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La Première Ministre clôture son séjour à Matadi par une descente sur terrain

La Première Ministre Judith Suminwa Tuluka a achevé, le jeudi 19 septembre 2024, son séjour de travail à Matadi, chef-lieu de la province du Kongo Central. Elle a marqué son engagement envers les défis socio-économiques de la région. Accompagnée du Vice-premier Ministre, Ministre de l’Economie nationale, Daniel Mukoko Samba, elle a visité le port privé Matadi Gateway Terminal (MGT), un modèle de partenariat public-privé en plein essor.

À son arrivée, une foule enthousiaste de travailleurs et de curieux s’est massée pour saluer la Cheffe du Gouvernement. Un moment de connexion authentique avec la masse laborieuse.

L’évolution de la main-d’oeuvre congolaise

Au cours de sa visite, la Première Ministre a mis en lumière l’évolution du port, qui, autrefois dominé par une main-d’œuvre étrangère, est désormais principalement constitué de Congolais.
Cette transformation est cruciale pour le développement économique de la province et témoigne d’un engagement gouvernemental en faveur de l’emploi local.

«Aujourd’hui l’entreprise ne fonctionne pratiquement qu’avec des Congolais et des jeunes Congolais parce que la tranche d’âge moyenne est de 35 ans», a dit la Première Ministre. Ce qui la pousse à croire que «C’est un exemple pour montrer qu’il y a moyen au niveau du secteur privé de pouvoir développer le pays parce qu’aujourd’hui, nous comptons sur l’investissement privé pour aller vers cette diversification de l’économie, cette création d’emplois. Mais pour ça, il y a un certain nombre de réformes que nous devons mener, particulièrement au niveau de l’amélioration du climat des affaires. On va le faire».

L’Importance de la gestion des retraites pour l’avenir de l’Onatra

Dans un contexte socio-économique complexe, la Première Ministre a souligné l’urgence de résoudre la problématique des retraites au sein de l’Office national des transports (ONATRA).
Judith Suminwa est convaincue que pour envisager un avenir dynamique et compétitif, il est crucial de garantir un soutien adéquat aux personnes admises à la retraite.
«Au niveau d’une société comme l’Onatra, on doit tenir compte de la nécessité de régler la problématique des retraités parce qu’il faut pouvoir régler cette problématique-là pour pouvoir ensuite renforcer en termes de recrutement. Je pense qu’on pourra être dans une position, si les plans tels qu’on est en train de les mener fonctionnent, de pouvoir recruter maintenant des jeunes pour pouvoir travailler notamment au niveau de l’ONATRA avec les différentes perspectives qu’on a en vue», a affirmé la Première Ministre.

En sortant du port MGT, un moment fort s’est produit lorsque Judith Suminwa a arrêté son cortège pour interagir avec la foule. Les Matadiens, émus, ont eu l’opportunité de lui faire part de leurs préoccupations directement.
Ce moment de communion a été salué par les habitants de la ville portuaire comme un acte symbolique, renforçant l’idée que la Cheffe du Gouvernement est à leur écoute et est préoccupée par leurs réalités quotidiennes.

Un appel à l’action

Dans son rôle de coordonnatrice de l’action du Gouvernement, Judith Suminwa a affirmé qu’elle s’engagerait à ce que chaque ministre concerné par les problèmes soulevés durant son séjour à Matadi agisse pour apporter des solutions.
En quittant Matadi pour Kinshasa, Judith Suminwa a laissé derrière elle un sentiment d’espoir et d’obligation. Les défis sont nombreux, mais la Première Ministre semble déterminée à mettre en œuvre des réformes concrètes. L’écoute active des préoccupations locales et la volonté d’initier des changements positifs résonnent comme un appel à l’unité et à l’action pour relever les défis de cette ville et de toute la province pour des répercussions positives sur le pays.

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Judith Suminwa face aux défis de Matadi : Engagement et perspectives

Ce jeudi 19 septembre 2024, la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka a poursuivi sa série d’audiences à Matadi, avant de prendre la direction de Kinshasa. À l’ordre du jour : des rencontres avec différents groupes, notamment les femmes de la société civile, qui ont exprimé leurs préoccupations sur des sujets cruciaux tels que l’éducation et la santé. Ces échanges ont mis en lumière les défis majeurs auxquels la ville fait face, notamment l’inadéquation entre la théorie enseignée et la pratique, le manque de matériels didactiques ainsi que le manque d’établissements spécialisés pour les enfants en situation de handicap.

L’éducation en crise à Matadi

Les femmes de la société civile, composées d’enseignantes, de médecins et d’infirmières, ont interpellé la Première Ministre sur l’état de l’éducation. Elles ont souligné que la ville ne dispose que d’une seule école spécialisée pour les enfants sourds et autistes. Ce manque d’infrastructures adéquates entrave les chances d’intégration et d’épanouissement de ces enfants. En tant que Coordinatrice de l’action gouvernementale, Judith Suminwa a promis d’examiner ces préoccupations et d’initier des discussions avec les ministres concernés au niveau national, mais aussi le gouvernement provincial pour adapter le système éducatif aux réalités locales.

Le port de Matadi, poumon économique en détresse

La délégation syndicale du port de Matadi a également été reçue par la Première Ministre. Les représentants des travailleurs ont fait état d’une situation alarmante : le port, essentiel à l’économie de la ville, est à l’agonie. Ils ont souligné la nécessité de relancer l’Office national des transports (Onatra), dont la créance n’est pas encore réglée par l’État. Judith Suminwa a démontré une connaissance approfondie des enjeux, rassurant ses interlocuteurs sur le fait qu’elle travaillait déjà sur des solutions avec les ministres concernés.

Une Première Ministre proactive

Judith Suminwa, par sa présence et son écoute, a fait preuve d’un engagement fort envers les préoccupations des habitants de Matadi. Sa capacité à anticiper les problèmes et à proposer des solutions dès les premières discussions témoigne d’une volonté politique de réformer et de dynamiser les secteurs en difficulté. Les échanges fructueux avec les différents groupes ont laissé entrevoir une lueur d’espoir pour l’avenir de Matadi.

Le soutien des femmes de l’UDPS

La Cheffe du Gouvernement s’est également entretenue avec la ligue des femmes de l’UDPS Matadi, parti politique dont elle est issue, montrant ainsi l’engagement du Gouvernement à inclure les voix féminines dans les discussions politiques. Les femmes, en tant qu’actrices clés de la société, ont souligné l’importance d’une représentation accrue dans les décisions qui les concernent, notamment dans les domaines de la santé et de l’éducation.

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La Première Ministre lance l’Expo Beton à Matadi: Un élan pour le corridor ouest

Le 18 septembre 2024, le port international de Matadi s’est transformé en un carrefour d’espoir et d’innovation avec le lancement de la 2e session de la 8e édition de l’Expo Béton. Cet événement, initiative du Sénateur et entrepreneur Jean Bamanisa, a rassemblé des acteurs économiques nationaux et internationaux autour d’un thème crucial : « Des solutions durables du corridor ouest pour Kinshasa. » La ville de Matadi s’est mobilisée autour de cet événement pour un avenir meilleur.

Une arrivée symbolique sous la pluie

L’avion transportant la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka a atterrit à Matadi sous une fine pluie, un phénomène naturel qui, loin d’atténuer l’enthousiasme, a renforcé l’ambiance solennelle de l’événement. Accueillie par le Gouverneur de province, Grâce Bilolo, et un comité d’accueil chaleureux, elle a été honorée par une cérémonie traditionnelle avec des chefs coutumiers, exprimant la richesse culturelle de la province.

La foule en fête : Un accueil chaleureux

Le cortège de la Première Ministre, longeant les rues de Matadi, a traversé des foules enthousiastes. Des Matadiens, brandissant calicots et effigies, ont exprimé leur joie et leur soutien. Ce moment d’émotion a illustré l’importance de l’événement pour la population locale, qui voit en l’Expo Béton une opportunité de développement et de prospérité.

Des discours portés par l’engagement

Dans son discours d’ouverture, le Gouverneur de la province a exprimé l’enthousiasme et les attentes de sa région envers l’exposition. Il a souligné que l’Expo Béton est bien plus qu’un simple événement économique, mais un véritable catalyseur pour l’innovation et le développement durable.
Judith Suminwa, pour sa part, a fait écho à cette vision, rappelant que le thème de l’Expo Béton s’aligne parfaitement avec le Programme d’Actions du Gouvernement 2024-2028 (PAG 2024-2028), exécuté sous le leadership du Chef de l’État Félix Tshisekedi. Elle a affirmé l’importance d’adopter des solutions durables pour le corridor ouest, une initiative cruciale pour améliorer les infrastructures et les conditions de vie des Congolais.
« La collaboration entre EXPO BETON RDC et la Chambre de Commerce de l’industrie du Kongo Central démontre à suffisance qu’il est parfois nécessaire que les fils et filles de notre pays s’unissent pour réfléchir et réaliser ensemble des projets pour rendre nos villes de la RDC en général et tout particulièrement Kinshasa et les villes du Kongo Central, sécurisées, modernes, durables et résilientes. D’ailleurs, comme l’a si bien dit le Président de la République, c’est parce qu’ayant été attentif aux recommandations des éditions passées d’Expo Béton, qu’il a eu l’ingénieuse idée de créer un ministère dédié à la politique de la ville pour centraliser-et coordonner les efforts en matière de développement durable en vue d’améliorer le cadre de vie de nos populations. Les infrastructures à mettre en place doivent garantir à chaque Congolais un accès équitable aux services sociaux de base, aux opportunités économiques, aux possibilités de se développer pour cimenter le socle de la cohésion nationale et réduire les inégalités », a déclaré la cheffe du Gouvernement ».

Le corridor ouest : Un axe de développement stratégique

Le corridor évoqué dans le thème de l’Expo Béton 2024 se réfère à un axe de développement stratégique reliant Kinshasa et ses environs, facilitant les échanges économiques et la mobilité. L’idée est de transformer cette zone en un espace dynamique, où l’innovation et le développement durable sont au cœur des préoccupations. Cela implique la construction d’infrastructures respectueuses de l’environnement et la promotion de pratiques durables dans le secteur de la construction.

« Dans les prochaines années, la RDC est appelée à connaitre des changements urbains notables sur l’ensemble de son territoire. Avec un taux de croissance de la population avoisinant les 3,5%, la RDC devant atteindre à l’horizon 2035 une population qui dépassera les 150 millions d’habitants. 47% de la population vit en milieu urbain, cette tendance croissante à l’urbanisation augmente de 4,5% par an. Les provinces de Kinshasa et du Kongo Central ne font pas exception à ce phénomène. En effet, à l’horizon 2050, plus de 60% de la population du corridor ouest vivra dans des villes comme Kinshasa, Boma, Matadi ainsi que les agglomérations urbaines comme Kasangulu, Inkisi, Mbanza Ngungu, Songololo, Muanda, etc. Il faut donc dès à présent penser et proposer des solutions durables pour ces villes. Des remèdes adéquats aux occupations désordonnées et non planifiées des terres, à une urbanisation sauvage qui engendre des conséquences socio- économiques et environnementales néfastes, doivent être trouvés pour donner à notre population une chance de vivre dans un environnement agréable, assaini et résilient », a affirmé Judith Suminwa.

Une vitrine d’innovation et de collaboration

Après la cérémonie d’ouverture, Judith Suminwa a visité les stands d’exposition, où les entreprises et les entrepreneurs ont présenté leurs réalisations et innovations. Ces rencontres sont essentielles pour encourager la collaboration entre le secteur public et privé, et pour inspirer de nouvelles initiatives qui répondent aux défis de développement de la RDC.
L’Expo Béton 2024 à Matadi n’est pas seulement un événement économique ; c’est un symbole d’espoir et de détermination pour un avenir durable. Alors que la ville se tourne vers l’avenir, cet événement rappelle l’importance d’unir les forces pour construire un Congo meilleur, où chaque citoyen peut participer à la vision d’un développement inclusif.

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Tentative de grève des chauffeurs poids lourds : La Première Ministre prend des mesures et rassure les transporteurs routiers

Le Gouvernement prend toutes les mesures urgentes nécessaires pour éviter la grève des chauffeurs de véhicules poids lourds qui opèrent sur la route nationale numéro 1 (RN1). A cet effet, la Première Ministre a reçu ce mardi à la Primature, une délégation de l’Intersyndicale des transporteurs routiers et celle de la Fédération des Entreprises du Congo ( FEC) pour une séance de travail à laquelle ont aussi pris part le Vice-premier Ministre, Ministre des Transports et son collègue de l’Economie.

La patronne de l’Exécutif Central a, lors de ces échanges, écouté d’une oreille attentive les revendications de l’Intersyndicale des transporteurs routiers, relatives au respect des résolutions de la tripartite de novembre 2023.

Ambroise Tshiyoyo Ngalamulume, premier vice-président de la FEC, a salué les premières dispositions prises par le Gouvernement, et apprécie la qualité des échanges avec la Première Ministre.

” Nous sommes venus, secteur privé et intersyndicale, rencontrer la première Ministre au sujet des engagements que la Commission tripartite avait pris il y a une année, et qui connaissait des difficultés pour sa mise en œuvre. Et à la suite de cette non mise en œuvre rapide de dispositions prises lors de la tripartite, il y a des problèmes avec les membres de l’intersyndicale. Nous sommes venus échanger avec la Première Ministre au sujet de toutes ces dispositions, et on a trouvé des solutions à court et long terme pour résoudre les problèmes qui nous concernent, qui sont liés notamment au transport des marchandises dans différents endroits de la République Démocratique du Congo”, a déclaré Ambroise Tshiyoyo.

Dans le même élan, le président de l’Intersyndicale des transporteurs de poids lourds, André Tshikoji Tshinkenke, se dit confiant suite aux assurances données par la Première Ministre, Judith Suminwa, pour désamorcer cette crise dans le secteur routier.

” Nous constatons qu’il y a une volonté affichée de la Première Ministre de pouvoir rencontrer les revendications de nos membres. Et nous allons en tenir compte. Aujourd’hui, nous sommes un peu convaincus que ça va accoucher d’une solution qui répondra aux attentes des transporteurs”, a confié ce dernier.

La Cheffe du Gouvernement a notamment instruit pour la mise en place d’une commission mixte de suivi de ce dossier, a déclaré le président de l’Intersyndicale des transporteurs routiers.

“On a eu trop d’intervenants opportunistes dans ce secteur là et ça n’a pas facilité la tâche. Maintenant qu’il y a un Comité de suivi qui sera géré par le Gouvernement avec la contribution de tous les intervenants du secteur routier, il y a moyen de pouvoir identifier les situations qui peuvent conduire au blocage et des grèves, anticiper sur toutes les situations pour éviter qu’on se replonge dans la crise actuelle. Ça donne aussi la possibilité de contrôler les patrons des entreprises de transports qui se comportent comme ils veulent et paient les travailleurs selon leurs désirs, parce que nul n’est au-dessus de la loi”, a-t-il conclu.

Le Gouvernement tient à éviter une paralysie des activités économiques sur l’axe routier National numéro 1 qui approvisionne Kinshasa en produits alimentaires et autres. La Première Ministre a pris l’engagement de multiplier tous les efforts pour protéger le panier de la ménagère.

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RDC-ONU : La Première Ministre saisie du soutien politique et opérationnel des Nations-Unies pour le retour de la paix dans l’Est

La Première Ministre, Judith Suminwa Tuluka, a reçu en audience, ce mardi 17 Septembre 2024, la délégation des Nations Unies conduite par Jean-Pierre Lacroix, Secrétaire général adjoint de cette organisation en charge des opérations de paix.

Au cours de cette audience, le Haut fonctionnaire de l’ONU a réaffirmé à la Première Ministre la volonté de son organisation à réactiver le programme de désarmement, démobilisation et réintégration des combattants des groupes armés en vue de la paix dans l’Est de la RDC. En outre, les échanges ont porté sur la suite du désengagement de la Monusco au Sud-Kivu en mettant en place les structures de travail appropriées.

« Les structures de travail pour le désengagement du Sud-Kivu et la
coordination de désarmement des groupes armés seront renforcés. Nous soutenons les efforts diplomatiques et de cessez-le-feu en RDC, pour aboutir à des progrès. Nous pourrions travailler ensemble avec le Gouvernement pour faire avancer ce processus. Le soutien politique des Nations Unies est opérationnel à ces efforts de paix à travers le soutien que la MONUSCO pourra apporter au mécanisme de vérification, de suivi pour un cessez-le-feu durable, a dit Jean-Pierre Lacroix.

Lors de cette rencontre, M. Lacroix a souligné que la protection des civils est une priorité majeure et déterminante. La MONUSCO apportera son appui à la poursuite de la protection des civils.

Accompagné de la cheffe de la MONUSCO, Bintou Keita, le responsable onusien a également souligné la volonté de continuer à travailler en étroite collaboration avec le Gouvernement congolais pour un désengagement progressif et responsable de la MONUSCO.

« Je pense que nous sommes sur la même ligne, nous avons déjà engagé un travail qui va s’intensifier dans les prochaines semaines. En ce qui concerne l’évolution de la MONUSCO, puisque vous le savez certainement, la perspective du renouvellement de la MONUSCO se rapproche.
Entre-temps, nous voulons fournir un rapport au Conseil de sécurité. Nous devons procéder à un travail étroit avec le Gouvernement sur la sécurité », a-t- il renchéri.

Le programme du Gouvernement Suminwa accorde une place prépondérante à la protection du territoire national et la sécurisation des personnes et leurs biens. Ce deuxième pilier du PAG 2024-2028 prévoit entre autres de redéfinir et d’accompagner la nouvelle configuration de la présence onusienne en RDC.

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Projet de loi de finances 2025 : La sécurité, le pouvoir d’achat, l’éducation et la promotion de l’agriculture parmi les priorités de Judith Suminwa

La Première Ministre, Judith Suminwa a déposé, ce lundi 16 septembre au Bureau de l’Assemblée Nationale, trois projets de lois : le Projet de loi de finances exercice 2025, le Projet de loi portant reddition des comptes exercice 2024 et le Projet de loi de finances rectificative 2024.

En ce qui concerne le projet du budget de l’Etat exercice 2025, il est chiffré à 49 847 milliards de francs congolais, soit un peu plus de 18 milliards de dollars américains. Déterminé à réaliser les réformes prévues dans son Programme d’actions, le Gouvernement du changement a donc revu le budget à la hausse. C’est une augmentation d’environ 21% par rapport au budget exercice 2024 qui s’élevait à 40.986,0 milliards de francs congolais, soit un peu plus de 16 milliards de dollars américains.

Droit dans ses bottes, Judith Suminwa dit s’attaquer aux questions relatives à la sécurité et au rétablissement de la paix sur l’ensemble du territoire national, à l’amélioration du pouvoir d’achat de la population, à l’éducation, aux investissements et à la promotion de l’agriculture.

La Cheffe du Gouvernement a annoncé une augmentation de 13% des ressources alloueés à l’agriculture afin de promouvoir cette activité primaire de base.

“On a une augmentation de près de 14% au niveau des investissements ainsi qu’une augmentation de 13% des ressources allouées à l’agriculture. Nous allons continuer les réformes sur la gratuité de l’enseignement de base, en mettant l’accent, un peu plus, sur la qualité des enseignements. Il y a une amélioration au niveau aussi de la rémunération des enseignants, mais aussi pour l’ensemble de la fonction publique”, a déclaré Judith Suminwa à la presse.

La matérialisation du programme de développement local des 145 territoires (PDL-145T) est également alignée parmi les priorités du Gouvernement. L’Exécutif met aussi un accent sur le développement rural en RDC, à travers notamment les infrastructures routières, les routes nationales, les routes inter-provinciales et celles de dessertes agricoles ainsi que les voies fluviales.

“Vous pouvez voir aujourd’hui que nous travaillons sur des projets importants comme le port en eaux profondes de Banana. Il y a des discussions sur le Grand Inga. Nous continuons à travailler aussi sur d’autres grands projets sur l’électrification dans les milieux ruraux”, a affirmé la Première Ministre.

En outre, la diversification de l’économie nationale et l’amélioration du climat des affaires afin d’attirer plus d’investisseurs privés en RDC, sont également sur la liste des priorités du Gouvernement, selon la Première Ministre Judith Suminwa.

Les secteurs de la défense, de la sécurité et de la justice ne sont pas en reste ; ils vont bien au contraire être soigneusement priorisés. Des efforts sont ménés pour assurer le retour de la paix et la sécurité sur toute l’étendue du territoire national, notamment dans la partie Est, victime de l’agression rwandaise.

“Nous mettons aussi un accent particulier sur une meilleure gestion au niveau de la chaîne de la dépense et la lutte contre la corruption. Nous nous rassurons aussi des réformes nécessaires au niveau de la justice afin d’obtenir une justice véritablement équitable”, a-t-elle renchéri.

Notons que pour le Gouvernement Suminwa, l’un des principes directeurs dans l’élaboration du budget est l’allocation des ressources avec efficacité et équité afin de garantir le fonctionnement harmonieux des institutions nationales et provinciales, ainsi que des organes de l’administration du territoire et de souveraineté.

Lors de la présentation du Programme d’Actions du Gouvernement, la Première Ministre avait souligné que le budget doit être l’affaire de tous, au moment de son élaboration et de sa mise en œuvre.

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Réunion du Comité de Conjoncture Économique : Le Gouvernement note la baisse de l’inflation et décide d’intensifier la lutte contre la fraude aux frontières

La réunion du Comité de Conjoncture Économique (CCE) s’est tenue exceptionnellement à la Primature, ce jeudi 12 septembre 2024, sous la direction de la Première Ministre Judith Suminwa afin d’examiner la situation économique du pays.

Deux points essentiels ont été examinés au cours de cette séance de travail. Il s’agit notamment de l’observation de la consolidation du cadre macroéconomique et du renforcement des méthodes pour la lutte contre la corruption au pays.

Le Gouvernement note la baisse de l’inflation et la consolidation du franc congolais. Il affirme, en outre, continuer sa praxis pour favoriser les investissements au pays.

“Deux grands points se détachent dans les discussions d’aujourd’hui. Le premier point, c’est l’observation de la consolidation de notre cadre macroéconomique. Nous avons constaté que l’inflation continue à baisser pour la quatrième semaine consécutive mais il y a toujours aussi le franc congolais qui se consolide. À côté de ça, il y a la nouvelle sur la croissance qui s’affirme autour de 6%. Ce qui est une bonne nouvelle. Nous continuons les efforts essentiellement sur la discipline budgétaire mais aussi sur les grandes questions d’encadrement structurel, notamment la diversification et le plan quinquennal des infrastructures. L’objectif est de permettre au pays d’avoir un environnement encore plus susceptible de favoriser les investissements dont nous avons besoin pour notre développement”, a déclaré Guylain Nyembo, Vice-Premier Ministre, Ministre du Plan et de la Coordination de l’aide au développement.

Vers le renforcement de la lutte contre la fraude aux frontières

La lutte contre la corruption et les malversations financières fait partie des axes phares du Programme d’Actions du Gouvernement Suminwa, qui tire à son tour sa source des travaux du Plan national stratégique de développement. C’est ce qui explique le renforcement de la lutte contre la fraude au niveau des frontières.

“La lutte contre la corruption fait partie de la stratégie de mobilisation des fonds dans notre Plan national stratégique de développement. Nous avons encore parlé de la grande question des fraudes dans nos frontières. Il s’agit d’un grand chapitre que nous allons attaquer. Nous allons continuer à repousser la fraude pour nous permettre de poursuivre sur notre lancée”, a rapporté Guylain Nyembo.

Nouvelle feuille de route pour l’amélioration du climat des affaires

Le Gouvernement peaufine, par ailleurs, une nouvelle feuille de route pour mener des réformes afin d’améliorer le climat des affaires.

“Sur le climat des affaires, il y a une nouvelle feuille de route en phase de finalisation. Ça viendra renforcer toutes les mesures qui vont permettre au pays de continuer sa marche vers le développement”, a conclu Guylain Nyembo.

Notons que depuis l’accession au pouvoir du Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, la RDC s’est résolument engagée dans un vaste processus d’assainissement de son environnement des affaires, à travers la mise en œuvre des réformes touchant à tous les secteurs de la vie économique, avec comme objectifs de réduire, simplifier et rendre transparents les procédures, délais et coûts des opérations administratives.

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Reçu par Judith Suminwa, André Flahaut plaide pour des sanctions contre le Rwanda pour son rôle dans la déstabilisation de l’Est de la RDC

Le 11 septembre 2024, la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka a reçu le Ministre d’État belge, André Flahaut, pour un échange qui résonne comme un cri de ralliement pour la justice et la dignité du peuple congolais. Au cœur de cette rencontre, une promesse de soutien et un engagement sincère à appuyer la RDC pour le respect de son intégrité territoriale. Avec André Flahaut, Judith Suminwa n’a pas seulement exprimé des mots ; elle a exprimé une vision, celle d’un Congo qui reprend possession de ses richesses et de son avenir.

Un territoire violé, une richesse exploitée

Dans ses déclarations à l’issue de sa rencontre avec la Cheffe du Gouvernement de la RDC, André Flahaut a souligné la nécessité d’identifier les responsables des violations qui affligent le Congo depuis des années.
« On doit aussi aider la RDC à faire en sorte de se faire respecter dans son territoire », a-t-il affirmé avec une conviction palpable. Ces mots traduisent une profonde empathie pour un pays dont les ressources naturelles, d’une richesse inestimable, sont souvent exploitées de manière illégale par des acteurs extérieurs.
L’émotion est forte lorsqu’on pense à ces richesses qui, au lieu de bénéficier à la population congolaise, alimentent des conflits et des abus.

Chaque jour, des congolais voient leurs terres et leurs ressources pillées, tandis que la communauté internationale reste trop souvent silencieuse. Le Ministre d’Etat belge appelle à un changement urgent, à une prise de conscience mondiale, et à des actions concrètes pour faire face à ces injustices.

Un appel à l’action

André Flahaut a également mis en lumière l’inefficacité des mesures prises par la communauté internationale face aux violations du droit international en RDC. « On est très préoccupé par la Russie et l’Ukraine, mais on n’est pas suffisamment actif pour condamner toutes les actions qui consistent à violer le droit international », a-t-il déclaré. Cette comparaison est frappante : pourquoi l’indignation face à un conflit en Europe est-elle plus forte que celle face aux souffrances en République Démocratique du Congo ?
L’Union européenne, selon André Flahaut, a un rôle crucial à jouer. Il a appelé à un renforcement des sanctions contre le Rwanda qui exploite la RDC. L’implication de la Cour pénale internationale est également cruciale, car elle pourrait permettre de juger ceux qui violent les droits de l’homme en toute impunité.

Vers une autonomie congolaise

L’un des messages forts d’André Flahaut est celui de l’autonomie. Il a plaidé pour que la RDC puisse se libérer des chaînes qui l’obligent à dépendre des pays voisins pour le transit de ses ressources.
« Il faut permettre au Congo de pouvoir être autonome », a-t-il affirmé. Cette autonomie est essentielle pour que le pays puisse véritablement contrôler ses richesses et définir son propre avenir.

Un engagement pour l’avenir

Auprès de la Premiere Ministre, André Flahaut a su articuler un message d’espoir et de responsabilité. Son discours n’est pas simplement une déclaration politique ; c’est un appel à l’humanité. La communauté internationale doit se lever pour la RDC, non seulement en paroles, mais en actions concrètes. Les Congolais méritent de vivre dans un pays où leurs droits sont respectés, où leurs ressources sont protégées et où leur dignité est reconnue.
Pour l’ancien speaker de la Chambre des représentants belges, « ce n’est qu’ensemble, en unissant nos forces, que nous pourrons espérer un avenir où la justice et la paix prévaudront en République Démocratique du Congo ».

Le rôle d’un Ministre d’État belge dans la diplomatie internationale

En cette période critique, l’engagement d’hommes et de femmes comme André Flahaut est essentiel pour faire entendre la voix de la RDC.
Le rôle d’un Ministre d’État belge est d’une importance cruciale dans le paysage politique et diplomatique. Tenu de représenter les intérêts de la Belgique sur la scène internationale, ce poste implique une responsabilité particulière en matière de politique étrangère et de coopération internationale. Le Ministre d’État agit souvent en tant qu’interlocuteur clé dans les relations bilatérales, en apportant son expertise et son engagement à résoudre des crises et à promouvoir la paix. Dans le contexte de la République Démocratique du Congo, le Ministre d’État est non seulement un ambassadeur des valeurs belges, mais aussi un défenseur des droits humains et de la justice, s’efforçant de soutenir les initiatives visant à stabiliser la région et à protéger les populations vulnérables. C’est dans ce cadre que la rencontre entre André Flahaut et la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka prend toute son importance, symbolisant un engagement fort en faveur d’un Congo libre et prospère.

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Nouveau Programme avec le FMI : La Première Ministre fixe les priorités de son Gouvernement

La Première Ministre Judith Suminwa Tuluka a présidé, ce mercredi 11 septembre 2024, la réunion de restitution de la mission des services du Fonds Monétaire International (FMI) en République Démocratique du Congo. Cette rencontre s’est tenue à la Primature en présence du Ministre du Budget, Aimé Boji, et du Ministre des Finances, Doudou Fwamba.

La délégation du FMI est actuellement à Kinshasa pour une mission technique préparatoire, à la requête du Gouvernement congolais visant à poursuivre ses engagements dans le cadre de la Facilité Élargie de Crédit (FEC). Un autre objectif de cette mission est de conclure un programme dans la lutte contre les changements climatiques.

Un échange centré sur les priorités du Gouvernement congolais

Au cours de cette réunion, les discussions ont porté sur les priorités essentielles du Gouvernement, comme l’a indiqué le Chef de la mission du FMI pour la RDC, Calixte Ahokpossi. Ces échanges ont permis de dresser un état des lieux sur plusieurs dossiers stratégiques.
« Nous sommes ici dans le cadre d’une mission technique qui est en RDC depuis la semaine dernière pour prendre contact avec le Gouvernement afin de discuter de la requête des autorités pour continuer leurs engagements économique et financier avec le FMI qui a deux volets. Il y a d’une part le volet Facilité élargie de crédit et, d’autre part, le volet pour supporter les mesures économiques qui contribueront à la lutte contre les changement climatiques. Ces deux différentes facilités seront négociées très bientôt. Cette mission est donc celle d’écoute pour voir quelles sont les priorités du Gouvernement et comment est-ce que le FMI peut apporter son accompagnement », a déclaré Calixte Ahokpossi.

La sécurité, les infrastructures et l’assainissement des finances publiques en tête des priorités

Les principales priorités du Gouvernement congolais, telles que la sécurité, l’intégrité territoriale, la construction d’infrastructures et l’assainissement du secteur des finances publiques, ont été clairement exposées à la mission du FMI. Le Gouvernement a réaffirmé son engagement à mener à bien ces initiatives cruciales pour le développement du pays.
« Nous avons discuté des priorités du Gouvernement, celles que nous pouvons inscrire dans le cadre de nos négociations pour le nouveau programme. Le Gouvernement a insisté sur l’importance d’assurer la sécurité dans le pays, l’importance de réaliser les infrastructures structurantes pour diversifier l’économie, et aussi pour assainir la gestion des finances publiques. Dans les discussions qui vont venir, nous allons nous atteler sur comment articuler les mesures pour réaliser tous ces objectifs », a signifié le chef de mission du FMI en RDC.

Des progrès encourageants selon le FMI

Dans sa restitution, Calixte Ahokpossi a exprimé sa satisfaction concernant les progrès réalisés par le Gouvernement congolais. Il a souligné que ces avancées sont encourageantes et créent des perspectives favorables pour la poursuite des engagements du FMI avec la RDC.
« On a fait une revue rapide de la situation économique récente. Nous avons noté que la croissance demeure soutenue et l’inflation commence à réculer. Nous espérons que ce recul va continuer avec l’ensemble des mesures prises par la Banque Centrale et aussi par le Gouvernement », a-t-il dit.

Il est important de rappeler que le Gouvernement congolais a achevé, au mois de juillet dernier, la 6ème et derrière revue du programme triennal soutenu par la Facilité élargie de crédit avec le FMI. L’achèvement de ce programme, qui constitue une première dans les relations entre la RDC et le FMI était salué par cette institution financière internationale, et constituait la preuve du changement de paradigme opéré par le Gouvernement congolais.

Et pour ce qui est de la lutte contre les changements climatiques, le Gouvernement Suminwa a prévu dans son Programme d’Actions (Pilier 6) de mettre en place des mesures solides afin de permettre à la RDC de jouer pleinement son rôle de leader dans les discussions internationales sur les changements
climatiques, tout en tirant parti des mécanismes appropriés tels que les crédits carbone,
dont les recettes pourront être orientées vers la lutte contre la pauvreté.

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La Première Ministre informée de la mise en place d’une équipe de l’ONUDC pour appuyer la lutte contre la criminalité organisée

La Première Ministre Judith Suminwa Tuluka a reçu en audience, ce mardi 10 septembre 2024 en son cabinet de travail, la délégation de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) conduite par sa Représentante régionale pour l’Afrique australe, Jane Marie ONGOLO.

Au cours de cette rencontre, cette haute fonctionnaire des Nations Unies a fait part à la Cheffe de l’Exécutif central de la détermination de son organisation à œuvrer aux côtés du Gouvernement congolais dans la lutte contre la criminalité organisée et la corruption en RDC.

Jane Marie ONGOLO a informé la Première Ministre de la mise en place par l’ONUDC, dans un bref délai, des équipes d’études devant travailler spécifiquement sur les questions liées à la lutte contre la drogue et la corruption en RDC.

« Nous allons prêter main forte aux initiatives mises en place par le Gouvernement dans la lutte contre le crime. Dans les jours qui viennent, nous allons mettre en place 3 staffs d’études pour travailler spécifiquement sur les questions liées à la corruption », a-t-elle souligné.

« Le but était de voir comment travailler plus étroitement avec le Gouvernement […] Mais aussi de regarder les questions primordiales d’exploitation de ressources naturelles et de trafic des minerais », a renchéri la cheffe de la délégation de l’ONUDC.

L’ONUDC est un organe du Secrétariat général des Nations Unies en charge de la lutte contre le trafic illicite des stupéfiants et la criminalité organisée.
Elle a pour mission d’assister les États membres dans la réalisation de l’objectif de sécurité et de justice pour tous en rendant le monde plus sûr face à la criminalité, à la drogue et au terrorisme.

La cheffe de la délégation de L’ONUDC a salué l’engagement et la détermination de la Première Ministre dans lutte contre la criminalité et la corruption en RDC, ainsi que la préservation de la biodiversité.

Il faut noter que l’amélioration de la gouvernance et la lutte contre la corruption ainsi que le renforcement des mesures de lutte contre la fraude et la contre-bande minière figurent parmi les objectifs du Gouvernement repris au premier pilier de son Programme d’Actions. Ce PAG prévoit également de mettre en place un cadre de concertation et de collaboration entre les structures de lutte contre la corruption; et de renforcer le rôle de la CENAREF pour une application rigoureuse de la loi portant lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme ainsi que de la prolifération des armes de destruction
massive.

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