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Les désideratas du Haut-Lomami soumis au Premier Ministre Sama Lukonde par le caucus des députés de cette province 

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a reçu, lundi 25 octobre 2021 à la Primature, le caucus des députés du Haut-Lomami, conduit par le gouverneur de cette province, Ananis Kabamba Ilunga wa bitame. Les différents problèmes que connaît cette province issue du démembrement du Grand Katanga ont été présentés au Chef du Gouvernement, selon le compte rendu de la réunion fait devant la presse par le gouverneur.

“J’aimerais d’abord remercier son Excellence Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, pour l’opportunité qu’il nous a accordée. Nous sommes venus poser les problèmes qui concernent le développement de la province du Haut-Lomami, une province qui est souvent classée parmi les mal parties. Il s’agit notamment de l’activation des crédits. Comme vous le savez, nous serons bientôt au terme de l’exercice budgétaire. Depuis bientôt trois ans, les crédits qui sont souvent programmés pour le Haut-Lomami tombent souvent en annulation. Nous avons sollicité l’implication de son Excellence pour qu’au moins cette année, que ces crédits, même en partie, puissent être consentis”, a confié le gouverneur Ananis Kabamba Ilunga.

Outre ce problème, des questions d’ordre social et concernant les infrastructures ont été également évoquées.

“A propos du déplacement de la Faculté de Médecine, nous avons demandé l’implication de son Excellence pour que l’autonomisation de cette faculté soit recadrée. Il y a le problème d’énergie, de l’eau, parce qu’il y a une station qui est terminée depuis deux ans par l’ACGT. Malheureusement, l’eau n’est toujours pas disponibilisée pour la consommation de la population. Il y a bien sûr le problème de la route. Parce que la route entraîne un effet sur les prix qui vont baisser, car on va approvisionner les marchés et les populations vont se procurer les biens de première nécessité à bon marché”, a souligné le gouverneur du Haut-Lomami. 

A en croire Ananis Kabamba Ilunga, le Premier Ministre a été très sensible. Il a, par ailleurs, loué l’esprit d’unité qui commence à caractériser les notables, les élus, les sénateurs et les députés du Haut-Lomami.

Le nouveau locataire de la Primature, en tant que Chef du Gouvernement, s’est engagé à faire ce qui est réalisable à court, moyen et long terme.

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Amélioration des conditions de vie des fonctionnaires : le Premier Ministre Sama Lukonde a lancé les travaux de la Commission paritaire Gouvernement-Banc syndical de l’administration publique

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, a lancé, ce lundi 25 octobre 2021 à Béatrice Hôtel de Kinshasa, les travaux de la réunion de la Commission paritaire Gouvernement-Banc syndical de l’administration publique pour évaluer les différents protocoles d’accord signés entre les deux parties. 

L’objectif étant, in fine, d’améliorer les conditions de vie des fonctionnaires et agents de l’Etat à l’issue de ce dialogue social. Organisées par la vice-primature en charge de la Fonction publique, Modernisation de l’Administration et Innovation du Service public, ces assises, placées sous le haut patronage du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, se dérouleront au village Venus dans la commune de la N’Sele, du lundi 25 au samedi 30 octobre 2021. 

Dans son mot d’ouverture, le Premier Ministre a insisté sur les vertus du dialogue social entre le Gouvernement, les travailleurs et les employeurs de tous les secteurs, tant publics que privés. Le Chef du Gouvernement attend que ces assises tiennent compte des arriérés récurrents des protocoles d’accords passés, quitte à les adapter en tenant compte du nouveau temps et du nouveau contexte.  Il attend également l’engagement de combler le déficit de la réglementation qui existe en matière de rémunération affermie par la multiplicité tolérée des barèmes eux-mêmes fortement disparates.

Tout aussi, le Premier Ministre Sama Lukonde a émis le vœu que ces assises parviennent à harmoniser les différents grades et fonctions et à réviser des équivalences existant entre les différents corps de l’administration publique. Il en attend aussi la décision de la suppression d’un certain nombre de discriminations qui existe encore dans l’octroi de différentes primes. Il n’oublie pas non plus l’obligation du gouvernement à inverser les valeurs entre ces primes et la rémunération proprement dite.

Bien plus, le Premier Ministre voudrait que soit également abordé durant ces échanges d’autres revendications comme le non-respect des dispositions légales et réglementaires en matière de recrutement, de mécanisation, de promotion, d’avancement en grade et de titularisation. C’est à cette condition, estime-t-il,  qu’on parviendra à améliorer les conditions de vie des agents de carrière des services publics de l’État. 

Dans son mot de circonstances, le président de l’intersyndical national de l’administration publique a salué la clairvoyance et la  lucidité du chef du Gouvernement pour la convocation de ces travaux.

Pour sa part, le Vice-premier Ministre, Ministre de la Fonction publique, Jean-Pierre Lihau,  a insisté sur la maîtrise des effectifs et de la masse salariale due aux fonctionnaires, la mise à la retraite et le rajeunissement de la fonction publique.

A noter que sur recommandation du Premier Ministre, le Ministère de la Fonction Publique travaille déjà pour obtenir un fichier fiable des effectifs des fonctionnaires et agents de l’Etat.

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EPST/Grève : le Premier Ministre instruit les ministres sectoriels à trouver des solutions idoines avec le banc syndical pour la reprise des cours dès la semaine prochaine 

Dans le cadre de la recherche des solutions idoines et durables aux revendications des enseignants de l’Enseignement Primaire Secondaire et Technique, le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a présidé une séance de travail, samedi 23 octobre 2021 à l’immeuble du Gouvernement,  avec les Ministres sectoriels concernés par ce problème. A cette occasion,  le Chef du Gouvernement a instruit les Ministres sectoriels à trouver des solutions idoines, durant  cette semaine, de manière à permettre la reprise des cours l’autre semaine.  

Selon le Vice-Premier Ministre, Ministre de la Fonction Publique, Jean-Pierre Lihau, qui a fait la restitution de la réunion à la presse, le souci du Gouvernement Sama Lukonde est de voir les conditions des enseignants s’améliorer et que les élèves reprennent très rapidement le chemin de l’école.

“Nous venons effectivement d’avoir une séance autour de son Excellence Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, sur le climat morose qui règne actuellement dans le secteur de l’EPST. Il vous souviendra que lors de la tenue de la commission paritaire banc gouvernemental et banc syndical de l’EPST, à la clôture, il avait été convenu de la mise en place d’une commission Interministérielle Fonction Publique, Budget, EPST, et Finances, devant poursuivre les discussions avec le banc syndical. Le Premier Ministre nous a instruits formellement, à la demande du Chef de l’Etat, de pouvoir prendre toutes les dispositions afin d’enclencher le processus de la poursuite de ce dialogue. Le Gouvernement est soucieux de voir les conditions des enseignants s’améliorer. Et nous allons clairement, dans les jours qui viennent, amorcer ce processus parce que nous pensons qu’il n’y a pas d’alternative au dialogue. Les problèmes il en y a toujours. Et il y en aura toujours. Mais là où il y a la bonne volonté, des solutions ne manquent jamais. Nous pensons que la nation c’est comme une famille. Lorsqu’il se pose le problème dans une famille, il faut savoir s’asseoir autour d’une table et puis voir dans quelle mesure y apporter des solutions idoines. C’est ce qui va être fait”, a-t-il rassuré. 

Plusieurs séances de travail sont prevues à cet effet réunissant la partie gouvernementale et le banc syndical de l’EPST pour mettre fin à cette grève.

“Dès lundi nous allons recevoir dans ce même cadre les principaux responsables syndicaux de l’EPST. Ensuite, le jeudi suivant nous allons débuter effectivement les échanges entre le banc gouvernemental et l’ensemble, je dis bien l’ensemble, des organisations syndicales de l’enseignement primaire secondaire et technique. Je le répète, le souci du Gouvernement c’est celui de tout mettre en œuvre pour voir dans quelle mesure améliorer les conditions    sociales des enseignants, qui sont des héros de notre société. Les enseignants représentent et occupent une place particulière dans notre société. Nous sommes tous dans ce même bateau. Voilà le souci du Gouvernement qui est clairement affiché.  Maintenant, tout ceci devra tenir compte des contraintes d’ordre budgétaire et c’est dans le dialogue que nous allons devoir dégager certaines pistes pour l’avenir”, a fait savoir le VPM de la Fonction Publique.  

Rappelons que depuis la rentrée scolaire, effectuée le 4 octobre, les élèves des écoles publiques vont à l’école mais les enseignants ne donnent pas cours. Certaines écoles publiques ont tout simplement renvoyé les élèves à la maison,  deux semaines après la rentrée,  pour obliger le Gouvernement à revenir sur le banc des négociations.

 “Évidemment ce que nous voulons, c’est que très rapidement, que tous les enfants de la nation puissent retrouver le banc de l’école.  C’est le sens même de cet exercice auquel nous allons nous employer. Nous dialoguons pour pouvoir effectivement ramener un climat de sérénité dans ce secteur important de la vie nationale. Notre souci est clairement affiché. C’est celui de faire retourner tous les enfants à l’école d’ici la semaine prochaine, ” a conclu Jean-Pierre Lihau, VPM Fonction Publique.

Ont participé à cette séance de travail, les VPM de l’Intérieur, de la Fonction Publique, le Ministre d’État au Budget et le Ministre de l’EPST.

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Mise en œuvre effective du projet de développement à la base des 145 territoires, le Premier Ministre Sama Lukonde a sensibilisé les gouverneurs de provinces 

Profitant de la présence à Kinshasa de tous les gouverneurs de provinces de la RDC, invités par le Président de la République pour participer au deuxième Forum national sur la vaccination et l’éradication de la poliomyélite en RDC, le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, les a réunit, le samedi 23 octobre 2021à l’Immeuble du Gouvernement, pour les sensibiliser sur la mise en œuvre effective du  Programme de développement à la base des 145 territoires de la RDC. Il leur a demandé de faire tout pour que les populations puissent s’approprier ce projet.

Les gouverneurs de provinces ont salué, à sa juste valeur, ce projet de développement  à la base que le Gouvernement veut faire bénéficier à  l’ensemble des Congolais. La Gouverneure Fifi Masuka du Lualaba, qui a parlé à la presse au nom de tous, à la fin de leur entretien avec le Premier Ministre, a déclaré ce qui suit :

” Nous tenons à dire un grand merci à son Excellence monsieur le Premier Ministre pour ce rendez-vous, pour cette grande réunion, une première dans notre pays. Ce grand projet dont nous venons de parler (le projet de développement à la base des 145 territoires, NDLR), c’est un projet dont on n’a jamais entendu parler, mais qui va se matérialiser, je pense, très bientôt. Donc, comme le Premier Ministre l’a dit, nous voulons un développement à la base. Le plus important, c’est de voir ce qui se passe dans nos villages et nos territoires, et pouvoir développer ces parties de notre pays”, a-t-elle déclaré.

 Les gouverneurs se sont réjouis aussi du paiement régulier de leurs frais de fonctionnement des provinces et des assemblées provinciales depuis que le Premier Ministre a été investi avec son Gouvernement.

“Le Premier Ministre a trouvé des mois et des mois d’impaiement dans les provinces. A ce jour, il a fait pratiquement 6 mois, mais il a déjà payé 5 mois. C’est une première pour les provinces et pour les assemblées provinciales. Si le Gouvernement central a payé, c’est parce qu’il a maximisé les recettes publiques”, a expliqué Fifi Masuka. 

Ces représentants du Président de la République en provinces ont pris la résolution d’appliquer à la lettre toutes les instructions du Chef du Gouvernement notamment pour maximiser les recettes dans leurs entités respectives.

” Nous sommes en train de suivre les pas du Gouvernement central. Nous allons aussi booster nos économies au niveau des provinces afin que cette maximisation des recettes ne reste pas seulement au niveau national. Ça doit aller aussi au niveau de la base, tel qu’il le veut. C’est ce que nous sommes en train de faire. Nous rassurons le Premier Ministre que nous allons appliquer ses instructions pour que ce développement soit une réalité d’ici à juin 2023. Nous allons voir des bâtiments pousser dans nos territoires. On parlera, peut-être des villages modernes ou des villes modernes qui vont pousser. Nous disons aussi merci au Chef de l’État pour cette ambition. Nous allons l’accompagner, et nous sommes sûrs que nous allons réaliser cette ambition”, a-t-elle ajouté.

Au cours de cette réunion, le Premier Ministre Sama Lukonde était accompagné du Vice-premier Ministre et Ministre de l’Intérieur, des Ministres d’État du Budget et du Développement Rural, du Vice-Ministre du Plan ainsi que des experts et membres de son cabinet. 

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Le Premier Ministre Sama Lukonde a échangé avec la Représentante spéciale du Secrétaire général de l’ONU chargée de la question des violences sexuelles commises en période de conflit

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a reçu, le jeudi 21 octobre 2021 à la Primature,  Mme Pramila Patten, Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations-Unies chargée de la question des violences sexuelles commises en période de conflit, qu’accompagnait la Ministre du Genre, Famille et Enfant, Gisèle Ndaya Luseba. Cette rencontre entre le Chef du Gouvernement et cette dame haut fonctionnaire des Nations-Unies est intervenue quelques heures seulement après la clôture officielle de la Table Ronde inclusive sur  la mise en place d’un fonds national de réparation en faveur des survivantes des violences sexuelles liées aux conflits et autres crimes graves en République démocratique du Congo. Cette Table Ronde a été organisée par la Fondation Denise Nyakeru Tshisekedi.

Se confiant à la presse à l’issue de cette rencontre, Pramila Patten a salué l’engagement du Premier Ministre et tout son Gouvernement pour des solutions idoines à la question des violences sexuelles, notamment la réparation en faveur des victimes survivantes. Elle a promis le soutien du système des Nations-Unies aux efforts du Gouvernement.

“J’ai félicité le Premier Ministre pour la volonté politique qu’il démontre par rapport à la lutte contre les violences sexuelles à l’égard des femmes. Nous avons fait un tour d’horizon, évoqué les conclusions de la Table Ronde inclusive. Je lui ai réitéré le soutien du système des Nations-Unies, en particulier tout ce qui est apport de mon bureau en termes de soutien technique pour la rédaction des Lois, y compris la Loi portant sur les réparations et la création d’un fonds national de réparation et nous avons aussi évoqué la question des services holistiques qui sont nécessaires pour les victimes des violences sexuelles”, a dit Pramila Patten.

La Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations-Unies s’est aussi engagée à mener le plaidoyer au niveau international pour obtenir un appui au Fonds national de réparation qui devra être mis sur pied.

“Certainement mon bureau va faire le plaidoyer auprès de la communauté internationale pour que le fonds soit approvisionné. Déjà, ç’a été annoncé hier par le ministre des Droits humains. Il y a un projet d’approvisionnement mais certainement, je ferai le plaidoyer vis-à-vis de la communauté internationale. Je l’ai déjà fait, je continuerai à le faire, à soutenir le Gouvernement de la RDC dans ses efforts. Après tout, ça sera le premier pays en Afrique à instaurer un tel fonds de réparation, avec une Loi et un programme national de réparation. Le conseil de sécurité en 2009 a conclu que c’était un crime odieux mais qu’on pouvait prévenir. C’était un crime qui constituait un obstacle majeur à la paix, la sécurité. Je suis convaincue, comme le Chef de l’État l’a dit hier et le Premier Ministre aujourd’hui, qu’on peut prévenir. Ce n’est pas inévitable. Ce n’est pas un dommage collatéral durant le conflit. Donc, il faut que tous les acteurs, Gouvernement, Communauté internationale, Nations-Unies, et d’autres partenaires, les victimes, et la société civile, travaillent ensemble. Et, il faut avoir une approche holistique et aussi axée sur les victimes en ce qui concerne la prévention et la réplique”, a-t-elle souligné.

Pramila Patten a  salué de vive voix le dynamisme du Premier Ministre Sama Lukonde.”Le Premier Ministre est très dynamique. Il a une vision pour le pays et il a une vision sur la question de violences faites aux femmes principalement mais aussi aux hommes et aux enfants”, a-t-elle conclu.

Pour sa part, la ministre du Genre, qui accompagnait Pramila Patten auprès du Premier Ministre, a, elle aussi, salué l’idée de la mise en place d’un fonds national de réparation en faveur des victimes survivantes.

“Je sais que nous avons eu le temps au conseil des ministres à échanger sur ce point. Aujourd’hui, nous souhaitons seulement la faisabilité de cette création d’un fonds parce qu’à tout moment, vous même vous connaissez, le pays a connu le problème de viol surtout à l’Est et aussi au Kasaï. Mais si la première dame aujourd’hui a eu l’initiative d’organiser cette table ronde, je ne peux que saluer cette initiative et j’encourage tous les partenaires, tous ceux-là qui se sont impliqués à l’action pour que ça se réalise. Ça sera vraiment un ouf de soulagement pour mon pays”, a dit Gisèle Ndaya Luseba.

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Le Premier Ministre Sama Lukonde a clôturé la Table Ronde inclusive sur la mise en place d’un fonds national de réparation en faveur des survivantes des violences sexuelles liées aux conflits et autres crimes graves en RDC

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge a présidé, au nom du Président de la République, la cérémonie de clôture de la Table Ronde inclusive sur la mise en place d’un Fonds national de réparation en faveur des survivantes des violences sexuelles liées aux conflits et autres crimes graves en République démocratique du Congo. Ces travaux ont été ouverts par le Chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, le mercredi 20 octobre. C’était en présence de la distinguée première dame, Denise Nyakeru Tshisekedi, des députés et sénateurs, des membres du Gouvernement, de la Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations-Unies chargée de la question des violences sexuelles commises en période de conflit et des ambassadeurs et chefs des missions diplomatiques et des représentants des agences du système des Nations-Unies.

Dans son discours de clôture, le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a remercié la distinguée première dame, Denise Nyakeru Tshisekedi, et la Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations-Unies chargée de la question liée aux violences sexuelles commises en période de conflit, Madame Pramilla Patten, sans oublier tous les partenaires de la République démocratique du Congo qui ont contribué à l’organisation et à la réussite de cette grandiose activité.

Pour le Chef du Gouvernement, la volonté et la détermination impulsées par le Président de la République pour bannir les affres des violences sexuelles qui dégradent la vie humaine se traduisent, notamment, dans l’addendum au communiqué conjoint sur les violences liées aux conflits signé le 03 décembre 2019 que la Distinguée première Dame a rappelé avec pertinence dans son discours plaidoyer prononcé à l’ouverture des travaux, aux termes duquel addendum, le Gouvernement de la République a pris des engagements courageux pour donner des réponses idoines à cette problématique.

“Le défi qui est le nôtre dans le contexte qui nous réunit ici est certes de trouver les moyens nécessaires pour apaiser, autant que faire se peut, les victimes survivantes des violences sexuelles liées aux conflits et autres crimes graves, mais nous ne  devrions pas nous limiter là”, a déclaré le Premier Ministre Sama Lukonde.

Le Premier Ministre  a salué par ailleurs l’idée de mettre sur pied des mécanismes de réparation au profit des victimes des violences sexuelles.

“Donner aux victimes survivantes l’occasion de trouver une réparation à travers les mécanismes du Fonds national est un grand pas”, a laissé clamé le Chef du Gouvernement qui a précisé, par ailleurs, que “le plus  important à faire  maintenant est de lutter ensemble, par tous les moyens possibles, afin d’assurer aux victimes non seulement une réparation sociale mais aussi judiciaire, pour que la République démocratique du Congo cesse d’être une pépinière qui engendre des victimes des violences sexuelles liées aux conflits”.Pour le Premier Ministre, c’est possible de relever le défi en cette matière.”

“Je vous invite à y croire et à vous engager, autant que le Gouvernement, pour qu’enfin ensemble, nous relevions ce défi. Pour clore cette pétite adresse, je formule le souhait ardent que les recommandations issues de la Table Ronde trouvent un large écho et que le Fonds national de Réparation en faveur des survivantes des violences sexuelles liées aux conflits devienne une réalité”, a conclu le Premier Ministre Lukonde Kyenge.

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le Premier Ministre Sama Lukonde évalue la situation épidémiologique du pays avec les acteurs impliqués dans la riposte

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a présidé, le mercredi 20 octobre 2021 à l’immeuble du Gouvernement, une réunion de travail consacrée à l’évaluation de la situation épidémiologique du pays à la fois confronté à la maladie à coronavirus, à la méningite et à l’épidémie à virus Ebola.

Autour du Chef du Gouvernement, étaient réunis le Ministre de la Santé, le Ministre de la Recherche scientifique, le Ministre de l’Enseignement supérieur et universitaire, le gouverneur de la Ville province de Kinshasa, les officiers militaires et de la police, l’Administrateur de l’Agence nationale de Renseignement, les membres du Secrétariat technique de la riposte contre la Covid-19 ainsi que des experts de la Primature.

Selon le Ministre de la Santé publique, Hygiène et Prévention, le Docteur  Jean-Jacques Mbungani, l’objectif de cette réunion était d’évaluer la situation épidémiologique notamment en ce qui concerne la  maladie à coronavirus, celle de la méningite et de l’épidémie à virus Ebola en RDC.

 “Il s’agissait de la réunion Multisectorielle de la riposte contre la Covid-19. A la demande de son Excellence Monsieur le Premier Ministre, nous nous sommes réunis pour évaluer la situation de la Covid-19. Egalement, nous avons échangé sur la situation de la méningite à Banalia mais aussi de la maladie à virus Ebola qui sévit dans notre pays, précisément à Beni. Nous avons aussi évoqué la situation de l’épidémie de la rougeole. Nous avons levé l’option que par rapport à la Covid-19, il est important de continuer la sensibilisation de la population face aux mesures barrières. Parce que vu les risques d’une 4ème vague décriée au niveau mondial, elle  peut arriver dans les semaines à venir. Nous devons protéger la population. Raison pour laquelle, bien que l’évolution de la pandémie est favorable à ce jour, nous devons garder le cap en maintenant strictement le respect des gestes barrières, le port correct de masque, la distanciation sociale. Voilà au niveau de la Covid-19, les décisions qui ont été retenues. Nous avons également levé l’option d’intensifier la sensibilisation autour de la vaccination.Nous avons déjà vacciné un grand nombre de congolais. Mais nous avons la prétention de vacciner 25% de nos populations. Donc au niveau du Gouvernement, nous avons levé l’option de protéger notre population par rapport à la Covid-19”, a dit à la presse Jean-Jacques Mbungani.

Le Gouvernement entend également tout mettre en œuvre pour éradiquer les deux autres épidémies, la méningite et le virus Ebola. Des moyens nécessaires devront être mobilisés afin de permettre aux équipes de riposte de bien travailler pour protéger les populations qui vivent dans les différentes zones où sont déclarées ces maladies.

 “En ce qui concerne  l’épidémie de méningite et la maladie à virus Ebola, nous avons levé l’option que le Gouvernement va s’activer pour mettre les moyens nécessaires pour appuyer les équipes  qui travaillent sur place pour protéger les populations qui ne sont pas atteintes. Voilà en résumé ce qui était dit lors de la réunion de ce jour. Mais, la quintessence  est réservée au Chef de l’Etat», a-t-il indiqué.

Notons qu’à ce jour, la RDC a atteint un cumul de plus de 57.000 cas testés positifs au coronavirus, 1.091 décès et un taux de létalité de 1,9%, à en croire le Ministre de la Santé publique.

« Il est important que notre population retienne que depuis le début de la maladie jusqu’à ce jour, nous avons connu trois vagues. Une première vague autour de mars, avril, mai 2020, qui avait 500 cas par semaine, une deuxième vague qui est arrivée en octobre, novembre, décembre de la même année, autour de 750 cas par semaine, et la 3ème vague est arrivée, en avril, mai, juin 2021. On a grimpé à 2500 cas par semaine. Raison pour laquelle, nous avons parlé de la 3ème vague à la date du 13 mai cette année, au regard des décisions qui ont été prises au niveau du Gouvernement, c’est-à-dire de renforcer le couvre-feu à l’époque et prendre des décisions pour fermer les bars, discothèques et boîtes de nuit. Cela a permis une régression des cas de Covid-19 dans notre pays. Il vous souviendra qu’au mois de mai et au mois de juin 2021, nous avions autour de 80% d’occupation de lit Covid-19 dans les hôpitaux, mais aujourd’hui dans les hôpitaux de la République démocratique du Congo, les cas Covid-19 hospitalisés sont à moins de 5%. Ce sont des avancées du Gouvernement qu’il faut saluer. Et pour maintenir ces avancées, nous avons levé l’option de maintenir également les mesures telles qu’elles sont maintenant en sensibilisant au maximum sur le respect des gestes barrières», a conclu  Jean-Jacques Mbungani.

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Retrait progressif et échelonné de la Monusco : le Premier Ministre Sama Lukonde s’est entretenu avec le Secrétaire général adjoint de l’ONU en charge des opérations de maintien de la Paix

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde,  a échangé,  le mercredi 20 octobre  2021 dans son cabinet de travail à l’Hôtel du Gouvernement, avec Monsieur Jean-Pierre Lacroix, Secrétaire général adjoint des Nations-Unies en charge des opérations  de maintien de la paix. Au menu de ce tête-à-tête, la mise en œuvre du plan de transition qui a été préparé conjointement par la Monusco avec le Gouvernement congolais dans “un excellent esprit” de coopération, selon Jean-Pierre Lacroix qui s’est confié à la presse à la fin de leurs échanges avec le Premier Ministre Sama Lukonde.

“D’abord, c’est un grand plaisir de revenir en RDC. Et c’est un grand plaisir d’être reçu par son Excellence le Premier Ministre et les membres du Gouvernement. Nous avons parlé de la mise en œuvre du Plan de transition qui a été préparé conjointement avec le Gouvernement dans un excellent esprit de coopération”, a-t-il déclaré.

Il a aussi remercié son hôte pour ses efforts dans la réalisation de ce travail et de signaler la détermination de la Monusco et de tout le système des Nations-Unies pour la mise en œuvre de ce plan de transition.

“J’ai d’abord tenu à remercier le Premier Ministre et les Ministres pour l’excellente coopération dans le travail conjoint. Et nous sommes convenus de faire le maximum. Vous pouvez compter sur notre détermination, la détermination de la Monusco et de tout le système des Nations-Unies pour mettre en œuvre maintenant ce plan de transition”, a-t-il ajouté. 

Cependant, le diplomate onusien a tenu à clarifier un fait pour lever l’équivoque là où certains pensent que ce plan consiste au retrait programmé inéluctablement de la Monusco dans trois, quatre ou cinq ans. Faux, a-t-il dit. Ce retrait est plutôt conditionné par un certain nombre d’objectifs prioritaires, liés notamment à des progrès dans la situation sécuritaire,  à des progrès dans le rétablissement de l’autorité de l’État et à d’autres critères importants, dont les droits humains et la promotion de la parité homme-femme.

“Je voudrais clarifier, parce qu’on parle souvent du départ, d’un plan de départ programmé, d’un plan de départ. Il n’y a absolument pas de plan qui aurait prédéterminé le départ inéluctable de la Monusco dans trois, quatre ou cinq ans. Parce que, cela sera un calendrier artificiel détaché de l’évolution des conditions dans le pays, de la réalité du pays. Ce que ce plan contient, c’est un certain nombre d’objectifs qui sont prioritaires, qui sont liés notamment à des progrès dans la situation sécuritaire,  à des progrès dans le retour de l’État là où il n’est pas encore assez présent ou là où il est absent et d’autres critères importants. Je pense notamment aux droits humains, à la promotion de la place de la femme également. Bref, toute une série d’objectifs qui feraient que si ces objectifs étaient atteints, les conditions seraient réunies pour que la Monusco graduellement s’en aille et cède la place à une forme différente de soutien des Nations-Unies. Je dirais une forme plus classique de soutien de la part des partenaires internationaux, a expliqué Jean-Pierre Lacroix. Pour lui, ce qui compte c’est le cap fixé et le désir de travailler ensemble sur lesdits objectifs.”

“C’est qui est important, c’est qu’aujourd’hui, nous avons un cap. Nous voulons travailler ensemble sur ces objectifs, qui sont vitaux au regard de l’objectif central, qui est la promotion de la paix, de la stabilité, de l’encrage démocratique en RDC. Ce que je peux vous dire encore une fois, c’est que nous avons un contexte qui est encourageant. Parce que nous avons cette coopération de très grande qualité avec les autorités congolaises, notamment le Gouvernement. Et donc, maintenant nous retroussons les manches. Nos collègues de la Monusco retroussent les manches pour faire avancer la réalisation de tous ces objectifs”, a-t-il renchéri.

Avant de chuter sur une question posée par un journaliste relative à l’inefficacité présumée de la Monusco sur le terrain.

” Nos collègues et moi-même, nous allons souvent sur le terrain. Nous rencontrons les représentants de la population. On entend souvent des choses plus positives que ceux qui pensent que la Monusco ne fait rien pour la sécurité depuis près de 20 ans. Lorsqu’on rencontre la population, elle ne nous dit pas, dans les zones où nous sommes présents ou nous pouvons être présents, ce qui n’est malheureusement pas le cas pour toutes les zones, parce que nos moyens sont ce qu’ils sont. Mais la population nous dit : ” restez et soyez plus présents “.

“Le défi aujourd’hui, c’est de renforcer à la fois, l’utilisation et la valeur ajoutée des moyens que nous avons. Nous nous y sommes employés. Nous avons beaucoup travailler, notamment pour renforcer la brigade d’intervention rapide, la FIB, qui est aujourd’hui, plus solide. Mais nous travaillons aussi sur l’ensemble de notre capacité, notamment, notre capacité sécuritaire. C’est aussi la raison pour laquelle le général Diop, qui est à mes côtés, qui est le nouveau chef du bureau des affaires militaires, est présent dans ce voyage. Et nous avons aussi une coopération avec les FARDC qui s’est nettement renforcée et améliorée. Il y a aussi des efforts à faire du côté de la réforme du secteur de sécurité, notamment des réformes nécessaires, indispensables pour les FARDC. Parce que, établir durablement, un climat de sécurité renforcée dans ces zones veut dire faire en sorte que les FARDC puissent assurer une présence permanente. Notamment dans les zones qui sont reconquises sur les groupes armés après les interventions conjointes. Tout le monde reconnaît qu’il y a des efforts à faire dans le domaine. Nous en avons parlé encore avec le chef du Gouvernement lors de cette réunion. Cela fait partie des chantiers qui sont prioritaires, sur lesquels nous sommes aussi en mesure d’appuyer les efforts avec les autres partenaires de la République démocratique du Congo. Je crois qu’aujourd’hui, nous avons une dynamique, qui est encourageante. Les défis sont encore présents, bien entendu, mais la dynamique est encourageante. Il faut la poursuivre et la renforcer”, a-t-il conclu.

Le Ministre de l’Intérieur et Sécurité, le Ministre du Plan, le Ministre des Droits humains, la Ministre du Genre, Famille et Enfant, la Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations unies en RDC et Cheffe de la MONUSCO, la délégation de la Monusco, les officiers militaires et certains membres du cabinet du Premier Ministre ont pris part à cette séance de travail.

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Le Premier Ministre Sama Lukonde Kyenge a reçu une délégation de la firme de téléphonie mobile Africell désireuse d’étendre son réseau en RDC

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, a reçu, ce lundi 18 octobre 2021, une délégation de la firme de téléphonie mobile Africell conduite par son Fondateur et Directeur général, Ijad Dalloul.

Après leurs échanges avec le Chef du Gouvernement, Monsieur IAN Paterson, l’un des membres de la délégation a expliqué à la presse l’objectif de cette visite auprès du Premier Ministre.

” Nous sommes ici parce que nous sommes en train de faire une énorme expansion de notre réseau, surtout dans l’Est du pays. Mais aussi, cette année, à Kikwit et Bandundu ainsi qu’au Kasaï.  Et, dans quelques jours, on va à Goma et à Lubumbashi pour voir ce qu’on peut faire dans l’Est. Nous allons doubler la taille dudit réseau ici au Congo. De plus, nous étions ici aujourd’hui pour présenter quelques amis auprès du Premier Ministre, dont l’Ambassadeur Peter Pham pour montrer les liens entre les Etats-Unis et la République démocratique du Congo. Africell est une société américaine. On a des investisseurs américains qui incluent le Gouvernement. C’était un plaisir d’être ici avec le Premier Ministre pour dire ce qu’on va faire ensemble entre les deux pays. Nous allons essayer ensemble de faire le mieux que possible pour le peuple congolais par rapport à la qualité et aux prix très attractifs et pour développer la société”, a expliqué IAN Paterson.

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La Banque européenne d’Investissement exprime au Premier Ministre Sama Lukonde sa volonté d’appuyer la RDC à travers le Plan national stratégique de développement du pays

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, a reçu, ce mardi 19 octobre 2021 dans son cabinet de travail à la Primature, Nikolaos Milianitis, Chef de la Représentation régionale pour l’Afrique centrale de la Banque européenne d’Investissement (BEI), qu’accompagnait l’ambassadeur de l’Union européenne en République Démocratique du Congo, Jean-Marc Châtaigner. Il était question, au cours de cet échange, d’étudier les possibilités pour la Banque européenne d’investissement d’appuyer la RDC à travers son Plan national stratégique de développement (PNSD). Se confiant à la presse, Nikolaos Milianitis, a salué la qualité des discussions avec le Chef du Gouvernement congolais à qui il a clairement exprimé l’intention de son institution d’accompagner la RDC.

“C’était une réunion très fructueuse. On a pu échanger sur les possibilités de la Banque européenne d’investissement pour appuyer le Plan national stratégique du pays pour le développement. On est très heureux d’être avec le ministère de tutelle et différents projets pour pouvoir renforcer la présence des institutions multilatérales, essentiellement après la mise en place du programme du FMI pour renforcer le bilan du pays”, a-t-il déclaré.

En sa qualité de chef de la Représentation régionale de la Banque européenne d’investissement, il a souligné que son institution financière entend mettre en œuvre un certain nombre de projets de développement en RDC avec un financement correspondant aux besoins identifiés.

“Nous avons des projets dans l’agriculture et aussi dans la distribution et l’assainissement de l’eau. Nous sommes en contact avec le secteur privé pour l’investissement dans l’énergie renouvelable et aussi avec les institutions financières qui permettent de financer une grande gamme des entreprises dans tous les secteurs du pays. Depuis le début de nos activités, l’enveloppe globale revient à 300 millions de dollars. Particulièrement, on a une pipeline à peu près de 100 millions d’euros en fonction des besoins concrets qu’on a identifiés”, a précisé Nikolaos Milianitis.

Signalons que la Banque européenne d’investissement (BEI )est l’institution financière des Etats membres de l’Union européenne. Elle a pour principal but, d’emprunter sur les marchés financiers pour financer des projets au sein de l’Union européenne. Elle est le premier prêteur multilatéral au Monde. Elle est l’un des principaux bailleurs pour l’action en faveur du climat. Depuis plus de 50 ans, la BEI fait office de Banque de développement de l’UE au niveau international.

Ses investissements dans le monde contribuent à instaurer la stabilité et une croissance durable et à lutter contre le changement climatique.

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