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Le gouvernement Suminwa prend acte du nouveau rapport national de l’enquête démographique et de santé lll RDC 2023-2024

Kinshasa, jeudi 13 février 2025- La Première Ministre, Judith Suminwa Tuluka, a participé à la cérémonie de publication du rapport national de la 3ème enquête démographique et de santé en RDC (EDS-RDC 2023-2024), à l’hôtel Hilton.

Au total 26.452 ménages à travers les 26 provinces du pays ont constitué l’échantillon pour cette enquête réalisée par l’Institut national de la statistique (INS), avec l’appui de l’Ecole nationale de santé publique de l’Université de Kinshasa ( ESPK).

Selon la Directrice générale de l’INS, Elysée TSHOVU ALIMA, les données du rapport national de l’enquête démographique et de santé en RDC vont servir à la planification des projets de développement de la RDC et à l’amélioration de la santé de la population, ainsi qu’au réajustement des stratégies dans la perspective d’atteindre la couverture santé universelle, prônée par le Chef de l’Etat.

Pour sa part, le Coordonnateur national de l’EDS 2023-2024, Bernard LUTUTALA, a procédé à la présentation officielle du rapport final qui résume les résultats de l’enquête, partant des niveaux de la fécondité jusqu’au pouvoir d’action de la femme et des violences domestiques, en passant par la planification familiale, la mortalité, la santé des mères et nouveau-nés, la santé infantile, la nutrition, et le paludisme.

Au sujet de la santé de la mère et des nouveaux-nés, par exemple, les résultats attestent que 85% de femmes de 15 à 49 ans ont reçu des soins prénatals d’un prestataire de santé qualifié. En ce qui concerne le taux de mortalité des enfants, une baisse a été constatée pendant la période concernée, notamment un taux de mortalité néonatale qui est de 24 décès pour 1000 naissances vivantes, alors que le taux de mortalité infanto-juvénile est établi à 93 décès pour 1000 naissances vivantes.

Le Vice-premier Ministre, Ministre du Plan et de la Coordination de l’Aide au développement, Guylain Nyembo, a quant lui salué le leadership de la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka et sa détermination pour la mise en œuvre de la couverture santé universelle et du développement du pays.

En effet, l’accès aux services sociaux de base fait partie des objectifs du Programme d’actions du Gouvernement Suminwa tel que renseigné dans son pilier 4.

En attendant la réalisation d’un deuxième recensement général de la population que prépare le ministère du Plan et de la Coordination de l’Aide au développement, les résultats de l’EDS 2023-2024 permettront au Gouvernement de mieux planifier ses actions en faveur de la population, tenant compte des tendances démographiques et de santé ainsi dégagées.

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Crise Sécuritaire dans L’Est: Le sommet conjoint EAC-SADC a décidé d’un cessez-le-feu immédiat et la réouverture de l’aéroport, des routes et du lac

Le sommet des chefs d’Etat de l’EAC et de la SADC s’est clôturé ce samedi, à Dar es Salam, par un important communiqué comportant plusieurs résolutions avec effet immédiat.

Des compromis pour la désescalade et les besoins humanitaires

Aux termes de plus de 5 heures des discussions à huis clos, les chefs d’Etat et de gouvernement de l’EAC et de la SADC ont pris une série d’importantes décisions qui répondent à l’urgence humanitaire et au besoin pressant d’une désescalade. Ce qui correspond aux attentes de la RDC pour venir en aide aux populations meurtries de Goma.

Parmi ces résolutions on peut noter la cessation des hostilités et un cessez-le feu immédiat et sans condition auxquels les parties étatiques et non étatiques sont tenues ; la réouverture de l’aéroport de Goma et des principales voies d’approvisionnement terrestres et lacustres permettant l’acheminement de l’aide humanitaire.
Le sommet a aussi décidé du rapatriement des militaires décédés et de l’évacuation des blessés.

Un plan pour sécuriser la ville de Goma et ses environs

Le sommet de Dar-es-Salam a également décidé de l’élaboration d’un plan de sécurisation de la ville de Goma et des zones environnantes. À ce sujet, les chefs d’État-major des armées de l’EAC et de la SADC vont se retrouver dans 5 jours pour vérifier l’application et la mise en œuvre des décisions prises.

La coordination des processus de Luanda et Nairobi renforcée

Par ailleurs, le sommet EAC-SADC a décidé de renforcer la coordination et la complémentarité structurelle des processus de Nairobi et de Luanda.
En consultation avec l’Union Africaine, il a été convenu d’ajouter des facilitateurs supplémentaires, incluant ceux venant d’autres régions d’Afrique, pour aider à la fusion des deux processus.

À ce sujet, le sommet a décidé de la relance urgente des négociations et dialogues avec toutes les parties étatiques et non étatiques, y compris le M23, dans le seul cadre des Processus de Luanda et de Nairobi. Concrètement, le sommet a exigé la fusion des deux processus.

Mise en œuvre du plan de neutralisation des FDLR et du désengagement des forces étrangères du territoire congolais

Le sommet conjoint a appelé à la mise en œuvre du concept d’opérations du plan harmonisé de neutralisation des FDLR et la levée des mesures défensives du Rwanda ainsi que le désengagement des forces du territoire congolais, tel que prévu par le processus de Luanda.

Une réunion conjointe des ministres des deux blocs se tiendra à cet effet dans les 30 jours pour évaluer et accompagner toutes ces décisions.

Le sommet a recommandé l’élaboration et la mise en œuvre des modalités de retrait des forces étrangères non invitées sur le territoire congolais.

Enfin, le sommet a réaffirmé sa solidarité avec la RDC et son engagement indéfectible pour l’indépendance, la souveraineté et le respect de l’intégrité territoriale.

La RDC marque ainsi des points sur le front diplomatique en vue du retour de la paix dans l’Est du pays. Le President de la République a participé par visioconférence à ce sommet présenté comme celui de tous les enjeux. Sur place à Dar es Salam la délégation congolaise était conduite par la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka pour défendre l’intégrité et la souveraineté de la RDC.

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Sommet conjoint EAC-SADC: Judith Suminwa à Dar es Salam pour réclamer le respect de l’intégrité de la RDC

Dar es Salam, 8 fevrier 2025- La Première Ministre Judith Suminwa Tuluka est arrivée dans la capitale tanzanienne, ce samedi, peu avant la levée du jour. La Cheffe du Gouvernement vient participer au sommet mixte EAC-SADC dont l’ouverture des travaux des chefs d’Etat et de gouvernement intervient aujourd’hui.

Depuis Kinshasa, le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo participe par visioconférence à cette rencontre des chefs d’État des deux organisations sous-régionales.
Un sommet qui se tient dans un contexte de crise sécuritaire et humanitaire en République démocratique du Congo, pays membre de ces deux organisations, suite à son agression et à la présence de l’armée rwandaise sur le sol de la ville de Goma, au Nord-Kivu.

Travaux intenses pour la paix dans l’Est de la RDC

Ce samedi, journée marathon, les dirigeants africains vont passer au crible la situation sécuritaire qui prévaut dans l’Est de la République Démocratique du Congo.
Des allocutions du Président de la SADC, Emmerson Mnangagwa du Zimbabwe, et du Président de l’EAC, William Ruto du Kenya sont attendues ; le programme prévoit le début des travaux à 9h pour se terminer autour de 15h.
Des interventions qui seront précédées par le mot de l’hôte du sommet, Dr. Samia Suluhu Hassan, Présidente de la République Unie de Tanzanie et Présidente de l’Organe de coopération en matière de politique, défense et sécurité de la SADC.

EAC-SADC, sommet des enjeux importants

Malgré les multiples dénonciations du soutien du régime rwandais aux M23 faites par la RDC, la violation de l’intégrité territoriale d’un pays indépendant n’a pas cessé de choquer la planète jusqu’à l’occupation d’une partie de la province du Nord-Kivu.
Un événement qui continue de provoquer des manifestations partout dans le monde appelant au retrait des forces rwandaises du sol congolais ainsi que l’ouverture des enquêtes sur l’horreur commis sur des populations civiles et militaires afin que les auteurs soient sévèrement sanctionnés selon les principes universels. Hier, c’était au tour du Conseil des Nations Unies pour les droits de l’homme de pointer la responsabilité du Rwanda dans les crimes et graves violations perpétrés dans cette partie de la RDC.

Kinshasa, comme le dit toujours le Chef de l’Etat, attend de ses pairs de la sous-région une résolution ferme appelant notamment à un cessez-le-feu et au retrait des forces rwandaises du sol congolais.

À travers cette rencontre de tous les enjeux, plusieurs observateurs souhaiteraient tester la crédibilité des organisations sous-régionales, espérant qu’il est possible de trouver un accord de paix sans pillage des ressources naturelles appartenant aux Congolais.

Suminwa, la Cheffe du Gouvernement d’un pays qui connaît le prix de la paix

Maintes fois, la RDC a fait montre de sa disponibilité à dialoguer avec sincérité et à privilégier les initiatives africaines telles que le processus de Luanda et celui de Nairobi. Dar es Salam est une preuve de plus que le pays veut la paix pour booster son développement et porter la locomotive de l’Afrique centrale.
Les dernières statistiques des organisations internationales annoncent plus de trois mille morts à Goma, des morts de trop dans une zone qui connaît trois décennies d’agression.

Autant rappeler que la consolidation d’une paix durable aussi bien entre communautés congolaises qu’avec les pays de la région fait partie des objectifs du pilier 2 du Programme d’actions du Gouvernement Suminwa.

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Finances Publiques et effort de guerre : Le Gouvernement Suminwa et l’IGF s’engagent à rationnaliser davantage les dépenses publiques

Kinshasa, 5 février 2025 – La Première Ministre, Judith Suminwa Tuluka, a reçu en audience une délégation de l’Inspection Générale des Finances (IGF) conduite par Jules Alingete Key, Inspecteur général-chef de service de cette institution chargée du contrôle des finances publiques.

Alors que le Président de la République a engagé le Gouvernement à prendre des mesures rigoureuses de réduction de train de vie des institutions publiques, la Cheffe du Gouvernement entend associer l’IGF à la démarche.

En effet, la Première Ministre attend beaucoup de ce service d’audit supérieur des finances de l’Etat pour encadrer les dépenses suivant les instructions du Chef de l’Etat.

Lors de cette rencontre, Jules Alingete a félicité la Première Ministre pour son engagement et les efforts déployés en faveur de la rationalisation des finances publiques.

Il a annoncé que l’IGF veillera à ce que dans l’exécution des dépenses urgentes l’accent ne soit mis que sur celles relatives à la sécurité et aux déplacements essentiels. Déjà un arrêté interministériel existe comme soubassement.

« Il y a un mois, un arrêté interministériel relatif aux finances et au budget a été pris sur instruction de Madame la Première Ministre, afin de mettre de l’ordre dans l’exécution des dépenses en procédure d’urgence », a déclaré Jules Alingete.

La Première Ministre, pour sa part, a de nouveau exprimé sa volonté de voir l’IGF jouer un rôle central dans la rationalisation des dépenses et l’augmentation des recettes.

Jules Alingete a également profité de l’occasion pour présenter à la Cheffe du Gouvernement plusieurs dossiers économico-financiers, notamment ceux relatifs aux exonérations dérogatoires.

Il faut rappeler, par ailleurs, que la rationalisation des dépenses publiques fait partie des objectifs du Programme d’Actions du Gouvernement Suminwa, tel que renseigné dans son deuxième pilier.

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Forum Mining Indaba : Par visioconférence, la Première Ministre dénonce l’inaction de la communauté internationale face à l’exploitation illégale des ressources minières de la RDC

Kinshasa, le 03 février 2025 – La Première Ministre, Judith Suminwa Tuluka, s’est exprimée par visioconférence, ce lundi, à l’ouverture de la 31ème édition du Forum Investing in African Mining Indaba, qui se tient à Cape Town, en Afrique du Sud. Cette rencontre, qui réunit les chefs d’État et de gouvernement, les entreprises internationales du secteur minier ainsi que les organisations de la société civile, se tient dans un contexte particulier de l’agression de la République Démocratique du Congo, par le Rwanda sur fond de l’exploitation illégale de ses ressources minières congolaises.

La colère et l’indignation de Judith Suminwa

‎Dès l’entame de son adresse, visage marqué, la Première Ministre n’a pas caché sa colère et son indignation face aux atrocités qui continuent d’être perpétrées par le Rwanda et ses supplétifs du M23 dans l’Est de la RDC. «En ce moment où je m’adresse à vous, les cris de détresse résonnent à travers mon pays, portés par une douleur indicible. La République Démocratique du Congo, notre patrie, est de nouveau frappée par une guerre inhumaine et lâche ,  orchestrée par la barbarie rwandaise », a-t-elle rappelé à l’assistance, non sans préciser que cette guerre est alimentée par des intérêts étrangers, dévastant au passage des milliers de victimes innocentes et laissant derrière elle une traînée de souffrance et de désespoir parmi les populations.

‎Les richesses minières, origine des crimes au Congo

‎Saisissant cette occasion, la Cheffe du Gouvernement congolais révèle un paradoxe entre la volonté de son pays, riche en ressources naturelles, de participer efficacement à la pérennisation de l’exploitation minière africaine et la guerre lui imposée à cause de ces mêmes richesses. «Nos richesses minières, exploitées de manière illégale par certains pour financer la violence et alimenter les conflits, servant ainsi au commerce des minerais de sang », a dénoncé Judith Suminwa Tuluka.

‎Gratitude au Président sud-africain et à son pays

‎Dans cet élan de condamnation des pays qui sèment la désolation dans sa partie Est, la RDC se veut reconnaissante vis-à-vis des nations qui se tiennent à ses côtés. Parmi elles figure l’Afrique du Sud, qui s’est engagée à défendre les intérêts de la RDC dans le cadre de la Mission de la SADC (SAMIDRC). Ainsi, au nom du Président Félix Antoine Tshisekedi, la Première Ministre a remercié le Président sud-africain, Cyril Ramaphosa, pour son « soutien offert dans ces moments douloureux de notre histoire. » Pour la Première Ministre, il s’agit d’un soutien crucial à la préservation de l’intégrité territoriale et de la souveraineté de la RDC.

‎Des réformes entreprises pour un climat des affaires favorable et durable

‎La patronne de l’exécutif congolais ne s’est pas empêchée de mettre en lumière les actions entreprises par la RDC, grand pays contributeur mondial minier, afin d’attirer plus d’investisseurs dans le secteur et ainsi profiter de ses ressources plutôt que d’en être victime. La RDC qui se distingue comme le premier producteur africain de cuivre et le premier producteur mondial de cobalt, avec 60% des réserves mondiales, mais aussi détenant 44,6 millions de tonnes de réserves identifiées de lithium, a assoupli ses exigences fiscales, prenant en considération l’équilibre fiscal, douanier et de change. Une réforme qui s’inscrit dans le cadre d’un partenariat entre l’Etat et les opérateurs miniers, afin de créer un climat des affaires favorable et durable, en vue d’encourager une exploitation minière saine et attrayante pour les investisseurs.

‎Pour la Première Ministre, le souhait de la RDC est que ces nombreuses ressources du pays soient exploitées par des investisseurs dans des conditions optimales, tout en préservant les intérêts des communautés directement impactées,  mais aussi en respectant les obligations environnementales et sociétales.

‎Plaidoyer pour une traçabilité des ressources minières de l’Est de la RDC

‎Malgré les réformes entreprises pour assurer un climat favorable à l’exploitation minière, les minerais congolais continuent d’être utilisés pour soutenir des atrocités liées aux conflits armés. À ce sujet, la Première Ministre a attiré l’attention de tous les participants au Forum sur les enjeux de la traçabilité et de la certification des minerais dans le monde et plus particulièrement ceux en provenance de l’Est de la RDC. «La traçabilité des minerais n’est pas une option mais un impératif tant moral que stratégique.  Chaque gramme extrait doit être suivi, contrôlé et certifié », a martelé la Cheffe du Gouvernement.

‎L’inaction de la communauté internationale : une complicité inacceptable

‎À travers la Première Ministre, le Gouvernement congolais dénonce l’inertie de la communauté internationale et de l’Union Africaine, relayant ainsi les propos du Président Félix Antoine Tshisekedi lors de sa récente adresse à la nation. «Le silence et l’inaction face à ces agissements constituent une offense à la RDC et une complicité inacceptable », constate Judith Suminwa Tuluka, sur un ton de déception.

Le défi du Gouvernement Suminwa

Faire du secteur minier le levier du développement socioéconomique de l’Afrique entière, en nouant des partenariats solides, tel est le défi du Gouvernement congolais. La Première Ministre a clôturé son intervention par un appel à tous les gouvernements africains, au secteur privé, aux organisations de la société civile et aux communautés locales. « Agissons ensemble de manière constructive afin d’assurer une exploitation responsable au profit dede nos populations et de nos économies », a-t-elle interpellé. Au thème de cette édition : «Préparer l’avenir de l’industrie minière africaine dès aujourd’hui, Judith Suminwa répond : « L’exploitation minière doit être un levier de développement durable, et non un fardeau pour les générations à venir.»



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Mobilisation nationale face à la guerre d’agression: Le gouvernement Suminwa définit les actions prioritaires pour soutenir l’effort de guerre

Kinshasa, jeudi 30 janvier 2025 – La Première Ministre Judith Suminwa a présidé, dans la soirée, une réunion avec les membres de son équipe gouvernementale, à l’immeuble du Gouvernement. L’objectif était de faire le point sur les recommandations du Chef de l’État dans son récent discours à la nation. Au cœur de cette rencontre stratégique, le Gouvernement Suminwa a discuté des mesures à adopter de toute urgence pour soutenir l’effort de guerre, notamment dans le contexte difficile de l’invasion de la province du Nord-Kivu par les terroristes du M23, soutenus par le Rwanda.

À l’issue de cette réunion, le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, a détaillé les principaux axes de réflexion abordés.

Aide humanitaire à la population du Nord-Kivu et aux FARDC

Le gouvernement a défini des stratégies pour venir en aide à la population du Nord-Kivu et soutenir les forces armées congolaises (FARDC) dans cette période de crise. Patrick Muyaya a souligné que le Chef de l’État avait rappelé l’importance de défendre la patrie tout en apportant un soutien humanitaire indispensable.

“Le Président de la République a insisté sur la défense de la patrie dans son discours à la nation. Il a indiqué les actions prioritaires à mettre en place rapidement pour soutenir non seulement la population du Nord-Kivu, mais aussi nos forces armées, pour des raisons humanitaires”, a expliqué Patrick Muyaya.

Mobilisation nationale pour la défense du pays

Le porte-parole a également évoqué la nécessité de mobiliser l’ensemble de la population pour défendre l’intégrité territoriale du pays. Il a rappelé l’importance de l’unité nationale face à l’agression.

“Il y a aussi la question de la mobilisation. Le Président de la République a parlé de la nécessité pour tous les Congolais de se rassembler pour défendre notre dignité et notre intégrité du territoire. Il faut savoir que l’arme la plus redoutable dans une guerre, c’est le peuple. Il est nécessaire que le peuple soit mobilisé”, a-t-il ajouté.

Réduction du train de vie des institutions pour soutenir l’effort de guerre*

Pour contribuer rapidement à l’effort de guerre, le gouvernement a également décidé de réduire le train de vie des institutions publiques et de leurs acteurs. Parallèlement, les entreprises publiques seront invitées à prendre des mesures similaires.

“Le Président a demandé une réduction du train de vie des institutions. À cet égard, les ministres des Finances et du Budget ont entamé des discussions pour formuler des propositions concrètes. Le ministre du Portefeuille prévoit aussi d’impliquer les entreprises publiques dans cet effort collectif”, a conclu Patrick Muyaya.

En fin de réunion, les membres du gouvernement ont réaffirmé leur plein soutien à la vision du Président de la République Félix Antoine Tshisekedi et ont insisté sur la nécessité pour chaque Congolais d’être solidaire durant cette période critique.

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Solidarité aux FARDC : La Première Ministre fait un don de sang et invite tous les Congolais en bonne santé à suivre son exemple

Kinshasa, 30 janvier 2025- Dans le cadre de l’opération “Don de sang pour nos héros”, la Cheffe du Gouvernement central, Judith Suminwa Tuluka et la Première dame de la République, Denise Nyakeru Tshisekedi, ont fait don de leur sang ce jeudi, pour soigner les militaires et les civils blessés lors des combats contre l’agression menée par l’armée rwandaise et ses supplétifs du M23, dans la partie Est de la RDC.

Solidarité aux patriotes blessés par les balles de l’ennemi

Cette campagne organisée dans l’enceinte du Palais du peuple, à l’initiative du Ministre de la santé, Hygiène et Prévoyance sociale, Docteur Samuel Roger Kamba, vise à recolter près de 5.000 poches de sang afin de transfuser au besoin les militaires, les patriotes Wazalendo et la population civile victime des attaques des forces rwandaises et du M23.

Pour le Ministre de la Santé, Docteur Roger Kamba, donner son sang, c’est donner la vie. Donner son sang, c’est un acte patriotique.

L’engagement individuel dans l’effort de guerre s’impose

Pour la Première Ministre, l’heure est plus que jamais à la mobilisation pour secourir les populations meurtries.
“Je pense qu’en ce moment de guerre dans notre pays, tous les Congolais et Congolaises doivent être mobilisés pour d’une manière ou d’une autre aider le pays, aider nos compatriotes qui sont à l’Est. Et donc pour moi, le fait de venir faire un don de sang, c’est une manière aussi de contribuer à soulager les souffrances de nos compatriotes à l’Est, que ça soit au niveau de nos FARDC, les Wazalendo ou de la population civile”, a déclaré la Cheffe du Gouvernement.

Saisissant l’occasion, la Première Ministre a lancé un appel vibrant à tous les Congolais, à lui emboîter le pas pour le succes de cette opération salutaire.

” J’en appelle à toute la population de Kinshasa de venir pour faire ce don de sang. Nous avons besoin d’au moins 5.000 poches de sang comme l’a dit le Ministre de la Santé. Et tout Congolais qui a vraiment cet esprit de solidarité, est appelé à venir faire ce don là pour nos compatriotes à l’Est”, a insisté la patronne de l’Exécutif central.

Les dispositions sanitaires strictes sont prises

L’opération sur place se déroule dans le respect de règles d’hygiène en vigueur, rassure la Première Ministre : “Il n’y a pas à hésiter, c’est quelque chose de simple et pas compliqué. Je pense qu’on le fait dans de bonne conditions sanitaires. La Première dame était là, moi même et le Ministre de la santé. Il n’y aucun risque, ça se fait dans de bonnes conditions sanitaires”, a assuré Judith Suminwa Tuluka.

Restons Unis pour vaincre nos ennemis

L’effort de guerre, c’est aussi poser des actes de solidarité pour soutenir ceux qui, au péril de leur vie, ont accepté de se battre contre les ennemis de la RDC au Nord-Kivu afin de restaurer notre intégrité territoriale. Le Gouvernement Suminwa, conformément aux directives du Président de la République, Commandant suprême des Forces armées, rassure sur les efforts consentis pour le retour d’une paix durable dans l’Est du pays.

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Vandalisme à Kinshasa : La Première Ministre condamne fermement les actes inacceptables et appelle à la vigilance tout en comprenant la colère des manifestants

Kinshasa, 28 janvier 2025 – La Première Ministre Judith Suminwa Tuluka, accompagnée du Vice-premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières, Jacquemain Shabani, de la Vice-ministre des Affaires étrangères Gracia Yamba, et du Président de l’Assemblée provinciale de Kinshasa, Levi Mbuta, a effectué une visite sur les lieux des actes de vandalisme survenus, ce mardi, à Kinshasa. Ces événements surviennent à la suite des manifestations de la population, exprimant son indignation face à l’agression du régime rwandais et de ses supplétifs du M23, ainsi qu’au silence “coupable” de la communauté internationale face à la guerre persistante dans l’Est de la RDC, particulièrement à Goma, où une crise humanitaire sévère s’est récemment intensifiée.

Une condamnation ferme

Lors de sa visite, la Première Ministre a condamné fermement les actes inacceptables de violence et de vandalisme, notamment à l’encontre des ambassades de France, de Belgique, des États-Unis, de l’Ouganda, du Kenya ainsi que des commerces. Elle a souligné que ces actes sont « totalement intolérables ». Judith Suminwa Tuluka a appelé la population à faire preuve de vigilance et à éviter de céder aux manipulations qui pourraient servir les intérêts de l’ennemi.

L’impact des violences

Les dégâts matériels ont été significatifs, avec des véhicules diplomatiques saccagés et des bureaux ravagés, entraînant un climat de peur parmi le personnel des ambassades. La Première Ministre a ainsi rassuré les diplomates et exprimé son soutien aux victimes de ces violences. En parallèle, elle a souligné l’importance d’une réponse pacifique et unie face à ces crises et a insisté sur la nécessité d’une cohésion nationale pour faire face à la violence.

Un appel à la canalisation de la colère

Judith Suminwa Tuluka a également visité le supermarché SK, victime de pillages, soulignant que la colère légitime des citoyens devrait être canalisée vers la construction d’un avenir meilleur plutôt que vers la destruction. Les mobilisations récentes témoignent d’une détermination collective à défendre l’intégrité du pays et à soutenir les compatriotes du Nord-Kivu.

Un message de solidarité

Dans un esprit de solidarité, le Gouvernement a adressé un message de paix et de réconfort aux diplomates et opérateurs économiques touchés. Un geste très apprécié du côté des diplomates. En ces temps troublés, la Première Ministre estime que la solidarité nationale est plus que jamais essentielle pour surmonter les défis auxquels le pays est confronté.

Sur instruction de la Première Ministre, le Vice-Premier ministre Jacquemain Shabani a tenu, après cette ronde, une réunion d’évaluation de la situation avec les responsables des services de sécurité et le Gouverneur de la ville.
Il ressort de cette rencontre que « les auteurs de ces actes seront recherchés , appréhendés par la police et déférés devant les instances judiciaires pour des poursuites », a dit Jacquemain Shabani qui a par ailleurs « exhorté le peuple congolais à demeurer uni et solidaire derrière les FARDC, les Wazalendo et le Commandant Suprême Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO pour défendre notre Patrie jusqu’au sacrifice Suprême ».

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SMIG : La Première Ministre imprime le respect de la procédure, une victoire pour les travailleurs

Kinshasa, le 21 janvier 2024 – La Première Ministre Judith Suminwa Tuluka a présidé ce mardi une réunion importante à la Primature, où toutes les parties prenantes se sont réunies pour discuter du Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG). Étaient présents les membres du Gouvernement concernés, l’intersyndicale nationale et la Fédération des entreprises du Congo (FEC). Cette rencontre a été l’occasion de clarifier les malentendus entourant l’actualisation du SMIG, en mettant en lumière l’importance du respect des procédures légales.

La nécessité d’une procédure respectée pour protéger les droits des travailleurs

Le Ministre de l’Emploi et Travail, Ephraim Akwakwa, avait signé en décembre 2024 un arrêté portant ajustement du SMIG, mais celui-ci avait été jugé non conforme aux procédures établies. En début janvier 2025, la Première Ministre a demandé au ministre de rapporter cet arrêté et de suivre la voie légale, impliquant notamment le Conseil National du Travail (CNT) pour son avis consultatif légal. Au cours de la rencontre, les travailleurs ont finalement compris que l’exigence de la Première Ministre n’était pas une opposition à l’actualisation du taux journalier du SMIG, mais un impératif pour protéger leurs intérêts.

Un gouvernement déterminé à améliorer le pouvoir d’achat des Congolais

Le Gouvernement Suminwa, qui place les questions d’emploi et de pouvoir d’achat en tête de ses priorités, s’engage à revaloriser le SMIG, actuellement fixé à 7.075 francs congolais, qui devrait passer à 14 500 FC, soit le double, alors qu’il n’a pas été ajusté depuis six ans.

« Nous avons convenu que le taux de 14.500 francs congolais est accepté par toutes les parties. Néanmoins, nous allons discuter des autres questions au Conseil National du Travail qui sera convoqué la semaine prochaine. La Première Ministre a une grande sagesse, et c’est comme ça qu’elle nous a amené facilement dans une solution », a déclaré le Ministre Akwakwa.

Un appel à la responsabilité pour garantir l’avenir

Le Vice-premier Ministre de l’Economie nationale, Daniel Mukoko Samba, a souligné la nécessité de respecter la procédure : “Le respect de la procédure garantit la qualité de la mesure et du texte qui la porte. Ce qu’il faut éviter, c’est que demain, la mesure soit attaquée en justice.” Ce besoin de rigueur et de transparence a été unanimement reconnu par les différents acteurs présents.

Un compromis historique pour le bien-être des travailleurs

Guy Kuku Gedila, président de l’intersyndicale nationale du Congo, a salué la démarche de la Première Ministre : « Nous nous sommes entendus. Les 14.500 FC sont des acquis que personne ne remet en cause. Nous sommes tombés d’accord et nous demandons à nos camarades de s’apaiser, parce que nous avons gardé ce compris-là, qu’il faut maintenant formaliser par la procédure légale». Cette déclaration marque un tournant dans la perception des travailleurs envers leur Gouvernement, qui s’engage à agir dans le respect des lois pour assurer leur protection.

Robert Malumba, président de la fédération des entreprises du Congo (FEC), a également exprimé son soutien à la démarche initiée par la Cheffe du Gouvernement. « Il y a un taux qui a été fixé, mais il n’était pas fixé selon les règles. Néanmoins, il y a un consensus sur les montants. Le CNT sera convoqué pour régulariser la procédure », a-t-il affirmé

Vers un avenir meilleur pour les travailleurs congolais

C’est avec un sentiment d’espoir renouvelé que les travailleurs congolais attendent désormais les décisions à venir. Grâce à la détermination de la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka, un chemin solide est tracé pour garantir leurs droits et améliorer leurs conditions de vie. Cette réunion a été plus qu’une simple discussion : elle a été le début d’un engagement collectif pour le respect de la loi et le bien-être de chaque travailleur.

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Hommage à Lumumba : Sa vision et son héritage rappelés aux futures générations congolaises

Kinshasa, le 17 janvier 2025 – Ce vendredi, la République Démocratique du Congo commémore avec émotion le 64e anniversaire de l’assassinat de Patrice Emery Lumumba, premier Premier Ministre du Congo indépendant, tombé sous les balles de l’injustice en 1961. Un hommage vibrant a été rendu à ce héros national, dont le combat pour la liberté et la dignité résonne encore avec force dans le cœur des Congolais et au-delà des frontières.

Un voyage dans l’histoire : Les élèves à la découverte de Lumumba

En ce jour de mémoire, la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka a convié des élèves de cinq établissements scolaires de Kinshasa : Institut Lumumba, Lycée Monseigneur Shaumba, Lycée Bosangani, Institut de la Gombe et Bosembo. L’objectif de cette visite guidée des bureaux de la Primature, occupés par Lumumba il y a 65 ans, était de transmettre l’héritage de cet homme d’État visionnaire et engagé.

Les jeunes ont découvert les idéaux qui animaient Lumumba, des conceptions de la pensée qui ont transcendé les frontières de son pays. À travers les explications fournies, ils ont compris l’importance de sa vision pour un Congo libre et unifié. Un moment de connexion historique qui a permis à ces futurs leaders de se familiariser avec les valeurs d’intégrité, de justice et de paix qu’incarnait Lumumba.

Dans les pas de Lumumba : Une visite éclairante

Au cœur du bâtiment surnommé “Lumumba”, qui abrite aujourd’hui les bureaux de la Première Ministre, les élèves ont reçu un aperçu des lieux où se sont pris des décisions cruciales pour l’avenir du pays. Des ministres en fonction, devenus guides occasionnels, ont partagé leurs réflexions et leur admiration pour celui qui avait osé rêver d’un Congo émancipé. Raïssa Malu de l’Éducation nationale, Louis Watum des Petites et moyennes entreprises, Patrick Muyaya de la Communication et médias, Yolande Elebe de la Culture, Didier M’pambia du tourisme et Noëlla Ayeganagato de la Jeunesse, ont entretenu les élèves dans divers compartiments de la Primature.

Cette immersion dans l’univers politique était plus qu’une simple visite. Elle symbolisait un pont entre le passé et l’avenir, entre les luttes d’hier et les défis contemporains. Les enfants, candides mais passionnés, sont devenus les gardiens de la mémoire de Lumumba, déterminés à porter son flambeau.

Un hommage ému : Les enfants aux Jardins des Premiers Ministres

Le moment culminant de cette journée s’est tenu aux jardins des Premiers Ministres, offrant une vue imprenable sur le majestueux fleuve Congo. C’est ici que les élèves ont récité des discours émouvants, célébrant la vie et l’héritage de Lumumba.

La Première Ministre, avec une approche décontractée et sans protocole, a échangé avec les élèves, créant un cadre chaleureux et accueillant. Les rires et les sourires se mêlaient aux larmes de souvenirs, dans un acte symbolique fort, unissant les générations autour des valeurs de Lumumba.

Un appel à l’action : Le message de l’espoir

À travers cette commémoration, la Première Ministre a rappelé à tous l’importance de l’engagement citoyen et de la lutte pour un Congo meilleur. Elle a encouragé les jeunes à être les acteurs du changement, à porter les idéaux de Lumumba dans leurs cœurs, à aller de l’avant avec courage et détermination.

Alors que la RDC se tourne vers l’avenir, ce 17 janvier est bien plus qu’un simple souvenir ; il est un rappel vibrant que l’esprit de Lumumba continue de vivre, inspirant les nouvelles générations à mener le combat pour un Congo unifié et prospère. Un héritage vivant qui ne demande qu’à être porté et renouvelé.

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