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Le Premier Ministre Sama Lukonde a échangé avec la Représentante spéciale du Secrétaire général de l’ONU chargée de la question des violences sexuelles commises en période de conflit

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a reçu, le jeudi 21 octobre 2021 à la Primature,  Mme Pramila Patten, Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations-Unies chargée de la question des violences sexuelles commises en période de conflit, qu’accompagnait la Ministre du Genre, Famille et Enfant, Gisèle Ndaya Luseba. Cette rencontre entre le Chef du Gouvernement et cette dame haut fonctionnaire des Nations-Unies est intervenue quelques heures seulement après la clôture officielle de la Table Ronde inclusive sur  la mise en place d’un fonds national de réparation en faveur des survivantes des violences sexuelles liées aux conflits et autres crimes graves en République démocratique du Congo. Cette Table Ronde a été organisée par la Fondation Denise Nyakeru Tshisekedi.

Se confiant à la presse à l’issue de cette rencontre, Pramila Patten a salué l’engagement du Premier Ministre et tout son Gouvernement pour des solutions idoines à la question des violences sexuelles, notamment la réparation en faveur des victimes survivantes. Elle a promis le soutien du système des Nations-Unies aux efforts du Gouvernement.

“J’ai félicité le Premier Ministre pour la volonté politique qu’il démontre par rapport à la lutte contre les violences sexuelles à l’égard des femmes. Nous avons fait un tour d’horizon, évoqué les conclusions de la Table Ronde inclusive. Je lui ai réitéré le soutien du système des Nations-Unies, en particulier tout ce qui est apport de mon bureau en termes de soutien technique pour la rédaction des Lois, y compris la Loi portant sur les réparations et la création d’un fonds national de réparation et nous avons aussi évoqué la question des services holistiques qui sont nécessaires pour les victimes des violences sexuelles”, a dit Pramila Patten.

La Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations-Unies s’est aussi engagée à mener le plaidoyer au niveau international pour obtenir un appui au Fonds national de réparation qui devra être mis sur pied.

“Certainement mon bureau va faire le plaidoyer auprès de la communauté internationale pour que le fonds soit approvisionné. Déjà, ç’a été annoncé hier par le ministre des Droits humains. Il y a un projet d’approvisionnement mais certainement, je ferai le plaidoyer vis-à-vis de la communauté internationale. Je l’ai déjà fait, je continuerai à le faire, à soutenir le Gouvernement de la RDC dans ses efforts. Après tout, ça sera le premier pays en Afrique à instaurer un tel fonds de réparation, avec une Loi et un programme national de réparation. Le conseil de sécurité en 2009 a conclu que c’était un crime odieux mais qu’on pouvait prévenir. C’était un crime qui constituait un obstacle majeur à la paix, la sécurité. Je suis convaincue, comme le Chef de l’État l’a dit hier et le Premier Ministre aujourd’hui, qu’on peut prévenir. Ce n’est pas inévitable. Ce n’est pas un dommage collatéral durant le conflit. Donc, il faut que tous les acteurs, Gouvernement, Communauté internationale, Nations-Unies, et d’autres partenaires, les victimes, et la société civile, travaillent ensemble. Et, il faut avoir une approche holistique et aussi axée sur les victimes en ce qui concerne la prévention et la réplique”, a-t-elle souligné.

Pramila Patten a  salué de vive voix le dynamisme du Premier Ministre Sama Lukonde.”Le Premier Ministre est très dynamique. Il a une vision pour le pays et il a une vision sur la question de violences faites aux femmes principalement mais aussi aux hommes et aux enfants”, a-t-elle conclu.

Pour sa part, la ministre du Genre, qui accompagnait Pramila Patten auprès du Premier Ministre, a, elle aussi, salué l’idée de la mise en place d’un fonds national de réparation en faveur des victimes survivantes.

“Je sais que nous avons eu le temps au conseil des ministres à échanger sur ce point. Aujourd’hui, nous souhaitons seulement la faisabilité de cette création d’un fonds parce qu’à tout moment, vous même vous connaissez, le pays a connu le problème de viol surtout à l’Est et aussi au Kasaï. Mais si la première dame aujourd’hui a eu l’initiative d’organiser cette table ronde, je ne peux que saluer cette initiative et j’encourage tous les partenaires, tous ceux-là qui se sont impliqués à l’action pour que ça se réalise. Ça sera vraiment un ouf de soulagement pour mon pays”, a dit Gisèle Ndaya Luseba.

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Le Premier Ministre Sama Lukonde a clôturé la Table Ronde inclusive sur la mise en place d’un fonds national de réparation en faveur des survivantes des violences sexuelles liées aux conflits et autres crimes graves en RDC

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge a présidé, au nom du Président de la République, la cérémonie de clôture de la Table Ronde inclusive sur la mise en place d’un Fonds national de réparation en faveur des survivantes des violences sexuelles liées aux conflits et autres crimes graves en République démocratique du Congo. Ces travaux ont été ouverts par le Chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, le mercredi 20 octobre. C’était en présence de la distinguée première dame, Denise Nyakeru Tshisekedi, des députés et sénateurs, des membres du Gouvernement, de la Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations-Unies chargée de la question des violences sexuelles commises en période de conflit et des ambassadeurs et chefs des missions diplomatiques et des représentants des agences du système des Nations-Unies.

Dans son discours de clôture, le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a remercié la distinguée première dame, Denise Nyakeru Tshisekedi, et la Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations-Unies chargée de la question liée aux violences sexuelles commises en période de conflit, Madame Pramilla Patten, sans oublier tous les partenaires de la République démocratique du Congo qui ont contribué à l’organisation et à la réussite de cette grandiose activité.

Pour le Chef du Gouvernement, la volonté et la détermination impulsées par le Président de la République pour bannir les affres des violences sexuelles qui dégradent la vie humaine se traduisent, notamment, dans l’addendum au communiqué conjoint sur les violences liées aux conflits signé le 03 décembre 2019 que la Distinguée première Dame a rappelé avec pertinence dans son discours plaidoyer prononcé à l’ouverture des travaux, aux termes duquel addendum, le Gouvernement de la République a pris des engagements courageux pour donner des réponses idoines à cette problématique.

“Le défi qui est le nôtre dans le contexte qui nous réunit ici est certes de trouver les moyens nécessaires pour apaiser, autant que faire se peut, les victimes survivantes des violences sexuelles liées aux conflits et autres crimes graves, mais nous ne  devrions pas nous limiter là”, a déclaré le Premier Ministre Sama Lukonde.

Le Premier Ministre  a salué par ailleurs l’idée de mettre sur pied des mécanismes de réparation au profit des victimes des violences sexuelles.

“Donner aux victimes survivantes l’occasion de trouver une réparation à travers les mécanismes du Fonds national est un grand pas”, a laissé clamé le Chef du Gouvernement qui a précisé, par ailleurs, que “le plus  important à faire  maintenant est de lutter ensemble, par tous les moyens possibles, afin d’assurer aux victimes non seulement une réparation sociale mais aussi judiciaire, pour que la République démocratique du Congo cesse d’être une pépinière qui engendre des victimes des violences sexuelles liées aux conflits”.Pour le Premier Ministre, c’est possible de relever le défi en cette matière.”

“Je vous invite à y croire et à vous engager, autant que le Gouvernement, pour qu’enfin ensemble, nous relevions ce défi. Pour clore cette pétite adresse, je formule le souhait ardent que les recommandations issues de la Table Ronde trouvent un large écho et que le Fonds national de Réparation en faveur des survivantes des violences sexuelles liées aux conflits devienne une réalité”, a conclu le Premier Ministre Lukonde Kyenge.

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le Premier Ministre Sama Lukonde évalue la situation épidémiologique du pays avec les acteurs impliqués dans la riposte

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a présidé, le mercredi 20 octobre 2021 à l’immeuble du Gouvernement, une réunion de travail consacrée à l’évaluation de la situation épidémiologique du pays à la fois confronté à la maladie à coronavirus, à la méningite et à l’épidémie à virus Ebola.

Autour du Chef du Gouvernement, étaient réunis le Ministre de la Santé, le Ministre de la Recherche scientifique, le Ministre de l’Enseignement supérieur et universitaire, le gouverneur de la Ville province de Kinshasa, les officiers militaires et de la police, l’Administrateur de l’Agence nationale de Renseignement, les membres du Secrétariat technique de la riposte contre la Covid-19 ainsi que des experts de la Primature.

Selon le Ministre de la Santé publique, Hygiène et Prévention, le Docteur  Jean-Jacques Mbungani, l’objectif de cette réunion était d’évaluer la situation épidémiologique notamment en ce qui concerne la  maladie à coronavirus, celle de la méningite et de l’épidémie à virus Ebola en RDC.

 “Il s’agissait de la réunion Multisectorielle de la riposte contre la Covid-19. A la demande de son Excellence Monsieur le Premier Ministre, nous nous sommes réunis pour évaluer la situation de la Covid-19. Egalement, nous avons échangé sur la situation de la méningite à Banalia mais aussi de la maladie à virus Ebola qui sévit dans notre pays, précisément à Beni. Nous avons aussi évoqué la situation de l’épidémie de la rougeole. Nous avons levé l’option que par rapport à la Covid-19, il est important de continuer la sensibilisation de la population face aux mesures barrières. Parce que vu les risques d’une 4ème vague décriée au niveau mondial, elle  peut arriver dans les semaines à venir. Nous devons protéger la population. Raison pour laquelle, bien que l’évolution de la pandémie est favorable à ce jour, nous devons garder le cap en maintenant strictement le respect des gestes barrières, le port correct de masque, la distanciation sociale. Voilà au niveau de la Covid-19, les décisions qui ont été retenues. Nous avons également levé l’option d’intensifier la sensibilisation autour de la vaccination.Nous avons déjà vacciné un grand nombre de congolais. Mais nous avons la prétention de vacciner 25% de nos populations. Donc au niveau du Gouvernement, nous avons levé l’option de protéger notre population par rapport à la Covid-19”, a dit à la presse Jean-Jacques Mbungani.

Le Gouvernement entend également tout mettre en œuvre pour éradiquer les deux autres épidémies, la méningite et le virus Ebola. Des moyens nécessaires devront être mobilisés afin de permettre aux équipes de riposte de bien travailler pour protéger les populations qui vivent dans les différentes zones où sont déclarées ces maladies.

 “En ce qui concerne  l’épidémie de méningite et la maladie à virus Ebola, nous avons levé l’option que le Gouvernement va s’activer pour mettre les moyens nécessaires pour appuyer les équipes  qui travaillent sur place pour protéger les populations qui ne sont pas atteintes. Voilà en résumé ce qui était dit lors de la réunion de ce jour. Mais, la quintessence  est réservée au Chef de l’Etat», a-t-il indiqué.

Notons qu’à ce jour, la RDC a atteint un cumul de plus de 57.000 cas testés positifs au coronavirus, 1.091 décès et un taux de létalité de 1,9%, à en croire le Ministre de la Santé publique.

« Il est important que notre population retienne que depuis le début de la maladie jusqu’à ce jour, nous avons connu trois vagues. Une première vague autour de mars, avril, mai 2020, qui avait 500 cas par semaine, une deuxième vague qui est arrivée en octobre, novembre, décembre de la même année, autour de 750 cas par semaine, et la 3ème vague est arrivée, en avril, mai, juin 2021. On a grimpé à 2500 cas par semaine. Raison pour laquelle, nous avons parlé de la 3ème vague à la date du 13 mai cette année, au regard des décisions qui ont été prises au niveau du Gouvernement, c’est-à-dire de renforcer le couvre-feu à l’époque et prendre des décisions pour fermer les bars, discothèques et boîtes de nuit. Cela a permis une régression des cas de Covid-19 dans notre pays. Il vous souviendra qu’au mois de mai et au mois de juin 2021, nous avions autour de 80% d’occupation de lit Covid-19 dans les hôpitaux, mais aujourd’hui dans les hôpitaux de la République démocratique du Congo, les cas Covid-19 hospitalisés sont à moins de 5%. Ce sont des avancées du Gouvernement qu’il faut saluer. Et pour maintenir ces avancées, nous avons levé l’option de maintenir également les mesures telles qu’elles sont maintenant en sensibilisant au maximum sur le respect des gestes barrières», a conclu  Jean-Jacques Mbungani.

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Retrait progressif et échelonné de la Monusco : le Premier Ministre Sama Lukonde s’est entretenu avec le Secrétaire général adjoint de l’ONU en charge des opérations de maintien de la Paix

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde,  a échangé,  le mercredi 20 octobre  2021 dans son cabinet de travail à l’Hôtel du Gouvernement, avec Monsieur Jean-Pierre Lacroix, Secrétaire général adjoint des Nations-Unies en charge des opérations  de maintien de la paix. Au menu de ce tête-à-tête, la mise en œuvre du plan de transition qui a été préparé conjointement par la Monusco avec le Gouvernement congolais dans “un excellent esprit” de coopération, selon Jean-Pierre Lacroix qui s’est confié à la presse à la fin de leurs échanges avec le Premier Ministre Sama Lukonde.

“D’abord, c’est un grand plaisir de revenir en RDC. Et c’est un grand plaisir d’être reçu par son Excellence le Premier Ministre et les membres du Gouvernement. Nous avons parlé de la mise en œuvre du Plan de transition qui a été préparé conjointement avec le Gouvernement dans un excellent esprit de coopération”, a-t-il déclaré.

Il a aussi remercié son hôte pour ses efforts dans la réalisation de ce travail et de signaler la détermination de la Monusco et de tout le système des Nations-Unies pour la mise en œuvre de ce plan de transition.

“J’ai d’abord tenu à remercier le Premier Ministre et les Ministres pour l’excellente coopération dans le travail conjoint. Et nous sommes convenus de faire le maximum. Vous pouvez compter sur notre détermination, la détermination de la Monusco et de tout le système des Nations-Unies pour mettre en œuvre maintenant ce plan de transition”, a-t-il ajouté. 

Cependant, le diplomate onusien a tenu à clarifier un fait pour lever l’équivoque là où certains pensent que ce plan consiste au retrait programmé inéluctablement de la Monusco dans trois, quatre ou cinq ans. Faux, a-t-il dit. Ce retrait est plutôt conditionné par un certain nombre d’objectifs prioritaires, liés notamment à des progrès dans la situation sécuritaire,  à des progrès dans le rétablissement de l’autorité de l’État et à d’autres critères importants, dont les droits humains et la promotion de la parité homme-femme.

“Je voudrais clarifier, parce qu’on parle souvent du départ, d’un plan de départ programmé, d’un plan de départ. Il n’y a absolument pas de plan qui aurait prédéterminé le départ inéluctable de la Monusco dans trois, quatre ou cinq ans. Parce que, cela sera un calendrier artificiel détaché de l’évolution des conditions dans le pays, de la réalité du pays. Ce que ce plan contient, c’est un certain nombre d’objectifs qui sont prioritaires, qui sont liés notamment à des progrès dans la situation sécuritaire,  à des progrès dans le retour de l’État là où il n’est pas encore assez présent ou là où il est absent et d’autres critères importants. Je pense notamment aux droits humains, à la promotion de la place de la femme également. Bref, toute une série d’objectifs qui feraient que si ces objectifs étaient atteints, les conditions seraient réunies pour que la Monusco graduellement s’en aille et cède la place à une forme différente de soutien des Nations-Unies. Je dirais une forme plus classique de soutien de la part des partenaires internationaux, a expliqué Jean-Pierre Lacroix. Pour lui, ce qui compte c’est le cap fixé et le désir de travailler ensemble sur lesdits objectifs.”

“C’est qui est important, c’est qu’aujourd’hui, nous avons un cap. Nous voulons travailler ensemble sur ces objectifs, qui sont vitaux au regard de l’objectif central, qui est la promotion de la paix, de la stabilité, de l’encrage démocratique en RDC. Ce que je peux vous dire encore une fois, c’est que nous avons un contexte qui est encourageant. Parce que nous avons cette coopération de très grande qualité avec les autorités congolaises, notamment le Gouvernement. Et donc, maintenant nous retroussons les manches. Nos collègues de la Monusco retroussent les manches pour faire avancer la réalisation de tous ces objectifs”, a-t-il renchéri.

Avant de chuter sur une question posée par un journaliste relative à l’inefficacité présumée de la Monusco sur le terrain.

” Nos collègues et moi-même, nous allons souvent sur le terrain. Nous rencontrons les représentants de la population. On entend souvent des choses plus positives que ceux qui pensent que la Monusco ne fait rien pour la sécurité depuis près de 20 ans. Lorsqu’on rencontre la population, elle ne nous dit pas, dans les zones où nous sommes présents ou nous pouvons être présents, ce qui n’est malheureusement pas le cas pour toutes les zones, parce que nos moyens sont ce qu’ils sont. Mais la population nous dit : ” restez et soyez plus présents “.

“Le défi aujourd’hui, c’est de renforcer à la fois, l’utilisation et la valeur ajoutée des moyens que nous avons. Nous nous y sommes employés. Nous avons beaucoup travailler, notamment pour renforcer la brigade d’intervention rapide, la FIB, qui est aujourd’hui, plus solide. Mais nous travaillons aussi sur l’ensemble de notre capacité, notamment, notre capacité sécuritaire. C’est aussi la raison pour laquelle le général Diop, qui est à mes côtés, qui est le nouveau chef du bureau des affaires militaires, est présent dans ce voyage. Et nous avons aussi une coopération avec les FARDC qui s’est nettement renforcée et améliorée. Il y a aussi des efforts à faire du côté de la réforme du secteur de sécurité, notamment des réformes nécessaires, indispensables pour les FARDC. Parce que, établir durablement, un climat de sécurité renforcée dans ces zones veut dire faire en sorte que les FARDC puissent assurer une présence permanente. Notamment dans les zones qui sont reconquises sur les groupes armés après les interventions conjointes. Tout le monde reconnaît qu’il y a des efforts à faire dans le domaine. Nous en avons parlé encore avec le chef du Gouvernement lors de cette réunion. Cela fait partie des chantiers qui sont prioritaires, sur lesquels nous sommes aussi en mesure d’appuyer les efforts avec les autres partenaires de la République démocratique du Congo. Je crois qu’aujourd’hui, nous avons une dynamique, qui est encourageante. Les défis sont encore présents, bien entendu, mais la dynamique est encourageante. Il faut la poursuivre et la renforcer”, a-t-il conclu.

Le Ministre de l’Intérieur et Sécurité, le Ministre du Plan, le Ministre des Droits humains, la Ministre du Genre, Famille et Enfant, la Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations unies en RDC et Cheffe de la MONUSCO, la délégation de la Monusco, les officiers militaires et certains membres du cabinet du Premier Ministre ont pris part à cette séance de travail.

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Le Premier Ministre Sama Lukonde Kyenge a reçu une délégation de la firme de téléphonie mobile Africell désireuse d’étendre son réseau en RDC

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, a reçu, ce lundi 18 octobre 2021, une délégation de la firme de téléphonie mobile Africell conduite par son Fondateur et Directeur général, Ijad Dalloul.

Après leurs échanges avec le Chef du Gouvernement, Monsieur IAN Paterson, l’un des membres de la délégation a expliqué à la presse l’objectif de cette visite auprès du Premier Ministre.

” Nous sommes ici parce que nous sommes en train de faire une énorme expansion de notre réseau, surtout dans l’Est du pays. Mais aussi, cette année, à Kikwit et Bandundu ainsi qu’au Kasaï.  Et, dans quelques jours, on va à Goma et à Lubumbashi pour voir ce qu’on peut faire dans l’Est. Nous allons doubler la taille dudit réseau ici au Congo. De plus, nous étions ici aujourd’hui pour présenter quelques amis auprès du Premier Ministre, dont l’Ambassadeur Peter Pham pour montrer les liens entre les Etats-Unis et la République démocratique du Congo. Africell est une société américaine. On a des investisseurs américains qui incluent le Gouvernement. C’était un plaisir d’être ici avec le Premier Ministre pour dire ce qu’on va faire ensemble entre les deux pays. Nous allons essayer ensemble de faire le mieux que possible pour le peuple congolais par rapport à la qualité et aux prix très attractifs et pour développer la société”, a expliqué IAN Paterson.

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La Banque européenne d’Investissement exprime au Premier Ministre Sama Lukonde sa volonté d’appuyer la RDC à travers le Plan national stratégique de développement du pays

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, a reçu, ce mardi 19 octobre 2021 dans son cabinet de travail à la Primature, Nikolaos Milianitis, Chef de la Représentation régionale pour l’Afrique centrale de la Banque européenne d’Investissement (BEI), qu’accompagnait l’ambassadeur de l’Union européenne en République Démocratique du Congo, Jean-Marc Châtaigner. Il était question, au cours de cet échange, d’étudier les possibilités pour la Banque européenne d’investissement d’appuyer la RDC à travers son Plan national stratégique de développement (PNSD). Se confiant à la presse, Nikolaos Milianitis, a salué la qualité des discussions avec le Chef du Gouvernement congolais à qui il a clairement exprimé l’intention de son institution d’accompagner la RDC.

“C’était une réunion très fructueuse. On a pu échanger sur les possibilités de la Banque européenne d’investissement pour appuyer le Plan national stratégique du pays pour le développement. On est très heureux d’être avec le ministère de tutelle et différents projets pour pouvoir renforcer la présence des institutions multilatérales, essentiellement après la mise en place du programme du FMI pour renforcer le bilan du pays”, a-t-il déclaré.

En sa qualité de chef de la Représentation régionale de la Banque européenne d’investissement, il a souligné que son institution financière entend mettre en œuvre un certain nombre de projets de développement en RDC avec un financement correspondant aux besoins identifiés.

“Nous avons des projets dans l’agriculture et aussi dans la distribution et l’assainissement de l’eau. Nous sommes en contact avec le secteur privé pour l’investissement dans l’énergie renouvelable et aussi avec les institutions financières qui permettent de financer une grande gamme des entreprises dans tous les secteurs du pays. Depuis le début de nos activités, l’enveloppe globale revient à 300 millions de dollars. Particulièrement, on a une pipeline à peu près de 100 millions d’euros en fonction des besoins concrets qu’on a identifiés”, a précisé Nikolaos Milianitis.

Signalons que la Banque européenne d’investissement (BEI )est l’institution financière des Etats membres de l’Union européenne. Elle a pour principal but, d’emprunter sur les marchés financiers pour financer des projets au sein de l’Union européenne. Elle est le premier prêteur multilatéral au Monde. Elle est l’un des principaux bailleurs pour l’action en faveur du climat. Depuis plus de 50 ans, la BEI fait office de Banque de développement de l’UE au niveau international.

Ses investissements dans le monde contribuent à instaurer la stabilité et une croissance durable et à lutter contre le changement climatique.

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Etats généraux de la lutte contre la corruption : le Premier Ministre Sama Lukonde attire l’attention des magistrats et agents de la Police judiciaire sur leur rôle dans ce combat 

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a procédé, ce mardi 19 octobre 2021 à l’hôtel Rotana de Kinshasa, à l’ouverture des travaux des états généraux de la lutte contre la corruption en République Démocratique du Congo. Dans son mot d’ouverture, le Chef du Gouvernement a souligné le rôle essentiel que les magistrats et agents de la Police judiciaire sont appelés à jouer dans la lutte contre ce fléau, indiquant que la République n’accordera aucun pardon à ceux d’entre eux qui auront facilité ou couvert des actes de corruption ou de détournement des deniers publics.Ces assises,  organisées dans le cadre de la mise en oeuvre du projet “d’appui à la lutte contre la corruption en RDC”, ont pour objectif de poser un diagnostic complet sur l’état des lieux de la lutte contre la Corruption en RDC.

Elles devront identifier des réformes et actions prioritaires à mener et définir les modalités de mise en œuvre et les mécanismes de suivi desdites réformes et actions. Elles doivent conduire à faire prendre conscience des ravages de la corruption sur la vie des populations ainsi que dans l’efficacité des institutions et inciter aux changements profonds des mentalités.

Pour donner le ton, la Ministre de la Justice et garde des sceaux, Rose Mutombo, a fait un bref aperçu sur les méfaits et causes  de la corruption. Dans son allocution, le chef du Gouvernement a rappelé qu’il s’agit du cheval de bataille du Président de la République depuis son investiture à la magistrature suprême et que ces assises tombent à point nommé au regard d’une  promesse faite par le Chef de l’État au mois de juillet dernier.

” C’est un grand honneur pour moi d’avoir été convié à prendre parole, au nom de son Excellence Félix Antoine Tshisekedi, Président de la République, Chef de l’État, à l’occasion de l’ouverture des états généraux de la lutte contre la corruption en République démocratique du Congo, ici à Rotana Hôtel. Il vous souviendra que lors de son investiture à la magistrature suprême, le Président de la République, Chef de l’État, avait donné le ton de cette lutte contre la corruption en prenant l’engagement de travailler pour l’avènement d’un État des droits, débarrassé de la corruption et de toutes sortes  d’antivaleurs, a-t-il affirmé. 

Le Premier Ministre croit que les présentes assises permettront de jeter un regard sur ce qui a été fait, de relever le défi majeur avant de projeter le pays vers le futur, en vue d’assurer un avenir meilleur à son peuple.

” Aujourd’hui, il est plus que nécessaire que soit faite l’évaluation de la nouvelle politique publique qu’il a préconisée. Les présentes assises tombent à point nommé, dans la mesure où, elles nous permettront de jeter un regard sur ce qui a été fait, de relever le défi majeur avant de nous projeter vers le futur, en vue d’assurer un avenir meilleur à notre peuple”, a-t-il lancé.

Pour le Premier Ministre, Sama Lukonde, la corruption est un des écueils qui plombent le décollage du pays. C’est pourquoi, il salue la mise sur pied par le Chef de l’État de tous les mécanismes destinés à définir et mettre en œuvre tout programme permettant de détecter les agissements assimilables à ce mal profond.

” Mesdames et messieurs, comme vous le savez, la corruption constitue l’un des obstacles majeurs à la réduction de la pauvreté, au développement des capacités nationales à améliorer les conditions de vie de nos concitoyens pour la réalisation des objectifs du développement durable. Promesse faite dans son discours, lors de la première édition de la journée africaine de lutte contre la corruption, tenue à Kimpeski Fleuve Hôtel, le jeudi le 11 juillet 2019, le chef de l’État a mis en place, par l’ordonnance n°20/013, un service spécialisé dénommé “Agence de Prévention et de Lutte contre la Corruption”, APLC en sigle. En effet, aux termes de l’article 2 de l’ordonnance portant création, organisation et fonctionnement de l’APLC, ce service a été chargé de définir et mettre en œuvre tout programme permettant de détecter les agissements susceptibles d’être considérés comme relevant de la corruption ou d’une infraction y assimiler, de mener toute étude et diligenter des enquêtes nécessaires, de provoquer des poursuites pour faire sanctionner toute personne ou groupe de personnes, organisation, organisme, entreprise ou autre service impliqué dans les actes de corruption, de blanchiment des capitaux ou des faits assimilés dans les conditions fixées par la règlementation en vigueur. Aux côtés de ce service, le Président de la République a voulu accentuer le contrôle des finances publiques en réactivant un autre service plus vieux et dont on ne parlait presque plus. Il s’agit, comme vous vous en doutez, de l’Inspection générale des Finances. A l’instar du premier, ce service est également rattaché à la présidence de la République. Le travail effectué par ces deux structures, nous sera présenté par leurs animateurs au cours de ces assises. Et au sein du Gouvernement de la République et de différentes institutions, plusieurs mécanismes sont développés actuellement pour lutter contre la corruption, la fraude de tout genre et le coulage des recettes”, a-t-il affirmé.

 Enfin, le Chef du Gouvernement a attiré l’attention des acteurs qui doivent permettre l’effectivité de cette lutte sur le rôle qui est le leur et les avantages que le pays peut tirer s’ils jouent bien ce rôle.

“L’embellie actuelle de nos finances publiques est donc l’œuvre de la conjugaison et des efforts de toutes les institutions que je viens de citer ci-haut. Et le Gouvernement compte procéder à une meilleure redistribution des richesses de l’État pour en faire bénéficier à tout notre peuple. C’est ici l’occasion d’attirer l’attention singulièrement des magistrats et agents de la  Police judiciaire, qui doivent pleinement jouer leur rôle. La République n’accordera aucun pardon à ceux d’entre eux, qui auront facilité ou couvert les actes de corruption ou de détournement des deniers publics”, a-t-il martelé.

Le Chef du Gouvernement  a représenté le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Plusieurs  personnalités du monde politique et plus précisément du domaine de la justice ont rehaussé de leur présence cette cérémonie d’ouverture. Au total, 150 participants issus des institutions publiques du secteur privé et des organisations de la société civile vont, durant 5 jours, décortiquer et trouver des voies et moyens d’éradiquer  la corruption sous toutes ses formes.

Cette présence de haute facture démontre à quel point il est important de lutter contre la corruption. Ce fléau gangrène la société congolaise sur tous les plans, à en croire la  Représentante du PNUD, Madame Alice Debab, présente à ces assises. 

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Premier Ministre Sama Lukonde a reçu le cahier des charges de la province de la Tshopo par le truchement de ses élus

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, a reçu en audience, le samedi 16 octobre 2021 à la Primature, le Caucus des députés nationaux de la province de la Tshopo, venus lui exprimer le désarroi de leurs électeurs. De la réhabilitation de la centrale hydroélectrique de la Tshopo à la délimitation de leur province avec le Maniema en passant par la réhabilitation de la RN4 et de la route allant de l’aéroport de Kisangani au centre ville ou encore la question des victimes de la guerre de Kisangani et des naufrages à répétition sur le fleuve Congo, toutes les questions brûlantes de la Tshopo ont été présentées au Chef du Gouvernement par les élus nationaux de cette province.Le chef de la délégation, le député national Samuel Simene Wa Simene, qui s’est confié à la presse au sortir de cette audience, a déclaré ce qui suit :

” Comme vous l’avez remarqué, nous avons passé plus d’une heure et trente minutes avec le Premier Ministre. Nous sommes venus à la rencontre du Premier Ministre pour échanger avec lui des questions qui intéressent les enfants de la Tshopo. Nous avons posé tous les problèmes qui concernent la vie de la Tshopo en commençant par la desserte en électricité. La ville de Kisangani vit dans le noir aujourd’hui, depuis près de 3 mois. Parce que la centrale hydroélectrique de la Tshopo s’est arrêtée avec ses 3 groupes. Donc, nous avons vu le Premier Ministre pour lui exprimer le désarroi de la population de la Tshopo. Le Premier Ministre nous a promis, quant à cette question, de s’en occuper de façon personnelle. Et c’est ce qui nous donne beaucoup de joie”, a-t-il dit.

Mais cette doléance concernant l’électricité n’est pas la seule que les députés nationaux de la Tshopo ont soumis au Chef du Gouvernement.

“Nous avons aussi posé le problème de la réhabilitation de la RN4. Puisque vous savez que la ville de Kisangani est ravitaillée par cette route à partir de l’Est du pays. Tous les produits qui viennent de l’Ituri, du Nord-Kivu, et même de l’extérieur du pays à travers l’Ouganda, nous arrivent à Kisangani par la RN4. L’état de cette route laisse totalement à désirer. Nous avons aussi exprimé au Premier Ministre le souci de voir son Gouvernement réhabiliter le tronçon de la route allant de l’aéroport de Kisangani vers le centre ville. Cette route est totalement délabrée. Il est anormal que sur 17 km allant de l’aéroport de Kisangani au centre ville que l’on puisse passer plus de 40 minutes ou presqu’une heure, parce que la route est en mauvais état”, a ajouté le président du caucus des députés de la Tshopo.

Une question des plus épineuses a également été présentée au Chef du Gouvernement, appelé à arbitrer un conflit sur la délimitation territoriale entre deux entités.

“Nous avons aussi parlé au Premier Ministre de la question de la limite entre la province de la Tshopo et le Maniema. Nos frères du Maniema et nous, nous sommes en difficulté au niveau de la limite entre nos deux provinces. Nous avons posé ce problème. Le Premier Ministre a promis de s’en occuper”, a confié le chef de la délégation.

Tout aussi, des questions d’ordre socio-économiques comme l’exploitation illégale du bois et des minerais dans la Tshopo ont-elles été évoquées.

” Nous avons aussi parlé de toutes les questions concernant les naufrages à répétition sur le fleuve Congo, et généralement entre la ville de Kisangani et le territoire de Basoko. Nous avons parlé de la question des victimes de guerre de Kisangani à travers les effets de la guerre que les deux nations étrangères, l’Ouganda et le Rwanda, se sont livrées dans la ville de Kisangani. Nous avons parlé de l’exploitation forestière et minière illégale, notamment dans le territoire de Basoko et même dans les territoires de Bafwasende et de Banalia. Nous avons aussi parlé de la question du parc de Maïko et de Lomami”, a-t-il dit, avant d’exprimer sa joie de voir le Premier Ministre prêter une oreille attentive à leurs doléances et promettre de trouver progressivement des réponses à chacune de ces questions. 

A en croire le député Samuel Simene, le Chef du Gouvernement a promis de s’occuper prioritairement de la question de l’électricité dans la ville de Kisangani.

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Le Premier Ministre Sama Lukonde a reçu la délégation d’une association japonaise prête à accompagner la RDC dans la réhabilitation du groupe 4 de Inga 2

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, a reçu la délégation d’une association japonaise prête à accompagner la RDC dans la réhabilitation du groupe 4 de Inga 2.Cette délégation était conduite auprès du Premier Ministre par l’Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Japon en RDC, Monsieur Hiroyuki Minami, qui s’est dit très content de poursuivre la coopération et de marcher ensemble avec la RDC.

Au sortir de l’audience, le chef de cette délégation, par ailleurs ancien ministre japonais des Affaires étrangères, et actuellement président de AFRECO, une association japonaise pour l’économie et le développement de l’Afrique, Monsieur Tetsuro Yano, a exprimé toute sa joie pour l’accueil que le Premier Ministre Sama Lukonde a réservé à sa délégation. 

” C’était la première fois. J’étais honoré d’avoir eu cette audience avec le Premier Ministre Sama Lukonde depuis la prise des fonctions du nouveau Gouvernement en RDC. Le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde s’est déjà rendu au Japon avec le Président de la République, en 2019, alors qu’il était encore Directeur général de la Gécamines. J’ai bien compris qu’il est un fin connaisseur du Japon. Il connaît très bien la culture du Japon. Et maintenant qu’il est le Premier Ministre de la République démocratique du Congo, je suis content de faire sa connaissance”, s’est-il réjoui.

Tetsuro Yano a salué un lien historique très fort qui existe déjà depuis les années 1983-84 entre la RDC et son pays, le Japon.

” Du fond de mon cœur, un lien qui existe entre nos deux pays, un lien très fort entre le Japon et la République démocratique du Congo. Je voudrais rappeler un peu l’histoire entre le Japon et la République démocratique du Congo, surtout dans le domaine de la coopération économique. Mais aussi notre lien avec la famille impériale du Japon, à l’époque, entre 1983 et 1984. A l’époque, il était le Prince héritier du Japon et aujourd’hui, empereur émérite, qui a visité la RDC”, a rappelé Tetsuro Yano.

Il a exprimé le désir et la détermination de son pays à poursuivre la coopération bilatérale avec la RDC, notamment en relançant le projet de la visite d’État du président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo au Japon, avortée dernièrement à cause de la pandémie de Covid-19.

” Nous avons parlé de comment on peut composer notre relation bilatérale. Surtout que l’année passée, on avait programmé la visite d’État du Président, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, chef de l’État au Japon. Mais malheureusement, à cause de la Covid-19, elle a été annulée. Donc, comment on peut réaliser d’abord ce grand projet pour renforcer notre relation bilatérale. Et concernant les relations bilatérales et surtout la confiance que nous avons, le Gouvernement japonais avait déjà annoncé notre intention de réhabiliter le groupe 4 de Inga 2″, a dit l’homme d’État japonais.

Pour finir, Monsieur Tetsuro a salué les efforts économiques et financiers  fournis par le Gouvernement congolais notamment pour maintenir ses bonnes relations avec les institutions de Breton woods. Il est convaincu qu’avec cela, la RDC aura de bons résultats et que cela va servir à faire avancer le pays.

” Comme la République démocratique du Congo poursuit les efforts économiques et financiers, à travers les accords conclus avec le FMI, je suis convaincu que vous allez avoir un bon résultat avec le FMI. Et cela va servir à faire avancer le projet de G24 et aussi réaliser la visite d’État du chef de l’État au Japon. C’est l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Japon en RDC, Monsieur Hiroyuki Minami, qui prendra toute la responsabilité de réaliser tout ce que j’ai dit”, a-t-il précisé.

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Le Premier Ministre Sama Lukonde a présidé la cérémonie de l’audience solennelle de la première rentrée judiciaire de la Cour Constitutionnelle

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, a représenté le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, à l’audience solennelle et publique  consacrée à la première rentrée judiciaire de la Cour Constitutionnelle, ce samedi 16 octobre 2021, au Palais du Peuple. Plusieurs personnalités du pays membres et responsables de différentes institutions de la République ont pris part par à cette activité qui consacre la toute première rentrée judiciaire de la haute cour du pays depuis son installation en avril 2015.

Avant d’entrer dans le vif du thème de son discours d’ouverture, le Président de la Cour Constitutionnelle, Dieudonné Kaluba Dibwa, a remercié le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo d’avoir accepté de se faire représenter  par le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde ainsi que pour l’intérêt qu’il accorde aux activités de cette haute instance  judiciaire du pays.

“Il sied de faire remarquer que depuis son installation effective le 4 avril 2015, c’est pour la toute première fois que la Cour constitutionnelle tient son audience solennelle de rentrée judiciaire. Aussi me sera-t-il permis, avant toutes choses, au nom de cette haute juridiction,  de m’acquitter d’un agréable devoir, celui de remercier son Excellence Monsieur le President de la République, Chef de l’Etat, Magistrat suprême, ici représenté par Monsieur le Premier Ministre, d’avoir, en vertu de ses charges d’Etat, accepté de se faire représenter à cette cérémonie. Votre présence à cette cérémonie, Monsieur le Premier Ministre, témoigne à suffisance de l’importance que le Chef de l’Etat attache à la justice dans notre pays et à ses institutions et en particulier à la cour constitutionnelle”,  a déclaré d’entrée de jeu Dieudonné Kaluba Dibwa.

Il a centré son allocution sur les “Grandes tendances jurisprudencielles de la Cour constitutionnelle”, une occasion pour lui de passer au peigne fin les grandes orientations prises par la cour constitutionnelle dans les différentes matières relevant de sa compétence. 

“Monsieur le Premier Ministre, à l’occasion de l’audience publique et solennelle de ce jour, j’ai choisi de vous entretenir sur le thème : ” Les grandes tendances jurisprudencielles de la cour constitutionnelle, lequel est motivé par la nécessité de mettre en évidence les grandes orientations prises par la cour constitutionnelle dans chaque matière relevant de sa compétence”, a-t-il dit avant de décortiquer son thème en  6 points à savoir :

Le contrôle de constitutionnalité, l’interprétation de la constitution, la déclaration du patrimoine, l’erreur matérielle contenue dans un arrêt, les  conflits d’attribution et la présentation des statistiques judiciaires par matière, suivie d’une conclusion générale.

A en croire Dieudonné Kaluba Dibwa, en 6 ans d’activités, la Cour constitutionnelle de la RDC s’est forgée une jurisprudence qui,  d’ores et déjà, pose des repères dans l’administration de la justice constitutionnelle.

“C’est ici pour moi, l’occasion de remercier tous les juges, anciens et actuels, ainsi que leurs collaborateurs pour le travail réalisé, car ils ont non seulement contribué à l’évolution de la justice constitutionnelle en RDC, mais aussi sur certaines matières, ils ont placé le fondement d’un contentieux constitutionnel congolais”, a-t-il fait remarquer.

Bien avant la prise de parole par le Président de la Cour constitutionnelle, le Bâtonnier national, Matadi Wamba, a exposé sur “La Force du Droit” pour souligner l’importance de la justice qui constitue,  selon lui, le ciment de toute communauté humaine. Quant au procureur général près la Cour constitutionnelle, il a centré sa mercuriale  sur “l’étendue des pouvoirs du ministère public face à l’immunité parlementaire”.

S’agissant de sa sphère de compétences, la Cour constitutionnelle est le juge du contrôle de constitutionnalité des traités et accords internationaux, des Lois, des actes ayant force de Lois, des édits, des règlements intérieurs des chambres parlementaires, du congrès et des institutions d’appui à la démocratie ainsi que des actes règlementaires des autorités administratives. Elle est également juge de l’interprétation de la constitution, du conflit des compétences entre le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif, entre l’Etat et les provinces, et des conflits d’attribution entre les deux ordres de juridiction.

La Cour Constitutionnelle est aussi la juridiction pénale du Président de la République et du Premier Ministre pour les infractions politiques de haute trahison, d’outrage au parlement, d’atteinte à l’honneur ou à la probité ainsi que pour le délit d’initier au tant que pour les infractions de droit commun commises par l’un ou par l’autre, dans ou à l’occasion de l’exercice de ses fonctions.

 Elle est le juge du contentieux des élections présidentielle, législatives nationales et du référendum. Elle est en outre chargée de recevoir le serment du Président de la République ainsi des membres d’autres institutions de la République tel que prévu par leurs textes pertinents. 

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