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La Première Ministre agrée l’engagement de la Grande-Bretagne pour un nouveau partenariat diplomatique et économique

Vers un nouveau partenariat diplomatique et économique entre la République démocratique du Congo et la Grande-Bretagne. Ce lundi 19 août à la Primature, la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka a reçu en audience Lord Ray Collins of Highbury, Ministre britannique des Affaires Etrangères pour l’Afrique et sa délégation.

Le ministre britannique a évoqué la perspective du nouveau partenariat avec la République démocratique du Congo. La Grande-Bretagne s’engage à apporter son accompagnement à travers ses différents services en vue de la croissance économique en RDC. Ce nouveau partenariat vise à renforcer le commerce entre les deux pays.

“Nos échanges ont essentiellement porté sur un nouveau partenariat basé sur le développement diplomatique et économique. Ce partenariat est basé sur la croissance économique. Le nouveau gouvernement du Royaume-Uni est engagé à fournir ses différents services dans le contexte de la croissance économique. La croissance économique proviendra du commerce qui est basée sur les échanges pour développer le paysage économique en RDC”, a fait savoir Lord Ray Collins of Highbury.

La Grande-Bretagne veut également accompagner la RDC dans la transformation de ses produits issus de l’industrie extractive en perspective de favoriser la création de plus d’emplois. Ce qui cadre avec le premier Pilier du Programme d’Actions du Gouvernement (PAG 2024-2028).

“Cet accompagnement n’est pas seulement dans l’industrie extractive. Le Royaume-Uni veut se rassurer que ce qui a été extrait est transformé parce que nous voulons qu’il y ait plus d’emplois en RDC, un pays avec un grand potentiel des jeunes. Le Royaume-Uni est déterminé à s’intéresser à l’Afrique entière dans le domaine de la coopération”, a dit le ministre britannique.

Ce nouveau partenariat entre la RDC et la Grande-Bretagne sera matérialisé de façon formelle dans un avenir bien proche.

Notons que ce nouveau partenariat est envisagé alors que le nouveau Premier Ministre britannique Keir Starmer a annoncé l’abandon du plan visant à expulser vers le Rwanda des demandeurs d’asile et migrants arrivés illégalement au Royaume-Uni. Ce deal avec le Rwanda qui devrait rapporter au pays de Paul Kagame au moins un demi-milliard de livres pour prendre en charge les demandeurs d’asile sur son territoire, a été déclaré « mort et enterré ».

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Le Comité de Conjoncture Économique promet des sanctions aux spéculateurs et note une stabilité relative du taux de change

Le Comité de Conjoncture Économique s’est réuni à la Primature, ce jeudi 8 août 2024, sous la présidence de la Première Ministre Judith SUMINWA TULUKA afin d’examiner la situation économique du pays.

Déterminé à stabiliser la monnaie nationale et palier l’inflation afin de renforcer et protéger le pouvoir d’achat des citoyens, les membres du Comité de Conjoncture Économique ont, au cours de cette séance de travail, examiné la question relative à la situation économique et financière plus particulièrement le taux de change et la réduction des prix des denrées de première nécessité.

Le CCE a noté une stabilité relative du taux de change depuis le mois de juillet dernier suite aux mesures nécessaires prises par le Gouvernement pour stabiliser la valeur de la monnaie nationale.

“Nous nous réunissons autour de Mme la Première Ministre pour examiner la situation économique et financière plus particulièrement le taux de change qui préoccupe tant les Congolais. Le Gouvernement, à travers le ministère des Finances, le ministère du Budget et la Banque Centrale, a pris des mesures nécessaires pour stabiliser la valeur du franc congolais. Vous avez certainement noté que sur le marché de change, le taux de change n’a pas varié dans des proportions très importantes. C’est parce qu’il y a eu un effort de resserrement du budget, des dépenses publiques pour une meilleure qualité de la dépense publique et de la répartition des dépenses publiques à travers le territoire national”, a déclaré Daniel Mukoko Samba, Vice-premier Ministre, Ministre de l’Économie nationale.

Le CCE déplore la spéculation du franc congolais faite par certains opérateurs économiques alors que le taux demeure relativement stable sur les marchés interbancaires et parallèles depuis le mois dernier. De ce fait, il annonce un début de contrôle pour contraindre les spéculateurs de la monnaie nationale à revenir à la raison.

“Nous voulons interpeller les différents secteurs d’activités, qu’il s’agisse des banques commerciales, des maisons commerciales, des sociétés de télécommunications, etc, qui ont leur propre taux et qui donc anticipent que le franc congolais va continuer à se déprécier. Ils imposent des taux différents de ce que l’on trouve sur les marchés interbancaires ou parallèles. Les opérations de contrôle vont être effectuées pour faire revenir ces opérateurs économiques à la raison et faire cesser la spéculation du franc congolais. Ils doivent faire confiance au gouvernement et à la Banque Centrale du Congo parce que nous avons un seul objectif, c’est de stabiliser le franc congolais et d’obtenir une réduction des prix des denrées de première nécessité”, a conclu Daniel Mukoko Samba.

Notons que depuis son entrée en fonction, le Gouvernement Suminwa milite pour la maîtrise de l’inflation et la stabilisation de la monnaie nationale dans le but de baisser le coût du panier de la ménagère.

L’amélioration du pouvoir d’achat des congolais par la stabilisation du taux de change fait partie des six engagements du Président Félix Tshisekedi annoncés lors de son investiture à la tête du pays pour son second quinquennat. Ces engagements du Président de la République sont transformés en piliers du Programme d’Actions du Gouvernement Suminwa.

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Promotion culturelle : Judith SUMINWA rassurée de la fin des travaux de construction du plus grand centre culturel de l’Afrique centrale avant son inauguration

Situé à Kinshasa le long du boulevard Triomphal en face du Palais du peuple, le centre culturel et artistique de l’Afrique centrale est une infrastructure moderne nouvellement construite grâce à la coopération sino-africaine.
Ce joyau culturel dont les travaux sont déjà achevés, va ouvrir ses portes au public dans les prochains jours. Ce jeudi 08 juillet 2024, la Première Ministre Judith SUMINWA TULUKA a effectué une visite d’inspection de ce complexe culturel pour se rendre compte par elle-même de l’achèvement des travaux.
Judith SUMINWA TULUKA avait à ses cotés le Ministre d’Etat, Ministre des Infrastructures et Travaux Publics, la Ministre de l’Education Nationale, le Ministre de la Communication et Médias et la Ministre de la Culture, Arts et Patrimoine.


De la grande salle des spectacles de 2.000 places avec une scène modulable aux chambres des hôtes, en passant par la salle de danse et les amphithéâtres de 800 et 300 places, la Premiere Ministre a visité tous les coins et recoins du Centre culturel. Pour elle, il fallait s’assurer que l’édifice est prêt pour l’inauguration. Cette grande bâtisse construite sur un espace de 93.000 mètres carrés abritera également l’Institut National des Arts (INA).
La Premiere Ministre a été visiblement satisfaite de ce qu’elle a vu et entendu lors de son passage dans ce centre à vocation régionale pour l’éclosion de la culture congolaise et africaine.
« Ma visite avait pour but de voir ce centre culturel qui va permettre de développer l’expression de la culture congolaise.
Comment on va pouvoir s’exprimer à travers ce bâtiment. Comment tout ça est mis en place pour nous assurer qu’on puisse déjà l’inaugurer très rapidement et qu’ensuite les activités qui sont liées à ce centre puissent démarrer. Que ce soit un théâtre avec une scène qui va pouvoir être utilisée, une capacité d’avoir un site d’enregistrement de la même manière qu’on va avoir l’INA avec des salles de classe, des auditoires et un centre d’hébergement. Tout ça c’est juste pour s’assurer qu’on puisse aller vers la promotion de la culture. La culture de l’art mais aussi toute autre activité créatrice et ça pourra aussi être un centre d’activités qui pourra générer un certain nombre de ressources pour le développement de notre pays”, a indiqué la Premiere Ministre.

Par ailleurs, afin d’assurer la pérennité du Centre culturel et artistique de l’Afrique Centrale, la Cheffe du Gouvernement a indiqué que la responsabilité a été confiée à la Ministre de la culture, arts et patrimoine qui en assurera l’unité de gestion du point de vue procédural.

Lancés en 2019 par le Président de la République, les travaux de construction de ce centre culturel et artistique ont couté 100 millions de dollars américains. Il se révèle comme la réponse à plusieurs problèmes des artistes congolais restés longtemps sans solution. On trouve dans cet espace trois studios d’enregistrement modernes qui sont des espaces consacrés à la création musicale. Il y a aussi une salle de maquillage adaptée. La construction de ce centre culturel et artistique est donc une aubaine pour les opérateurs culturels congolais qui se plaignaient souvent du manque d’infrastructures culturelles.

Le CCAAC a été construit par l’entreprise chinoise Beijing Urban Construction Group(BUCG).
Il est une réalisation majeure qui témoigne de l’importance accordée à la culture et à la coopération internationale. Ce nouvel espace culturel devrait dynamiser la scène artistique congolaise et la faire rayonner bien au-delà des frontières nationales comme inscrit dans le Programme d’Actions du Gouvernement 2024-2028. Dans le pilier 4, le PAG prévoit notamment la promotion de la culture et des arts congolais dans toutes leurs dimensions.

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Sécuritaire alimentaire en RDC : la Première Ministre informée d’une aide supplémentaire annoncée par les USA pour assister les populations de l’Est

La Première Ministre Judith SUMINWA TULUKA a accordé une audience mercredi 07 juillet 2024 à Jeffrey Peterson, Représentant americain des Agences des Nations Unies pour la nutrition et l’agriculture, conduit par la diplomate américaine en RDC.

Les deux personnalités ont annoncé à la Cheffe de l’Exécutif national l’aide supplémentaire que leur pays accorde à la RDC afin de soutenir les personnes touchées par les conflits armés et les déplacements dans l’Est de la RDC.

“Les États-Unis se félicitent d’annoncer que nous allons fournir une aide supplémentaire en termes d’aide humanitaire de 414 millions de dollars. Ce ne sont pas les Etats-Unis que vous allez voir sur le terrain, ce sont plutôt les agences des Nations Unies qui seront entrain de fournir cette aide de service d’eau, d’installation et de service d’hygiène auprès de la population qui est entrain de subir les souffrances de la crise,” a précisé Jeffrey Peterson.

Par ailleurs les hôtes de la Cheffe de l’Exécutif central ont réaffirmé la nécessité de la restauration de la paix dans cette partie du pays afin d’atténuer définitivement la souffrance des populations.

“Le plus important dans tout ça, est que la population a besoin de la paix. Les Etats-Unis s’engagent à travailler avec le gouvernement de la RDC et à rester à ses côtés pour qu’ensemble nous voyions dans quelle mesure atteindre les objectifs qui sont les nôtres”, a ajouté M.Peterson.

Pour rappel, cette aide s’inscrit dans le cadre du soutien continu des États-Unis à la RDC.

Au cours du présent exercice fiscal, les USA ont déjà fourni plus de 256 millions de dollars américains d’assistance sanitaire à travers divers programmes, notamment le Plan d’urgence du Président pour la lutte contre le Sida (PEPFAR), l’Initiative présidentielle de lutte contre le paludisme (PMI) et le Programme de sécurité sanitaire mondiale.

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Commerce extérieur : la RDC obtient l’organisation du forum AGOA 2025

La République démocratique du Congo a obtenu l’organisation prochaine de la 22ème édition du Forum de coopération commerciale et économique entre les États-Unis et l’Afrique subsaharienne (Forum AGOA) à Kinshasa. Ces assises se tiendront en 2025. La stratégie mise en place par la Première Ministre Judith Suminwa a permis à la RDC de rafler l’organisation de cette grand-messe du commerce extérieur à Kinshasa face à 3 pays africains, à savoir le Nigéria, l’Île-Maurice et le Rwanda.

C’est ce qu’a fait savoir Julien Paluku, Ministre ministre du Commerce extérieur, après sa participation à la 21ème édition du Forum AGOA tenue du 24 au 26 juillet à Washington DC au États-Unis d’Amérique à l’issue de l’audience lui accordée par la Première Ministre, le lundi 05 août 2024.

Selon Julien Paluku, la lettre de la Première Ministre adressée à tous les participants du Forum AGOA définissant les éléments clés qui fondent la demande de la RDC, a été l’élément déclencheur de cette victoire.

“La RDC a participé au Forum AGOA avec une demande expresse, celle d’organiser la 22e édition ici à Kinshasa. Ce qui a été obtenu grâce au plaidoyer fait par Mme la Première Ministre en adressant une lettre à tous les participants pour montrer l’intention de la RDC d’organiser le prochain Forum AGOA. Les opportunités qu’offrent la RDC ont pu attirer l’attention de tous les participants”, a-t-il expliqué.

Cette 22ème édition, à l’en croire, va permettre aux partenaires américains et congolais d’établir un cadre de collaboration dans les secteurs définis dans la stratégie nationale AGOA qui énumère 21 filières du secteur agricole et 5 filières du secteur minier.

Il a, par ailleurs, rappelé le voeu de la Première Ministre qui tient à ce que l’organisation de ce forum à Kinshasa soit une réussite. “Et que tous les américains et les partenaires découvrent que la RDC est l’une des meilleures destinations au monde”, a-t-il martelé.

L’importance de l’intégration de la RDC à l’AGOA

La RDC a réintégré l’AGOA en décembre 2020, après dix ans de suspension. Ce retour était le fruit des avancées démocratiques et de beaucoup d’autres efforts fournis sur le plan économique.

Julien Paluku a laissé entendre que la réintégration de la RDC dans le système AGOA a permis au pays de faire passer son volume d’échanges avec les États-Unis de 600 millions à 3 milliards USD.

“Je rappelle que lorsque nous étions admis entre 2000 et 2010, nos échanges sont passés de quelques millions USD à 600 millions USD l’an. Notre retrait de l’AGOA, fin 2010, a fait retomber nos échanges jusqu’à 32 millions USD. Voilà pourquoi notre réintégration en 2020 va nous permettre de passer de 600 millions à 3 milliards USD comme volume des échanges entre la RDC et les États-Unis. Ce qui va renforcer notre balance commerciale, c’est-à-dire la différence entre les importations et les exportations”, a dit Julien Paluku.

Le Ministre du commerce extérieur a promis d’organiser, sur instruction de la Première Ministre, une séance de restitution avec tous les partenaires de la Fédération des Entreprises du Congo (FEC) et tous les autres intéressés pour rappeler l’importance des échanges commerciaux dans le cadre de l’AGOA. L’objectif est de faire de la RDC un pays plus exportateur qu’importateur des biens.

Kinshasa dispose des capacités pour accueillir le Forum AGOA ?

Julien Paluku a rassuré sur les capacités de Kinshasa a accueillir un forum international. Il a, en outre, rappelé la nécessité pour la RDC de vendre son image positivement.

“Kinshasa a plus de 5 hôtels 5 étoiles avec la capacité de plus de 1000 chambres VIP. Nous avons un aéroport qui accueille 10 compagnies aériennes. Nous avons des espaces touristiques comme le fleuve Congo. Nous comptons faire visiter certains participants nos provinces touristiques pour que finalement l’image de la RDC cesse d’être un pays où personne ne peut arriver ou non fréquentable. On doit donner l’image d’un pays qui offre des solutions à la planète à travers l’immensité des ressources dont elle dispose”, a-t-il conclu.

Notons que la loi AGOA a été promulguée en 2000 par l’ancien Président des États-Unis, Bill Clinton. Elle accorde une taxation préférentielle à des milliers de productions de l’Afrique subsaharienne exportées vers les USA. L’objectif étant de permettre aux pays bénéficiaires d’accroître leurs économies respectives afin qu’ils puissent affronter les défis de la mondialisation et parvenir à une stabilité politique et économique.

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Drame humanitaire dans l’Est de la RDC: La Première Ministre pour le renforcement de l’assistance aux 7 millions de déplacés

La Première Ministre Judith SUMINWA a reçu en audience le lundi 05 Août 2024 une forte délégation de l’Organisation Internationale de Migration(OIM), conduite par sa Directrice Générale Amy POPE.

Cette rencontre était élargie du côté gouvernemental à la Ministre d’Etat, Ministre des Affaires étrangères, au Ministre de la Santé et au Vice-Ministre de l’Intérieur. La partie onusienne était représentée par Bruno Le marquis, Coordonateur résident et Coordonateur des opérations humanitaires en RDC.

Au cours de ces échanges, les discussions ont porté sur la crise humanitaire et des impacts des conflits sur les communautés très vulnérables dans l’Est de la Republique démocratique du Congo.
A ce sujet, la Directrice générale de cette organisation des Nations Unies a peint un tableau sombre.
En ce moment la situation des déplacés est très grave et nécessite des solutions urgentes.
“Il y a plus de 7 millions des personnes déplacées et au fait la réponse n’est pas suffisante. Nous avons discuté de comment nous pouvons augmenter les réponses humanitaires au conflit pour soutenir les personnes assez vulnérables. L’OIM apporte déjà un soutien psycho-social aux personnes qui sont implantées par la guerre”, a-t-elle indiqué.

Pour sa part, la Cheffe de l’ Exécutif national a salué le partenariat étroit qui existe entre les autorités congolaises et l’OIM pour la protection des déplacés internes dans le pays. Elle a en outre souligné la nécessité de renforcer les moyens matériels pour faire face aux drames humains auxquels la population de ce coin est confrontée au quotidien.

Pour rappel, la Première Ministre Judith SUMINWA avait effectué en juin une mission dans l’Est du pays. A l’ étape de Goma, elle avait rendu visite aux personnes déplacées dans le Camp Mugunga.
Sur place, Judith SUMINWA avait déploré les conditions de vie de ses compatriotes et avait promis de trouver une solution définitive à la situation.

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La Première Ministre a bouclé son séjour à Kisangani sur une note d’espoir et de résolution

La Première Ministre Judith SUMINWA est rentrée à Kinshasa, vendredi 2 août 2024, dans la soirée, après un séjour à Kisangani. La Cheffe du Gouvernement avait effectué le déplacement du chef-lieu de la Province de la Tshopo afin de représenter le Président de la République aux activités commémoratives du génocide congolais pour des gains économiques (GENOCOST).

1ère étape : Visite du mémoriel des victimes de la guerre de six jours

Au nom du Chef de l’Etat, le numéro un du Gouvernement y a inauguré le site mémoriel aménagé en mémoire des victimes de la guerre de 6 jours à Kisangani. Ce cimetière érigé, dans la commune de Makiso, par le FONAREV comprend trois stèles dédiées aux différentes victimes qu’a connues la ville à la suite des affrontements entre les armées rwandaise et ougandaises, une fosse commune où reposent 8 membres d’une même famille, la famille OTSHUDI, tous tués au même moment après l’explosion d’une bombe, lors desdits affrontements, ainsi que 93 croix représentant l’année du début de la commission de graves atrocités liées aux conflits et aux crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité sur le sol congolais.

En proie à l’émotion, le visage marqué par les conséquences de la barbarie humaine, la Première Ministre s’est recueillie en ce lieu de mémoire chargé de souvenirs les plus cruels, sous les airs de l’hymne aux morts exécuté par la Garde républicaine. Par la même occasion, au nom du Président de la République et de toute la Nation, elle a rendu un hommage mérité à tous ces compatriotes victimes des conflits armés fomentés et menés par les pays voisins sur fond des intérêts économiques.

Au cimetière de 6 jours, la Première Ministre a également pu rencontrer une victime, et c’est la seule rescapée de la famille OTSHUDI. L’ayant longuement étreinte, la Cheffe du Gouvernement l’a rassurée qu’elles ne seront plus jamais seules.

2ème étape : la cérémonie officielle à la Mairie de Kisangani

A la Mairie de Kisangani, lieu choisi pour la cérémonie officielle du GENOCOST, la patronne l’exécutif national, accompagnée de plusieurs membres du Gouvernement et de plusieurs invités dont les membres de la communauté internationale, a rencontré d’autres victimes qui ont raconté à l’assistance les récits de différents drames qu’ils ont connus à la suite de l’agression rwando-ougandaise. Des enfants qui se sont retrouvés amputés ; des filles mineures violées et utilisées comme esclaves sexuelles ; des familles victimes d’exécutions sommaires. Des récits dont la charge émotionnelle a plongé toute l’assistance dans l’émoi.

Reconnaissance du GENOCOST et création d’un Tribunal pénal international pour la RDC

Après les témoignages des victimes, place aux discours officiels qui se sont transformés en véritables plaidoyers. Successivement le Directeur Général du Fonds national des réparations des victimes de violences sexuelles liées aux conflits et des victimes des crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité (FONAREV), Kevin NGUNGA, le Coordonnateur de la Commission interinstitutionnelle d’aide aux victimes et d’appui aux réformes (CIAVAR), François KAKESE et la Ministre des Droits humains, Chantal CHAMBU ont mené un plaidoyer en faveur de la reconnaissance du génocide congolais sur le plan international, voire de l’intégration du GENOCOST dans le système éducatif congolais.

Prenant la parole à son tour, la Première Ministre Judith SUMINWA a lancé un appel pour la création d’un Tribunal pénal international pour la RDC au regard de graves violations du droit humanitaire et des droits de l’homme. Pour le numéro un du Gouvernement, “la réparation ne suffit pas.” Il faut, en plus, mettre effectivement en place les autres mécanismes de justice transitionnelle, tels que prônés par le Président de la République, notamment les poursuites judiciaires et les garanties de non répétition.

Le message d’espoir de la Première Ministre

Mais, pour la Première Ministre, le GENOCOST c’est aussi l’occasion de lancer un appel à la solidarité de toute la nation ainsi que d’exprimer la détermination de son Gouvernement à ne rien oublier et surtout à ne rien abandonner. “Nous ne sommes pas des pleurnichards. Il s’agit d’un devoir de mémoire. Nous n’abandonnerons pas. Nous allons continuer à lutter pour la paix pour que notre population puisse à jamais profiter de nos richesses. Et pour cela, soyons tous solidaires. Vive la RDC”, a-t-elle écrit sur un tableau après sa visite du village expo construit pour la circonstance.

3è étape : Visite des services publics provinciaux

Soucieuse des conditions de vie des Boyomais, la Cheffe du Gouvernement a visité quelques services publics de la Province de la Tshopo, après les activités commémoratives du GENOCOST ; et ce en compagnie de quelques députés nationaux et provinciaux, des membres du gouvernement et du Gouverneur de Province. D’abord, elle s’est rendue au barrage hydroélectrique de la Tshopo où une usine de captage d’eau est installée afin de produire l’électricité pour la population de Kisangani et des environs. Cette centrale provinciale ayant une capacité de 19 mégawatts, n’en produit à ce jour que 3. A ce sujet, la Première Ministre a demandé au Ministre des Ressources hydrauliques et au Directeur Général de la Société nationale d’électricité (SNEL) de lui présenter un plan d’actions en vue de trouver rapidement un début de solution, étant donné que les alternatives de financement existent.

Ensuite, la Cheffe du Gouvernement a visité la Direction provinciale de l’Agence congolaise des grands travaux (ACGT). Il y est installé une usine de production des maisons préfabriquées, dont les premières productions remontent à l’année 2018. Mais, depuis plus rien. La Première Ministre a, néanmoins, pu visiter une maison témoin préfabriquée sur place, sur base des panneaux produits à base de sel de polystyrène. Une technologie appelée SCHNELL HOME devant apporter des avantages certains en termes de durabilité des matériaux, facilité et rapidité de construction et à moindre coût. En effet, le coût de construction par la technologie Schnell représente le 1/3 du coût de construction par la méthode traditionnelle (briques, bétons …). Et la durée de construction, environ le 1/5 de temps par rapport à la méthode traditionnelle. Plusieurs autres avantages, selon le Directeur provincial de l’ACGT, Patrick LUYEYE, sont la garantie de sécurité, le risque d’incendie amoindri, pas de risque sismique ni de fissures. Ce dernier en a profiter pour faire un plaidoyer en direction du numéro un du Gouvernement afin qu’une solution en termes de partenariat public-privé (PPP) soit trouvée. La Première Ministre a promis d’examiner rapidement la situation, étant donné que le Ministre des Infrastructures et Travaux publics avait déjà proposé un plan dans le même sens.

Il faut rappeler que les questions relatives à l’accès aux services sociaux de base constituent l’un des engagements majeurs compris dans le discours d’investiture du Président de la République, prononcé le 20 janvier, et qui forment le contrat qu’il a conclu avec le peuple congolais
pour son second mandat. La Première Ministre en a fait le 4ème pilier du Programme d’actions de son Gouvernement (PAG 2024-2028) où sont prévues des actions pour relever les défis relatifs à l’électricité et au logement entre autres.

A la fin de son séjour à Kisangani, la Cheffe du Gouvernement est revenue sur la question du GENOCOST pour affirmer que son Gouvernement va se battre pour qu’on ne connaisse plus des crimes graves contre les populations congolaises de la part des pays étrangers, y compris entre les communautés.

Notons qu’au-delà de Kisangani, les activités commémoratives du GENOCOST se sont déroulées simultanément dans plusieurs autres parties du pays avec la participation des autres membres du Gouvernement dépêchés pour la circonstance.

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Protection de la nature : le Fonds Bezos pour la Terre redynamise sa collaboration avec la RDC, “pays-solution” au changement climatique

Possédant la moitié des forêts d’Afrique, d’importantes ressources en eau douce et des réserves minérales essentielles à la transition verte, la République Démocratique du Congo (RDC) contribue à l’action climatique mondiale et s’impose comme un « pays solution » au changement climatique. Dans ce cadre, la Première Ministre Judith SUMINWA TULUKA a reçu en audience, mardi 30 juillet 2024, une délégation du Fonds Bezos pour la Terre conduite par Sir Andrew STEER, Président Directeur Général de cette organisation.

La délégation du Fonds Bezos pour la Terre a affirmé à la Première Ministre son engagement à renforcer sa collaboration et à appuyer les efforts de préservation de la nature menés par la République démocratique du Congo, « pays-solution » au problème du changement climatique de par sa position stratégique.

Au cours de ses échanges avec la Première Ministre, la délégation du Fonds Bezos pour la Terre a salué l’engagement de Judith SUMINWA pour la préservation de la nature, repris dans son Programme d’Actions 2024-2028. La délégation du milliardaire américain promet de soutenir des initiatives congolaises en faveur de la biodiversité et de la lutte contre le changement climatique.

« Nous sommes vraiment engagés à accompagner la Première Ministre dans la lutte contre le réchauffement climatique mais aussi dans la protection de la biodiversité », a dit le chef de la délégation du Fonds Bezos pour la Terre.

Notons que le Bezos Earth Fund (“Fonds Bezos pour la Terre”) a été créé par Jeff Bezos, fondateur d’Amazon, le plus grand détaillant en ligne au monde, en 2020, dans le but de lutter contre la crise climatique et de promouvoir un avenir positif pour la nature.

Il représente l’engagement philanthropique le plus important pour lutter contre le changement climatique et protéger la nature, grâce à un généreux engagement de 10 milliards de dollars, à allouer sous forme de subventions d’ici 2030, date à laquelle les objectifs de développement durable des Nations Unies doivent être atteints.

Le Fonds Bezos pour la Terre a notamment alloué 110 millions de dollars pour la conservation de la nature, depuis qu’il a adhéré à l’engagement du bassin du Congo pris en 2021 lors de la COP26 à Glasgow qui a été signé par plus de 10 pays, le Bezos Earth Fund et l’Union européenne afin de mobiliser 1,5 milliard de dollars pour protéger les forêts, les tourbières et d’autres réserves critiques de carbone. Ces fonds soutiennent des partenaires du bassin du Congo qui oeuvrent à la protection de 30 % des espaces marines et terrestres agréés dans le cadre des engagements du Cadre Mondial Biodiversité de Kumning-Montréal. Le Bezos Earth Fund se focalise essentiellement sur la République démocratique du Congo, la République du Congo et le Gabon, qui détiennent collectivement les deux tiers des forêts intactes du bassin du Congo.

Le Fonds Bezos pour la Terre est également engagé dans le soutien à la transition énergétique en RDC.

Enfin, le Bezos Earth Fund soutient le gouvernement de la RDC à travers le processus de conception d’un Institut pour la nouvelle économie du climat pour le Bassin du Congo, un centre dynamique, indépendant et dirigé au niveau national, construit sur une base d’institutions de recherche nationales, qui rassemblera le Gouvernement, des chercheurs nationaux et internationaux, le secteur privé et la société civile pour développer les stratégies, les politiques, les investissements et les modèles d’entreprise nécessaires pour transformer l’économie.

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Formation des officiers généraux et supérieurs : la Première Ministre encourage les lauréats 2024 du CHESD et de l’ESAM

La Première Ministre Judith Suminwa Tuluka a participé, ce mardi 30 juillet 2024, à la cérémonie unique de la clôture de la 9ème session ordinaire et de la 7ème session spéciale de la CHESD, couplée par la 7ème promotion de l’École supérieure d’administration militaire (ESAM) ainsi que l’ouverture de la 10ème session ordinaire du Collège des Hautes Études de Stratégie et de Défense (CHESD).

C’est une cérémonie avec une touche particulière. Le Président de l’Assemblée nationale Vital Kamerhe qui l’a présidé au nom du Chef de l’État, était accompagné de la Première Ministre Judith Suminwa, marraine de la nouvelle promotion du CHESD.

Les deux personnalités ont procédé à la remise des brevets à plus de 200 lauréats venus de plusieurs institutions et structures publiques.

Cinq communications ont été faites au cours de cet événement. On a noté le mot de bienvenue du Directeur général du CHESD suivi d’un bref aperçu de l’ESAM par les Commandants respectifs ; le mot du Directeur Général de l’Institut THEMIIS ;
le mot du Président de la Commission de la CEEAC ;
l’allocution du Chef d’Etat-Major Général des FARDC ; l’allocution du Vice-premier Ministre, Ministre de la Défense Nationale et Anciens Combattants ainsi que le mot de clôture du représentant du Chef de l’État.

Ce qu’il faut savoir du CHESD

Le Collège des Hautes Études de Stratégie et de Défense (CHESD) est l’institution la plus élevée d’enseignement militaire axé sur la sécurité nationale sous la tutelle du Ministère de la Défense et des Anciens Combattants de la République Démocratique du Congo. Situé dans l’ancienne base des réserves opérationnelles de la Force Publique sur l’avenue du Haut Commandement dans la commune de Gombe à Kinshasa, il assure la formation des officiers généraux et supérieurs, ainsi que des colonels des FARDC. Par ailleurs, l’institution propose des programmes de troisième cycle adaptés aux cadres supérieurs, civils et militaires, issus de milieux nationaux et internationaux.

Le programme est conçu pour encourager la réflexion prospective et la recherche approfondie sur les questions stratégiques de sécurité et de défense en RDC, en Afrique et sur la scène mondiale. Bien que fermement ancré dans son identité congolaise et ses aspirations régionales en tant qu’école de guerre, le CHESD s’inspire des modèles français, belges, américains et chinois d’institutions d’enseignement supérieur.

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La Première Ministre informée du plan d’actions du Canada en appui à  l’entrepreneuriat congolais.

Le Canada et la République démocratique du Congo travaillent pour le renforcement de leurs relations bilatérales. C’est le sens de l’audience que la Première Ministre Judith SUMINWA TULUKA a accordée à l’Ambassadrice du Canada, ce lundi 29 juillet 2024, en son cabinet de travail.

Cette visite de courtoisie de Maryse GUILBEAULT chez la Première Ministre, était centrée sur la présentation de son plan d’actions dans les secteurs économique et commercial.

« Il y’a un potentiel énorme dans les secteurs économique et commercial. Les investisseurs canadiens tiennent à pénétrer le marché Congolais », a affirmé l’Ambassadrice du Canada en Rdc .

Pour appuyer Les PME congolaises, depuis 2023 , le Canada avait lancé le Fonds canadien d’initiatives locales (FCIL) en République Démocratique du Congo.
L’objectif global étant de promouvoir le développement du secteur privé et l’entrepreneuriat pour une croissance inclusive et génératrice d’emplois durables.
Le FCIL accorde du financement à des projets de petite échelle qui génèrent d’importants résultats dans plusieurs pays admissibles à l’aide publique au développement.

Par ailleurs, le Canada est présent aux côtés de la RDC par l’entremise de la diplomatie, de l’aide internationale et humanitaire, du soutien à la sécurité mais également à l’éducation.

Selon le site de l’Ambassade du Canada en Rdc , plus de 4.000 Congolais étudient au Canada, pour un total de près de 35.000 Congolais qui y vivent.

La Rdc est le 6eme plus important bénéficiaire de l’aide canadienne pour le développement, avec 206,71 millions de dollars versés au cours de l’année financière 2022-2023. Des chiffres qui devraient certainement s’améliorer avec le renforcement des relations entre les deux pays.

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