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‎A Genève, la Cheffe du Gouvernement obtient l’engagement de l’OMC à appuyer la RDC dans la diversification de son économie et la création d’emplois

Genève, mercredi le 26 février 2025 – La Première Ministre Judith Suminwa Tuluka poursuit ses grandes manoeuvres diplomatiques à Genève, en Suisse. La Cheffe du Gouvernement est sur plusieurs fronts en vue de trouver des solutions à la crise dans l’Est du pays et obtenir des sanctions plus fermes contre le Rwanda pour les exactions y commises. Mais, Judith Suminwa n’a pas oublié qu’en dépit de la situation sécuritaire et humanitaire préoccupante, elle a un Programme d’actions à mettre en œuvre, quoique mis à mal par l’occupation rwandaise. Voilà qui explique les échanges qu’elle a eus avec la Directrice générale de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) en marge de la 58éme session du Conseil des droits de l’homme.

‎La transformation de l’économie congolaise au coeur des échanges

‎Au cours de ces échanges avec la Directrice générale de l’OMC, Ngozi Okonjo-Iweala, la Cheffe du Gouvernement a eu des propos clairs sur le type de collaboration qu’elle veut avoir avec cette organisation en vue de la transformation de l’économie congolaise pour appuyer le processus de développement du pays.

‎« Je pense qu’aujourd’hui la RDC est à un tournant pour son développement. Nous avons besoin d’avoir accès à beaucoup plus d’investisseurs dans le secteur privé. Mais il y a un certain travail à faire à notre niveau parce que nous voulons aller vers la diversification de l’économie, nous voulons la transformation avec toute une chaîne de valeurs. Nous avons discuté de la possibilité d’aller vers cette transformation en adhérant à certains protocoles, notamment au niveau de la pêche, mais aussi de voir comment dans l’intégration régionale nous pouvons avoir des chaînes de valeurs régionales ou sous-régionales, et comment on va aussi améliorer le commerce au niveau de la RDC », a déclaré la Première Ministre.

Mais la Cheffe du Gouvernement entend également travailler avec l’OMC pour appuyer les femmes et les jeunes qui oeuvrent dans le secteur. « Nous avons discuté aussi des actions pour les jeunes et les femmes qui travaillent déjà dans le commerce mais qui peuvent améliorer leurs performances à travers notamment la digitalisation », a-t-elle ajouté.



‎L’OMC s’engage à travailler avec le Gouvernement Suminwa pour diversifier l’économie et créer des emplois

‎Le plaidoyer de la Cheffe du Gouvernement a été bien accueilli côté OMC. La Directrice générale de cette organisation internationale, qui s’occupe des règles régissant le commerce international entre les pays, a pris l’engagement de travailler avec la Première Ministre et son Gouvernement afin de réaliser cet objectif de transformation de l’économie congolaise en s’appuyant sur ses atouts et richesses.

‎« La RDC est un pays très important en Afrique avec beaucoup de ressources, un pays très riche. Je suis très contente de la discussion qu’on a eue sur la diversification de l’économie, surtout comment ajouter la valeur dans beaucoup de ressources minérales qu’on trouve dans le pays et comment créer des emplois pour les jeunes. Je pense que madame a vraiment réfléchi sur le sujet et on s’est décidé de travailler ensemble pour faire avancer les voies de développement de la situation de l’économie du pays » a révélé à la presse Ngozi Okonjo-Iweala.

‎La diversification de l’économie congolaise, un pari pour la Cheffe du Gouvernement

‎En présentant son Programme d’actions, la Cheffe du Gouvernement s’était engagée à apporter des réformes structurelles afin de relever et transformer l’économie du pays et créer plus d’emplois. Et parmi ces réformes il y a la diversification de l’économie, tel que repris au deuxième pilier de ce document approuvé par l’Assemblée nationale. Cela passe par des actions comme la modernisation et le développement des secteurs de
‎l’agriculture, de la pêche et de l’élevage en vue de promouvoir une agriculture innovante et résiliente, garante de la
‎sécurité alimentaire.

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Est de la RDC : « La Belgique rassure la Cheffe du Gouvernement sur des sanctions plus fermes de la communauté internationale

Genève, mardi 25 février 2025 – En marge de sa participation à la 58è session du Conseil des droits de l’homme (CDH), la Cheffe du Gouvernement Judith Suminwa a eu un entretien de haut niveau avec Maxime Prévot, Vice-premier Ministre belge et Ministre des Affaires étrangères, des Affaires européennes et de la Coopération au développement. Cette rencontre intervient au lendemain de la décision du Conseil des Affaires étrangères de l’Union européenne de suspendre les consultations avec le Rwanda sur les questions de défense. Le Conseil a également décidé de réexaminer le protocole d’accord conclu, le 19 février 2024, avec le Rwanda pour favoriser le développement de chaînes de valeur durables et résilientes pour les matières premières critiques.

‎La Belgique croit aux sanctions plus fermes dans les prochains jours

‎Mais cette décision de l’Union européenne a été diversement accueillie dans l’opinion. Si certains saluent un signal fort et une volonté affirmée de l’Union européenne pour sanctionner le régime rwandais, pour d’autres par contre les ministres des affaires étrangères de l’UE n’ont pas été plus fermes dans leurs décisions, comme l’avaient fait les députés européens.

‎En effet, le Parlement européen avait pris une résolution le 13 février dernier demandant à la Commission de l’UE, aux États membres et aux institutions financières internationales de geler l’aide budgétaire directe au Rwanda et de cesser leur assistance militaire et sécuritaire aux forces armées rwandaises pour éviter de contribuer directement ou indirectement à des opérations militaires abusives dans l’Est de la RDC.

‎Au cours de la rencontre, ce mardi, avec la Cheffe du Gouvernement de la RDC, le Vice-premier Ministre belge et Ministre des Affaires étrangères, des Affaires européennes et de la Coopération au développement s’est voulant plutôt rassurant. « Les sanctions vont être portées sur le Rwanda. Le signal a été acquis. Tout le monde a pu converger là-dessus… Ce dont je peux me réjouir c’est que la communauté internationale qui a, à mes yeux, tardé à réagir mais la Belgique n’a pas ménagé sa peine pour porter le débat dans toutes les instances où elle pouvait le faire, s’est enfin réveillée et est disposée maintenant à lancer un signal clair à l’attention du Rwanda.

‎Une réunion prévue à Harare sur la mise en œuvre effective des sanctions

‎L’homme d’Etat belge a en outre confié à la Cheffe du Gouvernement, Judith Suminwa, que le Conseil avait décidé de décaler la mise en œuvre effective des sanctions de quelques jours puisqu’il a été souhaité d’attendre voir sur le terrain comment la situation notamment quant au cessez-le-feu allait évoluer. À cet effet, une réunion est prévue à Harare à la fin de la semaine en cours. « Il y a eu la volonté d’attendre ce que cette réunion allait donner pour s’assurer de la bonne adéquation en termes de calendrier entre les sanctions à prendre et la situation sur place…Il faut voir le verre à moitié rempli plutôt qu’a moitié vide. Il y a un paquet de mesures potentielles sur la table qui pourraient être activées dans les jours ou semaines qui viennent en fonctio de l’evolution sur le terrain… Une chose est claire, l’Union européenne a marqué sa totale désapprobation, sa condamnation forte à l’egard de la manière dont le Rwanda se comporte avec les conséquences dramatiques dans l’Est du Congo », a souligné Maxime Prévot, confiant quant à l’avenir.

‎La Cheffe du Gouvernement a ensuite rencontré les ONGs internationales de défense des droits de l’homme avec qui elle a échangé sur la situation sur le terrain. Elle a réitéré le fait que pour elle, l’heure n’est plus aux simples condamnations, mais plutôt aux sanctions.

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‎Situation humanitaire dans l’Est de la RDC : À Genève, la Cheffe du Gouvernement plaide pour un couloir humanitaire au profit des victimes

La Première Ministre Judith Suminwa Tuluka poursuit son séjour à Geneve, en Suisse, où elle participe au Segment de haut niveau de la 58ème session du Conseil des droits de l’homme (CDH). Après son discours qui a été bien accueilli par les autres États membres à la tribune du CDH, ce lundi, la Cheffe du Gouvernement a eu plusieurs rencontres bilatérales et multilatérales en marge de ladite session, essentiellement sur le soutien aux populations victimes de l’occupation rwandaise dans les deux Kivu. Pour la Cheffe du Gouvernement, des milliers de blessés et déplacés sont abandonnés à leur triste sort par les agresseurs.

‎L’urgence à mettre en place un couloir humanitaire

‎Tour à tour, la Cheffe du Gouvernement a eu des entretiens avec le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, le Haut-Commissaire aux réfugiés, Filippo Grandi, le Représentant spécial de l’Union européenne en matière des droits humains, Olof Skoog ainsi que le Conseiller fédéral suisse aux Affaires étrangères, Ignazio Cassis. Dans son plaidoyer, la Cheffe du Gouvernement a sollicité l’accompagnement de ces partenaires pour la mise en place rapide d’un couloir humanitaire. L’objectif étant d’une part de sauver des milliers de personnes encore piégées dans les territoires occupés, et d’autre part de faciliter le travail des humanitaires dans ces zones de conflit en vue d’assister les blessés et les déplacés.


‎Les forces rwandaises bloquent l’assistance humanitaire, des épidémies à craindre

‎Alors que le besoin de ce corridor humanitaire s’impose afin d’apporter de l’aide aux populations civiles et permettre aux travailleurs humanitaires de traverser les zones occupées en toute sécurité, la Cheffe du Gouvernement regrette que, dans leur stratégie, les forces rwandaises et leurs supplétifs du M23/AFC aient choisi de bloquer l’assistance humanitaire. Cette situation rend quasi impossible l’évacuation des blessés, des malades ou encore des morts. En conséquence, il y a risque d’un regain d’épidémies telles que le choléra et le Mpox dans ces zones, selon les spécialistes en santé publique. D’où l’intérêt à agir vite.

‎L’Union Européenne disposée à appuyer la RDC

‎Alors que les ministres des 27 pays de l’Union européenne ont décidé ce même lundi de suspendre les consultations en matière de défense avec le Rwanda suite à la résolution adoptée par le Parlement européen, le Représentant spécial en matière des droits humains de l’U.E. a promis à la Première Ministre leur soutien pour obtenir la mise en place de ce couloir humanitaire. « J’ai exprimé l’appui de l’Union européenne. La Première Ministre nous a bien expliqué la situation actuelle, y compris une situation humanitaire très difficile. On est l’un des plus grands donateurs humanitaires à travers le monde, je crois qu’on va tout faire pour améliorer la situation de la population congolaise », à déclaré Olof Skoog.


‎La RDC peut compter sur le HCR

‎Même son de cloche du côté du Haut Commissariat aux réfugiés. « On reste disposé, vous pouvez compter sur le HCR », a fait savoir le Haut Commissaire Filippo Grandi. Ce dernier dit espérer que les forces se trouvant sur le terrain vont finalement laisser les humanitaires travailler, regrettant que son organisation ait été forcée à réduire ses effectifs à cause de ce conflit armé.

‎Pour sa part, le patron de la diplomatie suisse, Ignazio Cassis, en a appelé à la désescalade, avant de promettre, lui aussi, à la Première Ministre tout le soutien de son gouvernement. Bien avant, c’est le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, qui avait exprimé sa crainte sur une régionalisation de la crise si rien n’est fait. Comme cela a été le cas récemment à Dar-es-Salam et à Addis-Abeba, le déplacement à Genève de la Cheffe du Gouvernement permet de porter plus haut encore la voix de la RDC. Ce qui augure une amélioration de la situation sécuritaire et humanitaire sur le terrain.


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La Cheffe du Gouvernement à la 58è session du Conseil des droits de l’homme : « Nous en appelons à des sanctions dissuasives contre le Rwanda »

Genève, lundi 24 février 2025 – La Première Ministre, Cheffe du Gouvernement, Judith Suminwa Tuluka s’est adressée ce lundi au Segment de haut niveau de la 58ème session du Conseil des droits de l’homme (CDH) qui s’est ouverte ce jour à Geneve, en Suisse. Représentant le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, à ces assises de l’organe principal de l’ONU en matière de défense des droits humains, la Première Ministre conduit une délégation congolaise composée de la Ministre des Droits humains, Chantal Chambu Mwadiamvita, du Ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya Katembwe et de la Vice-ministre des Affaires étrangères, Grâce Yamba Kazadi.

‎Engagement de la RDC à soutenir les enquêtes indépendantes dans l’Est

‎Prenant la parole pendant le Segment de haut niveau de cette session du CDH, la Première Ministre et Cheffe du Gouvernement, Judith Suminwa, a avant tout exprimé la gratitude de la RDC au regard de la diligence avec laquelle la requête de son Gouvernement à été traitée en février dernier. Dans son mot, elle a réaffirmé l’engagement de son Gouvernement à faciliter le travail de la Commission d’enquête indépendante qui sera mise sur pied pour documenter les violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, conformément à la résolution adoptée le 7 février.
‎En effet, le 7 février dernier, le Conseil des droits de l’homme avait pris une résolution votée par tous les 47 Etats membres demandant, d’une part, au M23 et au Rwanda de mettre immédiatement fin aux violations des droits de l’homme et aux atteintes à ces droits ainsi qu’aux violations du droit international humanitaire dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, et d’autre part l’ouverture d’une enquête sur les exactions commises dans ces contrées.


‎Appel aux sanctions dissuasives contre le Rwanda

‎La Première Ministre a également salué la dernière résolution du Conseil de sécurité de l’ONU qui, pour la première fois, a unanimement condamné le Rwanda et exigé que ses forces de défense mettent fin à leur soutien au M23 et se retirent sans condition de la RDC. Cette résolution ordonne également au M23 de cesser immédiatement toutes les hostilités, de se retirer de l’ensemble des zones sous son contrôle, y compris Goma et Bukavu, et de démanteler les administrations parallèles illégitimes qu’il a mises en place sur le territoire congolais.
‎Mais cela n’est pas suffisant pour Judith Suminwa. Devant le Conseil, la Cheffe du Gouvernement à exigé des sanctions contre le Rwanda. « Au regard des massacres et des exécutions sommaires qu’il continue de perpétrer sur notre sol, nous en appelons à des sanctions dissuasives pour permettre de restaurer l’ordre et la sécurité, et protéger ainsi des millions de Congolais vivant à Goma, Bukavu et dans d’autres parties du pays sous occupation », a souligné la Première Ministre.

‎La Cheffe du Gouvernement en a également appelé au renforcement du soutien humanitaire pour permettre une bonne prise en charge des milliers de blessés et des déplacés. Après avoir peint une situation des plus, alarmantes sur le terrain avec des femmes violées, des enfants enrôlés de force, déplacés et orphelins.

‎Des appels à faire taire les armes dans l’Est de la RDC

‎Bien avant, dès l’ouverture de la session, le Président du Conseil des droits de l’homme, Jürg Lauber, avait invité les Etats membres à veiller à ce que les mots se traduisent en actions, non sans s’interroger sur l’efficacité des mesures prises jusqu’alors.

‎Pour sa part, le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, à dénoncé « un tourbillon de violations des droits de l’homme dans l’Est de la RDC, pointant du doigt le M23 et les forces rwandaises. «Il est temps de faire taire les armes. La souveraineté de la RDC doit être respectée. Le peuple congolais mérite de vivre en paix », à déclaré Antonio Guterres craignant au passage une régionalisation de la crise.

‎Le Segment de haut niveau du Conseil des droits de l’homme va se poursuivre pendant trois jours. La situation sécuritaire et humanitaire dans l’Est de la RDC figure parmi les principaux dossiers traités lors cette session du CDH. Ce qui augure des résultats favorables dans le sens du règlement définitif de la crise.

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La Cheffe du Gouvernement à la diaspora congolaise de Suisse : “Les condamnations ne suffisent pas, il faut des sanctions”

Genève, dimanche 23 février 2025 – La Première Ministre Judith Suminwa Tuluka est arrivée, ce dimanche, à Genève, en Suisse en vue de prendre part au Segment de haut niveau de la 58ème session du Conseil des droits de l’homme. La Cheffe du Gouvernement est à la tête d’une délégation gouvernementale composée notamment de la Ministre des Droits humains, Chantal Chambu Mwadiamvita, du Ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya Katembwe et de la Vice-ministre des affaires étrangères, Grâce Yamba.

En marge de cette rencontre, et aussitôt après son arrivée, la Cheffe du Gouvernement a échangé en primeur avec la communauté congolaise vivant dans la Confédération suisse.

La RDC de nouveau entendue dans le monde

Après le mot de bienvenue de l’Ambassadeur et Représentant permanent de la RDC à Genève auprès de l’ONU, Paul Empole Losoko Efambe, la Première Ministre a pris la parole pour expliquer avant tout la raison de sa présence à Genève. Pour Judith Suminwa, la RDC est restée longtemps absente des grandes rencontres internationales ; ce qui l’a desservie au profit d’autres pays voisins. «Aujourd’hui la RDC peut à nouveau faire entendre sa voix à travers le monde, et les résultats sont là. C’est pour cela que nous nous déplaçons », a souligné la patronne de l’exécutif pour qui ces succès diplomatiques récemment récoltés ne seraient pas possibles sans la contribution de la diaspora.

Après les condamnations, il faut des sanctions contre Kigali

Poursuivant son échange avec la diaspora, la Première s’est félicitée de ces victoires diplomatiques obtenues sous la coordination du Président de la République, avec la contribution de plusieurs membres du Gouvernement, mais aussi de plusieurs membres de la diaspora.

Outre la résolution prise sur place à Genève par le Conseil des droits de l’homme, elle a salué celle du Conseil de sécurité de l’ONU qui, pour la première fois, a unanimement condamné le Rwanda et exigé que ses forces de défense mettent fin à leur soutien au M23 et se retirent sans condition de la RDC.

Mais pour la Cheffe du Gouvernement, cela ne suffit pas ; il faut passer des condamnations aux sanctions contre les autorités rwandaises et leurs alliés.

La Première Ministre a révélé que c’est ce plaidoyer qu’elle a mené au sommet conjoint SADC-EAC de Dar-es-Salam et au sommet annuel de l’Union Africaine, à Addis Abeba, et c’est le même plaidoyer qu’elle est venue mener devant le Conseil des droits de l’homme, principal organe intergouvernemental des Nations Unies traitant de la question des droits de l’homme. L’objectif étant de lancer un message politique fort susceptible d’inciter les gouvernements à prendre des sanctions contre le régime de Kagame et ses supplétifs de l’AFC/M23.

On va mettre fin à cette guerre

La Cheffe du Gouvernement a promis que tout est mis en oeuvre pour mettre fin à la guerre. « On va mettre fin à cette guerre », a-t-elle lancé avant de rappeler les atrocités qui se multiplient dans l’Est de la RDC.

Pour la seule ville de Goma, l’on dénombre déjà plus de 8.000 morts, selon les chiffres du système de santé, a déclaré la Première Ministre ; cela sans compter les cas de viol collectif des femmes et des millions de deplacés.

Selon l’agenda du Conseil des droits de l’homme, la Première Ministre s’exprimera ce lundi 24 février à l’occasion du Segment de haut niveau réunissant les Chefs d’État et de Gouvernement.

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Occupation rwandaise dans les deux Kivu : La CNDH partage avec la Cheffe du Gouvernement ses inquiétudes sur les exécutions des activistes des droits de l’homme par l’armée de Kagame

Kinshasa, jeudi 20 février 2025 – Depuis l’occupation du Nord-Kivu et du Sud-kivu par l’armée rwandaise et ses supplétifs du M23/AFD, l’on assiste aux massacres de populations civiles et de défenseurs des droits de l’homme dans ces deux provinces de la partie Est de la RDC. Face à ces atrocités, la Cheffe du Gouvernement, Judith Suminwa Tuluka, a accordé une audience à Paul Nsapu Mukulu, président de la Commission nationale des droits de l’homme ( CNDH).

Devant la Première Ministre, ce dernier a énuméré plusieurs cas de violations flagrantes des droits de l’homme par l’armée rwandaise et ses alliés de la coalition M23-AFC.

” Avec l’actualité qui n’est pas reluisante à l’Est du Pays, où nous connaissons l’agression du Rwanda ainsi que les attaques de son armée et ses supplétifs du M23/AFC, la situation des droits de l’homme s’est détériorée dans le Nord-Kivu et Sud-Kivu, avec des massacres des populations civiles, des exécutions sommaires et privations de liberté. Des populations civiles et les activistes des droits de l’homme sont traqués par les RDF et les M23/AFC. Nous déplorons la mort ou encore les assassinats et les exécutions de plusieurs défenseurs des droits de l’homme au sein de la société civile”, a relevé non sans regret l’hôte de la Cheffe du Gouvernement.

Les CNDH sœurs veulent aussi s’approprier la cause de la RDC

« Dans un élan de solidarité avec le peuple congolais et de lutte contre l’atteinte de l’intégrité territoriale de la RDC, les CNDH d’autres pays veulent aussi prêter leurs voix au combat du Congo-Kinshasa », a confié Paul Nsapu à la Première Ministre, Judith Suminwa. Pour ce faire, une conférence se tiendra du 25 au 26 février pour exposer les mensonges du régime de Kagame dans l’occupation honteuse du Nord-Kivu et Sud-Kivu.

” L’opinion publique et les peuples d’autres pays nous demandent, nous en tant qu’institution d’appui à la démocratie, qu’est-ce qui se passe en RDC ? Voilà pourquoi le 25 et le 26, nous organisons une conférence pour recevoir les institutions nationales des droits de l’homme (INDH), les CNDH sœurs d’autres pays, surtout africains, qui arrivent chez nous pour s’abreuver, s’informer sur ce qui se passe afin d’échanger sur les stratégies de contribution au retour de la paix”, a-t-il expliqué.

La Cheffe du Gouvernement a écouté d’une oreille attentive le numéro 1 de la CNDH. Saisissant l’occasion, ce dernier a également sollicité de la Première Ministre quelques facilités pour la venue de ces institutions sœurs et d’autres leaders de la société civile. Pour Paul Nsapu, l’engagement est ferme dans cette lutte acharné contre le régime sanguinaire de Kagame.

“On ne peut tolérer ce qui vient de se passer ou ce qui se passe depuis 30 ans dans notre pays. C’est vraiment une situation
qu’il faut toujours dénoncer et dégager les responsabilités à tous les niveaux. Voilà pourquoi nous nous constituons, en tant qu’institution d’appui à la démocratie qui travaille dans
le domaine des droits de l’homme, comme des défenseurs de causes perdues, c’est-à-dire de populations qui sont massacrées. Nous irons partout pour la cause de notre pays”, a conclu le président de la CNDH.

Dans une coordination parfaite, toutes les institutions du pays sont farouchement résolues à multiplier les stratégies pour parvenir à la prise par l’ensemble de la communauté internationale, des sanctions sévères contre le Rwanda, agresseur de la RDC.

La patronne de l’Exécutif central, representant le Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, lors du 48eme sommet annuel de l’Union Africaine, avait exposé encore les mensonges du régime rwandais sur le mobile réel de la violation du territoire congolais par son armée. Et dans cette bataille contre les ennemis du peuple congolais, elle garde ses manches retroussées pour barrer la route à ceux qui pensent que les massacres des populations civiles resteront impunis.

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Urgence humanitaire dans l’Est de la RDC : Le Gouvernement et la Monusco prêts à intervenir !

Kinshasa, mardi 18 février 2025 – Le Gouvernement Suminwa suit de près la situation sécuritaire et humanitaire préoccupante dans l’Est du pays, en cette période d’occupation illégale de cette partie du territoire par l’armée rwandaise et ses supplétifs de la coalition rebelle M23/AFC. C’est le sens de la séance de travail qu’a eu ce jour la Première Ministre avec la délégation de la Monusco, conduite par Bintou Keita, cheffe de la mission onusienne. Cette rencontre a connu la participation de quelques membres du Gouvernement, à savoir : le Vice-premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires coutumières, le Vice-ministre de la Défense et celui des Affaires étrangères.

Les échanges ont tourné autour des questions humanitaires de plus en plus déplorables depuis l’occupation illégale du chef-lieu de la province du Nord-Kivu par
le régime de Kagame et ses supplétifs du M23/AFC. Selon Jacquemain Shabani, à travers ces tractations, la Cheffe du Gouvernement, Judith Suminwa, met à contribution la Représentante spéciale du Secrétaire général de l’ONU pour s’assurer des conditions appropriées, susceptibles de faciliter le rapatriement à Kinshasa.

“Nous avons assisté madame la Première Ministre à cette audience où elle a reçu la délégation de la Monusco. Ils ont eu l’opportunité de discuter sur les questions principalement humanitaires qui concernent toutes nos populations dans plusieurs provinces où la Monusco est encore active. Mais par la suite, ils se sont focalisés principalement sur les zones occupées, c’est-à-dire la ville de Goma au Nord-Kivu et Bukavu, au Sud-kivu”, a confié le Vice-Premier Ministre en charge de l’Intérieur.

Le Gouvernement Suminwa exige l’application du droit international humanitaire pour le rapatriement du personnel politique et militaire

Selon le patron de la sécurité, les échanges ont également tourné autour du rapatriement des éléments des FARDC et du personnel politique, qui se trouvent jusqu’à présent dans les locaux de la Monusco, à Goma. « Il était question de se garantir mutuellement de leur prise en charge et du respect de leurs droits surtout par rapport à la convention de Vienne sur le droit international humanitaire.

De cette séance, on note aussi quelques percées sur la question du couloir humanitaire exigé afin de venir en aide aux millions de déplacés qui vivent dans une précarité extrême, sous l’œil complice de toute la communauté internationale.

“Un travail de fond est entrain d’être fait sur la question du couloir humanitaire. Les dernières assises au niveau de la sous-région ont souligné cela, avec la rencontre de différents chefs d’Etat-major. Et le Gouvernement reste très préoccupé par la situation de tout son personnel et surtout de ses FARDC et ses politiques”, a-t-il martelé.

S’agissant du retour de la paix dans l’Est du pays et de la restauration de l’intégrité territoriale, la Cheffe du Gouvernement reste droite dans ses bottes, derrière les directives du Chef de l’Etat et garant de la Nation, Félix AntoineTshisekedi Tshilombo.

La Première s’active pour palier au plus urgent sur le plan aussi bien sécuritaire qu’humanitaire. Elle invite surtout tous les Congolais à se mobiliser dans ce combat contre les ennemis de la RDC, forts de notre capacité légendaire à la résilience, pour un Congo uni, prospère et puissant.

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Occupation du territoire de la RDC : Le Gouvernement Suminwa s’engage sur le front de l’appropriation des origines de la guerre de l’Est par la jeunesse

Kinshasa, lundi 17 février 2025 – Le Gouvernement central s’engage sur le front de l’éveil patriotique par l’appropriation de l’histoire de la guerre dans l’Est du pays par la jeunesse congolaise. A ce sujet, la Première Ministre, Judith Suminwa, a, au cours d’une séance de travail avec quelques membres de son gouvernement, donné des orientations pour que l’histoire de la genèse de l’insécurité dans l’Est soit expliquée aux jeunes de toutes les couches sociales. Étaient invités à cette séance les ministres de la Communication et médias, de l’Enseignement supérieur et universitaire, de l’Education nationale, de la Jeunesse et Éveil patriotique, du Tourisme, de Culture, Arts et Patrimoine et celui des Sports et Loisirs.

Dans le combat engagé contre le régime de Paul Kagame et ses supplétifs du M23/AFC, la Cheffe du Gouvernement tient à enrôler les jeunes, futurs dirigeants de ce pays, pour barrer la route à la désinformation autour du mobile réel de la guerre économique nous imposée par le Rwanda, dans le Nord-Kivu et le Sud-kivu, mais aussi créer une race de défenseurs farouches de la Patrie.

Rassembler tous les jeunes autour de la cause de l’intégrité territoriale

« L’idée ici, c’est de se dire, les professeurs d’universités, ceux qui nous enseignent la science, comment on les implique dans ces enjeux ? Les étudiants qui ne sont pas seulement étudiants, mais qui peuvent aujourd’hui constituer pour nous un réservoir de soldats, non pas forcément dans le sens de porter la tenue et d’aller au front, mais parce que derrière leurs téléphones, ils peuvent contribuer à freiner la propagation du poison rwandais qui est ici, la désinformation et toute la manipulation qui pullulent dans les réseaux sociaux »,a expliqué le Ministre Muyaya, au sortir de la rencontre avec la Cheffe du Gouvernement.

Une démarche d’appropriation de l’histoire importante pour l’unité nationale et les générations futures

“Nous avons besoin d’expliquer les enjeux de ce conflit à nos étudiants. Nous avons besoin que nos enfants comprennent la problématique de la guerre actuelle. Nous avons besoin que nos sportifs s’impliquent. Nous avons besoin que nos culturels puissent aussi s’impliquer. L’idée, c’est de se dire comment nous faisons pour nous assurer que nos étudiants comprennent que cette guerre les concerne au premier abord parce que c’est eux qui sont les héritiers de ce pays. Comment on s’assure que nos élèves dès leur bas âge commencent à comprendre le sens de ce conflit qui dure depuis 30 ans”, a renchéri ce dernier.

Les pillages répétitifs de nos minerais par le Rwanda concernent toute la nation

Selon le porte-parole du Gouvernement, la Première Ministre Suminwa s’alignant aux directives du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi, veut donc des actions coordonnées à tous les niveaux afin de rendre accessible la genèse des attaques rebelles au Nord-Kivu et Sud-Kivu, son évolution et l’implication de Kagame dans la violation répétitive de notre territoire aux fins de pillage de nos ressources naturelles.

” On se prépare aujourd’hui et pour demain en termes de stratégie de compréhension, parce que cette guerre en réalité, comme nous le disons, ce n’est pas la guerre du Président de la République, ni la guerre du gouvernement, C’est une guerre qui est faite à tous les Congolais partout où ils se trouvent. Alors, nous devons simplement, nous assurer que nous avons expliqué et donné les éléments à ces jeunes, à ces sportifs pour qu’ils comprennent et s’impliquent dans la résolution de ce conflit”, a déclaré le Ministre Patrick Muyaya.

Les jeunes de tous les secteurs de la vie nationale ciblés dans ce projet

A travers cette initiative, la Première Ministre se place en première ligne pour sensibiliser encore la jeunesse congolaise autour de l’unité nationale et l’amour de la Patrie. Un plan d’actions comprenant tous les secteurs clés, en interaction directe avec les jeunes congolais, sera présenté à la Première Ministre dans le meilleur délai par le comité en charge de son élaboration. Il s’agit aussi pour la Cheffe du Gouvernement de répondre au besoin de réformes essentielles en cette période pour rendre accessible l’histoire du pays par entre autres l’enseignement, la culture et le tourisme.

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Réunion du Conseil de Paix et Sécurité de l’Union Africaine : Paul Kagame claque la porte, désillusionné par les vérités de Judith Suminwa

Addis-Abeba, 14 février 2025 – Ce vendredi, lors de la réunion du Conseil de Paix et de Sécurité de l’Union Africaine (UA), la Première Ministre de la République Démocratique du Congo, Judith Suminwa Tuluka, a exprimé avec force les préoccupations de son pays face à l’agression du Rwanda. Son discours a provoqué une onde de choc, notamment chez le Président rwandais Paul Kagame qui, acculé par ses vérités, n’a eu de choix que de quitter la séance.

Un message fort pour l’unité et la souveraineté des États africains

Judith Suminwa a lancé un appel poignant à l’unité. « Car l’heure est grave. Ce Conseil ne se réunit pas pour un simple différend diplomatique. Nous sommes ici parce qu’un État membre de notre Union, le Rwanda, a violé les principes fondamentaux de la charte des Nations Unies et de l’Acte constitutif de l’Union Africaine », a-t-elle déclaré. Son intervention a résonné comme un cri du cœur pour la souveraineté de la RDC, résistant à l’agression extérieure.

L’occupation rwandaise et ses conséquences humanitaires alarmantes

« L’occupation illégale des territoires congolais par les troupes rwandaises, sous couvert du groupe terroriste M23, constitue un acte de guerre et une menace pour la stabilité de toute la région », a-t-elle ajouté, soulignant les souffrances endurées par la population. Les mots de Judith Suminwa ont mis en lumière une humanité en détresse, victime d’une guerre qui semble interminable et injuste.

Des accusations qui dérangent Kagame et mettent l’UA au défi

L’intervention de la Première Ministre a eut un effet indescriptible, suscitant la colère de Kagame, qui n’a pu contenir sa gêne. « Ce groupe (le M23) continue d’opérer avec le soutien d’un État membre, en toute impunité », a clairement déclaré Judith Suminwa. Cette connotation directe à l’État rwandais a forcé Kagame à quitter la pièce, le laissant sans défense face aux accusations accablantes.

Une rébellion soutenue par le Rwanda : une menace à la paix régionale

La Cheffe du Gouvernement de la RDC n’a pas hésité à accuser le Rwanda d’engendrer une nouvelle rébellion, l’AFC, visant à renverser le Gouvernement congolais. « Ce n’est pas seulement la souveraineté de la RDC qui est en jeu. C’est le fondement même de notre Union et son engagement à protéger les États africains contre toute tentative de prise de pouvoir par les armes », a-t-elle affirmé, évoquant les dangers d’un précédent pour l’ensemble du continent.

L’impasse humanitaire et le chemin vers la paix

Face à l’inaction des États membres de l’UA, la Cheffe du Gouvernement a appelé le Conseil à agir. « Le Conseil doit agir avec fermeté », a-t-elle martelé, soulignant que laisser cette agression sans réponse créerait un précédent dangereux pour l’Afrique. Elle a conclu son discours par une exhortation poignante à l’unité face aux atrocités, évoquant les enfants arrachés à leurs familles et les violences perpétrées. « Quand a-t-on toléré que des femmes soient violées, des enfants arrachés à leur famille ? »
Judith Suminwa Tuluka a fait entendre la voix de son pays avec une intensité et un engagement décisifs, plaçant les enjeux sécuritaires et humanitaires de la RDC au cœur des débats de l’Union africaine.

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Agression rwandaise : En première ligne, Judith Suminwa à Addis-Abeba pour obtenir le retrait des troupes rwandaises du Kivu.

Addis-Abeba, 14 février 2025 – Judith Suminwa Tuluka, Première Ministre de la République Démocratique du Congo, est arrivée ce vendredi dans la capitale éthiopienne où se tient le 38ᵉ sommet annuel de l’Union africaine. Elle vient représenter le Président de la République à la réunion du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine qui se penchera sur la situation sécuritaire en RDC et au Soudan. Ce conseil, qui débute ce soir, est dirigé par le Président de la Guinée équatoriale Théodore Obiang. Il revêt une importance majeure alors que la situation sécuritaire et humanitaire en RDC atteint des niveaux tragiques. Dans ce contexte difficile, Judith Suminwa se prépare à prendre la parole au nom du Chef de l’État avec force et détermination, mettant en avant les attentes précises de son pays.

Un appel à l’action pour la RDC : retirer les troupes rwandaises et rétablir la paix

La position de la RDC est claire et sans équivoque : elle exige le retrait immédiat des troupes rwandaises de son territoire, la dénonciation des violations de son intégrité territoriale, et l’instauration d’un cessez-le-feu durable. Judith Suminwa ne manquera pas de rappeler les conséquences désastreuses de l’agression rwandaise. Plus de 3 000 vies ont été perdues, et des milliers de blessés à Goma témoignent de l’urgence de la situation. L’indignation sera palpable lorsqu’elle évoquera le sacrifice des Africains venus défendre la RDC dans le cadre de la mission de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SAMIRDC), tombés sous les balles d’une armée rwandaise qui s’emploie à conquérir malicieusement des terres congolaises.

Un cri de colère et de justice contre l’exaction des ressources

La RDC exprimera sa colère et son exaspération face à l’inaction de l’Union Africaine. Judith Suminwa appellera les dirigeants africains à agir avec plus de détermination que leurs homologues de l’Union Européenne et du Conseil des droits de l’homme de l’ONU en prenant des sanctions concrètes contre le Rwanda. Les rapports des Nations Unies, qui dénoncent le pillage incessant des ressources congolaises, ne peuvent plus être ignorés. Cette agression nuit non seulement à la vie des Congolais, mais met également en péril l’avenir de la nation tout entière.

Un moment décisif pour l’Afrique : le sommet de l’UA sous le signe de la solidarité

Durant ce week-end, les chefs d’État africains devront aborder le sujet brûlant de la RDC lors de discussions cruciales. Judith Suminwa, par son intervention déterminée, espère réveiller une conscience collective face à la situation. La douleur et l’injustice vécues par le peuple congolais ne peuvent plus être passées sous silence. L’Union africaine est à un tournant, et il est impératif qu’elle prenne des mesures pour défendre la souveraineté d’un pays menacé par une agression insupportable. Au cours de ce sommet, les responsabilités des nations devront quitter le statut de simples promesses pour se muer en actions concrètes, car l’avenir de la RDC, et partant, de la sous-région des Grands lacs dépend de cet engagement commun.

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