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L’UNFPA s’aligne aux côtés du Gouvernement Suminwa pour la mise en œuvre des priorités du développement

Le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) exprime sa volonté d’accompagner la vision du Gouvernement Suminwa dans la mise en œuvre des initiatives socioéconomiques afin d’améliorer les conditions de vie de la population congolaise. Une position affichée
le jeudi 26 septembre, au cours de l’audience que la Première Ministre Judith Suminwa a accordée à Mady Biaye, nouveau Représentant résident de l’UNFPA en RDC.

“Je suis venu voir la Première Ministre dans le cadre d’une visite de courtoisie. Au moment où j’aurais voulu le faire, la Première Ministre était très occupée à gérer tous les problèmes urgents de la RDC. Aujourd’hui, c’était le meilleur moment qu’on a trouvé pour pouvoir parler du Fonds des Nations Unies pour la Population et discuter de l’orientation de notre nouveau programme pays pour accompagner le développement en RDC, a déclaré Mady Biaye.

De cet entretien, l’invité de la patronne de l’Exécutif central se dit impressionné par la qualité des échanges.

“La Première Ministre est très forte et bien au courant du fonctionnement du système des Nations Unies. Donc j’étais là pour écouter d’une oreille attentive, pour voir comment nous pouvons trouver des solutions aux problèmes posés. On a insisté sur la question des jeunes. La RDC est un grand pays qui a une population extrêmement jeune pour laquelle, il va falloir amener des solutions pour répondre aux besoins spécifiques, pour qu’on puisse transformer tous les défis que nous avons aujourd’hui en opportunités pour demain”, s’est exprimé le Représentant résident de L’UNFPA.

L’UNFA propose d’offrir des serviettes hygiéniques aux jeunes filles et les rendre disponible dans les écoles, pour éviter l’absentéisme pendant les périodes de menstruation. La stratégie comprend aussi de rendre plus accessible les informations diverses sur les programmes et opportunités auprès de la population concernée afin de répondre à leurs besoins.

M. Biaye a également affirmé la disponibilité du Fond des Nations Unies pour la Population à soutenir le Gouvernement central dans l’organisation du recensement général de la population, pan essentiel pour que l’aide à apporter corresponde aux vraies statistiques et problèmes spécifiques de chaque province.

” C’est seulement si on a un recensement bien fait, et on couple ces données avec celles de l’enquête démographique et de santé ou les données de l’enquête budget-consommation des ménages, qu’on peut parvenir à cartographier la pauvreté. Donc ça veut dire cibler les interventions, là on sait que si on disponibilise une enveloppe, ça doit aller pour résoudre ce problème spécifique identifié. On est sur cette voie là, et je pense que tout le monde est engagé et prêt à accompagner le Gouvernement congolais pour que le recensement soit fait dans ce pays”, a-t-il confié.

Selon Mady Biaye, conformément aux orientations du Gouvernement Suminwa, l’UNFPA reste dans la droite ligne de travailler pour la réalisation des trois résultats transformateurs, à savoir : la réduction de la mortalité maternelle afin de réduire à zéro les décès évitables, lutter contre les violences basées sur le genre et toutes sortes de violences (physique et psychologique) et, enfin, mettre fin aux besoins non satisfaits des femmes particulièrement en matière de planification familiale.
Sur ce dernier point, un plan pratique est décliné en faveur de la jeunesse afin de réduire complètement les cas de grossesses précoces, car une adolescente est encore un enfant, et elle ne doit pas avoir d’enfants, sa place est à l’école.

Des engagements qui sont contenus dans le Programme d’Actions du Gouvernement 2024 – 2028, qui sert par ailleurs de base pour la
programmation des activités des ministères, des structures et des agences, ainsi que pour
l’élaboration et la mise en œuvre des politiques de développement.

CELCOM PRIMATURE

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Judith Suminwa : « Le temps où l’État payait des faux agents doit être révolu »

Le jeudi 26 septembre 2024, la Première Ministre a présidé un événement historique à Kinshasa. La publication de l’annuaire alphabétique et numérique des cadres et agents des services publics de l’État, validés par le Fichier de Référence de l’Administration Publique (FRAP). Cet acte marque une étape décisive dans la modernisation de l’administration publique et la gestion des ressources humaines en République démocratique du Congo.

Maîtrise des effectifs et de la masse salariale

Un des objectifs majeurs de cette initiative est de maîtriser les effectifs et la masse salariale de l’État. Jean-Pierre Lihau, Vice-premier Ministre, Ministre de la Fonction Publique, Modernisation de l’Administration Publique et Innovation du Service Public a souligné que cet annuaire représente un outil de gestion crucial, permettant de recenser de manière précise l’ensemble des agents de l’État. Cette démarche est essentielle pour mettre fin à la présence de fonctionnaires fictifs, une problématique qui a longtemps miné l’efficacité de l’administration publique.
« Bien plus qu’un simple répertoire nominatif renseignant pour chaque agent quelques informations phares, à savoir le nom, matricules, grades, services d’affectation et photos de profil, l’annuaire alphabétique est un outil de gestion qui symbolise la ferme volonté du gouvernement de maîtriser l’ensemble des effectifs de son appareil administratif et de marquer l’avènement d’un nouveau système de gestion des ressources humaines. » a dit Jean-Pierre Lihau.

Un outil de gestion révolutionnaire

Pour la Première Ministre, cet annuaire est bien plus qu’un simple document administratif. Il symbolise la volonté ferme du Gouvernement de moderniser la gestion des ressources humaines. En permettant une meilleure connaissance des effectifs, l’État pourra mieux rémunérer ses employés et allouer les ressources de manière plus efficace. Cela répond également à une exigence de transparence et de rigueur dans la gestion publique. A ce stade, la publication de l’annuaire ne concerne que les services centraux et les divisions urbaines de Kinshasa. Ainsi, la Première Ministre a engagé le Vice-premier Ministre Lihau à poursuivre l’identification des fonctionnaires et agents de l’État.
« Vous devez continuer avec la même bravoure et la même détermination afin de faire écrire à notre administration une nouvelle page de son histoire. Pour ce faire, le Gouvernement, pour sa part, ne lésinera sur aucun moyen. L’identification biométrique doit donc inexorablement se poursuivre et être effectuée sur toute l’étendue du territoire national. Le temps où l’État payait des faux agents doit être révolu. Ainsi, j’encourage le ministère de la Fonction Publique à mettre les bouchées doubles pour mettre fin au phénomène «nouvelles unités», en disposant notamment d’un mécanisme efficace de suivi et de contrôle pouvant nous permettre de veiller, conformément à la Constitution au respect strict des règles d’accès dans la fonction publique afin de faire éviter à notre pays de retomber dans les travers du passé. » a déclaré Judith Suminwa.

Une stratégie alignée sur le Programme d’Actions du Gouvernement

Cet événement s’inscrit dans le cadre du Programme d’Actions du Gouvernement pour la période 2024-2028. Dans le Pilier 5 de ce programme, il est clairement stipulé que l’un des axes prioritaires est le renforcement de l’efficacité des services publics, notamment par l’amélioration de la gestion des ressources humaines. Le Gouvernement entend ainsi établir un nouveau système de gestion qui repose sur des bases solides et transparentes.

Des économies à la clé

L’un des bénéfices attendus de cette initiative est la réalisation d’économies substantielles. En éliminant les doublons et les agents fictifs, l’État pourra réduire ses dépenses inutiles et réorienter ces fonds vers des investissements plus productifs, comme l’amélioration des salaires des véritables fonctionnaires. Cela va non seulement améliorer le moral des employés, mais aussi renforcer la confiance des Congolais envers leurs institutions.

Une initiative au cœur de la réforme de l’administration publique

Cette activité, organisée par le ministère de la Fonction Publique s’inscrit dans un cadre plus large de modernisation de l’administration publique et d’innovation du service public. L’événement a rassemblé plusieurs membres du Gouvernement, dont le Vice-premier Ministre, Ministre des Transports, Voies de Communication et de Desenclavement, Jean-Pierre Bemba, le Ministre d’État, Ministre du Budget, Aimé Boji, le Ministre d’Etat, Ministre de l’Aménagement du Territoire, Guy Loando, Le Ministre du Commerce Extérieur, Julien Paluku, La Ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire, Marie-Thérèse Sombo, le Ministre de la Formation Professionnelle, Marc Ekila et le Ministre Délégué auprès du Ministre de l’Urbanisme et Habitat en charge de la politique de la ville, Didier Tenge. Leur présence témoigne de l’importance accordée à cette démarche qui vise à transformer le paysage administratif du pays.

Un futur prometteur pour l’administration publique

La publication de l’Annuaire des agents publics est un pas décisif vers une administration plus efficace et plus transparente. Elle démontre la détermination du Gouvernement à réformer en profondeur le secteur public afin de mieux servir les Congolais. En maîtrisant les effectifs et en rationalisant la masse salariale, l’État pourra offrir des services de qualité tout en assurant une gestion rigoureuse de ses ressources. Ce tournant historique pourrait bien marquer le début d’une nouvelle ère pour l’administration publique en République démocratique du Congo. Ceci illustre la ferme volonté de Judith Suminwa de transformer en profondeur l’administration publique, qu’elle considère par ailleurs comme la clé de l’action publique, affirmant ainsi que son Gouvernement est véritablement un Gouvernement de changement, engagé à réinventer la gestion des ressources humaines au service des Congolais.

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Formation professionnelle : la Première Ministre encourage les boursiers à capitaliser leur formation en faveur de la RDC

Ce mardi 24 septembre 2024 à la Primature, la Première Ministre Judith Suminwa a échangé avec les lauréats de la formation professionnelle qui ont obtenu des bourses d’études du Royaume du Maroc. Accompagnés du Ministre de la Formation Professionnelle et du Député national Auguy Kalonji, ces boursiers ont reçu les encouragements de la Cheffe du Gouvernement qui les a exhortés à revenir au pays à la fin de leurs études.

Ces bourses ont été obtenues grâce à la coopération entre le Royaume du Maroc et la République démocratique du Congo par l’entremise du ministère de la Formation professionnelle.

Face aux efforts du Président de la République en faveur d’une jeunesse de qualité, la Première Ministre place la formation professionnelle au cœur du processus de création d’emplois pour les jeunes.

Le ministre de la Formation Professionnelle, Marc Ekila a salué l’acte posé par la Première Ministre d’encourager les apprenants de la formation professionnelle.

“Nous avons présenté les boursiers de la formation professionnelle. C’est un message fort que la Première Ministre a donné à la jeunesse et à toute la nation entière. C’est pour dire que la formation professionnelle a sa place dans notre pays surtout pour la jeunesse dans le cadre de la réinsertion et dans le cadre de l’espoir. On ne pouvait pas autrefois imaginer des bourses d’études de la formation professionnelle avant dans notre pays. On peut aller très loin avec la formation professionnelle. C’est un exemple patent. La Première Ministre les a encouragés à revenir au pays à la fin de leurs études. Au niveau du ministère nous avons lancé une politique qui consiste à aider les boursiers à trouver la place dans l’administration et au sein de l’inspection générale de la formation professionnelle”, a-t-il déclaré.

Il a, par ailleurs, fait savoir que 27 bourses d’études pour l’Algérie et 10 autres pour le Maroc sont en attente au bénéfice des jeunes.

A son tour, Auguy Kalonji, Député national et promoteur des fondations Kalonji et La Grâce qui ont encadré ces jeunes issus des quartiers Pakadjuma et Terre Jaune à Kinshasa, a exhorté les jeunes à embrasser les formations professionnelles pour leur autonomisation.

“Les filles et garçons ont bénéficié de plusieurs formations au sein de nos centres. Ils ont été retenus pour ces bourses. Nous les avons encadrés pour qu’ils puissent bénéficier de ces bourses. Nous veillerons sur leurs conditions de vie et de formation. Ces filles et garçons sont mis en lumière grâce à la formation professionnelle. Nous invitons les autres à s’engager davantage dans les formations professionnelles”, a déclaré Auguy Kalonji.

Pour sa part, la boursière Yvette Tshanda, a encouragé les jeunes congolais à embrasser avec fierté des formations à caractère professionnel afin de devenir utile dans la société.

“La Première Ministre nous a conseillé de bien étudier. Il y a une prise en charge pour nous. À la fin de nos études, nous reviendrons pour servir notre pays. Je conseille tous nos amis qui font les métiers professionnels d’espérer. C’est un noble métier”, a dit Yvette Tshanda.

Notons que la formation professionnelle est considérée comme un levier de développement de la République démocratique du Congo (RDC). Plusieurs experts sont d’avis que pour booster les efforts qui mènent au développement, il est impérieux d’investir dans la Formation professionnelle et métiers. La RDC n’est pas en reste et se sent conviée à cette belle aventure. Ce qui cadre avec le pilier 4 du Programme d’Action du Gouvernement Suminwa qui vise à construire un système éducatif contribuant efficacement au développement national, à la citoyenneté et à la promotion de l’éthique du travail. Le Gouvernement prévoit de Construire et renforcer les centres de formation professionnelle et d’apprentissage des métiers pour contribuer à l’éradication de la délinquance et du chômage des jeunes.

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RDC-PNUD : Le Gouvernement Suminwa tient au respect du principe de redevabilité

La Première Ministre a reçu en audience, ce lundi 23 septembre 2024 dans son cabinet de travail, la délégation du Programme des Nations Unies pour le Développement conduite par Damien Mama , Représentant Résident du PNUD en RDC.

Au cours de cette rencontre, Damien Mama a fait part à la Cheffe du Gouvernement central que le Pnud entend appuyer la mise en œuvre du Plan d’actions du Gouvernement, et le suivi des politiques publiques, de la planification à la mesure des résultats.

« Nous sommes contents de nous associer au Gouvernement dans le cadre du partenariat pour la mise en place d’une structure de suivi de la mise en œuvre du Plan d’actions du Gouvernement. On travaillera avec d’autres partenaires afin de conjuguer des efforts et faire en sorte que le suivi des politiques publiques soit au plus haut niveau. »

La Première Ministre a, au cours des échanges, donné des garanties à ses hôtes que son Gouvernement tient au principe de redevabilité.

« La Première Ministre nous a dit que dans le cadre de son mandat, elle souhaite que le principe de redevabilité soit respecté », a confié Damien Mama.

Dans un autre chapitre relatif au PDL-145 territoires, le chef de la délégation du Pnud rassure que le projet est bien en marche. 250 infrastructures sont finies et équipées, d’autres ouvrages sont en cours de construction .

« Nous pensons qu’au début de l’année prochaine, les ouvrages qui sont en cours de construction seront achevés ; le Pnud, ensemble avec le Gouvernement, a mis un plan d’accélération. Les retards dont on parlait au début ont été rattrapés », a-t-il fait savoir.

Le Gouvernement, prévoit dans le pilier 3 de son Programme d’actions d’aménager le territoire national en vue d’une connectivité maximale.
La modernisation des infrastructures, de transport et l’aménagement du territoire jouent un rôle essentiel dans la stimulation de la croissance économique, l’amélioration de la qualité de vie et la promotion du développement durable.

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Le Gouvernement Suminwa s’active à améliorer les conditions des milieux carcéraux dans les 5 tribunaux pour enfants

En République Démocratique du Congo, les conditions des milieux carcéraux dans les 5 tribunaux pour enfants de la ville de Kinshasa figurent parmi les principales préoccupations de la Première Ministre Judith Suminwa, conformément aux engagements du Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, à œuvrer pour la restauration d’un État de droit.

La Première Ministre a échangé, ce lundi 23 septembre à la Primature, avec la Ministre des Droits humains, Chantal Shambu et le Premier Président de la Cour de cassation, Elie-Léon Ndomba Kabeya, sur les propositions de solutions afin d’améliorer les conditions des milieux carcéraux des enfants à Kinshasa.

La Ministre des Droits humains a affirmé que des solutions seront trouvées pour une prise en charge respectable des enfants.

“Le Gouvernement prévoit de rétablir les enfants dans leurs conditions normales. C’est-à-dire qu’on va relocaliser temporairement les milieux carcéraux des enfants. Nous allons les nourrir et mettre à leur disposition des psychologues. Il y aura une prise en charge respectable. Après la tournée, nous avons constaté qu’il y a vraiment des conditions dégradantes. Nous ne pouvons pas fermer les yeux. Le Chef de l’État nous a instruit de régler ce problème. Et Madame la Première Ministre vient de m’instruire de faire des propositions quant à ce. Les enfants sont détenus dans des conteneurs rouillés où il n’y a pas de toilettes, pas d’eau et rien a mangé. C’est une situation que nous avons trouvée. Notre Gouvernement vient de commencer mais nous sommes en train de donner le meilleur pour améliorer les conditions que nous avons trouvées déjà déplorables”, a-t-elle affirmé.

Pour sa part, le Premier Président de la Cour de cassation tient mordicus à la fin des conditions infrahumaines pour la détention des enfants.

“Après la tournée effectuée dans les 5 juridictions pour les enfants, nous avons constaté que les enfants en conflit avec la loi, depuis le temps qu’ils ne peuvent pas être gardés à Makala, sont placés dans des conditions difficiles ou infrahumaines. Ils sont placés dans les amigos et conteneurs. C’est une situation urgente qui concerne le droit de ces enfants. Nous comptons sur une solution urgente. Il nous faut un endroit où loger ces enfants qui sont déjà en difficulté avec loi pour ne pas dupliquer la délinquance”, a déclaré M. Elie-Léon Ndomba Kabeya.

Notons que le Gouvernement envisage aussi résoudre la même situation aux niveaux des provinces dans les prochains jours. La question de la rénovation des infrastructures pénitentiaires pour une bonne administration de la justice juvénile est portée à bras-le-corps par le Gouvernement. Les conditions pénitentiaires laissent à désirer dans la plupart des prisons de la RDC. Voilà pourquoi le Gouvernement a prévu au deuxième pilier de son Programme d’Actions de construire et réhabiliter les infrastructures judiciaires et pénitentiaires.

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La Première Ministre clôture son séjour à Matadi par une descente sur terrain

La Première Ministre Judith Suminwa Tuluka a achevé, le jeudi 19 septembre 2024, son séjour de travail à Matadi, chef-lieu de la province du Kongo Central. Elle a marqué son engagement envers les défis socio-économiques de la région. Accompagnée du Vice-premier Ministre, Ministre de l’Economie nationale, Daniel Mukoko Samba, elle a visité le port privé Matadi Gateway Terminal (MGT), un modèle de partenariat public-privé en plein essor.

À son arrivée, une foule enthousiaste de travailleurs et de curieux s’est massée pour saluer la Cheffe du Gouvernement. Un moment de connexion authentique avec la masse laborieuse.

L’évolution de la main-d’oeuvre congolaise

Au cours de sa visite, la Première Ministre a mis en lumière l’évolution du port, qui, autrefois dominé par une main-d’œuvre étrangère, est désormais principalement constitué de Congolais.
Cette transformation est cruciale pour le développement économique de la province et témoigne d’un engagement gouvernemental en faveur de l’emploi local.

«Aujourd’hui l’entreprise ne fonctionne pratiquement qu’avec des Congolais et des jeunes Congolais parce que la tranche d’âge moyenne est de 35 ans», a dit la Première Ministre. Ce qui la pousse à croire que «C’est un exemple pour montrer qu’il y a moyen au niveau du secteur privé de pouvoir développer le pays parce qu’aujourd’hui, nous comptons sur l’investissement privé pour aller vers cette diversification de l’économie, cette création d’emplois. Mais pour ça, il y a un certain nombre de réformes que nous devons mener, particulièrement au niveau de l’amélioration du climat des affaires. On va le faire».

L’Importance de la gestion des retraites pour l’avenir de l’Onatra

Dans un contexte socio-économique complexe, la Première Ministre a souligné l’urgence de résoudre la problématique des retraites au sein de l’Office national des transports (ONATRA).
Judith Suminwa est convaincue que pour envisager un avenir dynamique et compétitif, il est crucial de garantir un soutien adéquat aux personnes admises à la retraite.
«Au niveau d’une société comme l’Onatra, on doit tenir compte de la nécessité de régler la problématique des retraités parce qu’il faut pouvoir régler cette problématique-là pour pouvoir ensuite renforcer en termes de recrutement. Je pense qu’on pourra être dans une position, si les plans tels qu’on est en train de les mener fonctionnent, de pouvoir recruter maintenant des jeunes pour pouvoir travailler notamment au niveau de l’ONATRA avec les différentes perspectives qu’on a en vue», a affirmé la Première Ministre.

En sortant du port MGT, un moment fort s’est produit lorsque Judith Suminwa a arrêté son cortège pour interagir avec la foule. Les Matadiens, émus, ont eu l’opportunité de lui faire part de leurs préoccupations directement.
Ce moment de communion a été salué par les habitants de la ville portuaire comme un acte symbolique, renforçant l’idée que la Cheffe du Gouvernement est à leur écoute et est préoccupée par leurs réalités quotidiennes.

Un appel à l’action

Dans son rôle de coordonnatrice de l’action du Gouvernement, Judith Suminwa a affirmé qu’elle s’engagerait à ce que chaque ministre concerné par les problèmes soulevés durant son séjour à Matadi agisse pour apporter des solutions.
En quittant Matadi pour Kinshasa, Judith Suminwa a laissé derrière elle un sentiment d’espoir et d’obligation. Les défis sont nombreux, mais la Première Ministre semble déterminée à mettre en œuvre des réformes concrètes. L’écoute active des préoccupations locales et la volonté d’initier des changements positifs résonnent comme un appel à l’unité et à l’action pour relever les défis de cette ville et de toute la province pour des répercussions positives sur le pays.

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Judith Suminwa face aux défis de Matadi : Engagement et perspectives

Ce jeudi 19 septembre 2024, la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka a poursuivi sa série d’audiences à Matadi, avant de prendre la direction de Kinshasa. À l’ordre du jour : des rencontres avec différents groupes, notamment les femmes de la société civile, qui ont exprimé leurs préoccupations sur des sujets cruciaux tels que l’éducation et la santé. Ces échanges ont mis en lumière les défis majeurs auxquels la ville fait face, notamment l’inadéquation entre la théorie enseignée et la pratique, le manque de matériels didactiques ainsi que le manque d’établissements spécialisés pour les enfants en situation de handicap.

L’éducation en crise à Matadi

Les femmes de la société civile, composées d’enseignantes, de médecins et d’infirmières, ont interpellé la Première Ministre sur l’état de l’éducation. Elles ont souligné que la ville ne dispose que d’une seule école spécialisée pour les enfants sourds et autistes. Ce manque d’infrastructures adéquates entrave les chances d’intégration et d’épanouissement de ces enfants. En tant que Coordinatrice de l’action gouvernementale, Judith Suminwa a promis d’examiner ces préoccupations et d’initier des discussions avec les ministres concernés au niveau national, mais aussi le gouvernement provincial pour adapter le système éducatif aux réalités locales.

Le port de Matadi, poumon économique en détresse

La délégation syndicale du port de Matadi a également été reçue par la Première Ministre. Les représentants des travailleurs ont fait état d’une situation alarmante : le port, essentiel à l’économie de la ville, est à l’agonie. Ils ont souligné la nécessité de relancer l’Office national des transports (Onatra), dont la créance n’est pas encore réglée par l’État. Judith Suminwa a démontré une connaissance approfondie des enjeux, rassurant ses interlocuteurs sur le fait qu’elle travaillait déjà sur des solutions avec les ministres concernés.

Une Première Ministre proactive

Judith Suminwa, par sa présence et son écoute, a fait preuve d’un engagement fort envers les préoccupations des habitants de Matadi. Sa capacité à anticiper les problèmes et à proposer des solutions dès les premières discussions témoigne d’une volonté politique de réformer et de dynamiser les secteurs en difficulté. Les échanges fructueux avec les différents groupes ont laissé entrevoir une lueur d’espoir pour l’avenir de Matadi.

Le soutien des femmes de l’UDPS

La Cheffe du Gouvernement s’est également entretenue avec la ligue des femmes de l’UDPS Matadi, parti politique dont elle est issue, montrant ainsi l’engagement du Gouvernement à inclure les voix féminines dans les discussions politiques. Les femmes, en tant qu’actrices clés de la société, ont souligné l’importance d’une représentation accrue dans les décisions qui les concernent, notamment dans les domaines de la santé et de l’éducation.

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La Première Ministre lance l’Expo Beton à Matadi: Un élan pour le corridor ouest

Le 18 septembre 2024, le port international de Matadi s’est transformé en un carrefour d’espoir et d’innovation avec le lancement de la 2e session de la 8e édition de l’Expo Béton. Cet événement, initiative du Sénateur et entrepreneur Jean Bamanisa, a rassemblé des acteurs économiques nationaux et internationaux autour d’un thème crucial : « Des solutions durables du corridor ouest pour Kinshasa. » La ville de Matadi s’est mobilisée autour de cet événement pour un avenir meilleur.

Une arrivée symbolique sous la pluie

L’avion transportant la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka a atterrit à Matadi sous une fine pluie, un phénomène naturel qui, loin d’atténuer l’enthousiasme, a renforcé l’ambiance solennelle de l’événement. Accueillie par le Gouverneur de province, Grâce Bilolo, et un comité d’accueil chaleureux, elle a été honorée par une cérémonie traditionnelle avec des chefs coutumiers, exprimant la richesse culturelle de la province.

La foule en fête : Un accueil chaleureux

Le cortège de la Première Ministre, longeant les rues de Matadi, a traversé des foules enthousiastes. Des Matadiens, brandissant calicots et effigies, ont exprimé leur joie et leur soutien. Ce moment d’émotion a illustré l’importance de l’événement pour la population locale, qui voit en l’Expo Béton une opportunité de développement et de prospérité.

Des discours portés par l’engagement

Dans son discours d’ouverture, le Gouverneur de la province a exprimé l’enthousiasme et les attentes de sa région envers l’exposition. Il a souligné que l’Expo Béton est bien plus qu’un simple événement économique, mais un véritable catalyseur pour l’innovation et le développement durable.
Judith Suminwa, pour sa part, a fait écho à cette vision, rappelant que le thème de l’Expo Béton s’aligne parfaitement avec le Programme d’Actions du Gouvernement 2024-2028 (PAG 2024-2028), exécuté sous le leadership du Chef de l’État Félix Tshisekedi. Elle a affirmé l’importance d’adopter des solutions durables pour le corridor ouest, une initiative cruciale pour améliorer les infrastructures et les conditions de vie des Congolais.
« La collaboration entre EXPO BETON RDC et la Chambre de Commerce de l’industrie du Kongo Central démontre à suffisance qu’il est parfois nécessaire que les fils et filles de notre pays s’unissent pour réfléchir et réaliser ensemble des projets pour rendre nos villes de la RDC en général et tout particulièrement Kinshasa et les villes du Kongo Central, sécurisées, modernes, durables et résilientes. D’ailleurs, comme l’a si bien dit le Président de la République, c’est parce qu’ayant été attentif aux recommandations des éditions passées d’Expo Béton, qu’il a eu l’ingénieuse idée de créer un ministère dédié à la politique de la ville pour centraliser-et coordonner les efforts en matière de développement durable en vue d’améliorer le cadre de vie de nos populations. Les infrastructures à mettre en place doivent garantir à chaque Congolais un accès équitable aux services sociaux de base, aux opportunités économiques, aux possibilités de se développer pour cimenter le socle de la cohésion nationale et réduire les inégalités », a déclaré la cheffe du Gouvernement ».

Le corridor ouest : Un axe de développement stratégique

Le corridor évoqué dans le thème de l’Expo Béton 2024 se réfère à un axe de développement stratégique reliant Kinshasa et ses environs, facilitant les échanges économiques et la mobilité. L’idée est de transformer cette zone en un espace dynamique, où l’innovation et le développement durable sont au cœur des préoccupations. Cela implique la construction d’infrastructures respectueuses de l’environnement et la promotion de pratiques durables dans le secteur de la construction.

« Dans les prochaines années, la RDC est appelée à connaitre des changements urbains notables sur l’ensemble de son territoire. Avec un taux de croissance de la population avoisinant les 3,5%, la RDC devant atteindre à l’horizon 2035 une population qui dépassera les 150 millions d’habitants. 47% de la population vit en milieu urbain, cette tendance croissante à l’urbanisation augmente de 4,5% par an. Les provinces de Kinshasa et du Kongo Central ne font pas exception à ce phénomène. En effet, à l’horizon 2050, plus de 60% de la population du corridor ouest vivra dans des villes comme Kinshasa, Boma, Matadi ainsi que les agglomérations urbaines comme Kasangulu, Inkisi, Mbanza Ngungu, Songololo, Muanda, etc. Il faut donc dès à présent penser et proposer des solutions durables pour ces villes. Des remèdes adéquats aux occupations désordonnées et non planifiées des terres, à une urbanisation sauvage qui engendre des conséquences socio- économiques et environnementales néfastes, doivent être trouvés pour donner à notre population une chance de vivre dans un environnement agréable, assaini et résilient », a affirmé Judith Suminwa.

Une vitrine d’innovation et de collaboration

Après la cérémonie d’ouverture, Judith Suminwa a visité les stands d’exposition, où les entreprises et les entrepreneurs ont présenté leurs réalisations et innovations. Ces rencontres sont essentielles pour encourager la collaboration entre le secteur public et privé, et pour inspirer de nouvelles initiatives qui répondent aux défis de développement de la RDC.
L’Expo Béton 2024 à Matadi n’est pas seulement un événement économique ; c’est un symbole d’espoir et de détermination pour un avenir durable. Alors que la ville se tourne vers l’avenir, cet événement rappelle l’importance d’unir les forces pour construire un Congo meilleur, où chaque citoyen peut participer à la vision d’un développement inclusif.

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Tentative de grève des chauffeurs poids lourds : La Première Ministre prend des mesures et rassure les transporteurs routiers

Le Gouvernement prend toutes les mesures urgentes nécessaires pour éviter la grève des chauffeurs de véhicules poids lourds qui opèrent sur la route nationale numéro 1 (RN1). A cet effet, la Première Ministre a reçu ce mardi à la Primature, une délégation de l’Intersyndicale des transporteurs routiers et celle de la Fédération des Entreprises du Congo ( FEC) pour une séance de travail à laquelle ont aussi pris part le Vice-premier Ministre, Ministre des Transports et son collègue de l’Economie.

La patronne de l’Exécutif Central a, lors de ces échanges, écouté d’une oreille attentive les revendications de l’Intersyndicale des transporteurs routiers, relatives au respect des résolutions de la tripartite de novembre 2023.

Ambroise Tshiyoyo Ngalamulume, premier vice-président de la FEC, a salué les premières dispositions prises par le Gouvernement, et apprécie la qualité des échanges avec la Première Ministre.

” Nous sommes venus, secteur privé et intersyndicale, rencontrer la première Ministre au sujet des engagements que la Commission tripartite avait pris il y a une année, et qui connaissait des difficultés pour sa mise en œuvre. Et à la suite de cette non mise en œuvre rapide de dispositions prises lors de la tripartite, il y a des problèmes avec les membres de l’intersyndicale. Nous sommes venus échanger avec la Première Ministre au sujet de toutes ces dispositions, et on a trouvé des solutions à court et long terme pour résoudre les problèmes qui nous concernent, qui sont liés notamment au transport des marchandises dans différents endroits de la République Démocratique du Congo”, a déclaré Ambroise Tshiyoyo.

Dans le même élan, le président de l’Intersyndicale des transporteurs de poids lourds, André Tshikoji Tshinkenke, se dit confiant suite aux assurances données par la Première Ministre, Judith Suminwa, pour désamorcer cette crise dans le secteur routier.

” Nous constatons qu’il y a une volonté affichée de la Première Ministre de pouvoir rencontrer les revendications de nos membres. Et nous allons en tenir compte. Aujourd’hui, nous sommes un peu convaincus que ça va accoucher d’une solution qui répondra aux attentes des transporteurs”, a confié ce dernier.

La Cheffe du Gouvernement a notamment instruit pour la mise en place d’une commission mixte de suivi de ce dossier, a déclaré le président de l’Intersyndicale des transporteurs routiers.

“On a eu trop d’intervenants opportunistes dans ce secteur là et ça n’a pas facilité la tâche. Maintenant qu’il y a un Comité de suivi qui sera géré par le Gouvernement avec la contribution de tous les intervenants du secteur routier, il y a moyen de pouvoir identifier les situations qui peuvent conduire au blocage et des grèves, anticiper sur toutes les situations pour éviter qu’on se replonge dans la crise actuelle. Ça donne aussi la possibilité de contrôler les patrons des entreprises de transports qui se comportent comme ils veulent et paient les travailleurs selon leurs désirs, parce que nul n’est au-dessus de la loi”, a-t-il conclu.

Le Gouvernement tient à éviter une paralysie des activités économiques sur l’axe routier National numéro 1 qui approvisionne Kinshasa en produits alimentaires et autres. La Première Ministre a pris l’engagement de multiplier tous les efforts pour protéger le panier de la ménagère.

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RDC-ONU : La Première Ministre saisie du soutien politique et opérationnel des Nations-Unies pour le retour de la paix dans l’Est

La Première Ministre, Judith Suminwa Tuluka, a reçu en audience, ce mardi 17 Septembre 2024, la délégation des Nations Unies conduite par Jean-Pierre Lacroix, Secrétaire général adjoint de cette organisation en charge des opérations de paix.

Au cours de cette audience, le Haut fonctionnaire de l’ONU a réaffirmé à la Première Ministre la volonté de son organisation à réactiver le programme de désarmement, démobilisation et réintégration des combattants des groupes armés en vue de la paix dans l’Est de la RDC. En outre, les échanges ont porté sur la suite du désengagement de la Monusco au Sud-Kivu en mettant en place les structures de travail appropriées.

« Les structures de travail pour le désengagement du Sud-Kivu et la
coordination de désarmement des groupes armés seront renforcés. Nous soutenons les efforts diplomatiques et de cessez-le-feu en RDC, pour aboutir à des progrès. Nous pourrions travailler ensemble avec le Gouvernement pour faire avancer ce processus. Le soutien politique des Nations Unies est opérationnel à ces efforts de paix à travers le soutien que la MONUSCO pourra apporter au mécanisme de vérification, de suivi pour un cessez-le-feu durable, a dit Jean-Pierre Lacroix.

Lors de cette rencontre, M. Lacroix a souligné que la protection des civils est une priorité majeure et déterminante. La MONUSCO apportera son appui à la poursuite de la protection des civils.

Accompagné de la cheffe de la MONUSCO, Bintou Keita, le responsable onusien a également souligné la volonté de continuer à travailler en étroite collaboration avec le Gouvernement congolais pour un désengagement progressif et responsable de la MONUSCO.

« Je pense que nous sommes sur la même ligne, nous avons déjà engagé un travail qui va s’intensifier dans les prochaines semaines. En ce qui concerne l’évolution de la MONUSCO, puisque vous le savez certainement, la perspective du renouvellement de la MONUSCO se rapproche.
Entre-temps, nous voulons fournir un rapport au Conseil de sécurité. Nous devons procéder à un travail étroit avec le Gouvernement sur la sécurité », a-t- il renchéri.

Le programme du Gouvernement Suminwa accorde une place prépondérante à la protection du territoire national et la sécurisation des personnes et leurs biens. Ce deuxième pilier du PAG 2024-2028 prévoit entre autres de redéfinir et d’accompagner la nouvelle configuration de la présence onusienne en RDC.

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