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Judith Suminwa Tuluka aux membres du Gouvernement : « Etre Ministre n’est pas une profession. C’est un mandat, une mission »

La Première Ministre a exposé, ce lundi 22 juillet 2024, sur l’implémentation du Programme d’Actions du Gouvernement à l’occasion du début effectif des travaux du séminaire gouvernemental qui se tient à Kinshasa.
Judith Suminwa Tuluka a commencé son adresse en rappelant que le Gouvernement qu’elle dirige arrive dans un contexte sécuritaire qui demeure très difficile. Ce dernier reste marqué principalement par l’escalade du conflit dans la partie Est du pays notamment la guerre menée par le Rwanda avec ses supplétifs du M23, a-t-elle rappelé. Cette situation ayant induit des dépenses exceptionnelles supplémentaires qui auraient pu être allouées au financement du développement national, la Cheffe du Gouvernement a révélé que son équipe est contrainte de déployer tous les efforts nécessaires pour apporter une solution adéquate en vue de restaurer la paix et la sécurité ainsi qu’assurer l’intégrité territoriale mais aussi de rationaliser les dépenses pour préserver la part des investissements prévus dans le Programme d’Actions du Gouvernement 2024-2028.
Dans son exposé, Judith Suminwa Tuluka a mis un accent particulier sur les valeurs que les membres du Gouvernement doivent observer. « Etre ministre n’est pas une profession. C’est un mandat, une mission. Et à ce titre, nous sommes tous redevables vis-à-vis de nos concitoyens », a-t-elle affirmé d’entrée de jeu.


Attachée à la réduction du train de vie des institutions et à la moralisation de la vie publique, la Cheffe du Gouvernement a tapé du point sur la table. « Nous devons bannir l’exposition d’une vie ostentatoire, d’un luxe insolent alors que la population pour laquelle nous devons travailler pour leur apporter des réponses et des solutions, a du mal à résoudre les questions essentielles liées à son existence. Cela doit changer », a dit Judith Suminwa Tuluka d’un ton ferme et décidé. Elle a ainsi appelé ses ministres à être exemplaires dans le respect de la loi en commençant par la loi routière qui est de plus en plus violée. « L’exemplarité des responsables que nous sommes, nous astreint à être les premiers à respecter nos textes légaux et réglementaires, notamment le Code de la route. Un ministre n’est pas au-dessus de la loi, mais plutôt un exemple pour la société. Pour cela, je demande au Vice-premier Ministre, Ministre de l’Intérieur d’instruire, sans délai et de mettre strictement en application les textes qui réglementent l’usage des cortèges d’une part et d’autre part, d’instruire la police par rapport à l’obligation pour tous du strict respect du Code de la route, y compris pour les officiels », a-t-elle déclaré.
Pour la Premiere Ministre, ce séminaire doit permettre aux membres de son Gouvernement de se distinguer dans leur manière de gérer les affaires de l’Etat pour répondre aux aspirations du peuple qui attend beaucoup de l’actuel Exécutif national.
« En un mot comme en plusieurs, les congolais veulent et attendent un changement. Les congolais exigent la différence. Je serai tentée de leur dire message bien reçu. Je déclare ici que le Gouvernement que j’ai l’insigne honneur de conduire sera un gouvernement du changement, un gouvernement de la différence », a dit Judith Suminwa Tuluka.

Plusieurs orateurs se sont succédé sur la tribune pour édifier les membres du Gouvernement en retraite. Pour cette deuxième journée, le Secrétaire Général du Gouvernement, Jean-Albert Ekumbaki, le Directeur Général de l’Observatoire de la Surveillance de la Corruption et de l’Ethique Professionnelle (OSCEP), le Sénateur et ancien ministre des affaires étrangères du temps du Zaïre, Edouard Mokolo Wa Pombo, l’ancien Gouverneur de la Banque Centrale du Congo (BCC), Jean-Claude Massangu, le Directeur du Collège de Hautes Etudes de Stratégie et de Défense (CHESD), le Général Augustin Mamba, le Directeur des opérations de la Banque mondiale pour la RDC, Albert Zeufack sont parmi les experts qui ont exposé. La gouvernance, l’économie, la diplomatie et la sécurité sont les principaux domaines abordés par les orateurs.
Lancé officiellement par le Président de la République le dimanche 21 juillet 2024 au Palais de la Nation, le séminaire gouvernemental va se clôturer le mardi 23 juillet de la même année. Plusieurs recommandations ainsi que des lettres de mission pour chaque ministre sont attendues à l’issue de ces assises.

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Construction des infrastructures en RDC : la SICOMINES réitère son engagement à la Première Ministre

La Première Ministre Judith SUMINWA TULUKA a échangé, ce jeudi 18 juillet, avec la délégation du Groupement des Entreprises Chinoises, actionnaires majoritaires de la SICOMINES. La construction des infrastructures, grâce au 5ème avenant du contrat chinois, était au centre de leurs échanges.

Les efforts ménés par le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, pour obtenir l’amendement de ce contrat ont permis de rétablir l’équilibre dans ce partenariat en le rendant gagnant-gagnant entre les deux parties. Parmi les points d’accord figure la révision à la hausse du montant d’investissement pour les infrastructures (de 3,2 à 7 milliards USD). Ce qui représente la construction de plus ou moins 5 000 km de routes, selon les experts.

Cet avenant consacre aussi la participation de la République Démocratique du Congo (RDC) dans le capital de la Sino-Congolaise Hydroélectrique (SICOHYDRO) de Busanga (60% pour le GEC et 40% pour la RDC) et la répartition des actions de la Sino-Congolaise des Mines (SICOMINES), 68% contre 32%, jusqu’au remboursement total des emprunts liés au Projet de coopération sino-congolais.

La partie chinoise de la mine cupro-cobaltifère de la SICOMINES a rassuré la Première Ministre de veiller sur la qualité de ses relations avec la RDC afin de contribuer au développement du pays en termes de construction d’infrastructures de qualité.

“Nous avons échangé sur la coopération entre la Chine et la RDC en particulier le programme Sino-Congolais qui, non seulement consiste à l’exploitation des mines, mais aussi à doter le pays des infrastructures. Nous allons aider le gouvernement à construire et développer ce pays. Aussi, nous allons renforcer et créer une relation globale et stratégique entre les deux pays”, a déclaré Mme Diaou Ying, Secrétaire général du Conseil d’administration.

Pour sa part, la Cheffe du Gouvernement a martelé sur la stabilité du climat des affaires au pays qui permet aux investisseurs étrangers de mieux fonctionner en République Démocratique du Congo.

Notons que la RDC avait négocié, il y a 16 ans, un contrat avec le GEC prévoyant l’octroi de gisements de cobalt et de cuivre en échange de la construction des infrastructures. Ce partenariat avait abouti à la création de la société congolo-chinoise SICOMINES, représentée par la GECAMINES et le GEC. En 2023, l’Inspection générale des finances (IGF) avait estimé dans une étude qu’il y avait, dans cette convention de collaboration, un important déséquilibre financier au détriment de la RDC.

Le Président Tshisekedi l’avait ainsi jugé défavorable aux intérêts congolais et avait demandé sa révision. Le Chef de l’État avait également abordé cette question avec son homologue chinois Xi Jinping lors de sa mission en Chine en mai 2023.

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Coopération : l’UE soutient les réformes du gouvernement Suminwa et prône le principe de la préservation de l’intégrité territoriale de la RDC

La Première Ministre Judith Suminwa a échangé, ce jeudi 18 juillet 2024, avec une délégation de l’Union Européenne conduite par Rita LARANJINHA, Directrice Générale pour l’Afrique du Service Européen pour l’Action Extérieure (SEAE). L’UE tient à accompagner les différentes réformes proposées par la Première Ministre dans le Programme d’Actions de son Gouvernement en vue de favoriser le bon climat des affaires et d’attirer plus d’investissements privés européens en RDC.

Aussi, l’Union Européenne tient à renforcer son partenariat avec le gouvernement Suminwa, selon Rita LARANJINHA.

“Nous félicitons la Première Ministre pour le programme des réformes qui a été annoncé par son gouvernement. Elle nous a parlé de son profond souhait d’approfondir le partenariat avec l’Union européenne. C’est exactement l’esprit de tous les pays de l’Union européenne qui veulent s’engager avec le nouveau gouvernement de la RDC. L’UE veut accompagner ce programme des réformes dans l’esprit d’un partenariat visant à améliorer le climat des affaires et d’attirer les investissements privés de l’UE”, a déclaré Directrice Générale pour l’Afrique du Service Européen pour l’Action Extérieure (SEAE).

L’Union Européenne estime que les réformes proposées par le gouvernement Suminwa vont aider à améliorer la présence de l’Etat dans les différents territoires du pays et vont promouvoir un développement plus soutenable de la RDC.

Insécurité à l’est de la RDC, l’UE soutient la “trêve humanitaire” initiée par les USA

Le M23, appuyé par des unités de l’armée rwandaise, continue de troubler la sécurité au Nord-Kivu, l’UE rappelle l’importance de la préservation de l’intégrité territoriale de la RDC.

En outre, l’UE soutient la “trêve humanitaire” à l’est de la RDC, initiée par le ministère des Affaires étrangères des États-Unis.

“Nous avons aussi exprimé notre préoccupation par rapport à la situation de l’Est de la RDC. Aussi, nous avons exprimé notre impression très claire de l’importance de la préservation de l’intégrité territoriale de la RDC et de la situation humanitaire. La trêve a été étendue à l’est de la RDC. Nous souhaitons que ça soit un moment de consolidation du processus du dialogue en cours avec la participation des acteurs régionaux important. L’UE soutien cette approche de dialogue qui permettra de consolider la paix en RDC”, a dit Rita LARANJINHA.

Notons qu’outre Mme Rita LARANJINHA a été accompagnée par S.E. Nicolas BERLANGA MARTINEZ, ambassadeur de l’Union Européenne en RDC et ses collègues ambassadeurs d’Allemagne, de Belgique, de l’Espagne, de France, de la Grèce, d’Italie, de Hongrie, des Pays-Bas, du Portugal, de Suède et de Tchéquie ainsi que Mme Katrin HAGEMANN, Cheffe de Division Afrique Centrale SEAE.

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Réunion du Comité de Conjoncture Économique : Des mesures arrêtées pour intensifier la stabilité du franc congolais

Le Comité de Conjoncture Économique s’est réuni ce mercredi 17 juillet 2024, sous la présidence de la Première Ministre Judith SUMINWA TULUKA afin d’examiner la situation économique du pays.

Déterminé à stabiliser la monnaie nationale et palier à l’inflation afin de renforcer et protéger le pouvoir d’achat des citoyens, les membres du Comité de Conjoncture ont, au cours de cette séance de travail, examiné la question de la rationalisation et de la régulation des dépenses publiques.
Dans cet élan d’assainissement budgétaire, le CCE a recommandé d’intensifier les efforts en cours à travers une discipline budgétaire plus accrue pour le Trésor et davantage d’interventions ciblées sur le marché de change pour la Banque Centrale du Congo.


Dans la même logique, le CCE a recommandé de relancer les projets d’investissements-clés du gouvernement, tels que le PDL-145 Territoires.
A ce sujet, le Comité a demandé aux Ministres du Budget et des Finances de planifier des décaissements pour achever les travaux du premier volet, et de lancer ceux du second volet qui concerne notamment les routes de desserte agricole. C’est dans cette optique qu’il a été aussi décidé de maximiser les recettes de l’ État.
“Évidemment, on a besoin des recettes pour financer ce programme. Nous nous sommes apesantis sur la problématique de la fraude sur nos produits miniers. Cette pratique qui consiste à minorer la valeur des produits miniers de notre territoire national, de la même manière la question de la fraude sur les produits pétroliers. Les membres du comité ont donc envisagé de mesures pour juguler ces mauvaises pratiques de manière à accroître les recettes publiques dont le gouvernement a besoin pour exécuter les projets d’investissements”, a indiqué le Vice-Premier, Ministre,Ministre de l’ Économie nationale Daniel Mukoko Samba.


Ces mécanismes de lutte contre la minoration des valeurs des produits miniers et de la fraude sur les produits pétroliers sont d’ores et déjà enclenchés; de quoi espérer un accroissement sensible des recettes de l’ État.
Depuis son entrée en fonction le gouvernement Suminwa multiple des efforts pour à la fois limiter l’augmentation des dépenses, en priorisant les plus essentielles et éponger un peu plus les liquidités excédentaires du côté de la Banque Centrale du Congo.

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Mise en œuvre du PDL-145T: le PNUD fait part à la Première Ministre de l’évolution positive des travaux sur le terrain

La Premiere Ministre Judith SUMINWA TULUKA a échangé ce jeudi 11 juillet 2024 avec Damien Mama, Représentant Résident du Programme des Nations Unies pour le Développement.

Ce haut fonctionnaire des Nations Unies est venu présenter ses civilités à la Cheffe de l’Exécutif central pour sa nomination à la tête du Gouvernement, mais également lui faire part du niveau d’exécution du Programme de Developpement Local des 145 territoires dans le volet exécuté par le PNUD comme agence d’exécution.
À en croire Damien Mama, les travaux ont connu une vitesse de croisière en dépit de quelques contraintes rencontrées sur le terrain.
“Le PDL 145 Territoires est un programme ambitieux du Chef de l’ État que la Première ministre tient également à cœur. On a profité pour lui faire le point et l’ informer de la livraison en cours de 157 infrastructures et de comment nous avons à peu près 163 qui sont en cours de finition et le reste qui se poursuit. Nous avons également partagé avec elle le défi que nous rencontrons et nous avons exprimé notre volonté de poursuivre et d’accélérer la mise en œuvre de la composante qui est en cours, mais également pour le lancement des autres composantes qui sont relatives à l’électricité et à l’eau et à la redynamisation de l’économie locale,”a-t-il indiqué.

Autre sujet abordé, les grands axes du partenariat Gouvernement et le PNUD avec ses appuis notamment dans les domaines de la nature, du climat, de l’ énergie, de la justice et de la stabilisation.
Tout en remerciant ses partenaires pour les efforts constants en faveur de la RDC, la Première Ministre leur a exprimé les besoins en accompagnement pour la réussite du Programme d’Actions de son gouvernement pour le bien-être des congolais.

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Clôture de la 4ème promotion de l’École de Guerre de Kinshasa : Le Gouvernement Suminwa met un point d’honneur sur la formation dans les FARDC

La Première Ministre Judith SUMINWA TULUKA a, au nom du Chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi, présidé ce mercredi 10 juillet 2024 au Centre supérieur militaire, la cérémonie de remise des brevets aux 25 lauréats de la 4ème promotion de l’École de Guerre de Kinshasa (EGK).
C’était au cours de la cérémonie marquant la clôture de la session 2023-2024 couplée à l’ouverture de la nouvelle année académique dans cette école de hautes études militaires.
On compte parmi les récipiendaires 13 Congolais et 12 étrangers originaires entre autres de la Belgique, de la Centrafrique, de la République du Congo et du Togo.
Ces derniers ont suivi les enseignements dans 4 domaines, à savoir : la stratégie et art de la guerre, la vision prospective sur le monde et l’Afrique dans le cadre de la géopolitique , les actions interministérielles ainsi que le leadership.

Pour le commandant Justin Mate, l’un des officiers congolais bénéficiaires de cette formation, ces enseignements devraient permettre aux différents lauréats d’aider leurs gouvernements à juguler toute forme de crise qui sévit dans leurs pays respectifs.

Pour sa part, le Chef d’Etat-major général des FARDC, le Général d’armée Christian Tshiwewe a,dans son mot, salué ce cycle de formations, vision du Chef de l’Etat déterminé à assurer la montée en puissance de l’armée congolaise. Voilà pourquoi, le deuxième pilier du Programme d’Actions du Gouvernement Suminwa consacre la formation régulière des militaires par l’instruction, l’entraînement, la spécialisation et le perfectionnement des troupes, des officiers et sous-officiers ainsi que des instructeurs et formateurs militaires.

Évoquant l’insécurité récurrente dans l’Est du pays, le Vice -premier Ministre, Ministre de la Défense nationale et anciens combattants, Guy Kabombo Mwadiamvita, a saisi l’occasion pour réaffirmer la détermination du gouvernement à professionnaliser l’ armée congolaise afin de la rendre plus puissante.
“Je prends la parole au moment où femmes et enfants continuent d’être violés et égorgés dans l’Est du pays, au moment également où une partie du territoire est dompté par un agresseur qu’est le Rwanda”, a-t-il rappelé.
“La présence de la Première Ministre à cette cérémonie doit être pour nous tous une interpellation et surtout l’expression de l’attachement du Chef de l’État, et Commandant suprême des Forces armées ainsi que celui du gouvernement à la professionnalisation de l’armée et au perfectionnement de ses cadres, gage de la montée en puissance et de la survie de la Nation”.

Présent à la ceremonie, l’Ambassadeur de la France en RDC a, quant à lui, salué la coopération militaire qui existe entre son pays et la RDC ayant permis à ce jour l’internationalisation de cette formation.

Ouverte en 2021 par le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi, l’ École de Guerre de Kinshasa( EGK) a pour mission de former les futurs cadres des Forces armées de la RDC et de les préparer à assumer des responsabilités d’Etat-major de commandement et de direction au sein de l’armée et à tout autre poste où s’élabore et s’exécute la politique de la défense de la Nation.

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Judith Suminwa a déclaré son patrimoine familial au greffe de la Cour Constitutionnelle ce mardi

La Première Ministre, Judith Suminwa Tuluka a déposé sa déclaration du patrimoine au greffe de la Cour Constitutionnelle conformément à l’article 99 de la Constitution du pays.

Par cette démarche, la Cheffe du Gouvernement s’est conformée à cet exercice constitutionnel obligatoire auquel vont se soumettre également tous les membres de son équipe gouvernementale.

Pour la Première Ministre, ce geste traduit une volonté de transparence dans la gestion de la chose publique.

“C’est un geste important. C’est le premier fait de remplir mon devoir tel que le veut la Constitution en tant que Cheffe du gouvernement. Ça permet aussi de démontrer la volonté de transparence. La Cour constitutionnelle est au courant de tout ce que je possède aujourd’hui. Le jour où je partirai, en toute transparence, je ferai l’exercice de venir déposer ce que j’aurais eu à acquérir pendant cette période. Au moins, ça permet de démontrer que tout citoyen quel que soit le niveau où il se trouve, doit respecter la loi”, a-t-elle déclaré après le dépôt de sa déclaration du patrimoine au greffe de la Cour Constitutionnelle.

La Cheffe du Gouvernement a rassuré qu’au courant de cette semaine tous les ministres de son gouvernement vont se conformer à cet exercice.

“Les ministres vont avoir à le faire. Comme le veut la Constitution, c’est un devoir que nous devons faire dans les 30 jours après notre prise des fonctions. La majorité des ministres ont déjà preparé leurs déclarations de patrimoine familial. Et ils auront à les déposer d’ici jeudi au plus tard”, a-t-elle conclu.

Rappelons que l’article 99 de la constitution de la RDC stipule qu’ « avant leur entrée en fonction et à l’expiration de celle-ci, le Président de la République et les membres du Gouvernement sont tenus de déposer, devant la Cour Constitutionnelle, la déclaration écrite de leur patrimoine familial, énumérant leurs biens meubles, y compris actions, parts sociales, comptes en banque… ». A dater de l’investiture du Gouvernement, ses membres disposent d’un délai de 30 jours pour s’acquitter de ce devoir, délai qui court encore puisque que l”Exécutif central Suminwa, a été investi à l’Assemblée Nationale le 12 juin dernier.

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Guerre d’agression dans l’Est du pays : Auprès de la Première Ministre, les sénateurs français réaffirment le principe de l’intégrité territoriale de la RDC

La Première Ministre Judith SUMINWA TULUKA a eu des échanges ce mardi 09 juillet 2024 dans son cabinet de travail, avec une délégation du Groupe d’amitié France-Afrique centrale du Sénat conduite par son président, le sénateur Guillaume Chevrollier.

Ces sénateurs français séjournent dans la capitale congolaise dans le cadre du renforcement des liens parlementaires entre Paris et Kinshasa après la récente visite d’Etat effectuée en France par le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi.
Ils sont également venus palper du doigt les réalités du pays avant d’envisager d’autres actions de diplomatie parlementaire.

Au cours de cet entretien, Judith SUMINWA TULUKA et ses hôtes ont abordé les sujets relatifs à la santé, à l’ éducation ainsi qu’à la paix dans le Nord-est du pays.
S’agissant de la guerre d’agression qui continue de faire des victimes parmi les populations congolaises, le Groupe d’amitié France-Afrique centrale a réaffirmé le principe universel de l’intégrité du territoire d’un Etat souverain.
En outre, ils ont préconisé une solution pacifique pour la stabilisation de la région.
” Nous, ce que l’on souhaite c’est la paix, le respect de la souveraineté des Etats. La paix est le préalable au développement. On appelle à une médiation pour que la paix soit retrouvée dans cette partie de l’Afrique”, a indiqué Guillaume Chevrollier au sortir de l’audience.

Autre sujet abordé, la coopération décentralisée entre la RDC et la France. A ce propos, ces sénateurs ont fait part à la Cheffe du gouvernement des expériences françaises afin d’apporter une contribution au développement du pays.

Pour rappel, le Groupe d’amitié France-Afrique centrale regroupe 11 pays pour la plupart francophones et particulièrement investis dans la francophonie.
Il a pour mission de développer des relations avec les assemblées des pays avec lesquels la France entretient des relations officielles

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25e session ordinaire de l’UAT : la Première Ministre insiste sur le rôle de la RDC dans la transformation numérique de l’Afrique

La République Démocratique du Congo abrite, du 8 au 10 juillet 2024, les travaux de la 25ème Session ordinaire du conseil d’administration de l’union africaine des télécommunications (UAT). C’est la Première Ministre, Cheffe du Gouvernement, Judith Suminwa Tuluka qui a ouvert ces travaux qui se tiennent au Pullman Hôtel de Kinshasa, sous les auspices du ministère des Postes, Télécommunications et Numérique.
Plusieurs des 53 États membres de l’UAT prennent part à ces assises d’une grande importance pour l’Afrique et pour la République Démocratique du Congo. En effet, dans son Programme d’Actions, le Gouvernement de la RDC a inscrit, à son 5ème pilier intitulé « Renforcement de l’efficacité des Services », entre autres l’accélération de la dématérialisation et la simplification des démarches administratives ainsi que le renforcement des infrastructures de communication et de connectivité de l’administration.

L’UAT offrant un forum aux acteurs impliqués dans les Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) dans l’objectif de formuler des politiques et des stratégies efficaces visant à améliorer l’accès aux infrastructures et aux services d’information, la Première Ministre a appelé les participants à mettre un point d’honneur à la coopération entre les pays membres.
« Au nom de son Excellence, Monsieur Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, Président de la République, Chef de l’État de la République Démocratique du Congo, j’ai tenu à rehausser cet évènement de ma modeste présence, afin de démontrer s’il le fallait encore, l’importance et la priorité qu’il accorde à la transformation numérique tant de la République Démocratique du Congo que de l’Afrique toute entière et du rôle particulier que compte tenir la RDC dans cette déterminante mission», a dit Judith Suminwa Tuluka dans son discours.
La RDC veut ramener le siège de l’organisation à Kinshasa où elle a été créée en 1977. A cause des pillages qui ont émaillé le pays en début des années 1990 et du non respect des engagements financiers, la RDC, à l’époque Zaïre, avait perdu le siège de l’UAT. Ayant régularisé sa situation, le pays de Félix TSHISEKEDI veut reprendre le siège pour exprimer son leadership en matière de télécommunications en Afrique.

« Je me fais le devoir d’exprimer ma profonde gratitude à chacun d’entre vous pour votre présence en ce lieu durant cette période cruciale pour la RDC qui est déterminée à mener à bien, avec succès, le rapatriement du siège de l’Union Africaine de Télécommunications à Kinshasa », a déclaré la Première Ministre à l’intention du conseil d’administration de l’UAT qui est l’instance décisionnelle de l’organisation.

Bien avant la Première Ministre, le Ministre des Postes, Télécommunications et Numérique a montré les progrès accomplis par la République Démocratique du Congo dans le secteur des télécommunications depuis la libéralisation officielle du secteur en 2002. « La RDC compte actuellement plus de 56 millions d’abonnés à la téléphonie mobile, plus de 29 millions d’utilisateurs d’Internet et plus de 22 millions d’utilisateurs du mobile banking », a révélé Augustin Kibasa Maliba.

Le représentant de l’Union Internationale de Télécommunications (UIT), Allasane Bah, a loué l’organisation de cette 25ème session du conseil d’administration de l’UAT par la RDC dont la voix est bien portée par l’Union Africaine des Télécommunications.

Pour sa part, John Omo, Secrétaire Général de l’UAT, a rappelé les défis auxquels est encore confrontée l’organisation. Parmi eux figure le manque de financement adéquat. Si la RDC est en ordre des cotisations, plusieurs États membres ne le sont pas et cela bloque la réalisation de certaines initiatives. En outre, sur les 53 membres de l’UAT, seuls 31 ont ratifié la constitution de l’Union, a-t-il précisé.

L’Union Africaine des télécommunications a pour mission d’accélérer le développement des télécommunications en Afrique afin de développer des économies numériques.
Pour y arriver, l’UAT envisage une Afrique qui se donne les moyens d’être une société de l’information inclusive avec des économies numériques fortes pour un développement social, économique et environnemental durable en Afrique.

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Diplomatie: Plusieurs États réitèrent à la Première Ministre leur engagement pour un nouveau partenariat avec le gouvernement congolais.

La Première Ministre Judith Suminwa Tuluka a accordé une série d’audiences aux ambassadeurs accrédités en RDC, ce jeudi 04 juillet 2024, dans son cabinet de travail.
Il s’agit des ambassadeurs de l’Egypte, de la Norvège, de la Turquie et du nonce apostolique.
Ces diplomates ont tour à tour présenté leurs civilités à la nouvelle Cheffe du gouvernement avant de la rassurer par la même occasion de leur engagement à travailler ensemble pour un nouveau partenariat.

L’Egypte prévoit d’augmenter ses investissements dans le domaine diplomatique, sécuritaire, militaire et de l’électricité. Heshem Elkwad, Ambassadeur du pays des pharaons en RDC a fait part de ces nouvelles perspectives de cooperation au cours de sa rencontre avec la Cheffe de l’exécutif central.

L’ambassadeur de la Norvège en RDC, Odd Molster a à son tour, échangé avec la Première ministre sur la situation qui prévaut dans l’Est du pays.
Ce diplomate a réaffirmé la volonté de son pays à oeuvrer pour une solution pacifique dans cette partie du pays.
Ils ont également discuté des domaines d’intervention de la Norvège pour la réussite du Programme d’Actions du Gouvernement Suminwa.
“On reste du côté du gouvernement en ce qui concerne ses priorités sur la situation de l’Est. La Norvège a une petite structure ici et on veut bien élargir nos investissements dans d’autres secteurs . La Premiere Ministre s’est dite favorable à cette prochaine collaboration bilatérale et nous sommes là pour elle et prêts à accompagner le Programme d’Actions de son Gouvernement” a-t-il indiqué.

L’autre entretien, c’est celui que la Première Ministre a eu avec
Murât ÜLKU, Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la Turquie en RDC. Le
bilan de la cooperation bilatérale entre leurs États respectifs était au centre des échanges.
” C’était une occasion pour faire un bilan des travaux sur le plan bilatéral. On a fait le tour d’horizon de notre coopération, et j’étais impressionné que le Gouvernement Suminwa soit fort engagé pour une coopération accrue avec la Turquie”, a déclaré le diplomate turc avant de prendre congé de son hôte.

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