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Projet de loi de finances 2025 : La sécurité, le pouvoir d’achat, l’éducation et la promotion de l’agriculture parmi les priorités de Judith Suminwa

La Première Ministre, Judith Suminwa a déposé, ce lundi 16 septembre au Bureau de l’Assemblée Nationale, trois projets de lois : le Projet de loi de finances exercice 2025, le Projet de loi portant reddition des comptes exercice 2024 et le Projet de loi de finances rectificative 2024.

En ce qui concerne le projet du budget de l’Etat exercice 2025, il est chiffré à 49 847 milliards de francs congolais, soit un peu plus de 18 milliards de dollars américains. Déterminé à réaliser les réformes prévues dans son Programme d’actions, le Gouvernement du changement a donc revu le budget à la hausse. C’est une augmentation d’environ 21% par rapport au budget exercice 2024 qui s’élevait à 40.986,0 milliards de francs congolais, soit un peu plus de 16 milliards de dollars américains.

Droit dans ses bottes, Judith Suminwa dit s’attaquer aux questions relatives à la sécurité et au rétablissement de la paix sur l’ensemble du territoire national, à l’amélioration du pouvoir d’achat de la population, à l’éducation, aux investissements et à la promotion de l’agriculture.

La Cheffe du Gouvernement a annoncé une augmentation de 13% des ressources alloueés à l’agriculture afin de promouvoir cette activité primaire de base.

“On a une augmentation de près de 14% au niveau des investissements ainsi qu’une augmentation de 13% des ressources allouées à l’agriculture. Nous allons continuer les réformes sur la gratuité de l’enseignement de base, en mettant l’accent, un peu plus, sur la qualité des enseignements. Il y a une amélioration au niveau aussi de la rémunération des enseignants, mais aussi pour l’ensemble de la fonction publique”, a déclaré Judith Suminwa à la presse.

La matérialisation du programme de développement local des 145 territoires (PDL-145T) est également alignée parmi les priorités du Gouvernement. L’Exécutif met aussi un accent sur le développement rural en RDC, à travers notamment les infrastructures routières, les routes nationales, les routes inter-provinciales et celles de dessertes agricoles ainsi que les voies fluviales.

“Vous pouvez voir aujourd’hui que nous travaillons sur des projets importants comme le port en eaux profondes de Banana. Il y a des discussions sur le Grand Inga. Nous continuons à travailler aussi sur d’autres grands projets sur l’électrification dans les milieux ruraux”, a affirmé la Première Ministre.

En outre, la diversification de l’économie nationale et l’amélioration du climat des affaires afin d’attirer plus d’investisseurs privés en RDC, sont également sur la liste des priorités du Gouvernement, selon la Première Ministre Judith Suminwa.

Les secteurs de la défense, de la sécurité et de la justice ne sont pas en reste ; ils vont bien au contraire être soigneusement priorisés. Des efforts sont ménés pour assurer le retour de la paix et la sécurité sur toute l’étendue du territoire national, notamment dans la partie Est, victime de l’agression rwandaise.

“Nous mettons aussi un accent particulier sur une meilleure gestion au niveau de la chaîne de la dépense et la lutte contre la corruption. Nous nous rassurons aussi des réformes nécessaires au niveau de la justice afin d’obtenir une justice véritablement équitable”, a-t-elle renchéri.

Notons que pour le Gouvernement Suminwa, l’un des principes directeurs dans l’élaboration du budget est l’allocation des ressources avec efficacité et équité afin de garantir le fonctionnement harmonieux des institutions nationales et provinciales, ainsi que des organes de l’administration du territoire et de souveraineté.

Lors de la présentation du Programme d’Actions du Gouvernement, la Première Ministre avait souligné que le budget doit être l’affaire de tous, au moment de son élaboration et de sa mise en œuvre.

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Réunion du Comité de Conjoncture Économique : Le Gouvernement note la baisse de l’inflation et décide d’intensifier la lutte contre la fraude aux frontières

La réunion du Comité de Conjoncture Économique (CCE) s’est tenue exceptionnellement à la Primature, ce jeudi 12 septembre 2024, sous la direction de la Première Ministre Judith Suminwa afin d’examiner la situation économique du pays.

Deux points essentiels ont été examinés au cours de cette séance de travail. Il s’agit notamment de l’observation de la consolidation du cadre macroéconomique et du renforcement des méthodes pour la lutte contre la corruption au pays.

Le Gouvernement note la baisse de l’inflation et la consolidation du franc congolais. Il affirme, en outre, continuer sa praxis pour favoriser les investissements au pays.

“Deux grands points se détachent dans les discussions d’aujourd’hui. Le premier point, c’est l’observation de la consolidation de notre cadre macroéconomique. Nous avons constaté que l’inflation continue à baisser pour la quatrième semaine consécutive mais il y a toujours aussi le franc congolais qui se consolide. À côté de ça, il y a la nouvelle sur la croissance qui s’affirme autour de 6%. Ce qui est une bonne nouvelle. Nous continuons les efforts essentiellement sur la discipline budgétaire mais aussi sur les grandes questions d’encadrement structurel, notamment la diversification et le plan quinquennal des infrastructures. L’objectif est de permettre au pays d’avoir un environnement encore plus susceptible de favoriser les investissements dont nous avons besoin pour notre développement”, a déclaré Guylain Nyembo, Vice-Premier Ministre, Ministre du Plan et de la Coordination de l’aide au développement.

Vers le renforcement de la lutte contre la fraude aux frontières

La lutte contre la corruption et les malversations financières fait partie des axes phares du Programme d’Actions du Gouvernement Suminwa, qui tire à son tour sa source des travaux du Plan national stratégique de développement. C’est ce qui explique le renforcement de la lutte contre la fraude au niveau des frontières.

“La lutte contre la corruption fait partie de la stratégie de mobilisation des fonds dans notre Plan national stratégique de développement. Nous avons encore parlé de la grande question des fraudes dans nos frontières. Il s’agit d’un grand chapitre que nous allons attaquer. Nous allons continuer à repousser la fraude pour nous permettre de poursuivre sur notre lancée”, a rapporté Guylain Nyembo.

Nouvelle feuille de route pour l’amélioration du climat des affaires

Le Gouvernement peaufine, par ailleurs, une nouvelle feuille de route pour mener des réformes afin d’améliorer le climat des affaires.

“Sur le climat des affaires, il y a une nouvelle feuille de route en phase de finalisation. Ça viendra renforcer toutes les mesures qui vont permettre au pays de continuer sa marche vers le développement”, a conclu Guylain Nyembo.

Notons que depuis l’accession au pouvoir du Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, la RDC s’est résolument engagée dans un vaste processus d’assainissement de son environnement des affaires, à travers la mise en œuvre des réformes touchant à tous les secteurs de la vie économique, avec comme objectifs de réduire, simplifier et rendre transparents les procédures, délais et coûts des opérations administratives.

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Reçu par Judith Suminwa, André Flahaut plaide pour des sanctions contre le Rwanda pour son rôle dans la déstabilisation de l’Est de la RDC

Le 11 septembre 2024, la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka a reçu le Ministre d’État belge, André Flahaut, pour un échange qui résonne comme un cri de ralliement pour la justice et la dignité du peuple congolais. Au cœur de cette rencontre, une promesse de soutien et un engagement sincère à appuyer la RDC pour le respect de son intégrité territoriale. Avec André Flahaut, Judith Suminwa n’a pas seulement exprimé des mots ; elle a exprimé une vision, celle d’un Congo qui reprend possession de ses richesses et de son avenir.

Un territoire violé, une richesse exploitée

Dans ses déclarations à l’issue de sa rencontre avec la Cheffe du Gouvernement de la RDC, André Flahaut a souligné la nécessité d’identifier les responsables des violations qui affligent le Congo depuis des années.
« On doit aussi aider la RDC à faire en sorte de se faire respecter dans son territoire », a-t-il affirmé avec une conviction palpable. Ces mots traduisent une profonde empathie pour un pays dont les ressources naturelles, d’une richesse inestimable, sont souvent exploitées de manière illégale par des acteurs extérieurs.
L’émotion est forte lorsqu’on pense à ces richesses qui, au lieu de bénéficier à la population congolaise, alimentent des conflits et des abus.

Chaque jour, des congolais voient leurs terres et leurs ressources pillées, tandis que la communauté internationale reste trop souvent silencieuse. Le Ministre d’Etat belge appelle à un changement urgent, à une prise de conscience mondiale, et à des actions concrètes pour faire face à ces injustices.

Un appel à l’action

André Flahaut a également mis en lumière l’inefficacité des mesures prises par la communauté internationale face aux violations du droit international en RDC. « On est très préoccupé par la Russie et l’Ukraine, mais on n’est pas suffisamment actif pour condamner toutes les actions qui consistent à violer le droit international », a-t-il déclaré. Cette comparaison est frappante : pourquoi l’indignation face à un conflit en Europe est-elle plus forte que celle face aux souffrances en République Démocratique du Congo ?
L’Union européenne, selon André Flahaut, a un rôle crucial à jouer. Il a appelé à un renforcement des sanctions contre le Rwanda qui exploite la RDC. L’implication de la Cour pénale internationale est également cruciale, car elle pourrait permettre de juger ceux qui violent les droits de l’homme en toute impunité.

Vers une autonomie congolaise

L’un des messages forts d’André Flahaut est celui de l’autonomie. Il a plaidé pour que la RDC puisse se libérer des chaînes qui l’obligent à dépendre des pays voisins pour le transit de ses ressources.
« Il faut permettre au Congo de pouvoir être autonome », a-t-il affirmé. Cette autonomie est essentielle pour que le pays puisse véritablement contrôler ses richesses et définir son propre avenir.

Un engagement pour l’avenir

Auprès de la Premiere Ministre, André Flahaut a su articuler un message d’espoir et de responsabilité. Son discours n’est pas simplement une déclaration politique ; c’est un appel à l’humanité. La communauté internationale doit se lever pour la RDC, non seulement en paroles, mais en actions concrètes. Les Congolais méritent de vivre dans un pays où leurs droits sont respectés, où leurs ressources sont protégées et où leur dignité est reconnue.
Pour l’ancien speaker de la Chambre des représentants belges, « ce n’est qu’ensemble, en unissant nos forces, que nous pourrons espérer un avenir où la justice et la paix prévaudront en République Démocratique du Congo ».

Le rôle d’un Ministre d’État belge dans la diplomatie internationale

En cette période critique, l’engagement d’hommes et de femmes comme André Flahaut est essentiel pour faire entendre la voix de la RDC.
Le rôle d’un Ministre d’État belge est d’une importance cruciale dans le paysage politique et diplomatique. Tenu de représenter les intérêts de la Belgique sur la scène internationale, ce poste implique une responsabilité particulière en matière de politique étrangère et de coopération internationale. Le Ministre d’État agit souvent en tant qu’interlocuteur clé dans les relations bilatérales, en apportant son expertise et son engagement à résoudre des crises et à promouvoir la paix. Dans le contexte de la République Démocratique du Congo, le Ministre d’État est non seulement un ambassadeur des valeurs belges, mais aussi un défenseur des droits humains et de la justice, s’efforçant de soutenir les initiatives visant à stabiliser la région et à protéger les populations vulnérables. C’est dans ce cadre que la rencontre entre André Flahaut et la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka prend toute son importance, symbolisant un engagement fort en faveur d’un Congo libre et prospère.

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Nouveau Programme avec le FMI : La Première Ministre fixe les priorités de son Gouvernement

La Première Ministre Judith Suminwa Tuluka a présidé, ce mercredi 11 septembre 2024, la réunion de restitution de la mission des services du Fonds Monétaire International (FMI) en République Démocratique du Congo. Cette rencontre s’est tenue à la Primature en présence du Ministre du Budget, Aimé Boji, et du Ministre des Finances, Doudou Fwamba.

La délégation du FMI est actuellement à Kinshasa pour une mission technique préparatoire, à la requête du Gouvernement congolais visant à poursuivre ses engagements dans le cadre de la Facilité Élargie de Crédit (FEC). Un autre objectif de cette mission est de conclure un programme dans la lutte contre les changements climatiques.

Un échange centré sur les priorités du Gouvernement congolais

Au cours de cette réunion, les discussions ont porté sur les priorités essentielles du Gouvernement, comme l’a indiqué le Chef de la mission du FMI pour la RDC, Calixte Ahokpossi. Ces échanges ont permis de dresser un état des lieux sur plusieurs dossiers stratégiques.
« Nous sommes ici dans le cadre d’une mission technique qui est en RDC depuis la semaine dernière pour prendre contact avec le Gouvernement afin de discuter de la requête des autorités pour continuer leurs engagements économique et financier avec le FMI qui a deux volets. Il y a d’une part le volet Facilité élargie de crédit et, d’autre part, le volet pour supporter les mesures économiques qui contribueront à la lutte contre les changement climatiques. Ces deux différentes facilités seront négociées très bientôt. Cette mission est donc celle d’écoute pour voir quelles sont les priorités du Gouvernement et comment est-ce que le FMI peut apporter son accompagnement », a déclaré Calixte Ahokpossi.

La sécurité, les infrastructures et l’assainissement des finances publiques en tête des priorités

Les principales priorités du Gouvernement congolais, telles que la sécurité, l’intégrité territoriale, la construction d’infrastructures et l’assainissement du secteur des finances publiques, ont été clairement exposées à la mission du FMI. Le Gouvernement a réaffirmé son engagement à mener à bien ces initiatives cruciales pour le développement du pays.
« Nous avons discuté des priorités du Gouvernement, celles que nous pouvons inscrire dans le cadre de nos négociations pour le nouveau programme. Le Gouvernement a insisté sur l’importance d’assurer la sécurité dans le pays, l’importance de réaliser les infrastructures structurantes pour diversifier l’économie, et aussi pour assainir la gestion des finances publiques. Dans les discussions qui vont venir, nous allons nous atteler sur comment articuler les mesures pour réaliser tous ces objectifs », a signifié le chef de mission du FMI en RDC.

Des progrès encourageants selon le FMI

Dans sa restitution, Calixte Ahokpossi a exprimé sa satisfaction concernant les progrès réalisés par le Gouvernement congolais. Il a souligné que ces avancées sont encourageantes et créent des perspectives favorables pour la poursuite des engagements du FMI avec la RDC.
« On a fait une revue rapide de la situation économique récente. Nous avons noté que la croissance demeure soutenue et l’inflation commence à réculer. Nous espérons que ce recul va continuer avec l’ensemble des mesures prises par la Banque Centrale et aussi par le Gouvernement », a-t-il dit.

Il est important de rappeler que le Gouvernement congolais a achevé, au mois de juillet dernier, la 6ème et derrière revue du programme triennal soutenu par la Facilité élargie de crédit avec le FMI. L’achèvement de ce programme, qui constitue une première dans les relations entre la RDC et le FMI était salué par cette institution financière internationale, et constituait la preuve du changement de paradigme opéré par le Gouvernement congolais.

Et pour ce qui est de la lutte contre les changements climatiques, le Gouvernement Suminwa a prévu dans son Programme d’Actions (Pilier 6) de mettre en place des mesures solides afin de permettre à la RDC de jouer pleinement son rôle de leader dans les discussions internationales sur les changements
climatiques, tout en tirant parti des mécanismes appropriés tels que les crédits carbone,
dont les recettes pourront être orientées vers la lutte contre la pauvreté.

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La Première Ministre informée de la mise en place d’une équipe de l’ONUDC pour appuyer la lutte contre la criminalité organisée

La Première Ministre Judith Suminwa Tuluka a reçu en audience, ce mardi 10 septembre 2024 en son cabinet de travail, la délégation de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) conduite par sa Représentante régionale pour l’Afrique australe, Jane Marie ONGOLO.

Au cours de cette rencontre, cette haute fonctionnaire des Nations Unies a fait part à la Cheffe de l’Exécutif central de la détermination de son organisation à œuvrer aux côtés du Gouvernement congolais dans la lutte contre la criminalité organisée et la corruption en RDC.

Jane Marie ONGOLO a informé la Première Ministre de la mise en place par l’ONUDC, dans un bref délai, des équipes d’études devant travailler spécifiquement sur les questions liées à la lutte contre la drogue et la corruption en RDC.

« Nous allons prêter main forte aux initiatives mises en place par le Gouvernement dans la lutte contre le crime. Dans les jours qui viennent, nous allons mettre en place 3 staffs d’études pour travailler spécifiquement sur les questions liées à la corruption », a-t-elle souligné.

« Le but était de voir comment travailler plus étroitement avec le Gouvernement […] Mais aussi de regarder les questions primordiales d’exploitation de ressources naturelles et de trafic des minerais », a renchéri la cheffe de la délégation de l’ONUDC.

L’ONUDC est un organe du Secrétariat général des Nations Unies en charge de la lutte contre le trafic illicite des stupéfiants et la criminalité organisée.
Elle a pour mission d’assister les États membres dans la réalisation de l’objectif de sécurité et de justice pour tous en rendant le monde plus sûr face à la criminalité, à la drogue et au terrorisme.

La cheffe de la délégation de L’ONUDC a salué l’engagement et la détermination de la Première Ministre dans lutte contre la criminalité et la corruption en RDC, ainsi que la préservation de la biodiversité.

Il faut noter que l’amélioration de la gouvernance et la lutte contre la corruption ainsi que le renforcement des mesures de lutte contre la fraude et la contre-bande minière figurent parmi les objectifs du Gouvernement repris au premier pilier de son Programme d’Actions. Ce PAG prévoit également de mettre en place un cadre de concertation et de collaboration entre les structures de lutte contre la corruption; et de renforcer le rôle de la CENAREF pour une application rigoureuse de la loi portant lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme ainsi que de la prolifération des armes de destruction
massive.

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8ème édition de l’Expobéton-RDC : Judith Suminwa prend part active au grand salon de développement des villes

La Première Ministre Judith Suminwa a participé à la 8ème édition de l’Expobéton-RDC, ce mardi 10 septembre 2024, au Centre Financier de Kinshasa. Lancée par le Chef de l’État Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, cette 8ème édition de l’Expobeton est le plus grand salon de développement des villes, des corridors et des zones économiques spéciales.

Après le lancement officiel de la 8ème édition, le Président de la République Félix Tshisekedi, la Première Ministre Judith Suminwa et le Ministre délégué près le Ministre de l’Urbanisme et Habitat en charge de la Politique de la Ville, Didier Tenge Te Litho ont visité les stands des entreprises prenant part à l’Expobéton-RDC.

Cette activité met en lumière des questions cruciales concernant le contrôle des normes et des assurances dans le secteur du bâtiment et travaux publics en RDC. Elle préconise la création d’une Agence nationale de normalisation, indépendante et professionnelle pour renforcer le contrôle des normes dans le secteur de bâtiment et travaux publics en RDC.

A ce sujet, le Gouvernement Suminwa est à pied d’oeuvre pour la concrétisation des actions prévues au pilier 3 de son Programme d’Actions (PAG 2024-2028) qui postule que la modernisation des infrastructures de transport et l’aménagement du territoire jouent un rôle essentiel dans la stimulation de la croissance économique, l’amélioration de la qualité de vie et la promotion du développement durable.

Le Gouvernement s’efforce de répondre aux besoins essentiels du secteur privé et des ménages, tout en garantissant un avenir prospère pour tous les citoyens congolais.

Cet événement qui rassemble des acteurs clés du secteur va se poursuivre du 14 au 20 septembre au port de Matadi, dans la province du Kongo-Central.

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Les autorités traditionnelles proposent un nouveau cadre de coopération avec le Gouvernement Suminwa pour le rétablissement de la paix au pays

La Première Ministre Judith Suminwa a reçu en audience, ce jeudi 5 septembre 2024 à la Primature, l’Alliance Nationale des Autorités Traditionnelles du Congo (ANATEC), conduite par son président national Mwami Mwenda Bantu Munongo Godefroid. Au cours de cette audience, les différents problèmes et difficultés que connaissent les conservateurs du pouvoir coutumier en République démocratique du Congo ont été portés à la connaissance de la Cheffe du Gouvernement.

Dans un mémo contenant leurs desiderata et remis à la Première Ministre, cette délégation composée de plus de 14 chefs coutumiers a exprimé son engagement à œuvrer pour la paix dans l’Est du pays et à combattre l’insécurité sur toute l’étendue du territoire national. Les autorités traditionnelles envisagent, par ailleurs, un renforcement de coopération avec le Gouvernement Suminwa.

“Nous avons présenté à la Première Ministre nos desiderata tant au niveau national que provincial. Il y a plusieurs problèmes au pays tant au niveau sécuritaire, de développement que de cohésion nationale. Ce sont des prérogatives constitutionnelles afin de s’assurer que le pays évolue dans la paix et sans tumultes et désordres. Nous contribuons comme chefs coutumiers, mais il y a beaucoup de pesanteurs qui empêchent l’élan de développement. L’insécurité nous dérange au plus haut point que ça soit au niveau du Nord-Kivu ou dans le grand Bandundu. Nous contribuons à la paix comme en soutenant le Wazalendo”, a déclaré Mwami Mwenda Bantu Munongo Godefroid.

Les autorités traditionnelles attendent du Gouvernement un cadre collaboratif où elles peuvent jouer des rôles plus importants pour le développement du pays et le rétablissement de la sécurité.

“Nous demandons à la Cheffe du Gouvernement de nous confier la charge de veiller sur l’évolution des différents travaux du pays. Nous devons faire le suivi du PDL-145T, de l’exploitation minière, de construction des routes dans nos différents territoires. Nous sommes prêts à accompagner le Gouvernement à combattre les forces négatives. Le Président de la République et la Première Ministre ont intérêt à écouter nos propositions pour rétablir la paix au pays”, a soutenu le Secrétaire général de l’ANATEC, Son Altesse Evariste Bekanga Bokuta Botshitshi.

Attentive aux préoccupations soulevées par cette délégation des autorités traditionnelles, la Première Ministre a reçu leur mémorandum et leur a promis de le capitaliser.

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Collaboration inter-institutionnelle : La Première Ministre reçoit les prévisions budgétaires du pouvoir judiciaire

La Première Ministre Judith Suminwa Tuluka a reçu en audience, ce jeudi 05 Août 2024 à la Primature, le Président du Conseil Supérieur de la Magistrature et de La Cour Constitutionnelle. Les échanges entre les deux autorités ont tourné autour de la collaboration entre le pouvoir exécutif et le pouvoir judiciaire pour la bonne marche du pays.

Dieudonné Kamuleta Badibanga a saisi l’occasion pour présenter à la Cheffe du Gouvernement les prévisions budgétaires du pouvoir judiciaire pour le prochain exercice.

“Le pouvoir judiciaire doit rester en permanence en contact avec les autres pouvoirs. Dans un premier temps nous sommes venus dans le cadre de la collaboration nécessaire entre les deux institutions. Nous avons également amené les prévisions budgétaires du pouvoir judiciaire que nous venons de remettre à la Première Ministre comme la loi l’exige “, a-t-il indiqué au sortir de l’audience.

Concernant la tentative d’évasion survenue la nuit du dimanche 1ᵉʳ au lundi 2 septembre 2024 à la prison centrale de Makala, le numéro un du CSM dit avoir déposé les PV de la réunion de son institution à la Cheffe du Gouvernement.

“Il s’agit de la justice
congolaise. Nous ne voyons aucune institution congolaise qui n’est pas concernée par la bonne marche de notre pays. Nous sommes obligés de collaborer parce que, tous, nous appartenons aux institutions du pays. Il n’y a pas de solution miracle ou individuelle . La solution pour la bonne marche du pays va passer par la collaboration et ensemble main dans la main nous allons arriver à réaliser la vision du chef de l’ État “, a-t-il renchéri.

Accompagné du Procureur Général près la Cour Constitutionnelle et membre du bureau du Conseil Supérieur de la Magistrature, Jean-Paul Mukolo Nkokesha, M. Kamuleta s’est félicité de la détermination de la Première Ministre pour une justice de qualité en Rdc.

En effet, la Première Ministre a placé la restauration de l’appareil judiciaire au deuxième pilier du Programme d’Actions de son Gouvernement. L’objectif étant de garantir l’accès au droit et à une justice de qualité pour tous et d’améliorer la performance de l’administration de la justice.

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Le Gouvernement Suminwa s’apprête à déposer le projet de loi de finances 2025 avec un accent sur l’efficacité et l’équité

Le Gouvernement va incessamment déposer, au bureau de l’Assemblée Nationale, le projet de loi de finances pour l’exercice 2025. C’est à ce sujet que la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka a présidé, ce mercredi 04 septembre, dans son bureau de travail de l’immeuble du Gouvernement, la réunion mixte de toutes les commissions interministérielles spéciales.

Parmi les points inscrits à l’ordre du jour, l’examen de trois documents, à savoir : l’avant-projet de loi de finances rectificative de l’exercice 2024, le projet du cadre budgétaire à moyen terme 2025-2027 ainsi que l’avant-projet de loi de finances pour l’exercice 2025.

L’élaboration de l’avant-projet de Loi de finances rectificative de l’exercice 2024 est justifiée notamment par la nécessité de prendre en compte les évolutions intervenues en cours d’exercice budgétaire, avec l’avènement d’un nouveau Gouvernement investi par l’Assemblée Nationale en date du 12 juin 2024.

Quant à l’avant-projet de loi de finances pour l’exercice 2025, il sera soumis au Conseil des Ministres pour approbation, avant le dépôt du texte approuvé au bureau de l’Assemblée Nationale. Et sur ce point, l’équipe gouvernementale tient à respecter les délais constitutionnels. Selon la constitution, le projet de loi de finances de l’année, qui comprend le budget, est déposé par le Gouvernement au bureau de l’Assemblée Nationale au plus tard le 15 septembre de chaque année.

Pour le Gouvernement Suminwa, l’un des principes directeurs dans l’élaboration du budget est l’allocation des ressources avec efficacité et équité afin de garantir le fonctionnement harmonieux des institutions nationales et provinciales, ainsi que des organes de l’administration du territoire et de souveraineté.

Lors de la présentation du Programme d’Actions du Gouvernement, la Première Ministre avait souligné que le budget doit être l’affaire de tous, au moment de son élaboration et de sa mise en œuvre. Il ne doit pas être l’apanage du Gouvernement seul. Il doit aussi et surtout servir à poursuivre les efforts de modernisation de nos Forces de défense et de sécurité, à assister les Congolais forcés de vivre dans des camps des déplacés, et à financer les bases de vie des générations futures.

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La Première Ministre saisie de l’appui de la Monusco pour la prise en charge des détenus de Makala

La Première Ministre Judith Suminwa Tuluka a reçu en audience, ce mercredi 04 Août 2024, à l’immeuble du Gouvernement, la délégation de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en RDC, conduite par la Représentante spéciale adjointe pour la protection et les opérations à la MONUSCO, Vivian van de Perre.

Au cours de cette rencontre, la MONUSCO a annoncé à la Première Ministre sa disponibilité à apporter une assistance sanitaire et psychosociale aux prisonniers affectés après la tentative d’évasion, la nuit du 1er au 2 septembre 2024.

Les femmes victimes de viols dans la prison centrale de Makala sont visées en urgence dans ce programme d’aide sanitaire de la MONUSCO.

« Nous souhaitons exprimer nos sincères condoléances suite à cet événement tragique qui s’est déroulé dans la prison centrale de Makala. Nous sommes profondément attristés par la perte des vies humaines et par les blessures subies par les détenus. Nos pensées vont dans des familles des victimes en cette période difficile et douloureuse et nous avons offert notre assistance au Gouvernement », a dit en liminaire Mme Vivian van de Perre.

«Nous apportons en urgence notre assistance sanitaire et soutien immédiat aux victimes de cette tentative d’évasion, particulièrement aux femmes avec des kits pour la prévention des maladies », a-t-elle précisé.

La cheffe de la délégation de la MONUSCO a, par ailleurs, salué l’engagement et la détermination de la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka dans la protection du territoire national ainsi que la sécurité des personnes et de leurs biens.

A ce sujet, le Gouvernement a déjà commencé à mettre en œuvre les actions prévues au pilier 2 de son Programme d’Actions (PAG 2024-2028) afin de garantir une meilleure sécurité à la population.

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