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RDC/COP29 : La Première Ministre insiste pour une rétribution équitable en faveur de la RDC, deuxième poumon climatique du monde

La Première Ministre Judith Suminwa Tuluka a débuté, ce mardi 12 novembre 2024, sa participation à la Conférence annuelle des Nations Unies sur les changements climatiques (COP29). La Cheffe du Gouvernement congolais a été officiellement accueillie par M. Ilham Aliyev, Président de la République d’Azerbaïdjan, au Stade olympique de Bakou, lieu du déroulement de la COP29.

Dans son discours inaugural, ce mardi, le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a déclaré que les dirigeants réunis à Bakou pour le Sommet de l’action climatique (COP29) doivent prendre des mesures immédiates pour réduire les émissions, protéger les populations du chaos climatique et « abattre les murs du financement climatique. »

Judith Suminwa Tuluka face aux congolais participant à la COP29

Pour sa part, Judith Suminwa Tuluka a échangé avec les délégations congolaises qui prennent part à cet événement mondial. Dans son allocution, elle a appelé ses compatriotes à porter haut la voix de la RDC pour gagner le combat de la compensation financière équitable de crédit carbone.

“Le changement climatique est une question clé aussi bien pour le devenir du monde que pour le développement durable dans notre pays. Au-delà de cela, nous sommes dans une position de pouvoir changer le monde par rapport à nos ressources hydrauliques et minérales stratégiques. Il est important que notre voix, aujourd’hui, puisse porter”, a déclaré la Première Ministre lors de son speech au stand de la RDC à la COP 29.

Judith Suminwa Tuluka a insisté sur le combat que mène la RDC pour sa rétribution équitable au regard de sa position de deuxième poumon climatique du monde.

“En tant que pays-solution, il est important de pouvoir être récompensé de manière équitable par rapport à notre position de deuxième poumon du monde. En même temps, on a intérêt à se préparer par rapport à la transformation que l’on veut donner à la transition énergétique pour notre développement. C’est important”, a-t-elle insisté.

Et de renchérir :

“Le plus important pour la participation de la RDC à la COP 29 est de voir comment défendre ces potentiels au même titre que d’autres pays avec qui nous partageons la même position. Nous devons récupérer financièrement ce qui va nous permettre d’accélérer notre développement. Le plus important est de faire entendre notre voix et de s’assurer que notre pays soit bien rétribué. Ce qui n’est pas une récompense.”

La Première Ministre était accompagnée d’Ève Bazaïba et Bestine Kazadi, respectivement Ministre de l’Environnement et Ministre déléguée près la Ministre d’État, Ministre des Affaires étrangères, en charge de la Coopération internationale et de la Francophonie.

Cet événement mondial, vise à “stimuler l’action internationale pour limiter le changement climatique, et à engager la transition énergétique”, selon les Nations Unies.

Grâce à ses vastes forêts, sa riche biodiversité, ses abondantes ressources en eau, son
potentiel hydroélectrique et ses importantes ressources minières, la RDC se positionne
comme un acteur clé dans la lutte contre les défis posés par le changement climatique à
l’échelle mondiale. La République démocratique du Congo, avec cet immense potentiel apparaît donc comme un des pays-solution, dans la préservation du climat, et en matière de transition énergétique, grâce notamment à ses réserves des minéraux stratégiques, nécessaires à cette mutation.

La Première Ministre est déterminée à mener le combat pour le respect du prix de crédit carbone. Elle se bat pour inverser la tendance dans ce secteur, tel que cela est repris au 6ème pilier du Programme d’Actions de son Gouvernement.

La COP29 accueille des diplomates, des fonctionnaires de l’ONU, des journalistes, des climatologues, des dirigeants syndicaux, des experts politiques, etc. Un nombre impressionnant de près 67 000 personnes se sont inscrites pour assister à cet événement mondial.

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COP 29 : Arrivée de la Première Ministre Judith Suminwa à Baku, des échanges avec le SG de l’ONU et d’autres dignitaires prévus dans son agenda

La Première Ministre Judith Suminwa Tuluka est arrivée ce lundi 11 novembre 2024 à Baku, capitale de l’Azerbaïdjan pour participer à la 29ème Conférence annuelle des Nations Unies sur les changements climatiques (COP 29).

L’avion de la Cheffe du Gouvernement congolais s’est posé sur le sol bakinois vers 15 heures 50 minutes. À sa descente d’avion, elle a été accueillie par Farid Gayibov, Ministre de la Jeunesse et des Sports de la République d’Azerbaïdjan ; Eve Bazaïba, Ministre de l’Environnement de la RDC et Ivan Vangu Ngimbi, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République Démocratique du Congo près la Fédération de Russie, l’Azerbaïdjan et la Géorgie.

La Première Ministre représente le Chef de l’État Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo à cet événement mondial, qui vise à “stimuler l’action internationale pour limiter le changement climatique, et à engager la transition énergétique”, selon un communiqué des Nations Unies.

Au sommet de Baku, Judith Suminwa Tuluka va porter haut la voix de la RDC, unanimement reconnue comme le 2ème poumon climatique du monde.

Dans son agenda, des échanges de grande importance sont prévus entre autres avec António Guterres, Secrétaire général de l’ONU, et d’autres dignitaires mondiaux.

La République démocratique du Congo, avec son immense potentiel en réserves d’eau douce, en massifs de forêts tropicales humides, et en tourbières, apparaît comme un des pays-solution, dans la préservation du climat, et en matière de transition énergétique, grâce notamment à ses réserves des minéraux stratégiques, nécessaires à cette mutation.

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Redressement de la Gecamines : La Première Ministre redonne espoir aux syndicats des travailleurs de la Générale des Carrières et des Mines

Le jeudi 7 novembre 2024, la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka a accordé une audience très attendue à la délégation syndicale de la Gecamines, une entreprise emblématique de la République Démocratique du Congo. Cette rencontre, qui s’est tenue en soirée, a permis d’aborder des enjeux cruciaux pour l’avenir de l’entreprise, au cœur de l’économie nationale.

Un état des lieux alarmant

Lors de cette audience, Jean-Marie Mukalayi, président du syndicat de la Gecamines, a exposé avec gravité les défis auxquels l’entreprise est confrontée. «Nos échanges ont tourné sur la survie de la Gecamines qui passe par le renouvellement des outils de production», a-t-il déclaré. Il a souligné que les infrastructures actuelles sont devenues obsolètes et nécessitent une modernisation urgente. «Il faut de nouvelles usines performantes», a-t-il insisté, mettant en lumière un besoin pressant d’investissement pour revitaliser les capacités de production de la Gecamines.

M. Mukalayi a également évoqué la question cruciale des ressources minières, précisant que «la plupart de nos remblais ont été cédés aux partenaires». Cette situation souligne l’importance de sécuriser de nouveaux gisements pour alimenter les futures installations et garantir la pérennité de l’entreprise.

Une réponse rassurante de la Première Ministre

La réaction de la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka a été perçue comme un signe d’espoir pour la délégation syndicale. «La réponse de la Première Ministre a été rassurante pour nous. Elle a promis de faire de la Gecamines, comme avant, fleuron dans notre économie. Mais il faut des préalables », a déclaré le président de l’intersyndicale de la Gecamines. Ces préalables incluent des engagements financiers substantiels. «C’est l’État qui doit accepter qu’une partie de ses recettes puisse servir à rénover les usines et faire des recherches pour avoir les minéraux », a-t-il lancé. Cette affirmation souligne l’importance d’une volonté politique forte pour soutenir la transformation de la Gecamines.

Les partenariats : Un avenir à construire

Un autre point central abordé lors des échanges entre les délégués syndicaux de la Gecamines et Judith Suminwa Tuluka concerne le rôle des partenariats dans la renaissance de la Gecamines. «Ces partenariats donnent de la ressource à la Gecamines. Mais la Gecamines, c’est une entreprise qui a un seul propriétaire, un seul actionnaire, l’État», a précisé Jean Mukalayi. Les syndicalistes ont plaidé pour que l’État consente à réinvestir une partie des bénéfices tirés des collaborations avec des partenaires privés dans la modernisation de l’entreprise. «C’est à ce niveau-là que se trouve le problème», a ajouté le président de l’intersyndicale, en appelant à une réflexion stratégique sur l’utilisation des ressources générées par les partenariats.

Vers une vision commune

Cette audience avec la Première Ministre représente une étape décisive pour l’avenir de la Générale des Carrières et des Mines. Les échanges entre la Cheffe du Gouvernement et la délégation syndicale ont mis en lumière non seulement les défis à relever, mais aussi les opportunités à saisir. La volonté de la Première Ministre est d’engager un dialogue constructif avec les syndicats, un signal positif pour l’ensemble des travailleurs de la Gecamines, qui attendent des actions concrètes.

Il est essentiel que cette dynamique se traduise par des mesures tangibles et des investissements appropriés. Un engagement fort de l’État et des partenaires privés sera nécessaire pour redonner à la Gecamines son statut de fleuron de l’économie congolaise, a reconnu Judith Suminwa Tuluka.

Un avenir à construire ensemble

Cette audience est un moment charnière pour la Gecamines et pour l’économie nationale. Les engagements pris par la Première Ministre et les syndicats vont désormais se concrétiser par des actions efficaces. La revitalisation de la Gecamines est non seulement une question de survie pour l’entreprise, mais également un enjeu majeur pour l’ensemble du pays. Ensemble, le Gouvernement et les syndicats vont travailler à bâtir un avenir prometteur pour cette entreprise emblématique.

Il faut rappeler que le premier pilier du Programme d’Actions du Gouvernement Suminwa prévoit de développer une industrie minière compétitive. Et parmi les actions identifiées, on note la
réalisation de l’état des lieux des sociétés minières de l’État, en veillant à la mise en adéquation de leurs plans stratégiques de
développement et de leurs plans de restructuration.

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Gestion des entreprises publiques en RDC : La Première Ministre appelle les femmes mandataires à garantir la bonne gouvernance

Le 07 Novembre 2024, la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka a reçu, en audience, la délégation du Réseau des femmes mandataires de la RDC (RFMP) conduite par sa présidente, Sylvie Elenge, Directrice Générale de la Rtnc.
Le RFMP est constitué des femmes Présidentes de Conseils d’administration, Directrices générales, Directrices générales adjointes et Administratrices du secteur public.

Au cours de cette rencontre, et à travers un mémo, le Réseau a fait part à la Cheffe de l’Exécutif central des préoccupations relatives à la gestion de leurs entreprises respectives, ainsi que des difficultés auxquelles elles font face, notamment : les conditions de travail des mandataires et des employés en vue d’une amélioration , les impaiements et manque de frais de fonctionnement dans les établissements nouvellement créés, la disparités de traitement entre mandataires du portefeuille.

Elles ont également sollicité l’appui du Gouvernement sur les réformes à apporter au sein de leurs entreprises.

«Il était question d’avoir un premier contact avec la Première Ministre, faire un bref aperçu de nos entreprises.
Nous avons parlé des réformes et de l’amélioration de manière générale, des conditions de travail des dirigeants et des agents des entreprises publiques. La Première Ministre nous a encouragées et orientées. Elle nous a motivées à ne pas s’attarder sur les conflits », a fait savoir Christelle Muabilu, Secrétaire du RFMP.

Le réseau était émerveillé de constater la maîtrise de toutes ces questions par la Première Ministre qui leur a annoncé que le Gouvernement travaillait déjà sur leurs préoccupations.
Et pour mettre fin à la politisation et au favoritisme tant décriés, des critères objectifs et des tests seront imposés pour certains postes en vue de rendre compétitives les entreprises publiques, a prévenu la Patronne de l’Exécutif.

La bonne gouvernance au sein des entreprises publiques est une priorité pour Judith Suminwa. La Première Ministre a interpellé les femmes mandataires publiques à œuvrer pour la bonne gouvernance en vue d’atteindre les résultats, mais aussi de contribuer au développement socio-économique du pays.

Au cinquième pilier de son Programme d’Actions (PAG 2024-2028), le Gouvernement Suminwa s’engage entre autres pour l’amélioration de la gestion des ressources humaines de l’Etat. Il définit une nouvelle politique salariale plus équitable, rationnelle et inclusive pour tous, sans discrimination, y compris à l’égard des personnes vivant avec handicap et les autres personnes vulnérables.

Le réseau des femmes mandataires est une structure technique et professionnelle, portée d’une part, par le souci d’accompagner le Chef de l’État dans sa vision de relever le pays dans tous les secteurs de la vie publique. Il travaille pour la viabilité des entreprises publiques afin qu’elles jouent pleinement leur rôle et à offrir à la population congolaise une meilleure qualité des services .

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Fin de l’année 2024: le Gouvernement SUMINWA veille sur les prix des biens, le taux de change et l’exécution des dépenses publiques

Le Comité de Conjoncture Économique s’est réuni, ce mercredi 6 novembre 2024 à la Primature, sous la présidence de la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka. Au cours de cette réunion stratégique, le Gouvernement a tablé sur des points essentiels au bon fonctionnement de l’économie du pays, à savoir : la question relative à la surveillance des marchés de change et des biens et services ; le niveau d’exécution de la dépense publique et la mobilisation des recettes ; ainsi que la collaboration entre le Ministère de l’Économie et l’Inspection générale des finances (IGF) pour la baisse des prix des denrées alimentaires importées.

En effet, le Gouvernement note une stabilité des prix dans les différents marchés et la maîtrise du taux d’inflation.

“La réunion du Comité de conjoncture économique de ce mercredi a abordé essentiellement la question de la surveillance des marchés de change et des biens et services pour confirmer la stabilité qui s’est installée sur ces différents marchés semaine après semaine. Le niveau des prix est relativement stable. Le taux d’inflation est maîtrisé. Pareillement pour le marché de change où l’on observe une stabilité relative tant sur le marché indicatif que sur le marché parallèle”, a dit Daniel Mukoko Samba, Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Economie nationale.

Mise en place des stratégies pour une bonne exécution des dépenses publiques

Dans la perspective de préserver cette stabilité des prix sur les marchés, le Gouvernement Suminwa veille minutieusement à la bonne exécution des dépenses publiques ainsi que la mobilisation des recettes. Par ailleurs, il s’est fixé l’objectif de garder un niveau tolérable des dépenses en urgence en cette fin de l’année.

“Puisqu’on tend vers la fin de l’année, le Comité s’est également appesanti sur le niveau d’exécution des dépenses publiques. Il nous reste deux mois pour l’exercice 2024. Pour préserver la stabilité des prix, la clé est bien sûre la bonne exécution des dépenses publiques et la mobilisation des recettes. Le mois de novembre est un mois fiscal, il est important que les recettes publiques soient mobilisées à la hauteur voulue mais qu’il y ait aussi une bonne maîtrise des dépenses publiques essentiellement les dépenses en urgence. Le gouvernement s’est fixé l’objectif de garder un niveau tolérable des dépenses en urgence”, a renchéri Daniel Mukoko Samba.

À ce sujet, la réunion du Comité de Conjoncture Économique a pris la résolution d’obtenir du Ministère des Finances et du Ministère du Budget, un plan de trésorerie pour les deux derniers mois de cette année afin de mieux contrôler les dépenses publiques.

Partenariat IGF-Ministère de l’Économie pour la baisse des prix des denrées alimentaires importées

La Première Ministre a chargé le Ministre de l’Economie et l’Inspecteur général des finances à collaborer pour faciliter la baisse des prix des denrées alimentaires importées.

“La Première Ministre a signé le décret relatif à la lutte contre la vie chère qui consiste à obtenir la baisse des prix des denrées alimentaires importées. Il a été décidé que le Ministère de l’Économie nationale avec l’assistance de l’IGF puissent procéder à la certification de stocks de manière à pouvoir faire bénéficier les importateurs des crédits d’impôts à valoir sur les importations futures. Ce qui permettra d’obtenir la baisse de ces prix dans le meilleur delai possible”, a conclu Daniel Mukoko Samba, porte-parole du Comité de Conjoncture Économique.

Notons que le Ministère de l’Economie nationale va amorcer les contrôles économiques comme bouclier contre la spéculation et protecteurs des droits des consommateurs. Ses équipes de contrôle déployées sur terrain vérifieront les pratiques commerciales, la transparence, le respect de la réglementation en matière de prix et le respect des règles de concurrence. Chaque entreprise ou commerçant est appelé à afficher clairement les prix de ses produits et services. Cette obligation légale permet de garantir la transparence et d’éviter la spéculation.

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Redynamisation de l’ITIE-RDC : la Première ministre exige une transparence accrue et une meilleure gestion des ressources naturelles

La Première Ministre Judith Suminwa Tuluka a ouvert, ce lundi 4 novembre 2024, l’atelier national dédié à la redynamisation du processus ITIE en République Démocratique du Congo, au chapiteau du Pullman Kinshasa.

Cet atelier organisé par le comité exécutif de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives
de la RDC vise entre autres à renouveler et renforcer l’implication des parties prenantes dans le processus ITIE, mais aussi à analyser comment la norme ITIE 2023 peut servir de levier pour encourager des réformes visant à améliorer la gouvernance durable des ressources naturelles, en identifiant les priorités à établir.

Cet engagement fort de la Première Ministre souligne la volonté du Gouvernement à promouvoir une gestion responsable et durable des richesses naturelles du pays, essentielles pour le développement socio-économique de la RDC.

«Ensemble, mobilisons-nous pour une transparence accrue et une meilleure gestion de nos ressources, afin d’assurer un avenir prospère pour tous les citoyens congolais», a sensibilisé la Cheffe du Gouvernement.

Engagement du Gouvernement dans le processus ITIE

Dans son allocution, la Cheffe de l’Exécutif central a réaffirmé l’engagement indéfectible de son Gouvernement dans le processus de l’ITIE et a reconnu que cette démarche, bien qu’essentielle, rencontre de nombreux défis qui entravent l’appropriation par les parties prenantes.

« Dans un souci de promouvoir la transparence et la bonne gouvernance des ressources naturelles de la RDC, pour le bien-être de notre population, le Gouvernement a adhéré librement à l’ITIE et s’est formellement engagé à mettre en œuvre cette norme depuis 2005. Ces assises s’inscrivent dans la continuité de notre action, car nous voyons l’ITIE-RDC comme un outil clé pour l’implémentation de la transparence et des bonnes pratiques dans le secteur extractif national », a-t-elle souligné.

Pour Jean-Jacques Kayembe, Coordonnateur National de l’ITIE-RDC, ces assises représentent une véritable opportunité pour les parties prenantes en vue de « redynamiser le processus en l’abordant à travers un large éventail de points inscrits dans le programme ; et cela dans la perspective de préparer la validation de la RDC, qui débutera le 1er janvier 2026 », a-t-il déclaré.

À l’issue de cet atelier national de quatre jours, les parties prenantes adopteront un plan d’actions énumérant des mesures claires et prioritaires pour accélérer les efforts vers une gestion durable des ressources naturelles de la RDC.

Dans le premier pilier de son Programme d’Actions (PAG 2024-2028), le Gouvernement Suminwa associe la gestion durable des ressources naturelles du pays à la maximisation
des retombées socio-économiques du secteur extractif.
Au cours des cinq dernières années, le secteur a été marqué par deux développements
intéressants, à savoir : l’initiative de la mise en place d’une chaîne de valeur des batteries des
véhicules électriques ; et l’encadrement des artisans miniers du cobalt.
Des efforts que le Gouvernement Suminwa poursuit pour assainir la chaîne
d’approvisionnement des minerais congolais.

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17ème réunion de la FAO en Afrique Centrale : Judith Suminwa pour l’essor du secteur agroalimentaire comme levier du développement

La Première Ministre Judith Suminwa Tuluka a présidé, ce lundi 4 novembre 2024 à l’hôtel Hilton de Kinshasa, la cérémonie du lancement de la 17ème réunion de l’équipe multidisciplinaire du Fonds pour l’Alimentation et l’Agriculture en Afrique Centrale, constituée des 9 pays membres de la sous-région. Ces travaux qui vont se poursuivre jusqu’au 6 novembre permettront d’analyser l’état actuel de l’écosystème agroalimentaire de la sous-région et de suggérer des solutions inclusives, résilientes et durables.

Cette rencontre annuelle, placée sous le thème «Le potentiel de l’écosystème agroalimentaire en Afrique centrale (financements publics et privés, marché, recherche, certification, foncier et coûts)», rassemble les professionnels techniques de la FAO ainsi que les acteurs de la lutte contre l’insécurité alimentaire de la sous-région.

Dans son allocution, la Cheffe du Gouvernement congolais a réitéré l’engagement de la République démocratique du Congo à éliminer la faim, à renforcer durablement la résilience des populations vulnérables, à promouvoir l’essor du secteur agroalimentaire et à en faire un véritable levier de développement.

Le Gouvernement salue l’accompagnement de la FAO

La Première Ministre a, par ailleurs, salué les efforts d’accompagnement de la FAO à l’appui de la gouvernance institutionnelle de la RDC.

“Il me plaît de relever ici l’important accompagnement de la FAO à l’appui de la gouvernance institutionnelle de mon pays à travers l’élaboration de plusieurs documents stratégiques et dans la mise en œuvre de projets majeurs parmi lesquels la politique agricole durable, le plan prioritaire de relance de la pêche, la stratégie d’autonomisation économique des femmes, la stratégie nationale de développement rural, la politique nationale de sécurité alimentaire et nutritionnelle, la stratégie et le plan de développement durable de l’aquaculture, le programme d’appui à la redynamisation du secteur semencier ainsi que l’accès au foncier des populations des forêts de Miombo dans le cadre de la gestion durable des forêts communautaires et bien d’autres”, s’est-elle exprimée.

La sécurité alimentaire, une problématique importante en Afrique centrale

En dépit de ses énormes potentialités naturelles, d’un contexte climatique généreux et d’une population jeune, l’écosystème agroalimentaire en Afrique centrale fait face à plusieurs défis majeurs. Il s’agit notamment du manque de cadres réglementaires et normatifs, ainsi que l’insuffisance des investissements dans le secteur de la transformation agroalimentaire.

Pour le Système des Nations Unies en RDC, la sécurité alimentaire et nutritionnelle revêt une importance capitale.

Selon Bruno Lemarquis, Coordonnateur résident : «La RDC avec ses vastes terres arables, ses ressources en eau et sa biodiversité dispose d’un immense potentiel agricole largement inexploité alors qu’une grande partie de la population continue d’être affectée par l’insécurité alimentaire du fait des conflits et chocs climatiques.»

La FAO a réaffirmé son engagement à accompagner les efforts des gouvernements des pays de la sous-région, en vue d’atteindre la souveraineté alimentaire et nutritionnelle.

« Nous devons partager nos connaissances et valoriser les bonnes pratiques, les mettre au service de tous les pays de l’Afrique centrale. La sous-région doit prendre l’initiative de transformer son potentiel agroalimentaire et la FAO se tient prête à l’accompagner dans cette importante entreprise », a souligné Athman Mravili, Coordonnateur sous-régional de la FAO pour l’Afrique centrale.

Notons que la Réunion de l’équipe multidisciplinaire (MDT) est une plateforme d’échanges sur les principales réalisations de la FAO en Afrique. Elle est organisée, chaque année, dans quatre sous-régions du continent. Le Bureau de la FAO pour l’Afrique centrale (SFC) est basé à Libreville au Gabon, et regroupe neuf pays : le Burundi, le Cameroun, la Centrafrique, le Congo, le Gabon, la Guinée Equatoriale, la République démocratique du Congo, le Sao-Tomé-et-Principe et le Tchad.

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Judith Suminwa convainc l’Assemblée Nationale : Le projet de loi de finances 2025 déclaré recevable

Ça passe pour la Première Ministre à la chambre basse du Parlement. L’Assemblée Nationale s’est prononcée tôt ce vendredi 1er novembre 2024 sur la recevabilité du projet de loi de finances pour l’exercice 2025. A une majorité écrasante, l’Assemblée Nationale a dit oui au texte proposé par la Cheffe du Gouvernement. Le projet de loi de finances pour l’exercice 2025 se présente avec un budget équilibré, tant en recettes qu’en dépenses, totalisant 49.846,8 milliards de FC, soit plus de 18 milliards de dollars américains. Cette somme représente une hausse significative de 21,6 % par rapport à la loi de finances de 2024.

« Le Projet de loi de finances renseigne les principaux faits saillants
ci-après : Un accroissement de 18,2% des crédits alloués aux investissements par rapport à leur niveau de 2024, entraînant ainsi une amélioration de sa part dans le budget général passant de 15,1% en 2024 à 48,4% en 2025 ; Un accroissement de 25,2% des crédits alloués au secteur de Sécurité en vue de la montée en puissance de nos forces armées et de sécurité ;
⁠Un accroissement de 16,4% des crédits alloués au secteur de l’agriculture, pêche et élevage allant de 3.284,1 milliards de FC en 2024 à 3.824 milliards de FC ;
Un accroissement de 13,7% des crédits alloués au secteur de développement rural comparativement à 2024 », a souligné la Première Ministre.

Après avoir présenté l’économie de ce texte, Judith Suminwa a suivi pendant plus de 10 heures le débat général qui s’en est suivi. Les préoccupations des députés nationaux ont essentiellement porté sur des questions de nature à améliorer ce projet qui vient de l’Exécutif, conformément à l’article 126 de la Constitution.

Un budget réaliste et sincère

Des préoccupations qui ont été de plusieurs ordres : certaines d’ordre général portant notamment sur le réalisme du projet présenté, et d’autres sur les recettes projetées ou encore la politique salariale du Gouvernement.

Aux préoccupations des élus du peuple, la Première Ministre a réservé des réponses idoines. La Cheffe de l’Exécutif a rassuré l’Assemblée Nationale que ce texte respecte les principes budgétaires repris à l’article 4 de la loi relative aux finances publiques, et tout particulièrement le principe de sincérité budgétaire, tout en tenant compte des chocs endogènes et exogènes. En effet, le principe de sincérité budgétaire veut que le budget du pouvoir central, de la province ou de l’entité territoriale décentralisée présente de façon sincère l’ensemble de leurs ressources et de leurs charges. Cette sincérité s’apprécie compte tenu des informations disponibles et des prévisions qui en découlent.

La réplique convaincante de Judith Suminwa

D’autres préoccupations ont porté sur les recettes projetées dans le projet de budget 2025. A ce sujet, Judith Suminwa a donné des garanties détaillées sur l’élargissement de l’assiette fiscale, la contribution des entreprises publiques et du portefeuille de l’Etat, ainsi que la lutte contre la fraude et la corruption dans différents secteurs de la vie nationale afin de maximiser les recettes de l’Etat et répondre aux dépenses prévues, notamment sur les investissements dans le cadre d’une économie diversifiée.

“Avec ce projet de loi de finances pour l’exercice 2025, votre Gouvernement a pour ambition de doter la République Démocratique du Congo d’une économie capable de répondre de manière durable aux besoins sociaux de base. Cela inclut la promotion d’un système éducatif inclusif et performant, l’accès à un système de santé plus efficace, ainsi qu’une amélioration de l’approvisionnement en eau et en électricité”, a dit la patronne de l’Exécutif central.

À propos de la rémunération des fonctionnaires, la Première Ministre s’est engagée à améliorer les salaires de différentes catégories de fonctionnaires et agents de l’Etat dans tous les secteurs, et à mettre en œuvre une politique salariale à même de relever ce défi. Déjà plusieurs actions sont menées par le Gouvernement, notamment la réduction du taux de l’impôt professionnel sur les rémunérations, la mécanisation de nouvelles unités ou encore la régularisation de la situation de plusieurs autres agents.

«Cette loi de finances n’est pas un simple document. Elle incarne nos priorités. Les défis sont certes importants, mais ensemble nous pouvons les surmonter afin de remettre la République démocratique du Congo sur les rails », a conclu la Première Ministre.

Déclaré recevable, le projet de loi de finances 2025 sera envoyé à la Commission économique et financière (Ecofin) de la chambre basse du Parlement pour un examen approfondi, le Parlement étant l’autorité budgétaire.

Après examen par la Commission Ecofin, le texte reviendra à la plénière pour adoption, article par article, et le texte adopté par l’Assemblée Nationale sera envoyé au Sénat pour un deuxième examen.

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Octobre rose : la Première ministre dans la rue pour sensibiliser la population contre le cancer du sein

Ce dimanche 27 octobre 2024, la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka a participé à la marche de santé pour la lutte contre le cancer du sein. La marche est partie de la Primature jusqu’à la place Royal, en passant par la clinique Ngaliema, dans la commune de la Gombe

Organisée par le ministère de la santé, hygiène et prévoyance sociale cette action vise à sensibiliser la population congolaise sur le dépistage précoce du cancer de sein mais aussi montrer l’engagement du Gouvernement dans la prise en charge gratuite des malades.

«C’est avec une profonde émotion et un sentiment d’espoir que je me tiens devant vous aujourd’hui pour la lutte contre le cancer du sein.

Ensemble nous avons parcouru ce chemin non seulement pour témoigner notre solidarité envers celles ou ceux qui sont touchés par cette maladie, mais aussi pour affirmer notre engagement collectif en faveur de la santé des femmes congolaises.

En effet, cet engagement vient de cette vision qu’a eu le  Chef de l’Etat en parlant de la nécessité d’avoir une couverture santé universelle pour la population congolaise . Cet engagement a démarré par la prise en charge gratuite, des médicaments pour toute l’étendue du territoire nationale », a fait savoir la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka.

À Kinshasa, trois structures de santé prennent gratuitement en charge les malades souffrant du cancer du sein, notamment la clinique Ngaliema, les cliniques universitaires de Kinshasa et le centre Nganda.

La Première Ministre Judith Suminwa Tuluka a saisi l’occasion pour visiter la clinique Ngaliema, où elle a échangé avec le médecin directeur de cette structure médicale, Roger Kongo, sur la prise en charge des malades.

Selon le Docteur Roger Kongo, la prise en charge des malades est effective, 456 patients souffrant du cancer sont enregistrés depuis octobre 2023, dont 63%  du cancer du sein, parmi lesquels quatre hommes. Voilà pourquoi la Cheffe du Gouvernement exhorte également les hommes au dépistage aussi bien du cancer du sein que de la prostate. 

Le Ministre de la Santé publique, hygiène et prévoyance sociale a salué la présence de la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka qui, selon lui, a montré la détermination du Gouvernement dans la lutte contre cette maladie dangereuse.

«Les soins de santé se passent en 3 étapes importantes. La marche d’aujourd’hui permet que le monde entier et tout le Congo sache que le Gouvernement est sensibilisé, et qu’il veut aussi sensibiliser la population au dépistage, à la surveillance et au diagnostic du cancer.

Après la sensibilisation, ce qu’il faut aussi c’est de trouver les moyens capables de répondre aux problèmes de santé.

Dans un bref délai, nous allons lancer la construction de nouveaux centres de prise en charge du cancer»,a t-il renchéri.

À ce sujet ,le Gouvernement Suminwa met les bouchées doubles pour garantir aux Congolais l’accès aux services sociaux de base, conformément au pilier 4 de son Programme d’actions (PAG 2024-2028).

Pour l’Organisation mondiale de la santé (OMS), en 2022, le cancer du sein a causé 670.000 décès dans le monde. Environ la moitié des cancers du sein surviennent chez des femmes qui ne présentent aucun facteur de risque spécifique, hormis le sexe et l’âge. Dans 157 pays sur 185, le cancer du sein était la première cause de décès chez les femmes en 2022.

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La Première Ministre échange avec la délégation de l’entreprise minière japonaise AML Group sur les possibilités d’investissement en RDC

La Première Ministre a reçu, samedi 26 octobre 2024 à la Primature, la délégation d’Asia Minerals Limited (AML Group), entreprise minière japonaise souhaitant investir en République démocratique du Congo. Conduite par son président, Eric Chung, la délégation a échangé avec la cheffe du Gouvernement congolais sur les possibilités et l’efficacité d’un partenariat avec le pays.

À l’issue de cette rencontre, Eric Chung a salué l’engagement de la RDC pour les bonnes pratiques minières, renforçant ainsi la confiance de son groupe pour investir dans le secteur.

« C’est un honneur pour AML de rencontrer la Première Ministre et de constater le soutien du gouvernement congolais. La RDC et le Japon partagent une relation de longue date, marquée par une coopération mutuelle malgré les défis », a déclaré Eric Chung.

Ce partenariat potentiel ouvre la voie à une exploitation plus durable, bénéfique pour les communautés locales et à une optimisation des ressources naturelles de la RDC.

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