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Ouverture d’un Forum CEEAC à Kinshasa : Judith Suminwa présente la formation professionnelle comme un pilier majeur de la croissance économique

La Première Ministre Judith Suminwa Tuluka a procédé, ce mardi 10 décembre 2024, au lancement du Forum Régional des pays de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) sur l’Enseignement et la Formation Techniques et Professionnels (EFTP). Il s’agit d’une rencontre de haut niveau organisée par le Bureau Pays de l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO), en collaboration avec le ministère national de la Formation Professionnelle.

Ces concertations sont axées sur le thème : « L’EFTP face aux défis de l’employabilité des jeunes en Afrique centrale : Quelles perspectives pour la réalisation de l’Objectif Durable de Développement 8 ».

L’objectif principal de ce forum est de développer une stratégie régionale pour le développement de l’EFTP en Afrique centrale en vue d’améliorer la transmission des compétences, l’employabilité, les programmes pour répondre aux demandes de transitions numériques et vertes ainsi que la mobilité des jeunes au sein des États membres de la CEEAC.

Dans son allocution, la Première Ministre a réitéré l’engagement de son Gouvernement à faire de la formation professionnelle un pilier majeur de la croissance économique et de l’amélioration de la qualité de vie de la population. Ce qui explique, à en croire la Cheffe du Gouvernement, des réformes ambitieuses initiées par son Gouvernement.

“Conscient des enjeux et du rôle crucial de ce secteur dans le développement socio-économique de notre Pays, le Gouvernement, sous l’impulsion de la vision définie par le Président de la République, dans son Programme d’Actions 2024- 2028, s’est engagé de manière forte, avec courage et détermination, à renforcer notre système éducatif en faisant de la formation professionnelle, un pilier majeur de la croissance économique et de l’amélioration de la qualité de vie de notre population. Cet engagement pour le développement de notre capital humain est porté par une série de réformes ambitieuses pour la transformation de notre système d’éducation et de formation, en particulier dans le domaine technique et professionnel”, a déclaré la Première Ministre.

Par ailleurs, la patronne de l’Exécutif congolais a exprimé son soutien aux pays de la région et aux partenaires au développement pour avoir fait de cette vision une réalité en mettant en place une stratégie régionale pour l’EFTP, adaptée aux besoins sociaux et à la demande croissante d’une main-d’œuvre qualifiée dans des secteurs en forte croissance.

La RDC pour la dynamique régionale de l’UNESCO et de la CEEAC

Le Ministre de la Formation professionnelle, Marc Ekila, tient aux résolutions de ces assises pour l’avenir de l’EFTP.

“(…) je suis convaincu que ce forum nous permettra de dégager des priorités
stratégiques concrètes pour l’avenir de l’EFTP, et je m’engage à soutenir activement les résultats qui en découleront. C’est donc là le reflet clair de la volonté de la RDC à s’inscrire dans la dynamique régionale de la CEEAC”, a-t-il déclaré.

En outre, pour M. Isaias Barreto da Rosa, Représentant pays de l’UNESCO en RDC, “ce forum revêt une importance capitale pour la transformation du système
éducatif dans les pays de la région et constitue une opportunité pour
renforcer les mécanismes de dialogue entre les pays, afin de veiller à ce que
la région soit un espace qui s’adapte au changement économique, environnemental, social et culturel”, a-t-il dit.

Notons que cette rencontre réunit des experts des institutions d’enseignement et de formation (publiques et privées), des institutions du monde économique et des finances, des partenaires au développement, des universitaires, des chercheurs, des entrepreneurs et des politiques pour réfléchir ensemble à la recherche d’approches alternatives et innovantes pour une meilleure prise en compte de la formation professionnelle et qualifiante des jeunes (aussi bien dans le secteur formel que non formel) en Afrique centrale.

Dans son Programme d’Actions, le Gouvernement Suminwa a fait de la formation professionnelle un levier important pour l’employabilité de la jeunesse. En son pilier 4, il est notamment prévu la construction et le renforcement des centres de formation professionnelle et d’apprentissage des métiers pour contribuer à l’éradication de la délinquance et au chômage des jeunes.

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DC : Glencore rassurée de l’appui de la Première Ministre pour une augmentation des recettes de la production minière

L’exploitation minière en République démocratique du Congo a meublé l’audience que la Première Ministre, Judith Suminwa Tuluka, a accordé à une délégation de Glencore conduite par Gary Nagle, CEO de cette multinationale minière.

Ce géant minier, présent au pays depuis 2007 dans la production des matières premières telles que le cuivre et le cobalt dans la province du Lualaba, est l’un des partenaires de l’Exécutif central dans ce secteur crucial.

Le CEO de Glencore a porté devant la Première Ministre, Judith Suminwa, quelques préoccupations relatives à la baisse prix du Cobalt sur le marché international.

“L’un des points que nous avons eu à évoquer avec son Excellence Madame la Première Ministre, c’est le coût un peu bas du Cobalt. Et on espère qu’un coût un peu plus élevé pourrait bénéficier à toutes les parties, Gouvernement congolais et Glencore”, s’est-il confié.

De cet entretien avec la Cheffe du Gouvernement, Gary Nagle se dit très ravi.

“Nous avons reçu un écho favorable de la part de la Première Ministre, elle nous a assurés de son soutien”, s’est-il félicité.

Glencore bien qu’ouverte à d’autres perspectives, réaffirme son intention de poursuivre ses activités dans l’exploitation du Cuivre et du Cobalt.

“C’est vrai que la République Démocratique du Congo a plusieurs minerais importants et intéressants, mais nous savons aussi que la production du cuivre et du cobalt est encore énorme en RDC, donc nous allons nous focaliser sur cette production là pour le moment mais restons bien entendu ouvert en fonction des opportunités”, a dit le CEO de Glencore.

Le Gouvernement Suminwa qui est engagé dans la diversification de son économie, ne compte pas non plus négliger les recettes tirées du secteur minier. En effet, la RDC regorge, à elle seule, 70% de réserves mondiales de cobalt, un minerai stratégique et indispensable dans la fabrication des batteries électriques.

Pour rappel, dans Mutanda Mining SARL (MUMI), le Gouvernement central est en partenariat avec Glencore, et détient 5 % des parts de cette société minière. Et dans Kamoto Copper Company SA, KCC, la Gécamines possède 20% des parts et SIMCO 5 % des parts.

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Ce mardi, baisse réelle des prix : Le Gouvernement Suminwa tient sa parole, les importateurs s’alignent

Dès ce mardi 10 décembre 2024, les ménages congolais peuvent espérer un mieux-être socioéconomique, avec une baisse significative des prix des biens de première nécessité sur l’ensemble du territoire national. Une initiative cruciale qui répond à l’angoisse ressentie par la population face à la vie chère, véritable fléau économique.

Les principaux importateurs du pays, en collaboration avec la Fédération des Entreprises du Congo (FEC), ont signé des accords à la Primature, sous l’égide de la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka. Cette rencontre, qui s’est tenue ce lundi 9 décembre 2024, a été marquée par la forte annonce de réduction des prix de produits essentiels tels que le poisson, le poisson salé, le lait, le sucre, la viande, les cuisses de poulet et le riz. Le Gouvernement a également confirmé sa décision de réduire certains prélèvements fiscaux, permettant ainsi aux consommateurs de bénéficier de prix plus accessibles.

Par cette initiative, la Cheffe du Gouvernement fait respecter un des engagements du Chef de l’État Félix Tshisekedi de redonner aux Congolais leur pouvoir d’achat et de lutter efficacement contre la vie chère. Le ministère de l’Économie nationale et celui des Finances ont travaillé sous le leadership de la Première Ministre pour parvenir à ces résultats notables.

La Première Ministre avait alors signé un décret relatif à la lutte contre la vie chère, qui consiste essentiellement à obtenir la baisse des prix des denrées alimentaires importées. Objectif atteint avec la signature des accords avec les principaux importateurs.

Fini le stress des prix : le Gouvernement agit pour un pouvoir d’achat respecté

Avec ces mesures, le Gouvernement congolais prouve son engagement à défendre le pouvoir d’achat de ses citoyens. Les baisses de prix, prévues entre 5 et 11 %, devraient impacter positivement le quotidien des Congolais, leur offrant une bouffée d’oxygène après des mois de pressions économiques.

La réponse des acteurs économiques, notamment du secteur pétrolier, est déjà perceptible, avec une diminution des prix, entraînant une stimulation de la consommation et redynamisant ainsi l’économie nationale. Cet élan collectif démontre qu’en conjuguant les efforts, il est possible de créer un environnement économique plus favorable et juste pour tous.

Un appel à la vigilance collective

Toutefois, selon le Vice-premier Ministre de l’Économie nationale, Daniel Mukoko Samba, la vigilance est de mise. Il a souligné l’importance de la participation active de la société civile pour garantir la pérennité de ces avancées. « La lutte pour un pouvoir d’achat respecté ne doit pas s’arrêter ici; elle nécessite un suivi rigoureux et un engagement de chacun », a souligné Daniel Mukoko Samba

Ainsi, alors que le Vice-premier Ministre s’est engagé à s’assurer de l’implémentation rapide de ces mesures dès le lendemain, le pays se trouve à un tournant important. Le Congo s’avance vers une société plus équitable, fondée sur des bases solides où chaque citoyen peut espérer une vie décente, à l’heure où le Gouvernement prend résolument soin de son peuple. Dès demain donc, les services du ministère de l’Economie Nationale seront à pied d’œuvre pour constater la baisse des prix dans différents lieux de négoce.

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Maintien ou non de l’état de siège au Nord-Kivu et en Ituri : Bientôt la fin du suspense

Après d’intenses consultations avec toutes les forces vives des provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri, la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka a échangé, ce vendredi 6 décembre 2024 à la Primature, avec les membres de la Mission locale conjointe Gouvernement-parlementaires sur l’état de siège. Cette réunion a servi de cadre d’échanges et d’harmonisation de différents points de vue du Gouvernement, du Sénat et de l’Assemblée nationale, afin de finaliser le rapport à présenter au Chef de l’État Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Les réunions de concertation tenues par la Première Ministre à l’Est de la RDC ont permis une évaluation approfondie des questions sécuritaires, politiques et socio-économiques dans cette partie du pays.

Quid de la levée ou du maintien de l’état de siège ?

Concernant la levée ou le maintien de l’état de siège, le sénateur Aristide Bulakali, vice-président de la Commission défense, sécurité et frontières du Sénat, fait savoir que la primeur est réservée au Chef de l’État.

“Nous avons eu beaucoup d’éléments qui nous ont permis de connaître les réalités vécues pendant cette période de l’état de siège. Nous savons comment orienter la gestion de ces deux provinces sur les plans sécuritaire et politique. Quant à la levée ou au maintien de l’état de siège, nous avons réuni les éléments qui seront mis à la disposition du Président de la République. C’est à lui de voir quelle orientation donnée”, s’est-il exprimé.

Dans la même veine, l’Assemblée nationale attend également la décision du Chef de l’État en fonction du rapport qui lui sera présenté.

“Il était important de se réunir ( Gouvernement, Sénat et Assemblée nationale), pour faire le point par rapport à la mission effectuée dernièrement en Ituri. Il était question d’harmoniser nos points de vue. Tout reste entre les mains du Chef de l’État qui aura à se prononcer par rapport à cette question. Nous voulons que la paix revienne. La solution doit être trouvée le plus rapidement possible”, a déclaré le député Rubins Mikindo, président de la Commission défense, sécurité et frontières de l’Assemblée nationale.

Le retour de la paix, un impératif

Pour le Ministre de la Communication et médias, Porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya, le retour de la paix dans la partie Est de la République démocratique du Congo est bien un impératif.

“La Première Ministre a écouté toutes les couches. Nous savons que l’impératif est le retour de la paix. C’est sur quoi nous travaillons”, a-t-il dit.

Il a, par ailleurs, martelé sur la nécessité de la tenue de l’échange entre la Première Ministre et les membres de la mission conjointe Gouvernement-parlementaires sur l’état de siège.

“Il était question pour nous de refaire un briefing comme initialement prévu par la Première Ministre, de sorte que nous puissions avoir le même entendement sur les recommandations et les propositions à faire au Président de la République. C’est lui qui décidera, en dernier ressort, sur comment requalifier l’état de siège de sorte que les préoccupations exprimées par nos populations soient prises en compte. Le document que nous allons présenter au Président de République contiendra non seulement l’avis du Gouvernement mais aussi celui du Sénat et de l’Assemblée nationale. Cette unité de voix donnera la latitude au Chef de l’État de décider de la suite à réserver à l’état de siège”, a-t-il conclu.

Rappelons qu’au Nord-Kivu et en Ituri, les autorités provinciales, les chefs coutumiers, les députés provinciaux, les confessions religieuses, la délégation de la société civile, les mouvements de jeunes et les associations de femmes ont tous confié leurs préoccupations à la Première Ministre. Les retombées de ce processus d’évaluation dépendront du pouvoir discrétionnaire du Chef de l’État.

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Entrepreneuriat et innovation : Judith Suminwa indique aux jeunes la meilleure voie pour intégrer le marché du travail

La Première Ministre Judith Suminwa Tuluka a procédé à l’ouverture de la première édition du colloque sur l’accompagnement entrepreneurial et l’innovation verte en contexte africain, ce mercredi 4 décembre 2024, au centre Wallonie Bruxelles, à Kinshasa. Cette activité scientifique qui se déroule du 4 au 7 décembre 2024, est organisée par I&F Entrepreneuriat, en collaboration avec l’Université Paris 8, l’Université de Kinshasa, l’Université Kongo, l’École Supérieure de Gestion des Administrations et des Entreprises, et l’Université Protestante de Kimpese.

Dans son allocution, la Première Ministre a rappelé l’engagement de son Gouvernement à promouvoir l’entrepreneuriat des jeunes, tel que repris dans le Programme d’actions de son Gouvernement (PAG), conçu sur la droite ligne de la vision du Chef de l’État Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

“En effet, mon pays, la RDC, peut s’enorgueillir de son exceptionnel capital humain, jeune, dynamique et résilient. La population congolaise est prête à se lancer vers un nouveau pacte pour un avenir meilleur et prospère notamment au travers de l’entrepreneuriat des jeunes, seul vecteur de croissance et de création d’emplois. Tel que le prône le Programme d’Actions du Gouvernement, dans son pilier 1, qui a pour objectif de diversifier l’économie, de créer des emplois et de protéger le pouvoir d’achat de ménages. Ainsi que le pilier 6 qui porte sur la gestion durable et responsable de notre écosystème face au changement climatique”, a déclaré la Première Ministre Judith Suminwa.

La Cheffe du Gouvernement considère l’entrepreneuriat comme l’opportunité la plus prometteuse pour l’intégration massive des jeunes dans le secteur de l’emploi. Elle a encouragé des réflexions profondes sur cette problématique afin de favoriser des décisions courageuses pour l’essor de ce secteur.

“Dans un contexte général de fortes restrictions des opportunités d’emplois salariés sur le continent, l’entrepreneuriat se présente comme l’opportunité la plus prometteuse de la jeunesse congolaise et africaine en général, d’intégrer le marché du travail. Cet état de fait nous conduit tous, gouvernants, enseignants, chercheurs, à : appréhender l’entrepreneuriat et la problématique de l’accompagnement et de l’innovation ; adopter des mesures incitatives et efficaces tant sur le plan économique que sur celui de la durabilité ; déployer plus de moyens afin de les capitaliser sur la jeunesse, véritable dividende démographique”, a-t-elle martelé.

Les efforts du Gouvernement pour la promotion de l’entrepreneuriat au pays

La Première Ministre a fait mention des efforts menés par la RDC dans ce domaine, plus particulièrement en faveur de l’entrepreneuriat féminin.

“Nous devons fixer le cap pour améliorer l’accès aux financements; améliorer la formation professionnelle notamment dans l’économie verte ; optimiser l’environnement juridique et social pour stimuler notre tissu économique et productif. C’est dans cette dynamique que la loi cadre du 8 août 2022 sur la promotion de l’entrepreneuriat a été édictée sur ordonnance présidentielle pour encadrer le développement des startups et des PME. Un grand nombre de réformes institutionnelles, des projets et actions innovantes sont entreprises au niveau national afin de promouvoir l’entrepreneuriat, et plus particulièrement l’entrepreneuriat féminin”, a-t-elle renchéri.

Contexte et objectifs

Dans le contexte des pays africains, la promotion de l’entrepreneuriat est devenue essentielle pour le développement économique. Ce colloque vise à explorer et à débattre des différentes stratégies d’accompagnement entrepreneurial adaptées aux défis uniques du continent africain, tout en mettant un accent particulier sur l’innovation verte et le développement durable. Il s’agit de combler le vide de recherche sur l’accompagnement entrepreneurial africain et de proposer des modélisations susceptibles de favoriser l’émergence d’entreprises durables.

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Isiro : la Première Ministre honore la mémoire de la Bienheureuse Anuarite et appelle à son intercession pour la paix à l’Est

Les activités de l’année sainte dédiée au 60ème anniversaire du martyre de la Bienheureuse Marie-Clémentine Anuarite Nengapeta se sont clôturées ce lundi 2 décembre à Isiro, dans le Nord-est du pays. La Nation a été représentée à ce grand jubilé, à son plus haut niveau, par le Président de la République et la Première Ministre. Des dizaines de milliers de pèlerins ont effectué le déplacement du chef-lieu de la province du Haut-Uele en vue de montrer leur dévotion à leur modèle : Anoalite (en Kibutu, dialecte parlé par sa tribu)

« Ne craignez pas ceux qui tuent le corps »

C’est à travers une célébration eucharistique présidée par l’Archevêque métropolitain de Kisangani, et en présence du Nonce apostolique, que les activités marquant la clôture de l’année Anuarite ont connu leur point de chute.

Dans son homélie, Mgr Marcel Utembi a fait un rapprochement entre le contexte sociopolitique dans lequel nous vivons aujourd’hui, avec notamment la rébellion dans la partie Est du pays, et celui qui a conduit à l’assassinat d’Anuarite. L’Archevêque a ensuite invité la population congolaise à faire preuve de courage à l’instar de la Bienheureuse Anuarite Nengapeta.

« Ne craignez pas ceux qui tuent le corps et qui ne peuvent tuer l’âme », évoquant l’évangile de Matthieu 10 : 28. Pour lui, sans nul doute, Anuarite Nengapeta est un modèle d’intégrité, de fidélité aux engagements et de respect de la parole donnée. Un message appuyé par le Chef de l’Etat qui a, dans son allocution, évoqué le récit tragique et émouvant du martyre d’Anuarite, qu’il a présentée comme un modèle de courage qui devrait inspirer toute la Nation.

Suminwa à la Maison bleue, tout un symbole

Aussitôt après la messe, la Première Ministre s’est rendue à la Maison bleue, lieu où a été lâchement tuée la religieuse.

« Cet endroit symbolise ce qu’elle a vécu et ce qu’elle a été. Elle a refusé le dictat. C’est un endroit très inspirant. Comme l’a dit le Chef de l’Etat, nous ne devons pas combattre notre propre pays, mais plutôt savoir résister. Nous lui demandons d’intercéder pour le retour de la paix dans l’Est du pays », s’est confiée la Cheffe du Gouvernement.

Fille de l’Eglise, Judith Suminwa s’engage à poursuivre plaidoyer et de s’associer à l’Eglise pour obtenir la canonisation de la Bienheureuse Marie-Clémentine Anuarite Nengapeta. Entre-temps, le Gouvernement s’engage à construire un grand sanctuaire en son honneur et à réaliser plusieurs grands travaux dans la province.

« C’est important pour nous, en tant que Gouvernement, de reconnaître son sacrifice. Nous allons bientôt construire un grand sanctuaire en son honneur, mais aussi construire et réhabiliter des routes pour le développement de la province du Haut-Uele », a souligné la Première Ministre.

Née à Wamba en 1939, la Bienheureuse Anuarite Nengapeta a été assassinée en 1964 par le tristement célèbre colonel Ngalo de la rébellion des Simba, pour avoir tenu à préserver sa pureté jusqu’à la mort. Religieuse de religieuse de la congrégation Sainte Famille, elle a été béatifiée en 1985 par le pape Jean-Paul II, lors de son séjour à Kinshasa.

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L’infatigable Judith Suminwa à Kalemie pour la clôture de la Conférence des Gouverneurs et la réunion du Conseil des Ministres

Pas de répit pour Judith Suminwa Tuluka. Après le Maroc où elle a représenté le pays au forum MEDays, la Première Ministre est arrivée ce vendredi 29 novembre à Kalemie, dans la province du Tanganyika. Il est 12 h 50 locales lorsque l’avion de la Cheffe du Gouvernement se pose sur le tarmac de l’aéroport de Kahinda, devant une population en liesse, émue d’accueillir, pour la première fois, la première femme Première Ministre de la RDC.

Judith Suminwa est venue entre autres participer à la clôture de
la 11ème Conférence des gouverneurs de province, qui s’est tenue du 27 au 29 novembre, mais aussi prendre part à la 24ème réunion du Conseil des Ministres.

Une conférence de toutes les attentes

« Renforcer la Gouvernance des Provinces afin d’assurer la cohésion communautaire, facteur clé de la réussite du PDL-145 », le thème retenu cette année est évocateur sur la volonté des autorités de voir se développer le pays à partir de la base.

Après trois journées de réflexion et d’échanges parfois houleux, la 11ème édition de la Conférence des Gouverneurs va rendre ses conclusions ce vendredi.

La Conférence des Gouverneurs est un cadre que le constituant a mis en place afin de mieux gérer la complexité des règles et mécanismes de fonctionnement entre le pouvoir central et la province d’une part, et les provinces entre elles, d’autre part. Sa mission étant d’émettre les avis et de formuler les suggestions concrètes sur la politique à mener et la législation à élaborer.

Si la Constitution du 18 février 2006 consacre les principes de la libre administration des provinces et d’autonomie de gestion de leurs ressources économiques, humaines, financières et techniques, la Conférence des Gouverneurs est cette instance de concertation et d’harmonisation entre le pouvoir exécutif national et les Gouverneurs de province.

Consolider l’unité et la solidarité nationales

La loi organique n° 08/015 du 07 octobre 2008 portant modalités d’organisation et de fonctionnement de la Conférence des Gouverneurs de Province, prévoit que celle-ci se tienne à tour de rôle dans chaque province ; ceci dans le but d’aider à la consolidation de l’unité, de la paix, et de la solidarité nationale, mais aussi pour assurer une bonne harmonie entre le pouvoir exécutif national et les provinces, d’une part, et celles-ci entre elles d’autre part.

La Première Ministre va également prendre part à la 24ème réunion ordinaire du Conseil des ministres qui va se tenir à Kalemie, sous la direction du Président de la République, Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Une première depuis plusieurs années.

La tenue de la réunion du Conseil des Ministres du Gouvernement central dans le Tanganyika s’inscrit également dans cet élan de solidarité nationale et de rapprochement voulu par les autorités avec les différentes régions du pays ainsi que leurs populations.

À Kalemie, la population se montre fière d’accueillir les dirigeants du pays. C’est avec une ferveur sans précédent qu’elle a accueilli le Chef de l’État à l’ouverture , puis la Cheffe du Gouvernement à la clôture. Des moments qui démontrent la confiance que cette population place en ses dirigeants.

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Judith Suminwa Tuluka au Maroc : La porte-voix d’un avenir plus prospère pour la RDC

Ce jeudi 28 novembre 2024, lors du Forum MEDays de Tanger au Maroc, la Première Ministre de la République Démocratique du Congo, Judith Suminwa Tuluka, a donné le coup d’envoi du panel intitulé « Invest in DRC ». À cette occasion, elle a affirmé avec détermination que la RDC s’engage dans un processus de réformes majeures visant à améliorer le climat des affaires. Cette volonté affichée marque un tournant décisif pour un pays qui regorge nombre de ressources et d’opportunités.

La RDC, un territoire riche en opportunités diversifiées pour les investisseurs

Judith Suminwa Tuluka a mis en lumière les multiples secteurs dans lesquels la RDC offre de réelles possibilités d’investissement. De l’électricité à l’agriculture, en passant par les infrastructures, l’industrie, le numérique et le tourisme, le pays dispose d’un potentiel sans précédent. Cette diversité d’opportunités fait de la RDC un terreau fertile pour les entrepreneurs cherchant à explorer de nouveaux marchés.

Une jeunesse dynamique : L’atout majeur de la RDC pour l’investissement

Avec environ 60% de sa population représentant une jeunesse vibrante et dynamique, la RDC se positionne comme un acteur clé sur le continent africain. La Cheffe du Gouvernement a souligné que cette main-d’œuvre abondante constitue un atout indéniable pour les investisseurs, leur offrant une base solide pour développer des entreprises innovantes et durables.

La stabilité politique : Une garantie pour les investisseurs étrangers

Le discours de la Première Ministre a également abordé la question de l’environnement politique en RDC, qui est devenu plus stable grâce à des réformes prometteuses. Cette évolution positive renforce l’attractivité du pays, créant ainsi un climat propice à l’investissement. Les leaders mondiaux doivent prendre note de cet avancement significatif pour envisager des partenariats fructueux, a estimé Judith Suminwa.

Le potentiel de marché : Accès transcontinental via la RDC

Stratégiquement située au cœur de l’Afrique, la RDC offre un marché potentiel de 250 millions de consommateurs, facilitant l’accès à d’autres marchés régionaux. Judith Suminwa a évoqué l’importance des accords comme l’AGOA, qui positionnent la RDC comme un hub commercial de choix, prêt à attirer des investisseurs en quête de croissance.

Sécuriser les investissements : Des mécanismes de protection

La Première Ministre a aussi relevé les efforts déployés pour mettre en place des mécanismes de protection juridique destinés à sécuriser les investissements en RDC. Ces mesures visent à bâtir une confiance durable entre l’État et les investisseurs, garantissant ainsi un partenariat robuste et avantageux.

Un appel à l’action pour établir des partenariats Gagnant-Gagnant

Dans son allocution, Judith Suminwa Tuluka a lancé un appel clair aux investisseurs internationaux afin qu’ils considèrent la RDC comme une destination privilégiée pour leurs projets. « La République démocratique du Congo représente une terre fertile pour les opportunités d’affaires et d’investissement. Nous vous invitons à explorer ces possibilités et à rejoindre notre aventure de croissance et de développement », a-t-elle dit.

La Première Ministre a, par ailleurs, effectué une visite marquante au stand consacré à la République Démocratique du Congo, animé par l’Agence Nationale pour la Promotion des Investissements (ANAPI), installé au Palais des Arts et de la Culture de Tanger, qui accueille actuellement le forum. Lors de cet échange dynamique avec des investisseurs potentiels, elle a souligné l’importance de l’engagement mutuel et des opportunités prometteuses pour renforcer les collaborations entre la RDC et le monde des affaires.

Le Forum MEDays, qui se poursuit jusqu’au 30 novembre, n’est pas seulement un événement de networking, mais constitue également une plateforme où plusieurs dirigeants du monde, dont le Président de la République des Comores, le Premier Ministre de Guinée Conakry et d’autres premiers ministres et ministres, ont pris part à des discussions.

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Souveraineté et ressources : La RDC à l’avant-garde du changement pour l’Afrique au forum MEDays

La 16e édition du Forum international MEDays s’est ouverte ce mercredi 27 novembre 2024 à Tanger, ville balnéaire du Maroc. Le thème de ces assises de trois jours est : « Souveraineté et Résilience : Vers un Nouvel Équilibre
Mondial » .

Lors de ces assises, la Première Ministre de la République Démocratique du Congo a partagé des réflexions essentielles sur le rôle de son pays dans le développement économique et durable.

« La République Démocratique du Congo a une vision commune pour un avenir durable, et se positionne comme un acteur clé dans la construction d’un avenir résilient pour notre continent et le monde. Je crois fermement qu’une croissance inclusive, une transition énergétique juste et un développement humain durable sont les clés pour relever les défis mondiaux et bâtir une économie mondiale plus équitable», a déclaré la Première Ministre.

La souveraineté au cœur du développement

Dans un contexte international marqué par de nombreux défis, elle a souligné l’importance de la souveraineté nationale tout en mettant en lumière les richesses naturelles dont la RDC est dotée. Elle a présenté ces ressources non seulement comme des atouts économiques, mais aussi comme des opportunités pour promouvoir des politiques de collaboration et d’échanges bénéfiques pour tous.

Une vision tournée vers l’avenir

Le discours de la Première Ministre a également réaffirmé l’engagement de la RDC à construire un avenir résilient, tant pour son peuple que pour le continent africain. En plaidant pour une croissance inclusive, une transition énergétique juste et un développement humain durable, la Première Ministre a jeté les bases d’une vision prometteuse pour relever les défis mondiaux actuels et bâtir une économie plus équitable.

Appel à l’action face à l’insécurité persistante dans l’Est de la RDC

Judith Suminwa Tuluka a souligné les défis complexes, notamment l’insécurité dans l’Est de la RDC, qui impacte des millions de vies et crée une crise humanitaire.

«Cette insécurité, alimentée par des groupes armés locaux et étrangers dont l’armée rwandaise, perturbe la vie quotidienne de millions de Congolais, créant une crise humanitaire de grande ampleur. Des milliers de vies humaines ont été perdues, et des millions d’autres vivent dans la peur constante de nouvelles violences », a dit la Cheffe du Gouvernement congolais.

Alors que la RDC aspire à jouer un rôle clé dans l’avenir du continent africain, il est impératif que la paix et la stabilité soient au cœur de cette ambition, afin de garantir un avenir prospère et résilient pour tous.

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Souveraineté économique : La Première Ministre de la RDC défend un partenariat sud-sud gagnant-gagnant avec le Maroc

Rabat, 26 novembre 2024 – La diplomatie africaine prend un tournant prometteur alors que la Première Ministre de la République Démocratique du Congo, Judith Suminwa Tuluka, a été reçue ce mardi au Palais Royal par le Chef du Gouvernement marocain, Aziz Akhannouch. Cette rencontre, qui s’inscrit dans un cadre plus large de coopération et de partenariat, souligne l’héritage des relations bilatérales entre les deux pays, qui remontent à plusieurs décennies.

Des sujets essentiels abordés lors de la rencontre

Lors de cette rencontre, la Première Ministre a pu aborder des thèmes essentiels pour l’avenir des deux pays. Elle a souligné l’importance d’un partenariat stratégique, plaçant la souveraineté africaine et l’échange économique au cœur des discussions.

« Je suis venue aujourd’hui rencontrer le Chef du Gouvernement chérifien parce que je suis à la tête d’une délégation congolaise avec un certain nombre de ministres, mais aussi des membres du patronat congolais. Nous sommes dans un forum économique qui parle de la nécessité de la souveraineté africaine et des échanges économiques entre Africains, raison pour laquelle je suis ici à Rabat. Nous avons, au cours de cette rencontre, échangé sur nos relations bilatérales, la manière de pouvoir les renforcer et dans le cadre d’un partenariat gagnant-gagnant au niveau économique », a dit Judith Suminwa Tuluka

Vers une intégration économique régionale

Les affirmations de Judith Suminwa Tuluka montrent sa volonté de faire avancer les intérêts congolais tout en favorisant un climat d’échanges fructueux avec le Maroc. Les discussions se sont concentrées sur la façon dont les deux pays peuvent tirer parti de leurs ressources respectives pour bâtir une économie plus résiliente et intégrer les marchés africains.

Les rencontres comme celle-ci entre la RDC et le Maroc sont cruciales pour le soutien au développement économique du continent, en vue d’un avenir où l’intégration économique régionale sera la norme. Cette visite représente non seulement une opportunité de renforcer les liens bilatéraux, mais aussi un engagement à exploiter le potentiel immense que représente l’Afrique sur la scène mondiale.

Un avenir prometteur

Avec des perspectives d’avenir brillantes et des opportunités d’investissement à explorer, cette collaboration pourrait ouvrir la voie à un véritable partenariat gagnant-gagnant. Les pas effectués aujourd’hui par la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka et son homologue Aziz Akhannouch sont des marqueurs d’une dynamique positive pour la coopération entre la RDC et le Maroc, et par extension, pour l’Afrique dans son ensemble.

Une coopération qui s’inscrit dans le temps

La coopération entre le Maroc et la RDC a longtemps été marquée par des échanges économiques, culturels et politiques, établissant une base solide pour un dialogue constructif. Les deux nations ont toujours entretenu des liens amicaux, fondés sur des valeurs de solidarité africaine et de coopération sud-sud. De nombreuses initiatives ont été lancées pour promouvoir les échanges commerciaux et les investissements mutuels, témoignant d’un engagement commun à renforcer la souveraineté et le développement économique sur le continent.

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