projets. Parce que ça aussi, c’était un problème. On vient avec un accompagnement financier important, on vous impose de notations difficiles à atteindre. Cela fait trainer les projets. On vous impose des agences qui sont supposées vous suivre dans la mise en œuvre des projets, avec des lourdeurs qui s’en suivent. Puis finalement, on vous impose aussi quelques fois, pas de manière orientée, mais obligeante, les secteurs dans lesquels vous devez investir, même si on s’était mis d’accord au départ même des projets. Les pays se disent aujourd’hui, maintenant nous sommes conscients de nos problèmes. Il faudrait que nous puissions revenir dans notre souveraineté en termes de choix des projets. Là où on se rend compte qu’il y a un besoin important, l’État peut donner sa part, nous pouvons avoir ce financement qui peut venir de l’extérieur, nous pouvons laisser une ouverture pour les privés qui viendraient à ce moment-là à des conditions avantageuses, pour pouvoir permettre aux projets de démarrer et avoir plus d’investissements qui pourraient venir du secteur privé… Donc, l’idée, c’était de dire que chaque fois qu’on va investir un dollar du point de vue institutionnel, on devrait avoir un dollar aussi qui viendrait du privé. C’est l’idée qui a été donnée. On va se mettre là-dessus pour travailler et voir comment est-ce que cela peut se matérialiser, surtout en mettant un cadre fiscal qui va permettre cela”, a fait remarquer Sama Lukonde.

Le Chef du Gouvernement a passé aussi en revue les questions du crédit carbone.

“Là, c’est la question du crédit carbone qui vient sur la table. Nous disons que nous sommes pays solution, à trois titres. Le premier, c’est d’abord de dire nous avons 62% des forêts du bassin du Congo, que nous partageons avec 16 autres pays, mais a l’intérieur de la seule RDC, nous avons 62%. A côté de cela, nous avons des tourbières, des mangroves, qui permettent aussi de capter les gaz à effet de serre. Aujourd’hui, nous parlons de près de 3% des gaz à effet de serre qui sont émis, que nous pouvons, nous, capter”, a souligné le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde qui, au cours de cette interview accordée à la presse, a abordé d’autres questions importantes traitées au cours de ce sommet de Paris qui a réunis plusieurs Chefs d’État et de Gouvernement.

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Le VPM de l’Intérieur et Sécurité Peter Kazadi a présidé la cérémonie officielle de clôture des travaux préparatoires de la Table ronde sur l’état de siège

Les rideaux sont tombés, ce vendredi 23 juin 2023, sur les travaux préparatoires de la Table ronde sur l’état de siège. Lancés par le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, le lundi 19 juin, ces assises ont été clôturées par le Vice-premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires coutumières, Peter Kazadi, représentant le Chef du Gouvernement appelé à d’autres charges d’État.

Ces travaux préparatoires ont été conduits sous la modération du Directeur du cabinet du Premier Ministre, le professeur Paul-Gaspard Ngodankoy Nkoy-ea-Loongya. Après l’identification des participants et l’éclairage de la problématique sous examen par le VPM des Affaires étrangères et Francophonie, Christophe Lutundula, les participants, éclatés en deux groupes de travail, ont réfléchi, les uns, sur le contenu, c’est-à-dire, les termes de référence et les matières qui seront débattus durant la Table ronde, et les autres, sur l’organisation de celle-ci.

Puis sont venus les échanges et débats en plénière, l’adoption ainsi que la mise en commun du travail de ces deux groupes dans le rapport final lu devant le VPM de l’Intérieur par le Directeur du cabinet adjoint du Premier Ministre, chargé des questions sociales et culturelles, Eddy Tambwe.

Il sied de rappeler que la table ronde, qui fait l’objet de cette préparation, a pour objectif de réfléchir sur les forces, les faiblesses, et les autres contours de l’état de siège en vue d’éclairer et d’orienter la décision du Président de la République, Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, sur son maintien, sa requalification ou sa levée pure et simple.

Décrété depuis le 6 mai 2021 pour mettre fin à l’insécurité et autres conséquences néfastes découlant de l’agression dont la République démocratique du Congo est victime dans sa partie orientale de la part de son voisin le Rwanda, à travers les groupes armés, cet état de siège a déjà fait l’objet de plusieurs évaluations conjointes Gouvernement-Parlement menées soit par le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde lui-même, soit par les autres membres du Gouvernement. Deux ans plus tard et après avoir reçu les rapports de toutes ces différentes missions d’évaluation conjointes, le Président de la République a estimé qu’il est temps de convoquer cette Table ronde dont les réflexions lui permettront de lever une option quant à ce.

Dans son mot de clôture, précédé par la lecture du rapport final des travaux préparatoires, le Vice-premier ministre, Ministre de l’Intérieur, Peter Kazadi a, au nom du Chef du Gouvernement, félicité le comité préparatoire pour le travail abattu. Car, ce travail, a-t-il dit, servira de base à la convocation proprement dite de la Table ronde sur l’état de siège dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu.Ont pris part à ces travaux préparatoires, les délégués de l’Assemblée nationale, du Sénat, des ministres sectoriels, des gouvernements militaires et civils de deux provinces sous état de siège et leurs assemblées provinciales, les acteurs politiques, ceux de la société civile, les opérateurs économiques et les délégués de la présidence de la République et de la Primature.

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Sommet pour un nouveau pacte financier mondial à Paris : au cours d’une table ronde organisée par la BAD, le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde appelle à plus d’investissements en RDC notamment dans le secteur énergétique

En marge du sommet pour un nouveau pacte financier mondial, qui s’est ouvert ce jeudi 22 juin 2023, à Paris, capitale de la République française, le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde a pris part à une table ronde présidentielle sur l’alliance pour l’infrastructure verte en Afrique, “AGIA”, au Palais Brongniart, organisée par la Banque Africaine de Développement (BAD).

Au nom du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde a non seulement présenté les opportunités qu’offre la République démocratique du Congo en tant que pays solution sur les questions climatiques mais aussi et surtout, il a lancé un appel à plus d’investissements en RDC notamment dans le secteur énergétique notamment le projet INGA.

“Nous voulons qu’à côté de cette structuration que vous avez faite en termes d’accompagnement des projets, nous ayons plus d’investisseurs. Inga, c’est un grand projet intégrateur. Au départ nous voulions une demande de 13 milliards. Aujourd’hui, la première phrase pourrait demander 7 milliards. Et donc, nous avons à côté, des investisseurs privés, qui pourront nous accompagner, de manière à ce que nous ayons l’alternative en termes d’energie pour nos populations. Qui dit énergie, dit eau pour ces populations. Et qui dit énergie, dit industries, agriculture, transformation au niveau local pour l’amélioration de la chaîne de valeur, surtout que nous intervenons dans notre rôle de pays solution, avec les minerais dans la transition énergétique, dans la fabrication des batteries électriques. Donc il y a de grandes attentes de ce côté. Et nous espérons que vous serez à côté pour atteindre cet objectif”, a dit en substance Jean-Michel Sama Lukonde.

Notons par ailleurs que “AGIA” est une solution cohérente, inclusive et pratique pour accélérer la réalisation de l’objectif de zéro émission nette. L’objectif de l’alliance est de mobiliser 10 milliards de dollars auprès des secteurs privés pour financer les infrastructures vertes en Afrique.

La BAD compte lever 500 millions de dollars pour la préparation et le développement des projets, ce qui permettra de catalyser l’investissement privé visé, à hauteur de 10 milliards de dollars américains pour des infrastructures vertes et résilientes en Afrique.

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Sommet pour un nouveau pacte financier mondial à Paris : le Premier Jean-Michel Sama Lukonde est porteur du message du Chef de l’Etat, Felix-Antoine Tshisekedi Tshilombo

Le Réseau des solutions pour le développement durable des Nations Unies (SDSN) organise un événement avec la ville de Paris sur le renforcement de l’accès au financement à long terme pour le développement durable dans les villes et dans le monde.Arrivé tôt ce matin à Paris, capitale de la France, le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, est à la tête d’une délégation composée de quelques membres du Gouvernement, notamment les Ministres d’Etat du Budget, de l’Environnement, de l’Aménagement du territoire (Ndlr: lui était déjà à Paris avant la grande délégation), le Vice-ministre des Affaires étrangères ainsi que le Ministre de la Communication et Médias.

L’ événement a eu lieu en presentiel le mercredi 21 juin, soit un jour avant l’ouverture officielle du Sommet pour un nouveau pacte financier mondial. Il a un double objectif : financer le développement durable dans les villes et repenser l’architecture financière mondiale pour atteindre les ODD et l’Accord de Paris sur le climat. Compte tenu de la position de la RDC au regard de ses ressources, en tant que pays solution dans la lutte contre le réchauffement climatique, le Premier Ministre est porteur d’un message du Président de la République à ce sommet mondial.

Le Ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement a fixé l’opinion en réaffirmant que la RDC veut voir toutes les promesses faites, de par son rôle mondial dans la lutte contre le changement climatique, se concrétiser.

“Nous venons d’arriver à Paris pour accompagner le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, qui représente le Président de la République, à ce grand Sommet sur le nouveau pacte financier mondial initié par le Président Macron. Il sera question, au cours de ces travaux, de repenser le système financier mondial, 80 ans après les accords de Breton Woods, qui ont créé le FMI et la Banque mondiale. Il faut aussi regarder comment l’humanité répond aux impératifs climatiques. Vous savez que la RDC est un pays solution et par rapport à tous ces sujets, il y a des avis que la République démocratique du Congo compte émettre. C’est pour ça qu’il y a cette délégation qui vient d’arriver sur Paris pour ces travaux. Nous nous positionnons comme pays solution non pas parce que nous voulons le dire, mais parce que nous avons des ressources qu’il faut. Et vous savez que chaque seconde que les pollueurs polluent, chaque seconde aussi la RDC s’assure que la température mondiale est régulée notamment à travers ses forêts. Beaucoup de promesses ont été faites. Ici, on veut voir ces promesses devenir concrètes. Parce qu’il faut arrêter cette hémorragie qui touche à notre humanité. Et donc de ce point de vue comme sur d’autres sujets, nous avons des avis à émettre”, a déclaré à la presse Patrick Muyaya.

Il faut Signaler que ce sommet pour un nouveau pacte financier mondial est sous la direction du Président Emmanuel Macron et connaît la participation de plus de 100 Chefs d’État et de Gouvernement venus de tous les continents.

Ce Sommet de Paris se tient les 22 et 23 juin. Convoqué par le président Emmanuel Macron, il s’inscrit dans un contexte international marqué par les répercussions des multiples crises climatique, énergétique, sanitaire et économique, notamment dans les pays les plus vulnérables. Il poursuit  quatre grands objectifs : Redonner un espace budgétaire aux pays qui font face à des situations difficiles à court terme, notamment les pays les plus endettés ; Favoriser le développement du secteur privé dans les pays à faible revenu ; Encourager l’investissement dans les infrastructures  « vertes » pour la transition énergétique dans les pays émergents et en développement ; Mobiliser des financements innovants pour les pays vulnérables au changement climatique.

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Le partenariat entre la RDC et la Banque mondiale au centre des échanges entre le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde et la vice-présidente de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Est et australe, Victoria Kwakwa

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, a reçu, ce lundi 19 juin 2023, la vice-présidente de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Est et australe, Victoria Kwakwa, dans son cabinet de travail.

Au centre de leurs échanges, le partenariat entre la RDC et cette institution de Breton Woods, qui doit être renforcé pour booster l’économie de la République démocratique du Congo. Il sied de noter que la Banque mondiale, dans le cadre de son programme IDA 20, a alloué au développement de la RDC un portefeuille de 9 milliards de dollars américains.

Pour en bénéficier pleinement, la RDC doit accélérer la mise en œuvre des projets pour lesquels ils ont été alloués, notamment le financement de la gratuité de l’enseignement. Si Kinshasa ne parvient pas à les absorber endéans cette période, d’autres pays demandeurs peuvent en bénéficier au grand dam de la RDC.

C’est pourquoi, le Premier Ministre a tenu à en parler avec la Représentante de la Banque mondiale, en séjour à Kinshasa.

” J’ai eu une très bonne discussion. D’abord avec le Premier Ministre. Ensuite, avec le Premier Ministre et quelques membres du Gouvernement. On a parlé du renforcement de notre partenariat entre la Banque mondiale et la RDC. Pour voir comment, ensemble, pousser davantage, être plus efficace, et avoir beaucoup plus de résultats dans le développement du pays, à travers les projets sur lesquels nous travaillons ensemble”, a dit Victoria Kwakwa, qui s’est confié à la presse au sortir de cette séance de travail avec le Chef du Gouvernement.

Cette haute fonctionnaire de la Banque mondiale a souligné qu’environ 5 milliards de dollars de ce portefeuille restent encore à décaisser pendant que la période court vite.

“Le portefeuille, ce sont les engagements de la Banque mondiale dans le cadre de IDA 20. La RDC doit les absorber dans des projets avant la fin de la session IDA pour en bénéficier. Dépasser cette période, d’autres pays pourront les réclamer. C’est pourquoi, madame la vice-présidente insiste sur la mise en œuvre efficace et rapide des projets pour atteindre les résultats les plus importants. Sinon, la RDC peut perdre ces ressources au profit d’autres pays demandeurs. Il est question que la RDC accélère la mise en œuvre des projets pour lesquels ces ressources ont été alloués, notamment le financement de la gratuité de l’enseignement. La banque mondiale souhaite que la RDC accélère la mise en œuvre de ces projets avant que les autres pays qui sont demandeurs de ces fonds et qui exécutent plus vite, ne les réclament”, a expliqué le Représentant pays de la BM, qui complétait la Vice-présidente.

Fondée en 1960, l’Association internationale de développement (IDA) est l’institution de la Banque mondiale qui accorde des dons et des prêts à taux faible ou nul pour financer des projets et des programmes de nature à stimuler la croissance économique, réduire la pauvreté et améliorer la vie des plus démunis. L’IDA est l’une des principales sources d’aide pour les 74 pays les plus pauvres du monde, dont 39 se trouvent en Afrique. Ses ressources bénéficient concrètement à 1,3 milliard de personnes. Depuis sa création, l’IDA a mobilisé 496 milliards de dollars en direction de 114 pays. Sur les exercices 2020-22, le volume moyen de ses engagements annuels s’établit autour de 34,7 milliards de dollars, dont 70 % sont destinés à l’Afrique.

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Le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde lance les travaux préparatoires de la Table ronde sur l’état de siège

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a ouvert, ce lundi 19 juin 2023, au salon rouge de l’Immeuble du Gouvernement, les travaux préparatoires de la Table ronde devant examiner tous les contours de la problématique de l’état de siège décrété depuis le 06 mai 2021 par le Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri.

A cette occasion, le Chef du Gouvernement a appelé au sens de responsabilité et au patriotisme des participants pour l’approfondissement de la question en vue de produire un travail et une feuille de route qui doit permettre la bonne tenue de la Table ronde.

Cette dernière permettra d’orienter la décision du Président de la République sur la requalification ou la levée pure et simple de cette mesure de l’état de siège.

En effet, la République Démocratique du Congo est victime, depuis plusieurs décennies, dans sa partie orientale principalement, d’une agression de la part des groupes armés soutenus par le Rwanda voisin causant ainsi une insécurité aux conséquences néfastes incalculables sur le plan économique, social, sanitaire, environnemental, éducatif et autres. Depuis son accession à la magistrature suprême en janvier 2019, le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo s’évertue à trouver une issue à cette question d’insécurité afin de redonner de l’espoir aux populations de la partie Est du pays qui ne jurent que par le retour de la paix. C’est dans ce cadre que le Chef de l”Etat a pris, le 06 mai 2021, des ordonnances décrétant l’état de siège et ses mesures d’application. Depuis, le Gouvernement de la République travaille sans relâche pour l’application de ces mesures.

Et dans la foulée, le Premier Ministre a effectué, avec le parlement et les autres partenaires, au total 4 missions de suivi et évaluation dans le Nord-Kivu et l’Ituri pour recueillir les préoccupations des parties prenantes et de toutes les forces vives en vue d’évaluer les avancées enregistrées et les défis qui restent à relever. Toutes les informations recueillies au cours de ces missions mixtes ont été soumises au Président de la République qui, en réponse, a décidé de convoquer une Table ronde devant lui permettre de lever l’option bien éclairée sur la requalification ou la levée de l’état de siège.

Il faut relever que tous les ministères sectoriels, les services de sécurité, les partenaires extérieurs ainsi que les représentants des deux provinces concernées prennent part à ces travaux de Kinshasa qui iront jusque jeudi.

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DRC MINING WEEK/2023 à Lubumbashi : le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde étale la vision du Gouvernement sur la question du développement de l’industrialisation minière et de l’agriculture pour assurer la sécurité alimentaire

Au nom du Président la de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a pris la parole, ce jeudi 15 juin 2023, à la Semaine minière de la République démocratique du Congo dénommée “DRC Mining week”, qui s’est ouverte à Lubumbashi, le 14 juin sous le thème : “reconnaître les trophées et les victoires de l’industrie minière en RDC et en dehors “. 

Pour l’occasion, le Chef du Gouvernement a répondu à une série de questions.

” Je voudrais tout d’abord mentionné ici que j’ai tenu à être présent à ces assises, où j’ai été délégué par Son Excellence Monsieur le Président de la République, pour pouvoir être à côté de ce secteur qui est si vital pour nous, en République démocratique du Congo en ce moment. Et  d’être aussi à côté de nos partenaires du secteur minier et être aussi à l’écoute de leurs préoccupations. Je tenais absolument à le mentionner. Pour revenir à la question du jour, c’est cette phrase, qui a été donnée “La revanche du sol sur le sous-sol”. Et ici, l’interaction qu’il faut faire avec le secteur minier. Cette phrase si chère à Son Excellence Monsieur le Président de la République, Son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, il ne veut pas en faire un slogan, mais une réalité. Et moi, je vais donner des réponses, peut-être du point de vue institutionnel. Parce que j’ai suivi le débat de tout à l’heure. Du point de vue institutionnel, c’est d’abord le choc découlant de cette guerre russo-ukrainienne. Et nous tous de réaliser, à partir de ce moment-là, que le gros de nos importations, surtout en céréales, venait de l’Ukraine. Et tous les autres pays ont été affectés. Et donc chaque pays s’est retourné sur sa production locale. Et nous aussi, en tant que Gouvernement, de nous interroger sur le sujet, sur la question de nous dire, nous devons absolument garantir notre sécurité alimentaire. Et, au-delà de cette sécurité alimentaire, garantir notre propre production locale. Pour cela, nous avons d’abord, et ça tombe bien, parce que nous sommes avec le ministre de l’Industrie, adopté un Plan national stratégique de Développement, qui reprend les secteurs, ayant besoin de toute l’attention du gouvernement, notamment l’agriculture et puis, la production industrielle”, a dit d’entrée de jeu le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge. 

Et de renchérir par son appel de voir les autres secteurs économiques du pays, à l’instar de l’agriculture, avoir aussi des forums de l’envergure de DRC Mining Week. Il a aussi insisté sur le rôle du Gouvernement de mettre en place le cadre devant permettre l’éclosion de la production agricole. 

” Et c’est intéressant que nous soyons, ce jour là pour le DRC Mining Week. Mais j’espère que dans les jours qui vont venir, on pourrait avoir des forums, en tout cas, de la même taille, parce qu’on a déjà des forums dans ce secteur-là, mais au moins des forums à la même taille, pour parler aussi de l’agriculture et pour parler de l’industrie. Maintenant, au-delà de ce Plan national stratégique de Développement, dont j’ai parlé, c’est aussi les moyens que nous devons mettre dans le secteur. Aujourd’hui, le secteur minier est celui qui contribue le plus au budget de l’État. Et donc, une grande partie de ce budget est alloué aujourd’hui au secteur agricole. Nous avons mis en place effectivement ce Programme national sur le Développement de nos territoires, le PDL-145T. C’est d’abord pour avoir justement, au niveau éducatif et de la santé, des infrastructures de base. Des infrastructures de base aussi au niveau de nos administrations pour le retour de l’autorité de l’État. Mais par la suite, c’est d’avoir des routes de desserte agricole. Parce que c’est là, on en a parlé, qu’est une grande partie de la solution. L’État a pour rôle de mettre le cadre qui va permettre l’éclosion de la production agricole. Et donc, les routes de desserte agricole, c’est notre responsabilité de les mettre en place de manière que toute la production, qui est faite à l’intérieur, puisse parvenir aux grands centres. Et d’ailleurs, par la même occasion, résoudre un autre problème important, celui qui est de l’exode rural, des déplacements des populations, parce que n’ayant pas la possibilité d’avoir des revenus dans leurs milieux de vie locaux, l’intérieur des territoires. Ensuite, à côté de ces routes de desserte agricole, un plan sur l’énergie, qui est en déficit aujourd’hui dans le secteur minier. Si jamais nous voulons plus de production, il va falloir avoir plus d’énergie. Bien sûr, le partenariat public-privé, que nous avons, notamment avec les miniers, apporte la solution. Tout à l’heure, avec les responsables, je les incitais à faire davantage. Et c’est à nous, au niveau du ministère des Ressources hydrauliques, d’améliorer aussi les conditions en termes d’investissements dans le secteur de l’énergie. Parce qu’en réalité, l’énergie va de pair avec toute production. Et la production agricole également. Et donc, aujourd’hui nous parlons du Grand Inga. Mais dans le cadre du PDL-145 T, nous voulons avoir des micros centrales pour desservir en réalité les ménages de manière à alléger le réseau principal, qui pourrait servir à l’industrie, notamment à l’industrie minière”, a-t-il précisé.

Faisant référence à la corrélation entre le secteur minier et le secteur agricole, le Premier Ministre Sama Lukonde a évoqué l’évaluation du Code minier de 2018, cinq ans après, pour dire que les taxes du secteur minier peuvent, sans être alourdies, par rapport à l’état actuel, aider à booster le secteur agricole grâce à une bonne orientation ou une bonne affectation.

” Aujourd’hui, je crois qu’il faut, dans le cadre de l’évaluation qu’il faut faire, vous savez que nous avons un Code minier, qui va totaliser ses 5 ans cette année depuis 2018. Et donc qui nécessite une revue. Et dans le cadre de cette revue, il y avait déjà des améliorations qui avaient été données, de 0,3% aux entités de base, qui pourraient aussi servir à l’agriculture. Mais voir aussi ce qui pourrait être fait sans alourdir les taxes que nous avons déjà dans le secteur minier. Et peut-être en termes d’orientation de ces taxes”, affirme-t-il.

Le Chef du Gouvernement a également rappelé la réflexion sur la nécessité de la transformation locale en vue de la valeur ajoutée, sur les moyens à mettre pour propulser le secteur agricole, et la protection du marché local face à la concurrence extérieure.

” Je pense que c’est deux réflexions à faire. La première, c’est que nous voulons plus de valeur ajoutée au niveau local. C’est cela qui va nous permettre de bénéficier de plus de ressources ici sur place, augmenter nos revenus. Et là, nous appelons les miniers à développer les chaines de valeur ajoutée des produits que nous avons. Aujourd’hui, nous parlons de la batterie. C’est en marche. Nous avons toute une stratégie, d’ailleurs à côté avec notre voisin, la Zambie, de manière à avoir la valeur ajoutée dans ce secteur et avoir plus de ressources. Mais nous devons faire la même réflexion pour tous les autres métaux que nous produisons. Ensuite, à côté de cette production et de sa valeur ajoutée, j’ai parlé de l’agriculture et j’ai dit qu’à côté, il y a l’industrie. C’est vrai qu’aujourd’hui, nous avons déjà des zones économiques spéciales dans le cadre de l’industrie. Mais nous voulons plus d’industrialisation dans le pays. C’est important que nous puissions orienter les ressources, que nous allons avoir sur cette valeur ajoutée, vers le secteur de l’industrie et avoir plus de transformation à côté de la production minière. Je veux aussi mentionner qu’à côté de tous ces facteurs, nous devons également protéger notre marché. Aujourd’hui, on parle de production agricole. Mais si nous mettons le cadre dont j’ai parlé, nous voulons plus d’incitation dans le secteur agricole. Mais nous devons faire face à la concurrence extérieure. C’est important de protéger notre propre production de manière à avoir plus d’incitations à plus d’investissements. Les moyens à mettre dans le secteur agricole, parce que le gouverneur du Kongo central en a parlé, c’est beaucoup plus pour accompagner. Mais c’est le cadre que nous mettons, c’est-à-dire ces routes et cette énergie dont on a parlé, qui va permettre aux investisseurs de venir dans ce secteur-là. Ce sont eux qui sont de véritables producteurs dans le secteur agricole. Et donc, je crois que tous ces défis sont présents là devant nous. Aujourd’hui, nous travaillons avec tous ces programmes dont j’ai parlé à mettre en place tout ce cadre nécessaire”, a conclu le Premier Ministre.

 Il est important de souligner que bien avant le Premier Ministre, au cours d’un panel, trois Gouverneurs de province, savoir celui, du Haut-Katanga, du Kongo central, et du Tanganyika, avaient donné chacun les stratégies de son entité par rapport à la question de l’industrialisation et de l’agriculture pour assurer la sécurité alimentaire.

Précisons également qu’avant d’entrer dans la salle, le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde s’était premièrement entretenu avec le patronat congolais, dont les patrons des grandes entreprises minières, bancaires, et autres sur toutes les questions liées à la collaboration entre les investisseurs et le Gouvernement notamment sur le climat des affaires. Et après, il a visité les différents stands érigés par les différentes entreprises qui ont exposé à ce forum.Il sied aussi mentionner que plusieurs opérateurs miniers, les directeurs généraux de grandes entreprises du pays ont pris part à cette conférence qui a abordé plusieurs thématiques.

A noter que l’affectation aujourd’hui des fonds venant du secteur minier pour booster le secteur agricole est un retour de l’ascenseur au regard de la contribution de ce dernier dans le passé pour la construction de l’Union Minière du Haut Katanga (UMHK), l’ancêtre de la Gécamines.

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Haut-Katanga : le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde s’est entretenu avec les autorités traditionnelles de l’espace Grand Katanga

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, de retour de Kasenga, s’est entretenu, ce lundi 12 juin 2023, à Lubumbashi, avec les autorités traditionnelles de l’espace Grand Katanga. Outre leurs civilités, les chefs coutumiers de cet espace sont venus solliciter que le Premier Ministre leur serve de pont pour obtenir une audience auprès du Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, à qui ils voudraient réitérer leur soutien indéfectible et lui exprimer, de vive voix, toute leur reconnaissance pour la reconduction de ce fils du Grand Katanga au poste de Premier Ministre.

C’est ce qu’a déclaré le Grand chef Saku Ndundu, coordonnateur des autorités traditionnelles de l’espace Grand Katanga, qui a fait la restitution de leurs échanges devant la presse.

” Nous sommes les chefs traditionnels de l’espace Grand Katanga. Vous avez ici le Haut-Lomami, le Haut-Katanga le Lualaba et le Tanganyika. Nous sommes venus rencontrer notre fils, le Premier Ministre, Son Excellence Sama Lukonde Kyenge et le féliciter pour sa reconduction. Et, par la même occasion, féliciter aussi et remercier le Chef de l’État, qui a donné une suite favorable à notre doléance de l’autre fois, lors de notre rencontre avec lui sur l’avenue Kamaniola. Nous lui avions, en effet, demandé de garder nos enfants, en l’occurrence le Premier Ministre, qui devait l’accompagner jusqu’aux élections de 2023″ a-t-il expliqué.

A l’en croire, c’était l’occasion pour l’autorité traditionnelle du Katanga de solliciter l’appui du Premier Ministre pour obtenir un rendez-vous avec le président de la République, Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, à qui, cette notabilité voudrait réitérer son soutien indéfectible et lui exprimer de vive voix toute sa reconnaissance pour la reconduction de ce digne fils de son espace géographique au poste de Premier Ministre.

“L’autorité traditionnelle que nous sommes ne pouvait pas rester indifférente face à cette reconduction, qui a fait notre joie. C’est comme ça que nous sommes venus passer par son canal pour dire, de vive voix, merci au Chef de l’État, son Excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Et nous voudrions après cette rencontre que notre fils, le Premier Ministre puisse aller déposer notre doléance auprès du Chef de l’État, que les Chefs coutumiers de l’espace Grand Katanga cherchent à le rencontrer à Kinshasa en vue de le remercier de vive voix pour cet acte qu’il a posé en notre faveur. Nous avons 26 provinces. Mais notre fils a trouvé la grâce d’être reconduit. Nous avons eu Sama 1 et maintenant, Sama 2. Alors comment ne pas être content et ne pas remercier le chef de l’État pour cette nomination là ?”, s’est demandé le Grand Chef Saku Ndundu en guise de conclusion.

Il sied de rappeler, en effet que le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde s’est rendu dans le Grand Katanga, plus précisément à Kasenga pour s’imprégner et donner un coup de pouce à l’état d’avancement de la construction des infrastructures initiée dans le cadre du Programme de Développement local des 145 Territoires. Il repart de là satisfait de ce qu’il a trouvé des ouvrages totalement finis.

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Haut-Katanga: la population de Kasenga très reconnaissante envers le Président Félix Tshisekedi pour la réalisation rapide des travaux des infrastructures exécutés sous la supervision du Gouvernement Sama Lukonde dans le cadre du PDL-145 T

C’est dans la soirée du dimanche 11 juin 2023, que le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, a fait son entrée au chef-lieu du territoire de Kasenga, une entrée triomphale couronnée par l’expression de joie immense d’une population reconnaissante, qui n’a hésité à un seul instant pour réserver un accueil délirant à un digne fils du terroir.

Porté sur un Tshipoy, le Chef du Gouvernement est chaleureusement honoré par les filles et fils de Kasenga visiblement enthousiasmés de recevoir pour la première fois dans l’histoire, un Premier Ministre et, de surcroît, un digne fils du terroir.

Cet accueil de grande envergure témoigne à suffisance la reconnaissance du peuple de Kasenga envers non seulement Jean-Michel Sama Lukonde et tout son Gouvernement mais aussi et surtout envers le Président de la République et Chef de l’État qui, par son pouvoir discrétionnaire, a porté son choix sur un fils de Kasenga.

S’adressant à la population au cours d’un grand meeting à l’esplanade de l’Ecole primaire Mano, le Premier Ministre a remercié de vive voix la population de Kasenga pour l’affection et l’amour dont ils ont fait montre. Il a rendu hommage au Président Félix Tshisekedi pour son leadership éclairé et visionnaire, matérialisé aujourd’hui par la mise en œuvre du PDL-145 territoires et pour avoir porté son choix sur sa personne.

Le premier des warriors tenait à venir communier avec ses frères et sœurs de Kasenga. Il a tout de même souligné que cette visite de travail était surtout une occasion pour lui de suivre de près l’état d’avancement de différents projets de développement amorcés dans le territoire de Kasenga, en l’occurrence les infrastructures inscrites dans le cadre du Programme de développement local des 145 territoires et les travaux de réhabilitation des routes notamment la RN5, qui doit mener vers Kilwa en territoire de Pweto partant de Kasomeno.

Pour lui, il est venu donner un coup de pouce afin que ces travaux s’accélèrent. Raison pour laquelle, il a dans sa délégation le Ministre d’Etat en charge des Infrastructures, Alexis Gisaro, et le Ministre de l’aménagement du territoire, Guy Loando. Le Premier Ministre a promis de tout mettre en œuvre pour répondre au désidérata de la population de Kasenga.

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PDL 145 T/Territoire de Kasenga dans le Haut-Katanga: le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde se dit satisfait de la fin des travaux de construction des infrastructures

Séjournant depuis samedi dans le Haut-Katanga, le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge est arrivé, ce dimanche 11 juin 2023, à Kasenga, Territoire situé à plus de 200 km de la ville de Lubumbashi où il a communié avec les compatriotes de ce coin de la République.

Le Chef du Gouvernement est à la tête d’une importante délégation constituée de quelques membres du Gouvernement notamment le Ministre d’État en charge des infrastructures et travaux publics, Alexie Gisaro, et celui en charge de l’Aménagement du Territoire, Guy Loando Mboyo, des membres de son cabinet, et de plusieurs personnalités et notables du Grand Katanga.

C’est par voie routière que le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde a résolu de se rendre à Kasenga, non seulement pour communier à mi-parcours avec les habitants des différents villages menant vers le chef-lieu du territoire de Kasenga mais aussi et surtout pour se rendre personnellement compte de l’état de la route nationale numéro 5 (RN5).

Le tout premier Village où le chef du Gouvernement s’est arrêté, c’est le village Malambwe. Ici, Sama Lukonde Kyenge a eu droit à un bain de foule très impressionnant. Jeunes et vieux, tous comme un seul homme, scandant des chants et des cris de joie, ont témoigné leur affection au digne fils du terroir et leur frère, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge.

Après le mot de bienvenue de l’Administrateur du Territoire de Kasenga, le Premier Ministre a, dans un court message en swahili, remercié les habitants de Malambwe pour l’accueil chaleureux lui réservé avant de rendre un vibrant hommage au Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui a porté son choix sur sa personne à la tête du Gouvernement des Warriors. Conscient des problèmes majeurs que rencontrent le village Malambwe, Sama Lukonde a lancé un message d’espoir et rassuré sur la détermination de son Gouvernement à résoudre tous ces problèmes à travers des projets importants.

Après le village Malambwe, le Premier Ministre et toute sa suite se sont arrêtés au village Minga. Ici aussi, Sama Lukonde a communié simultanément avec les habitants de deux villages notamment Minga et son village natal Lutandula, où il a également eu droit à un accueil délirant. Il a en outre été honoré par le Mwami du village Lutandula, avec la tenue royale toute blanche. L’occasion faisant le larron, le Premier Ministre a invité les habitants de ces deux villages à se ranger tous derrière le Président Félix Tshisekedi pour la matérialisation des projets de développement amorcés dans le territoire de Kasenga.

Une occasion pour le Grand chef du village Lutandula, Roger Kaputo, de remercier le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, et le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde pour l’attention particulière accordée à son entité qui bénéficie déjà des travaux de construction des ouvrages importants dont la résidence du Mwami.

Avant de prendre le dernier virage vers le chef-lieu de Kasenga via Kasomeno, le cortège du Premier Ministre s’est arrêté au village Kibundu, dans le groupement Sapwe, où est construit un Centre de santé dans le cadre du Programme de Développement local des 145 territoires. Les travaux de ce centre de santé ont été exécutés pendant 6 mois seulement, par le BCECO, à travers le prestataire BDC Anglican.

Sur place, le Premier Ministre a été accueilli par le chef de groupement Sapwe et le chef du secteur Kisamamba. Il a eu droit aux explications sur l’ouvrage près à être livré par le Directeur Général du BCECO, Monsieur Jean Mabi.A Kasomeno, le Premier Ministre s’est dit marqué par la construction d’une école en matériaux durables, construite par le BCECO dans le cadre du PDL-145 T.

C’est l’école primaire Akili déjà équipé et bénéficiant d’un système solaire, à la grande satisfaction de la population. Ce bâtiment remplace les anciennes installations en chaume et briques à dobe.

A Kasomeno comme par tout ailleurs, c’est une ambiance festive et bon enfant. Des cris de joie et des slogans en l’honneur du Président de la République FATSHI et du Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde. Le Chef du Gouvernement en a aussi profité pour inviter la population à ne jamais se lasser pour soutenir la Vision du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Le Chef du Gouvernement a par ailleurs lancé les travaux d’érection des forages d’eaux pour résoudre l’épineuse question d’approvisionnement en eaux potables dans cette partie de la République.

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