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Clôture de la 4ème promotion de l’École de Guerre de Kinshasa : Le Gouvernement Suminwa met un point d’honneur sur la formation dans les FARDC

La Première Ministre Judith SUMINWA TULUKA a, au nom du Chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi, présidé ce mercredi 10 juillet 2024 au Centre supérieur militaire, la cérémonie de remise des brevets aux 25 lauréats de la 4ème promotion de l’École de Guerre de Kinshasa (EGK).
C’était au cours de la cérémonie marquant la clôture de la session 2023-2024 couplée à l’ouverture de la nouvelle année académique dans cette école de hautes études militaires.
On compte parmi les récipiendaires 13 Congolais et 12 étrangers originaires entre autres de la Belgique, de la Centrafrique, de la République du Congo et du Togo.
Ces derniers ont suivi les enseignements dans 4 domaines, à savoir : la stratégie et art de la guerre, la vision prospective sur le monde et l’Afrique dans le cadre de la géopolitique , les actions interministérielles ainsi que le leadership.

Pour le commandant Justin Mate, l’un des officiers congolais bénéficiaires de cette formation, ces enseignements devraient permettre aux différents lauréats d’aider leurs gouvernements à juguler toute forme de crise qui sévit dans leurs pays respectifs.

Pour sa part, le Chef d’Etat-major général des FARDC, le Général d’armée Christian Tshiwewe a,dans son mot, salué ce cycle de formations, vision du Chef de l’Etat déterminé à assurer la montée en puissance de l’armée congolaise. Voilà pourquoi, le deuxième pilier du Programme d’Actions du Gouvernement Suminwa consacre la formation régulière des militaires par l’instruction, l’entraînement, la spécialisation et le perfectionnement des troupes, des officiers et sous-officiers ainsi que des instructeurs et formateurs militaires.

Évoquant l’insécurité récurrente dans l’Est du pays, le Vice -premier Ministre, Ministre de la Défense nationale et anciens combattants, Guy Kabombo Mwadiamvita, a saisi l’occasion pour réaffirmer la détermination du gouvernement à professionnaliser l’ armée congolaise afin de la rendre plus puissante.
“Je prends la parole au moment où femmes et enfants continuent d’être violés et égorgés dans l’Est du pays, au moment également où une partie du territoire est dompté par un agresseur qu’est le Rwanda”, a-t-il rappelé.
“La présence de la Première Ministre à cette cérémonie doit être pour nous tous une interpellation et surtout l’expression de l’attachement du Chef de l’État, et Commandant suprême des Forces armées ainsi que celui du gouvernement à la professionnalisation de l’armée et au perfectionnement de ses cadres, gage de la montée en puissance et de la survie de la Nation”.

Présent à la ceremonie, l’Ambassadeur de la France en RDC a, quant à lui, salué la coopération militaire qui existe entre son pays et la RDC ayant permis à ce jour l’internationalisation de cette formation.

Ouverte en 2021 par le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi, l’ École de Guerre de Kinshasa( EGK) a pour mission de former les futurs cadres des Forces armées de la RDC et de les préparer à assumer des responsabilités d’Etat-major de commandement et de direction au sein de l’armée et à tout autre poste où s’élabore et s’exécute la politique de la défense de la Nation.

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Judith Suminwa a déclaré son patrimoine familial au greffe de la Cour Constitutionnelle ce mardi

La Première Ministre, Judith Suminwa Tuluka a déposé sa déclaration du patrimoine au greffe de la Cour Constitutionnelle conformément à l’article 99 de la Constitution du pays.

Par cette démarche, la Cheffe du Gouvernement s’est conformée à cet exercice constitutionnel obligatoire auquel vont se soumettre également tous les membres de son équipe gouvernementale.

Pour la Première Ministre, ce geste traduit une volonté de transparence dans la gestion de la chose publique.

“C’est un geste important. C’est le premier fait de remplir mon devoir tel que le veut la Constitution en tant que Cheffe du gouvernement. Ça permet aussi de démontrer la volonté de transparence. La Cour constitutionnelle est au courant de tout ce que je possède aujourd’hui. Le jour où je partirai, en toute transparence, je ferai l’exercice de venir déposer ce que j’aurais eu à acquérir pendant cette période. Au moins, ça permet de démontrer que tout citoyen quel que soit le niveau où il se trouve, doit respecter la loi”, a-t-elle déclaré après le dépôt de sa déclaration du patrimoine au greffe de la Cour Constitutionnelle.

La Cheffe du Gouvernement a rassuré qu’au courant de cette semaine tous les ministres de son gouvernement vont se conformer à cet exercice.

“Les ministres vont avoir à le faire. Comme le veut la Constitution, c’est un devoir que nous devons faire dans les 30 jours après notre prise des fonctions. La majorité des ministres ont déjà preparé leurs déclarations de patrimoine familial. Et ils auront à les déposer d’ici jeudi au plus tard”, a-t-elle conclu.

Rappelons que l’article 99 de la constitution de la RDC stipule qu’ « avant leur entrée en fonction et à l’expiration de celle-ci, le Président de la République et les membres du Gouvernement sont tenus de déposer, devant la Cour Constitutionnelle, la déclaration écrite de leur patrimoine familial, énumérant leurs biens meubles, y compris actions, parts sociales, comptes en banque… ». A dater de l’investiture du Gouvernement, ses membres disposent d’un délai de 30 jours pour s’acquitter de ce devoir, délai qui court encore puisque que l”Exécutif central Suminwa, a été investi à l’Assemblée Nationale le 12 juin dernier.

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Guerre d’agression dans l’Est du pays : Auprès de la Première Ministre, les sénateurs français réaffirment le principe de l’intégrité territoriale de la RDC

La Première Ministre Judith SUMINWA TULUKA a eu des échanges ce mardi 09 juillet 2024 dans son cabinet de travail, avec une délégation du Groupe d’amitié France-Afrique centrale du Sénat conduite par son président, le sénateur Guillaume Chevrollier.

Ces sénateurs français séjournent dans la capitale congolaise dans le cadre du renforcement des liens parlementaires entre Paris et Kinshasa après la récente visite d’Etat effectuée en France par le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi.
Ils sont également venus palper du doigt les réalités du pays avant d’envisager d’autres actions de diplomatie parlementaire.

Au cours de cet entretien, Judith SUMINWA TULUKA et ses hôtes ont abordé les sujets relatifs à la santé, à l’ éducation ainsi qu’à la paix dans le Nord-est du pays.
S’agissant de la guerre d’agression qui continue de faire des victimes parmi les populations congolaises, le Groupe d’amitié France-Afrique centrale a réaffirmé le principe universel de l’intégrité du territoire d’un Etat souverain.
En outre, ils ont préconisé une solution pacifique pour la stabilisation de la région.
” Nous, ce que l’on souhaite c’est la paix, le respect de la souveraineté des Etats. La paix est le préalable au développement. On appelle à une médiation pour que la paix soit retrouvée dans cette partie de l’Afrique”, a indiqué Guillaume Chevrollier au sortir de l’audience.

Autre sujet abordé, la coopération décentralisée entre la RDC et la France. A ce propos, ces sénateurs ont fait part à la Cheffe du gouvernement des expériences françaises afin d’apporter une contribution au développement du pays.

Pour rappel, le Groupe d’amitié France-Afrique centrale regroupe 11 pays pour la plupart francophones et particulièrement investis dans la francophonie.
Il a pour mission de développer des relations avec les assemblées des pays avec lesquels la France entretient des relations officielles

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25e session ordinaire de l’UAT : la Première Ministre insiste sur le rôle de la RDC dans la transformation numérique de l’Afrique

La République Démocratique du Congo abrite, du 8 au 10 juillet 2024, les travaux de la 25ème Session ordinaire du conseil d’administration de l’union africaine des télécommunications (UAT). C’est la Première Ministre, Cheffe du Gouvernement, Judith Suminwa Tuluka qui a ouvert ces travaux qui se tiennent au Pullman Hôtel de Kinshasa, sous les auspices du ministère des Postes, Télécommunications et Numérique.
Plusieurs des 53 États membres de l’UAT prennent part à ces assises d’une grande importance pour l’Afrique et pour la République Démocratique du Congo. En effet, dans son Programme d’Actions, le Gouvernement de la RDC a inscrit, à son 5ème pilier intitulé « Renforcement de l’efficacité des Services », entre autres l’accélération de la dématérialisation et la simplification des démarches administratives ainsi que le renforcement des infrastructures de communication et de connectivité de l’administration.

L’UAT offrant un forum aux acteurs impliqués dans les Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) dans l’objectif de formuler des politiques et des stratégies efficaces visant à améliorer l’accès aux infrastructures et aux services d’information, la Première Ministre a appelé les participants à mettre un point d’honneur à la coopération entre les pays membres.
« Au nom de son Excellence, Monsieur Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, Président de la République, Chef de l’État de la République Démocratique du Congo, j’ai tenu à rehausser cet évènement de ma modeste présence, afin de démontrer s’il le fallait encore, l’importance et la priorité qu’il accorde à la transformation numérique tant de la République Démocratique du Congo que de l’Afrique toute entière et du rôle particulier que compte tenir la RDC dans cette déterminante mission», a dit Judith Suminwa Tuluka dans son discours.
La RDC veut ramener le siège de l’organisation à Kinshasa où elle a été créée en 1977. A cause des pillages qui ont émaillé le pays en début des années 1990 et du non respect des engagements financiers, la RDC, à l’époque Zaïre, avait perdu le siège de l’UAT. Ayant régularisé sa situation, le pays de Félix TSHISEKEDI veut reprendre le siège pour exprimer son leadership en matière de télécommunications en Afrique.

« Je me fais le devoir d’exprimer ma profonde gratitude à chacun d’entre vous pour votre présence en ce lieu durant cette période cruciale pour la RDC qui est déterminée à mener à bien, avec succès, le rapatriement du siège de l’Union Africaine de Télécommunications à Kinshasa », a déclaré la Première Ministre à l’intention du conseil d’administration de l’UAT qui est l’instance décisionnelle de l’organisation.

Bien avant la Première Ministre, le Ministre des Postes, Télécommunications et Numérique a montré les progrès accomplis par la République Démocratique du Congo dans le secteur des télécommunications depuis la libéralisation officielle du secteur en 2002. « La RDC compte actuellement plus de 56 millions d’abonnés à la téléphonie mobile, plus de 29 millions d’utilisateurs d’Internet et plus de 22 millions d’utilisateurs du mobile banking », a révélé Augustin Kibasa Maliba.

Le représentant de l’Union Internationale de Télécommunications (UIT), Allasane Bah, a loué l’organisation de cette 25ème session du conseil d’administration de l’UAT par la RDC dont la voix est bien portée par l’Union Africaine des Télécommunications.

Pour sa part, John Omo, Secrétaire Général de l’UAT, a rappelé les défis auxquels est encore confrontée l’organisation. Parmi eux figure le manque de financement adéquat. Si la RDC est en ordre des cotisations, plusieurs États membres ne le sont pas et cela bloque la réalisation de certaines initiatives. En outre, sur les 53 membres de l’UAT, seuls 31 ont ratifié la constitution de l’Union, a-t-il précisé.

L’Union Africaine des télécommunications a pour mission d’accélérer le développement des télécommunications en Afrique afin de développer des économies numériques.
Pour y arriver, l’UAT envisage une Afrique qui se donne les moyens d’être une société de l’information inclusive avec des économies numériques fortes pour un développement social, économique et environnemental durable en Afrique.

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Diplomatie: Plusieurs États réitèrent à la Première Ministre leur engagement pour un nouveau partenariat avec le gouvernement congolais.

La Première Ministre Judith Suminwa Tuluka a accordé une série d’audiences aux ambassadeurs accrédités en RDC, ce jeudi 04 juillet 2024, dans son cabinet de travail.
Il s’agit des ambassadeurs de l’Egypte, de la Norvège, de la Turquie et du nonce apostolique.
Ces diplomates ont tour à tour présenté leurs civilités à la nouvelle Cheffe du gouvernement avant de la rassurer par la même occasion de leur engagement à travailler ensemble pour un nouveau partenariat.

L’Egypte prévoit d’augmenter ses investissements dans le domaine diplomatique, sécuritaire, militaire et de l’électricité. Heshem Elkwad, Ambassadeur du pays des pharaons en RDC a fait part de ces nouvelles perspectives de cooperation au cours de sa rencontre avec la Cheffe de l’exécutif central.

L’ambassadeur de la Norvège en RDC, Odd Molster a à son tour, échangé avec la Première ministre sur la situation qui prévaut dans l’Est du pays.
Ce diplomate a réaffirmé la volonté de son pays à oeuvrer pour une solution pacifique dans cette partie du pays.
Ils ont également discuté des domaines d’intervention de la Norvège pour la réussite du Programme d’Actions du Gouvernement Suminwa.
“On reste du côté du gouvernement en ce qui concerne ses priorités sur la situation de l’Est. La Norvège a une petite structure ici et on veut bien élargir nos investissements dans d’autres secteurs . La Premiere Ministre s’est dite favorable à cette prochaine collaboration bilatérale et nous sommes là pour elle et prêts à accompagner le Programme d’Actions de son Gouvernement” a-t-il indiqué.

L’autre entretien, c’est celui que la Première Ministre a eu avec
Murât ÜLKU, Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la Turquie en RDC. Le
bilan de la cooperation bilatérale entre leurs États respectifs était au centre des échanges.
” C’était une occasion pour faire un bilan des travaux sur le plan bilatéral. On a fait le tour d’horizon de notre coopération, et j’étais impressionné que le Gouvernement Suminwa soit fort engagé pour une coopération accrue avec la Turquie”, a déclaré le diplomate turc avant de prendre congé de son hôte.

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Activisme des groupes armés dans l’Est : Le HCR dénonce une situation humanitaire dramatique

La Première Ministre, Judith Suminwa, a successivement accordé deux audiences, ce jeudi 04 juillet, à son bureau de la Primature, à une délégation du HCR et au Coordonnateur résident du Système des Nations Unies et Coordonnateur des opérations humanitaires.

La délégation du HCR, conduite par sa Représentante en RDC, Angèle Dikongue, a réaffirmé à la Première Ministre Judith Suminwa, sa disponibilité à soutenir toutes les initiatives de son Programme d’Actions dans le domaine de protection et assistance aux déplacés internes ou réfugiés et les personnes apatrides.

L’hôte de la patronne de l’Exécutif central a également plaidé pour le respect des engagements de la RDC pris lors du Forum international tenu en 2019 et 2023. Et elle a sollicité précisément que le pays signe la convention de 1954, relative au statut des apatrides et celle de 1961, sur la réduction de cas d’apatridie.

S’agissant de l’agression injuste subie par le Congo Démocratique, cette agence des Nations Unies pour les réfugiés, dénonce l’activisme de groupes armés.
“Notre postulat au HCR, c’est que cette guerre, cette violence n’a que trop duré, il faut qu’elle cesse, et qu’on se dirige vers la paix durable pour tous les Congolais, car cela profitera à l’ensemble du Continent africain,” a martelé l’hôte Angèle Dikongue.

Le Haut-Commissariat pour les réfugiés préside les groupes sectoriels notamment de la protection internationale et nationale, dans le cas de déplacés internes, des abris et denrées de première nécessité, de la gestion de sites avec OIM et des solutions durable avec le PNUD.

Avec Bruno Lemarquis, Coordonnateur résident et Coordonnateur des opérations humanitaires en RDC, l’examen de la future collaboration a meublé l’entretien avec la cheffe du Gouvernement Congolais.
“Nous sommes entrain de préparer notre prochain cadre de coopération avec la RDC”. On a échangé sur l’appui aux priorités de développement du Gouvernement congolais et sur la situation humanitaire dramatique dans l’Est de la RDC, surtout avec le dernier développement de la situation sécuritaire dans le territoire de Lubero”, a déclaré Bruno Lemarquis.

Autre sujet abordé, c’est le désengagement de la Monusco en RDC. Il a souligné l’importance de travailler en profondeur pour le début de cette transition surtout dans le Sud-Kivu.
Les besoins humanitaires sont énormes en RDC surtout avec la résurgence du M23 qui a poussé au déplacement forcé de la population et l’activisme d’autres groupes armés, a insisté l’invité de la Première Ministre.

La RDC compte près de 7, 3 millions de déplacés, plus exactement 40% en Ituri, plus de 30% au Nord-Kivu et et 20 % au Sud-Kivu.

Le Coordonnateur des opérations humanitaires en RDC, préconise que les solutions politiques et le processus en cours portent de fruits.
Il a par ailleurs saisi l’occasion pour lancer un appel aux donateurs afin de répondre aux besoins humanitaires qui s’élèvent à 2,6 milliards de dollars américains.

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Stabilisation du franc congolais: Le comité de conjoncture économique du gouvernement déterminé à prendre des mesures budgétaires et monétaires courageuses

La Première Ministre Judith SUMINWA TULUKA a présidé, ce mercredi 03 juillet 2024, la première réunion du comité de conjoncture économique depuis son entrée en fonction.
Au menu de cette séance de travail, la maîtrise de l’ inflation et la stabilisation de la monnaie nationale dans le but de baisser le coût du panier de la ménagère.
A ce sujet, la Premiere Ministre a recommandé aux Ministres du Budget et des Finances de présenter la situation à jour des finances publiques à fin juin, afin de prendre des mesures courageuses pour renverser la tendance actuelle.

Pour le Vice-premier Ministre, Ministre de l’Économie nationale, Daniel Mukoko Samba, la Première Ministre a indiqué le besoin de suivre de près la situation économique et financière du pays et le tout dans le but spécifique de maitriser l’inflation, stabiliser le franc congolais comme l’a commandé le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi dans son allocution du 30 juin.

Le comité de conjoncture économique a également examiné l’incidence des conflits dans l’Est du pays sur les recettes publiques, à cause de la présence des groupes armés à certains points d’entrée du pays. A ce propos, il a été décidé de prendre des mesures subséquentes à celles déjà en vigueur en vue de soulager la situation économique des Congolais se trouvant dans cette partie du pays.

Cette réunion du comité de conjoncture économique intervient au moment où le Conseil d’Administration du Fonds Monétaire International vient d’approuver la 6ème et dernière revue de l’accord triennal au titre de la facilité élargie de crédit, une première pour la RDC qui est arrivée jusqu’au terme d’un programme avec le FMI, malgré la situation sécuritaire préoccupante dans l’Est du pays.
Cet achèvement de la revue avec le FMI permettra à la RDC d’encaisser plus de 200 millions de dollars pour renforcer ses réserves internationales.

Il sied de rappeler qu’outre le Vice-premier Ministre, Ministre de l’Economie nationale, cette réunion a connu également la participation du Vice- premier Ministre, Ministre du Plan, des ministres du budget, des finances, du Commerce extérieur, Industrie et du Porte-feuille ainsi que la Gouverneure de la Banque Centrale du Congo.

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Violation des droits de l’homme dans l’Est de la RDC : La CNDH fait part à la Premiere Ministre de son intention de saisir les instances internationales

La Première Ministre Judith SUMINWA TULUKA a échangé ce mercredi 03 juillet 2024 dans son cabinet de travail, avec une délégation de la Commission Nationale des Droits de l’ Homme (CNDH), conduite par son Président Paul Nsapu Mukulu.

La Cheffe du gouvernement qui revient d’une tournée dans l’Est, a aussitôt alerté la CNDH sur les cas des violations massives des droits de l’homme dans cette partie du pays pour des solutions idoines.
Soulignons que la Première ministre a choisi, pour sa toute première itinérance depuis son entrée en fonction, les provinces du Sud et du Nord-Kivu dont les populations sont victimes de l’insécurité et des crimes les plus graves perpétrés par les groupes armés.

“Nous avons parlé des questions des valeurs de dignité humaine avec tout ce que nous déplorons dans l’ Est du pays où la RDC est attaquée. La situation de l’ invasion, des attaques du Rwanda et de l’Ouganda, les conflits armés. Face à cette situation qui n’est pas reluisante, nous sommes entrain de nous organiser pour argumenter davantage et présenter au niveau des instances internationales cette situation pour que justice soit faite à la RDC”, a indiqué le président de la CNDH au sortir de l’audience.

Judith SUMINWA TULUKA et ses hôtes ont également fait le tour d’horizon de la situation socio-économico-politique du pays afin de dégager des pistes de collaboration effective entre leurs deux institutions pour l’amélioration de la situation des droits de l’homme.

Par ailleurs, le numéro 1 de cette institution d’appui à la démocratie a également fait part à la Cheffe du Gouvernement des difficultés auxquelles son institution est confrontée. Attentive, la Première Ministre Judith SUMINWA TULUKA a promis de s’impliquer pour permettre à la CNDH de bien remplir sa mission.

“Nous avons aussi parlé du fonctionnement, des difficultés qui sont d’une institution comme la nôtre. La Première Ministre en est consciente et promet de s’y pencher compte-tendu du rôle de la CNDH en ce moment où la RDC figure à l’ ordre du jour des grands rendez-vous internationaux pour examiner sa situation. La CNDH doit se présenter avec son rapport alternatif. Nous devons aller défendre notre pays”, a-t-il ajouté.

Il sied de rappeler qu’entant qu’institution d’appui à la démocratie, la CNDH est un organe technique et consultatif chargé de la promotion et de la protection des droits de l’homme en RDC. La loi du 21 mars 2013 portant son organisation et fonctionnement dispose qu’elle veille au respect des droits de l’homme et des mécanismes de garantie des libertés fondamentales.

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Judith Suminwa et Denise Nyakeru évaluent le niveau de mise en œuvre des plaidoyers sur la drépanocytose et l’éducation

La Première ministre, Judith Suminwa, a eu, ce mardi 02 juillet 2024 à la Primature, une séance de travail avec la distinguée Première dame, Denise Nyakeru Tshisekedi.

Au coeur de leurs échanges, des préoccupations importantes concernant la Fondation Denise Nyakeru Tshisekedi et le soutien gouvernemental au programme “Excellentia” ainsi que la prise en charge des personnes souffrant de la drépanocytose. Cette séance de travail procède de la volonté de l’épouse du Chef de l’Etat de faire le suivi des plaidoyers qu’elle mène dans le cadre de sa Fondation.

La Première dame attend une suite favorable de la part de la Première ministre.

“On a été reçu par la Première Ministre premièrement pour la féliciter par rapport à sa nomination et aussi pour le suivi de tous nos plaidoyers déposés. On est venu faire un rappel par rapport à nos plaidoyers. Nous attendons une suite favorable dans les jours à venir”, s’est-elle exprimée au sortir de son échange avec la Cheffe du gouvernement.

Déjà, l’un des combats de la Première dame, sur l’accès des femmes à des postes de responsabilité dans différentes institutions du pays, a porté ses fruits au sein du gouvernement Suminwa qui compte 31% de femmes contrairement aux 27% du gouvernement précédent.

Pour sa part, Joël Makubikwa, coordonnateur de la Fondation Denise Nyakeru, évoque l’impact du plaidoyer sur la drépanocytose mené par la première dame.

“La distinguée Première dame porte la question de la drépanocytose. À ce jour, on ne peut pas dire qu’on est déjà arrivé mais l’on n’est pas non plus là où nous étions il y a 5 ans. Dès l’instant où la Première dame a porté cette question, plusieurs ONG aujourd’hui parlent de la drépanocytose. Ce qui représente déjà une très bonne avancée. À ce jour, le centre “Mabanga Yolo”, dediée à la médecine mixte et d’anémie SS, a été réhabilité”, a-t-il dit.

Il sied de relever que la drépanocytose, cette maladie génétique qui altère l’hémoglobine et qui concerne 2 à 3 % des congolais, focalise peu d’implication du Gouvernement. Ainsi, la Première ministre, qui a prêté une oreille attentive à l’ensemble du plaidoyer fait par la distinguée première dame va instruire les ministres sectoriels pour que tout sois mis en oeuvre au niveau du Gouvernement, afin de rencontrer ces demandes.

Par ailleurs, la Cheffe du gouvernement et la première dame ont également évoqué la nécessité d’appuyer le programme “Excellentia”, de la Fondation DNT qui octroi de bourses d’études universitaires locales et internationales. Après 5 ans, le programme Excellentia compte déjà 313 boursiers.

Notons que, c’est en présence des Ministres de la Santé, de la Recherche Scientifique, de l’Enseignement Supérieur et Universitaire, et de la Ministre de l’EPST que la Première Dame et la Première Ministre ont dressé un état des lieux global des avancées de ces différents plaidoyers de l’Epouse du Chef de l’Etat.
Il s’agit du : Plaidoyer pour la lutte contre la drépanocytose en République démocratique du Congo; la subvention en urgence des produits liés à la prise en charge des drépanocytaires et l’accompagnement du Gouvernement pour la construction du Centre de Coordination (hôpital) et de recherche pour la lutte contre la drépanocytose; l’amélioration des conditions de la femme et de la jeune fille; l’accompagnement du programme « Excellentia » et le déploiement des troupes féminines dans les zones de conflit afin de lutter contre les violences sexuelles auxquelles les femmes font face.

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La Première Ministre reçoit les desiderata de la population du Nord-Kivu

Dans le cadre de sa mission officielle au Nord-Kivu, la Première Ministre Judith Suminwa s’est adressée, mercredi soir à un échantillon de représentants des forces vives réunis au gouvernorat de la province.

À la fin de son adresse aux différentes couches de la population du Nord-Kivu, elle a reçu des mémorandums contenant les souhaits des mouvements associatifs, des confessions religieuses et regroupements des acteurs politiques sur l’amélioration de la situation socio-securitaire dans cette province de l’Est de la RDC.

«Mon choix de débuter par les provinces de l’Est est justifié par la situation à laquelle celles-ci font face, au-delà des enjeux liés au développement, notamment en matière de sécurité et face aux groupes armés présents dans ces régions depuis 30 ans. Nous disposons du rapport sur la sécurité. J’ai jugé essentiel d’être présente. Car ce que l’on sait est une chose, mais le fait de venir ici et d’échanger avec les personnes confrontées à ces problèmes nous permet d’envisager les solutions de manière différente», a-t-elle dit.

La Cheffe du Gouvernement a aussi tenu une longue réunion avec le Conseil provincial de sécurité, mettant en avant les problèmes spécifiques des 26 provinces du pays.

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