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Revanche du sol sur le sous-sol en RDC, le Premier Ministre, Sama Lukonde inaugure la nouvelle usine de torréfaction du Café de l’ONAPAC

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a présidé, ce jeudi 30 septembre 2021 à Limeté 14ème rue, la cérémonie d’inauguration de la nouvelle usine moderne de torréfaction du café de l’Office national des Produits Agricoles du Congo (ONAPAC).Cette usine, acquise sur fonds propres de l’ONAPAC d’une valeur de 306.840 euros, en partenariat public-privé gagnant-gagnant  avec  la Congolaise du Commerce et des Investissements (COCOI), permettra  la relance de la consommation locale du café en RDC. Le  Chef du Gouvernement a tout abord remercié les agents et cadres de l’ONAPAC pour l’accueil lui réservé tout en les félicitant pour le travail abattu.

 « Le premier message, c’est d’abord un message de remerciement pour l’accueil que vous m’avez accordé ici en tant que Premier Ministre. Merci pour ce message que vous donnez. Aujourd’hui, nous sommes venus pour marquer un moment symbolique, pour montrer qu’il y a de l’espoir au Congo. Il y a de l’espoir lorsqu’on peut voir des agents comme vous qui, malgré toutes les difficultés qui se sont présentées, vous ne vous n’êtes pas découragés. Vous êtes restés debout. Et vous démontrez aujourd’hui que là où il n’y avait plus rien, c’est possible d’avoir une production. Pour cela, je vais demander que tout le monde vous applaudisse ici. On a parlé d’une production de 120.000 tonnes qui venaient d’ici. Et madame la PCA a dit que c’était le 2ème poumon économique de la République Démocratique du Congo. Le Chef de l’État, comme ça a été rappelé ici, qui prône la revanche du sol sur le sous-sol, encourage ce type de projet. Projet qui permet de produire localement, a-t-il rappelé. 

Dans ce message d’encouragement et de remerciement adressé aux agents de l’ONAPAC à cette occasion, le Chef du Gouvernement parle également d’un moment symbolique où la République démocratique du Congo se réapproprie sa production de café qui, à un certain moment, était devenue l’affaire de quelques pays voisins.” On entendait que notre café était vendu, je ne vais pas citer le pays, mais je dirais dans les pays voisins. Mais aujourd’hui, nous voulons nous réapproprier cette production de café et la vendre à travers le monde, et montrer notre identité. C’est ça la symbolique pour laquelle, moi, je me suis déplacé ici. Pour qu’on puisse montrer à tous les Congolais et Congolaises partout où ils sont que c’est possible de produire localement. C’est possible d’exporter nos produits. C’est possible de montrer la volonté d’avoir une production agricole locale. Et l’ONAPAC aujourd’hui nous le démontre à travers  vous. Cette production de 120 mille tonnes, j’espère qu’on va la réatteindre et pourquoi pas la dépasser », a-t-il lancé. 

Il faut noter que le programme initial n’avait pas prévu la prise de parole par le Premier Ministre. Mais touché par les mots de la PCA concernant les maux dont souffrent les agents de l’ONAPAC, en tant que responsable, le Premier Ministre, Jean-Michel  Sama Lukonde, a tenu absolument à s’adresser aux agents pour les rassurer qu’il va s’impliquer  personnellement pour que leur cahier des charges soit entendu.

 “Je n’avais pas prévu de prendre la parole. Vous avez suivi le programme. Je l’ai prise exceptionnellement, parce que j’ai entendu la situation qui a été décrite ici. La situation qui concerne les agents de l’ONAPAC. Et en tant que responsable, je ne peux pas rester muet face à une situation comme celle-là. Je me dois de travailler avec le Ministre ici présent. J’ai entendu une qualification de Moïse. Je crois juste que là vous nous montrez qu’en quelques mois, c’est possible de faire la différence. Et donc, nous allons lui garantir notre accompagnement pour essayer de résoudre un tant soit peu vos problèmes. Je sais qu’il y en a beaucoup. Et nous, le Gouvernement des warriors, nous sommes un Gouvernement d’actions. Je n’aime pas faire des promesses que nous n’allons pas tenir. Mais nous allons faire un effort pour que votre cahier des charges soit entendu. Alors, je peux voir que nous avons un Calico qui parle des retraités. Je comprends que c’est un problème aussi réel. Je l’ai dit, nous allons travailler avec Monsieur le ministre de l’Agriculture  là-dessus. Mais je suis fier d’être venu ici aujourd’hui, je suis fier d’avoir été le premier Premier Ministre à venir visiter l’ONAPAC”, s’est réjoui le Chef du Gouvernement. 

Il sied de souligner que cette cérémonie s’est déroulée en présence du Ministre de l’Agriculture, de plusieurs autres membres du Gouvernement, de quelques membres du cabinet du Premier Ministre, de madame la Présidente du Conseil d’Administration de l’ONAPAC,  et d’un représentant de la société COCOI.

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Le Premier Ministre Sama Lukonde a présidé la cérémonie d’ouverture des travaux du Dialogue politique entre la RDC et l’Union européenne

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, a procédé, ce jeudi 30 septembre 2021 à l’hôtel du Gouvernement, à l’ouverture des travaux de la 3ème session du Dialogue politique entre la République Démocratique du Congo et les pays membres de  l’Union européenne. C’était en présence du Président du Sénat, du Représentant de l’Union européenne, des membres du gouvernement congolais, des ambassadeurs et chefs des missions diplomatiques des pays  membres de l’Union européenne ainsi que de  plusieurs experts.

Les  travaux de ce dialogue devront porter  sur trois dimensions à savoir : La dimension Gouvernance politique,  économique et sécuritaire; La dimension Environnement et gestion des ressources minières et non minières ; et enfin La dimension Développement humain.

Dans son discours d’ouverture, le Premier Ministre Sama Lukonde a commencé par saluer les efforts du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo,  dans la normalisation de la vie politique et diplomatique de la RDC.

“L’ouverture de cette troisième session du dialogue politique entre d’une part la République Démocratique du Congo et d’autre part les pays membres de l’Union européenne me donne l’opportunité d’apprécier à sa juste valeur les efforts entrepris par son Excellence Monsieur le Président de la République Démocratique du Congo,  Chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président en exercice de l’Union africaine en vue de la normalisation de la vie politique et diplomatique de notre pays. C’est depuis son accession à la magistrature suprême que la conduite de notre diplomatie a été soumise à une épreuve de contact avec les pays membres de l’Union européenne et ce, par des visites d’État qui s’inscrivent tout naturellement dans le droit chemin de faire sortir notre pays de l’isolement politique et diplomatique. Le cas échéant, les relations séculaires avec les partenaires traditionnels des pays membres de l’Union européenne”, a déclaré le Chef du Gouvernement.

Pour le Premier Ministre, ces relations diplomatiques ont vocation de renforcer le partenariat dans divers secteurs de la vie nationale.

 “Ces actions devront participer au renforcement de notre partenariat à travers des projets d’investissement dans les différents secteurs de la vie nationale. Le cadre d’exécution et d’orientation des projets et programmes de coopération reste certe l’institutionnalisation du dialogue politique au sein de l’accord de Cotonou et la formalisation des discussions dans le cadre du présent accord en vue d’orienter l’apport souhaité dans le secteur que le gouvernement congolais s’est choisi à travers son programme défendu et adopté à l’Assemblée nationale. Le dit programme s’appuie sur des piliers fondamentaux qui procèdent de la sécurité et de la paix, du redressement de l’économie ainsi que de notre écosystème, de la redynamisation de notre diplomatie en vue d’appuyer des réformes y contenues pour une meilleure prise en charge des domaines d’intervention producteurs des recettes et porteurs de croissance en vue de développer notre pays qui, comme vous le savez dans la superficie, est égale à celle de toute l’Union européenne. C’est dire, toute l’immensité des besoins qui attendent des actions de grande envergure attendues par notre population”, a-t-il déclaré.

Le Premier Ministre dit par ailleurs souhaiter que ces échanges fructueux entre partenaires investis au dialogue puissent viser la recherche d’une plus value comme c’est  stipulé dans les accords de Cotonou. Le chef du gouvernement a aussi salué la coopération entre la RDC et les institutions financières internationales, une des raisons qui le poussent à soutenir la tenue de cette troisième édition du dialogue politique entre la RDC et l’UE.

“L’inscription de notre pays au registre des institutions de Breton woods et la volonté affichée par le Gouvernement de la  République Démocratique du Congo, à faire sortir les masses laborieuses  du marasme social m’incite  à soutenir la tenue des présentes assises dont les retombées sont attendues dans les domaines sociaux de bases tel: l’éducation dont la gratuité de l’enseignement conduira le plus grand nombre d’enfants à accéder au système scolaire, la santé, en vue d’améliorer l’état de la vie de chaque congolais et limiter les effets  de la Covid-19, qui tend à décimer la population active utile au développement de toute notre nation,  l’agriculture mécanisée et extensive, pour permettre de nourrir les 80 millions des congolaises et congolais,  les infrastructures en vue de fluidifier le trafic des biens et des personnes, et permettre la connectivité nationale en vue de joindre les 4 coins du pays aux dimensions continentales”, a dit Jean-Michel Sama Lukonde. 

Le premier ministre a aussi évoqué les questions sécuritaires du pays qui préoccupent au plus au haut point son gouvernement.

“Et pour revenir sur des propos déjà tenus à cette tribune, bien-sûr la sécurité, particulièrement à l’Est de la République Démocratique du Congo où nous faisons face à ces actes des barbaries et de terrorisme, mais où surtout nous devons protéger les personnes les plus vulnérables et où nous attendons aussi la réinsertion de nos fils et filles qui se sont laissés aller dans ces groupes des violences ; nous attendons dans ces échanges beaucoup plus d’appui dans le programme de Démobilisation et de réinsertion de nos jeunes”, a-t-il souhaité.

Sama Lukonde a bouclé son speech par un appel aux investissements des pays membres de l’Union européenne dans les différents secteurs de la vie nationale.

“Je suis rassuré que l’orientation de vos discussions permettront aux investissements des pays membres de l’Union Européenne de toucher directement aux dits secteurs, afin de permettre à la République Démocratique du Congo d’assurer son intégration au sein de la Zone de Libre Échange Économique Africaine et de jouer pleinement son rôle de moteur de développement au cœur de l’Afrique dans ces relations avec l’Europe. D’emblée, j’apprécie l’apport de l’Union Européenne qui demeure au fil de temps un partenaire historique incontournable, dans les relations politiques et économiques tant en Afrique qu’en République Démocratique du Congo, que les Ambassadeurs ici présents trouvent ici l’expression de ma reconnaissance”, a conclu Jean-Michel Sama Lukonde.

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La COP26 et la mission d’évaluation des forces spéciales américaines à l’Est au centre des échanges entre le Premier Ministre Sama Lukonde et  Mike Hammer

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, a reçu, ce mardi 28 septembre 2021 à la Primature, l’Ambassadeur américain en RDC, Mike Hammer. Toutes les questions d’actualité notamment celles liées aux préparatifs des élections de 2023, à la situation sécuritaire à l’Est de la RDC et à la Cop 26, ont été passées au peigne fin, a confié à la presse Mike Hammer.

“C’est toujours bon d’avoir l’occasion de discuter avec le Premier Ministre sur des sujets ponctuels en RDC. On a discuté sur ce que le gouvernement est en train de faire pour commencer à préparer de bonnes élections en 2023. Aussi, on a parlé  des priorités très importantes, la préparation de la Cop 26. Un sommet très important pour le Gouvernement. Comme vous le savez, les USA sont bien impliqués dans le partenariat privilégié pour faire avancer la paix et la prospérité mais aussi, on a discuté sur comment la communauté internationale et les États-Unis spécifiquement, peuvent soutenir les efforts de la RDC pour protéger le bassin du Congo qui est le deuxième poumon du monde pour faire bénéficier aux communautés congolaises et aussi le monde. On a discuté en général de l’importance de la liberté de presse. Merci pour votre travail. Nous avons parlé des problèmes qui menacent la liberté de presse, la démocratie en RDC. Les USA voudraient toujours faire avancer la paix à l’Est du pays. On aussi discuté de la situation sécuritaire, l’état de siège, les progrès que le gouvernement est en train de réaliser pour mettre fin à cette violence”, a déclaré d’entrée de jeu le diplomate américain.

Revenant sur la question de la Cop 26, l’ambassadeur américain a rassuré que son pays ainsi que toute la communauté internationale sont disposés à accompagner la RDC dans ses efforts pour la protection de l’environnement.

“A propos de la Cop 26, il est question de savoir quel est le plan du gouvernement congolais, quels sont les besoins que la communauté internationale peut soutenir. Mais on apprécie beaucoup le leadership du Président Tshisekedi. À New-York, le  Secrétaire d’État américain a eu des discussions avec lui et on a des discussions toujours. Il faut voir comment faire avancer cette protection de l’environnement, aider et renforcer les capacités du Gouvernement congolais pour protéger les forêts mais aussi pour le bien de la communauté qui doit avoir des opportunités économiques dans la région, qui doit être protégée aussi. Il faut aussi promouvoir l’énergie renouvelable, notamment l’énergie solaire, hydro-électrique et voir comment réduire l’utilisation du charbon”, a souligné Mike Hammer.

Au sujet de l’état de siège décrété par le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu, les USA disent suivre de plus près la situation afin de parvenir à l’éradication totale des forces négatives ADF.

 “La question de l’Est, comme vous le savez, on a envoyé la force spéciale pour faire une évaluation des efforts du gouvernement, spécialement établir une task force contre les ADF parce que c’est une menace terroriste. On doit continuer à travailler ensemble, soutenir les efforts des FARDC, de la Monusco pour protéger la population et aussi travailler avec les pays voisins qui doivent s’impliquer pour mettre fin à toute cette violence. Les USA voudraient voir du progrès et discuter sur comment on peut faire avancer la paix. Pour cela, c’est aussi important de faire avancer le programme DDRC-S. Les USA et la communauté internationale sont prêts à soutenir les efforts de la RDC à faire avancer le DDRC-S, car c’est un programme important”, a dit l’ambassadeur Hammer.

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde s’est montré très réceptif et a prêté une oreille attentive à son interlocuteur.

” Le Premier Ministre travaille tous les jours pour faire avancer les choses et nous sommes là pour soutenir les efforts de la RDC en vue d’arriver à cette prospérité que tous les Congolais espèrent”, a conclu le diplomate américain.

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Aux états généraux de l’agriculture,  le Premier Ministre Sama Lukonde  annonce la création d’une banque de financement du secteur agricole

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, a procédé, au nom du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo empêché, lundi 27 septembre 2021 au Fleuve Congo Hôtel, à l’ouverture officielle du Forum national sur les états généraux de l’agriculture en République Démocratique du Congo.Ce Forum de trois jours, soit du 27 au 29 septembre 2021, organisé par le Ministère de l’Agriculture sous le haut patronage du Président de la République, a pour thème principal :

“L’agriculture, clé de la croissance économique durable et de la réduction de la pauvreté en République démocratique du Congo”.

Il vise à rendre vivante l’option levée par le Gouvernement, d’initier la revanche du sol sur le sous-sol par la relance du secteur agricole pour améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle de ses populations. Ce, en établissant les états des lieux du secteur agricole et en pensant aux actions à mener pour relever les défis identifiés par le Gouvernement dans ce secteur.

Il s’agit notamment de sécuriser et moderniser les systèmes de production agricole pour améliorer durablement la productivité des filières, par un meilleur accès aux facteurs de production, aux marchés et par l’amélioration de l’environnement juridique et judiciaire en vue d’une bonne gouvernance du secteur agricole ; vaincre l’insécurité alimentaire et nutritionnelle afin de réduire significativement le niveau de pauvreté des populations rurales ; et mobilier les investissements conséquents pour permettre à tous les acteurs du secteur agricole de jouer pleinement leurs rôles dans la modernisation du pays.

Dans son mot d’ouverture, le Premier Ministre, qui a annoncé la création imminente d’une grande banque nationale de développement et  appelé les cadres du pays à se préparer pour se construire, dans les tout prochains jours, un toît et un champ au village, a mis l’accent sur la revanche du sol sur le sous-sol, concept fondé sur le primat de l’agriculture sur tous les autres secteurs de l’économie, spécialement sur le secteur minier. Primat qui repose sur la conviction qu’aucun développement durable d’une nation  n’est possible s’il ne repose sur ce secteur primaire de l’économie, qu’est l’agriculture, cinquième pilier du programme d’actions du Gouvernement de l’Union sacrée de la nation, programme coulé dans la vision du Chef de l’État, Son Excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.

 “La tenue de ce forum national sur les états généraux de l’agriculture est un moment important dans l’agenda du Gouvernement. Comme vous le savez, la diversification de notre économie et la création des conditions d’une croissance exclusive constituent le cinquième pilier du programme d’action du Gouvernement, programme coulé dans la vision du Chef de l’État, Son Excellence Félix Antoine Tshisekedi. Cette diversification repose d’abord et essentiellement sur l’agriculture, qu’elle soit vivrière, industrielle et présente ainsi que sur la pêche et l’élevage. Aucune croissance économique, aucun progrès social, bref aucun développement durable d’une Nation  n’est possible s’il ne repose sur ce secteur primaire de l’économie. C’est fort de cette conviction qu’il a plu au Président de la République, Chef de l’État, de décréter un mot d’ordre important dans notre pays. A charge pour le Gouvernement de le traduire en actions concrètes à savoir, la revanche du sol sur le sous-sol. Il s’agit en réalité, du primat de l’agriculture sur tous les autres secteurs de l’économie. Mon Gouvernement a clairement pris l’option de ne plus reposer tous les espoirs du développement national uniquement sur le secteur des Mines. Désormais, aux côtés, notamment du Tourisme, de la Transition écologique, l’Agriculture redeviendra et réellement dans ce pays, la priorité des priorités”, a martelé le Premier Ministre Sama Lukonde.

Le Chef du Gouvernement a par ailleurs annoncé le lancement par le Gouvernement d’une campagne en faveur de l’agriculture, la création d’une grande banque pour financer le développement de l’agriculture, de la pêche et de l’élevage et de lancer un appel à tous les cadres de ce pays de se préparer pour que chacun se construise un toît et un champ au village.

“Pour y arriver, le Gouvernement lancera bientôt une campagne forte en faveur de l’agriculture. D’ores et déjà, il est prévu, dans les jours qui viennent, la création d’une grande banque nationale de développement qui aura, entre autres pour vocation, de financer le développement de l’agriculture, de la pêche et de l’élevage. C’est dans ce contexte que le Gouvernement lance un appel à tous les cadres de ce pays de se préparer, d’ores et déjà, pour que chacun se construise un toît et ait un champ au village. Oui, le développement de ce pays ne peut partir que de la base. Voilà pourquoi, le Gouvernement invite tous les participants à ce forum à réfléchir sur toutes les conditions susceptibles de rendre opérationnel ce programme dans le cadre de la relance générale du secteur de l’agriculture. J’attends de ce forum toutes les propositions nécessaires et suffisantes pour faire réellement de notre agriculture le premier secteur de la croissance économique et sociale. Et ce, pour un développement inclusif de notre pays, a-t-il lancé avant de déclarer ouverts les travaux du Forum.

Plusieurs autres intervenants sont attendus comme le président de la Banque mondiale, le représentant résident de la BAD, le représentant résident de la FAO et le représentant résident de l’IITA, non sans compter les animateurs des institutions étatiques. Pendant ces trois jours, les 5 thématiques du forum devront faire un diagnostic sur les forces, les faiblesses et les perspectives. Ils devront identifier et analyser les différentes contraintes qui bloquent la production, la transformation, la certification biologique et équitable, la recherche agronomique et la commercialisation des produits agricoles afin d’en formuler les recommandations idoines et/ou des pistes de solution pragmatiques.

Le forum devra aussi assurer l’exposition et la promotion des produits locaux bio de qualité pour stimuler la population à consommer les produits agricoles locaux “made in DRC”. Il devra de même encourager les producteurs et les transformateurs locaux à contribuer à la sécurité alimentaire, à la création d’emplois ainsi qu’à l’amélioration du cadre de vie décent de la population en termes de sécurité alimentaire, de l’accès aux services sociaux de base tels que l’eau potable, l’éducation, l’énergie, l’habitat décent, etc.Avec ses 80 millions d’hectares de terres arables, la RDC est un pays à vocation essentiellement agricole. Mais seulement 8 millions de ces hectares sont effectivement consacrés aux cultures et aux pâturages. Son secteur agricole est caractérisé par plusieurs contraintes qui en freinent le développement, notamment l’absence d’une politique adéquate, le faible financement, le vieillissement des plantations familiales, l’abandon des plantations industrielles et la perte de confiance des investisseurs privés dans les cultures d’exportation, la carence d’intrants, la détérioration des infrastructures rurales, particulièrement les pistes de desserte agricole, la faiblesse de la recherche agronomique, la non maîtrise des techniques d’irrigation, et l’insécurité foncière. La productivité des produits pérennes et industriels a sensiblement baissé.

Et pourtant, le pays a des potentialités agricoles indéniables portant essentiellement sur la disponibilité des terres cultivables, la fertilité naturelle des sols, la grande diversité climatique et d’importantes ressources naturelles encore sous exploitées.Il faut donc, par ailleurs, que ce forum parvienne à inciter le Gouvernement à mettre en œuvre des stratégies de développement de manière à relancer et développer les filières agricoles d’exportation telles que le café arabica et robusta, le cacao, l’huile de palme, le caoutchouc, le coton, le thé, la quinquina, et consorts afin de contribuer à la réhabilitation de la RDC à sa place de producteur et exportateur, jadis occupée, de plusieurs produits agricoles dans le monde. Il devra enfin, faciliter l’accès aux appuis technique et financier en vue d’assurer le marketing, la promotion et la certification biologique et équitable des produits agricoles.

Ces assises sont une occasion pour le pays d’améliorer sa gouvernance et le financement du secteur agricole, l’accès au marché des produits agricoles, et la productivité des explications agricoles ainsi que la valorisation de leurs produits.Il sied de souligner que la cérémonie d’ouverture de ce forum a connu la participation du ministre national de l’Agriculture et d’autres membres du gouvernement, des partenaires intervenants dans le secteur agricole, des députés et sénateurs et plusieurs autres participants.

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Le Premier Ministre Sama Lukonde va bientôt lancer la mise en œuvre de la couverture santé universelle en RDC

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, va bientôt lancer la mise en œuvre de la couverture santé universelle en République démocratique du Congo. C’est ce qui ressort de l’entretien que le chef du Gouvernement a eu, ce  samedi 25 septembre 2021 à la Primature, avec le Conseiller spécial du Chef de l’État en charge de la couverture  santé universelle, le docteur S. Roger Kamba, reçu en audience en compagnie de la Vice-ministre de la Santé, Hygiène et Prévention, Véronique Nkulu, et des membres du Bureau international du travail. La mise en œuvre de la couverture santé universelle doit permettre à la population congolaise d’avoir accès  aux soins de santé de qualité et surtout sans se ruiner financièrement. Le docteur Kamba l’a déclaré dans l’interview accordée à la presse au sortir de cette audience.

“L’opinion doit retenir qu’il y a un programme majeur du Président de la République qui est mis en œuvre, par le Premier Ministre au travers de ses ministres sectoriels, qui est celui de la couverture santé universelle. Ce programme doit permettre à la plupart, pour ne pas dire à toute la population congolaise, d’avoir accès  aux soins de santé de qualité et surtout sans se ruiner financièrement”, a-t-il dit.

La rencontre de ce jour a eu pour but de permettre aux acteurs impliqués dans ce processus à avoir la même compréhension avant la mise en œuvre de ce programme. Surtout que le Premier Ministre est en charge de la mise en œuvre effective du programme du Gouvernement, il fallait que tout passe par lui.

“Et donc, pour la mise en œuvre de ce programme, il fallait un dialogue pour que nous tous nous ayons la même compréhension. C’est pour cela que nous sommes avec le vice-ministre de la Santé. Et nous avons été accompagnés par le Bureau international du travail dans ce processus de dialogue ; parce qu’ils en ont l’habitude au niveau international. Le Premier Ministre a accueilli cette visite de présentation de la synthèse de notre atelier avec beaucoup de responsabilité parce que c’est lui qui est en charge effectivement du programme du Gouvernement et de sa mise ne œuvre. Il fallait qu’on passe par lui. De toutes les façons, c’était sur son appel, sur sa convocation, pour pouvoir lancer ce processus de manière très pratique et de manière très opérationnelle”, a renchéri le conseiller spécial du président de la République.

Tout en encourageant ses hôtes à continuer à œuvrer pour la réussite de ce programme, le Chef du Gouvernement a pris l’engagement de convoquer, très rapidement, la première réunion du comité de pilotage du Conseil national de la couverture santé universelle et de lancer, dans un plus bref délai, sa mise en œuvre. “Le Premier Ministre a accueilli notre visite avec beaucoup de satisfaction. Il nous a beaucoup encouragés à continuer.

D’ailleurs, il s’est engagé à convoquer, très rapidement, la première réunion du comité de pilotage du Conseil national de la couverture santé universelle et de lancer la mise en œuvre de la couverture santé universelle”, a conclu docteur Roger Kamba.

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Le Premier Ministre Sama Lukonde a posé la première pierre de construction du nouveau bâtiment du Ministère de la Défense nationale

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a procédé, ce mardi 21 septembre 2021 au Camp Kokolo, à la pose de la première pierre pour la construction d’un nouveau bâtiment devant abriter le Ministère de la Défense Nationale et Anciens Combattants. La cérémonie s’est déroulée en présence de plusieurs personnalités dont le Ministre de la Défense nationale, le Ministre des Finances ainsi que le Représentant de l’Union européenne (UE) en RDC.

Ce projet, évalué à 5.361.293,16 euros, est financé par le Fonds européen de Développement (FED) en collaboration avec le Ministère des Finances de la République Démocratique du Congo. Il s’inscrit dans le cadre de la réforme des Forces armées de la République Démocratique du Congo et fait suite au constat de la vétusté des installations actuelles du Ministère de la Défense nationale et Anciens combattants, a laissé entendre le Ministre de la Défense nationale, Gilbert Kabanda.

De son côté, le Ministre des Finances, Nicolas Kazadi, a souligné que la réforme du secteur de sécurité est au cœur des efforts de renforcement de l’autorité de l’État, la promotion de l’État de droit et de la démocratie en RDC. Au titre des ressources extérieures, le Programme d’appui à la réforme du secteur de la sécurité dans son volet défense (PROGRESS), financé par l’Union européenne dans le cadre du 11ème Fonds européen de développement, contribue, depuis six ans déjà, à l’amélioration de la gouvernance au sein de l’armée.

A en croire le Ministre Nicolas Kazadi, “dans le cadre de ses prérogatives découlant de la convention de financement, le maître d’œuvre a porté son choix sur la construction et l’équipement d’un nouveau bâtiment devant abriter les différents services au sein du ministère”.

Il faut signaler que c’est depuis le 19 février 2020 qu’un contrat portant sur ces travaux a été signé avec l’entreprise ARAB CONTRACTOR qui est déjà à pied d’œuvre dans l’exécution des travaux.

Pour sa part, le Ministre de la Défense nationale, Gilbert Kabanda, a remercié le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde qui a accepté personnellement de présider cette cérémonie de lancement des travaux. “Votre présence ici à nos côtés, et ce, en dépit de votre agenda très chargé, est un autre témoignage éloquent de votre volonté d’asseoir la vision de son Excellence Monsieur le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, sur l’amélioration des conditions de travail dans toutes nos administrations, en général, et dans l’administration des Forces armées de la République Démocratique du Congo, en particulier”, a-t-il dit d’entrée de jeu.

Le Ministre de la Défense nationale a, par ailleurs, salué le concours de toutes les autorités de son ministère ainsi que celles du Fonds européen de Développement pour la confiance qu’ils ont placée dans le bureau d’études congolais « BM Office » en le chargeant de la mission d’études techniques et de la conception de cet ouvrage de grande portée, s’inscrivant dans la droite ligne de l’ambition du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, celle de promouvoir l’entrepreneuriat national et accroître sa compétitivité face à la concurrence inhérente à la globalisation de l’économie.

Le chef de la délégation de l’Union européenne, l’Ambassadeur Jean-Marc Châtaigner, a, quant à lui, salué le lancement de ces travaux qui vont permettre de doter le ministère de la Défense d’un gigantesque bâtiment moderne.

“Je m’en réjouis d’autant plus que ce projet de construction a été long à se dessiner et a même connu quelques rebondissements inattendus avec le changement de site de Mont Ngaliema vers le camp Kokolo, où nous avons le plaisir de nous retrouver aujourd’hui. Comme vous pouvez le voir, les travaux ont déjà bien commencé. Je formule le souhait qu’ils continuent à se dérouler de la meilleure des façons possible afin que le ministre de la Défense et ses services, puissent bénéficier, au plus vite, d’un outil de gestion et de commandement moderne et efficace pour accompagner les FARDC dans leur lourde mission de sécurisation et de pacification”, a déclaré Jean-Marc Châtaigner.

A noter que le site sur lequel est érigé le nouveau bâtiment du Ministère de la Défense nationale est situé dans l’enceinte du Camp Kokolo. Il est délimité au Nord par la base logistique, au Sud par la Cité Oasis, à l’ouest par la poudrière de l’armée et à l’Est par l’avenue de la Libération. Outre le Ministère de la Défense nationale et Anciens combattants, plusieurs autres intervenants sont signalés dans le cadre de la mise en œuvre de ce projet. Il s’agit notamment de la Délégation de l’Union européenne en RDC, qui est l’Autorité de financement, la Cellule d’Appui à l’Ordonnateur national du Fonds européen de Développement (COFED), qui assure la maîtrise d’ouvrage, le bureau d’études de structure BM Office et l’entreprise ARAB CONTRACTOR.

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A Lubumbashi, le Premier Ministre Sama Lukonde a échangé avec les responsables des associations socio-culturelles, les autorités coutumières et traditionnelles

Après les funérailles de feu Antoine Gabriel Kyungu wa Kumwanza à Lubumbashi, et sur demande du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, appelé à d’autres charges urgentes de la Nation, le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a reçu ce dimanche 19 septembre 2021, les représentants des associations socio-culturelles, les autorités coutumières et traditionnelles du Haut-Katanga.  En présence du Gouverneur du Haut-Katanga, Jacques Kyabula Katwe, et du Ministre d’Etat au Plan,  Christian Mwando Nsimba, le Premier Ministre Sama Lukonde a enregistré toutes les  doléances des forces vives de cette province et a promis d’y apporter de des réponses idoines. 

Le Chef du Gouvernement a par ailleurs rassuré ses interlocuteurs du soutien du Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo qui pourra les recevoir lors de sa prochaine visite dans le Haut-Katanga.Se confiant à la presse, le grand  chef Kaponda espère que dans les tout prochains jours, le Chef de l’Etat pourra aussi  recevoir les autorités traditionnelles du  Haut-Katanga.

“Le Président de  la République reste le Père de la Nation et il pourra nous recevoir à tout moment que sa disponibilité permettra”, a-t-il déclaré.

Pour rappel, le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, accompagné de quelques membres du Gouvernement,  a séjourné à Lubumbashi dans la province du Haut-Katanga, où il a pris part aux obsèques du feu Antoine Gabriel Kyungu wa Kumwanza. 

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Signature du Plan de transition pour le départ échelonné de la Monusco de la République Démocratique du Congo

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a présidé, le mercredi 15 septembre 2021 à la Primature, la réunion de signature du Plan de transition pour la sortie échelonnée de la Mission de l’Organisation des Nations-Unies pour la Stabilisation du Congo (MONUSCO), de la République Démocratique du Congo. C’était en présence du Ministre d’Etat au Plan, du Vice-Ministre des Affaires étrangères et de la délégation de la Monusco.

Selon Bintou Keita, Représentante Spéciale du Secrétaire Général des Nations-Unies en RDC, qui a conduit la délégation onusienne, il s’agit de la conclusion d’un long travail entre les deux partenaires à savoir la Monusco et le Gouvernement Congolais.

« Je suis ici avec toute une équipe. Nous avons rencontré son Excellence Monsieur le Premier Ministre afin de conclure le travail qui nous a tous occupés depuis l’établissement du groupe de travail conjoint le 5 juillet dernier, pour signer le Plan de transition de la Monusco et que ce plan, en le signant, soit formellement transmis au Conseil de sécurité Des Nations-Unies. Et donc, ce document va être discuté au Conseil de sécurité et d’ici quelques temps, nous aurons un retour de ce que les membres du Conseil de sécurité apprécient et comprennent des discussions. Parce que nous avons vraiment eu des discussions, des échanges et de vrais dialogues entre la partie gouvernementale et la partie onusienne. Sous le leadership de Monsieur David Mclachlan-karr et de toute l’équipe, à la fois des agences, fonds et programmes et de la mission de la Monusco”, a déclaré à la presse la patronne de la mission onusienne en RDC.

Bintou Keita a aussi confié à la presse que le document signé ce jour donne des indicateurs clairs sur le retrait de la mission onusienne.

“Ce document contient 18 jalons et beaucoup d’indicateurs qui expliquent comment le travail doit être fait, donc mis en œuvre pour qu’à un moment donné, la mission qui s’appelle Monusco puisse partir de façon graduelle, responsable et durable de la République Démocratique du Congo”, a-t-elle expliqué.

Pour la partie Gouvernement Congolais, ce Plan partira jusqu’en 2024 et contient non seulement les étapes qui devront être franchies en termes de violences à l’Est du pays, mais contient aussi les obligations du Gouvernement congolais et de la Monusco, comme a déclaré Christian Mwando, Ministre d’Etat au Plan à l’issue de cette séance de travail.

« Vous savez que depuis un certain temps, le Chef de l’État nous avait donné la mission de finaliser avec la Monusco, le Plan de transition pour la sortie échelonnée et durable de la Monusco de la République démocratique du Congo. Donc, nous nous sommes mis d’accord entre les deux parties et nous avons fait un plan jusqu’à l’horizon 2024. Ce plan précise les obligations du Gouvernement congolais et de la Monusco. Ce plan donne également les étapes qui doivent être franchies en termes de fin des violences au niveau particulièrement de l’Est, au niveau de la protection de la population, au niveau de la stabilisation communautaire, au niveau du désarmement et de la réinsertion. Nous avons mis ensemble ces idées. Nous nous sommes mis d’accord sur des étapes à franchir, et c’est cet accord-là qui a été formalisé aujourd’hui entre les deux parties. Il va rester maintenant l’étape de l’exécution sur laquelle nous allons encore nous mettre d’accord à partir du moment où nous aurons l’accord final du Conseil de sécurité », a dit en substance Christian Mwando Nsimba.

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Le Premier Ministre Sama Lukonde a déposé ce 15 septembre à l’Assemblée Nationale le Projet de Budget 2022

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge a déposé, ce mercredi 15 septembre 2021, au Bureau de l’Assemblée nationale, le Projet de Budget 2022. C’est le président de l’Assemblée nationale, Christophe Mbosso N’Kodia Mpuanga, qui l’a réceptionné lui-même de mains du Chef du Gouvernement de la République. S’exprimant à l’issue de cette cérémonie, le Premier Ministre a indiqué que le Gouvernement, épris de principes de bonne gouvernance, tenait au respect de la date du dépôt, en l’occurrence le 15 septembre, conformément à l’article 126 de la Constitution. Toute l’assistance était dans l’admiration du fait que le Gouvernement Sama Lukonde ait déposé le Projet de Budget dans le délai. Ce qui est une première depuis plusieurs années.

« Premièrement, je voudrais affirmer ici que ce 15 septembre, je suis venu, en tant que Premier Ministre, accompagné des membres du Gouvernement, pour assister à l’ouverture de la session parlementaire de septembre, session qui se veut budgétaire. A cette occasion, nous avons voulu respecter les prescrits de la constitution. C’est l’article 126 qui demande au Gouvernement de la République de déposer le Projet de loi de Finances au plus tard le 15 septembre de l’année d’avant l’exercice budgétaire. Et donc, c’est à cet exercice que nous nous livrons. Parce que le changement de narratif, lorsqu’on parle des pratiques de bonne gouvernance tel qu’il nous l’a été demandé par son Excellence Monsieur le Président de la République, Son Excellence Félix Antoine Tshisekedi, c’est de travailler avec ces pratiques de bonne gouvernance. C’est dans ce cadre que nous respectons ces prescrits de la loi et que nous avons déposé ces textes », a déclaré le Premier Ministre Sama Lukonde.

Rappelons que le Conseil des ministres a adopté, le vendredi 10 septembre dernier, l’avant-projet de la Loi de Finances pour l’exercice 2022. Ce Projet de Budget 2022 est présenté en équilibre, en recettes et en dépenses, à hauteur de 20.682,6 milliards de FC (environ 10,3 milliards USD), soit un taux d’accroissement de 41,5% par rapport au Budget de l’exercice 2021 chiffré à 14.620,5 milliards de FC.

« Nous avons profité de la même occasion pour déposer d’autres textes, pour aussi nous conformer à la loi. Les textes d’arriérés qui auraient dû être déposés plus tôt, notamment la reddition des comptes pour l’année 2020 et aussi la loi rectificative 2021. Comme vous savez, avec les efforts accrus que le Gouvernement et tous les acteurs de la classe politique et de la classe économique sont en train de fournir pour l’accroissement des recettes, nous avons, particulièrement, cette année, des recettes qui vont dépasser les attentes budgétaires. Donc nous avons déposé nos rectificatifs 2021 pour nous conformer à la loi. Et finalement le projet de loi des finances 2022, accompagné du cadre macro budgétaire 2022-2024 pour vraiment s’assurer que dans le cadre de cette session budgétaire, nous soyons conformes avec la loi et avec les institutions parlementaires », a-t-il ajouté.

Les priorités du Projet de Budget 2022 restent la sécurité, le social de la population ainsi que la tenue des élections en 2023.

« C’est une première, parce que nous voulons simplement respecter la loi. En termes de priorités, ils sont restés les mêmes que ceux édictés dans le cadre du programme du Gouvernement, qui a été adopté ici au mois d’avril de cette année, c’est-à-dire, avec comme priorités, la sécurité, le secteur social notamment la santé et l’éducation. Mais aussi l’appui à nos réformes et la préparation, non seulement au processus de recensement qui va être lancé, mais aussi aux élections de 2023, qui doivent être organisées dans le temps. La hauteur du budget est de plus 20 mille milliards de francs congolais. C’est un accroissement de plus ou moins 40 % par rapport à l’exercice budgétaire 2021 qui, lui, était d’un peu plus de 14 mille milliards. Et, en termes d’accroissement pour la loi rectificative pour l’année 2021, c’est à peu près un accroissement de 13 %. Nous sommes plus ou moins, d’après moi, sur la bonne lancée. Et nous allons continuer à travailler dans ce sens, sous l’impulsion, bien sûr, de son Excellence Monsieur le Président de la République », a conclu le Chef du Gouvernement.

Précisions que la loi de Finances rectificative 2021, adopté également en Conseil des ministres le vendredi 10 septembre, est présenté en équilibre, en recettes et en dépenses, à hauteur de 16.621,6 milliards de FC dégageant un taux d’accroissement de 13,7% par rapport au budget initial chiffré à 14.620,5 milliards de FC.

Pour déposer ces trois textes budgétaires au Bureau de l’Assemblée nationale, le Premier Ministre s’est fait accompagner de quelques membres de son Gouvernement, dont le Ministre du Plan, Christian Mwando, le Ministre du Budget, Aimé Boji, la ministre du Portefeuille, Adèle Kayinda, le VPM de la Fonction Publique, Jean-Pierre Lihau et du ministre des droits humains, Albert Fabrice Puela.

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Le Premier Ministre Sama Lukonde a donné le “Go” des épreuves de fin de cycle pour les finalistes des écoles techniques et professionnelles

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, a, au nom du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, donné le “Go” des épreuves de fin de cycle pour les finalistes des écoles techniques et professionnelles, à l’Institut Technique Industrielle de N’Djili (ITI/N’DJILI) de Kinshasa. C’était en présence de madame la Ministre de la Formation Professionnelle et Métiers, Antoinette Kipulu Kabenga, des honorables députés nationaux et provinciaux, des autres membres du Gouvernement central, des membres de l’exécutif provincial de la ville de Kinshasa, du bourgmestre de la commune de N’djili, des Ambassadeurs et partenaires du secteur de la formation professionnelle, des membres des services de sécurité, dont le commissaire provincial de la police ville de Kinshasa, et de quelques membres du cabinet du chef de l’État.

Dans son mot de circonstance, le Premier Ministre a encouragé les 15.600 candidats à cette première édition des épreuves de fin de cycle de formation technique et professionnelle à travers toute la République démocratique du Congo.

” C’est pour moi un honneur d’être ici à l’I.T.I N’djili. Je voudrais juste adresser un mot d’encouragement à ces 1050 candidats, à ces épreuves de fin de cycle de formation technique et professionnelle pour leur dire que pour se tenir debout, la République Démocratique du Congo a besoin de tous ses fils et filles. Mais elle a besoin surtout d’avoir des congolais formés et utiles pour construire ce pays. Aujourd’hui, c’est une occasion particulière que vous montrez au monde et ici en particulier, en République Démocratique du Congo, le sens de la formation professionnelle et l’utilité dans la société de tous les métiers que vous allez accomplir dans la vie de tous les jours, la vie de toutes les kinoises et tous les kinois”, a dit le Premier Ministre Sama Lukonde.

Devant 1050 candidats regroupés au centre de l’ITI/N’djili, le Chef du Gouvernement a souhaité bonne chance à tous les 15.600 finalistes du secteur de l’enseignement technique professionnel qui, à travers le pays, se présentent à ces épreuves. Il a, par la même occasion, remercié leurs formateurs qui se sont imposés des sacrifices pour finir avec succès cette année perturbée par la crise de Covid-19. Et avec eux, tous les partenaires qui accompagnent ce secteur prioritaire pour le Gouvernement et qui exécute la vision du Président de la République.

“Je voudrais à travers vous, souhaiter une bonne chance aux 15.600 candidats à travers la République qui vont passer en même temps que vous ces épreuves. C’est aussi une occasion, de remercier vos formateurs, ceux qui vous permettent d’arriver à ce jour pour affronter ces épreuves, leurs sens professionnels, ainsi que les sacrifices, pour la formation des congolaises et congolais qui vont construire ce pays, est louable. Je les remercie pour cela. Je remercie aussi les partenaires qui accompagnent tous les jours ce secteur. Secteur prioritaire pour le Gouvernement, qui exécute la vision du Chef de l’État, le Président de la République, son Excellence Félix Antoine Tshisekedi”, a ajouté le Premier Ministre.

IL a conclu son propos en souhaitant que cette première session, qui porte le nom du Président de la République, puisse se perpétuer dans les années à venir.

“Je voudrais donc ici, clôturer ce propos de lancement de ces épreuves en souhaitant une bonne chance à tous les participants, à encourager cette première session qui porte le nom du Président de la République, à se perpétuer dans les années à venir. Il nous reste plus qu’à féliciter bien-sûr le ministère de la Formation Professionnelle et Métiers pour ce grand jour. Merci à tous, merci pour votre attention. Que Dieu bénisse la République Démocratique du Congo” a-t-il dit.

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