Category: ACTUALITÉS

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Forum de la CIRGL sur l’or d’exploitation artisanale : le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde insiste sur la nécessité de renforcer la traçabilité pour mettre fin aux trafics illicites

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a ouvert le forum Régional sur la mise en œuvre de la stratégie de la CIRGL pour l’or d’exploitation minière artisanale et à petite échelle. Ces assises qui se tiennent du 12 au 16 septembre, ont pour but de trouver les voies et moyens de stabiliser l’exploitation illicite de l’or et de permettre un bon développement dans ce secteur qui reste encore très dangereux pour les exploitants.

Dans son discours d’ouverture de ce forum Régional sur la mise en œuvre de la stratégie de la CIRGL pour l’or d’exploitation minière artisanale et à petite échelle, le Chef du Gouvernement, Jean-Michel Sama Lukonde a souligné que c’est grâce au leadership du Président de la République que ce forum se tient à ce jour en RDC.

“Avant toute chose, j’aimerais rendre un hommage mérité à Son Excellence Monsieur Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République Démocratique du Congo, Chef de l’État. C’est grâce à son leadership que ce forum se tient à ce jour. Je ne peux manquer de saluer et de remercier les membres de la CIRGL qui ont rendu possible notre présente rencontre ici à Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo”, a déclaré le Premier Ministre Sama Lukonde.

Par ailleurs, le Chef du Gouvernement congolais a soutenu que ce forum réunit des femmes et des hommes de tous horizons et brillants experts en matière des mines pour réfléchir sur « Un système régional de suivi des minerais, une solution durable pour un commerce responsable de l’or d’exploitation minière artisanale et à petite échelle dans la région des Grands Lacs.

“Le commerce de l’or dans la région des Grands Lacs est une activité économique vitale pour de nombreux pays de la région. Cependant, celle-ci génère malheureusement des problèmes graves tels que l’exploitation minière illégale, le financement des conflits de toutes sortes, les violations des droits de l’homme et la détérioration de l’environnement géo-sphérique. Il est donc apparu primordial d’éliminer les mauvaises pratiques d’exploitation, de commercialisation illégales et de financement des conflits. La traçabilité de l’or est ainsi devenue une question cruciale dans la région, conduisant de nombreux pays et organisations nationales et internationales à s’engager dans la mise en place des mécanismes de traçabilité de l’or provenant des Grands Lacs. Ceci permettra de supprimer ces pratiques néfastes et garantir à l’or commercialisé une extraction responsable, éthique et légale”, a-t-il ajouté.

Organisé par le Secrétariat de la CIRGL et le Gouvernement de la République Démocratique du Congo, le présent forum régional est censé marquer une étape significative sur le renforcement de la coopération et le développement durable dans l’industrie aurifère au sein de la Conférence internationale sur la Région des Grands Lacs. Il s’agit en même temps de constituer une plateforme unique qui permettrait de se réunir, d’échanger des connaissances et de relever les défis complexes auxquels les pays sont confrontés pour développer durablement les secteurs miniers aurifères.

Avant de clore son speech, le chef du Gouvernement a réitéré ses remerciements aux États membres de la CIRGL qui ont pu se déplacer, tout en les exhortant à œuvrer chaque jour pour trouver des solutions de collaboration entre les différents acteurs, à même de contribuer à renforcer la traçabilité de l’Or dans la Région et ainsi promouvoir un commerce plus responsable, plus éthique et pérenne, de l’or artisanal dans la Région des Grands Lacs. Bien avant l’intervention du Premier Ministre, la Ministre des Mines, Nsamba Kalambayi, a pour sa part rappelé les recommandations faites lors de la 5ᵉ réunion tenue à Brazzaville et qui, du reste, était le soubassement même en prélude du Forum proprement dit.

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Le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde a lancé les travaux de la Commission paritaire Gouvernement-intersyndicale nationale de l’administration publique

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a lancé, ce lundi 11 septembre 2023, les travaux de la Commission paritaire sur l’évaluation du protocole d’accord du 02 novembre 2021 et son addendum du 1ᵉʳ septembre 2022, signés entre le gouvernement et l’intersyndicale nationale de l’administration publique. Ces assises, organisées sous le haut patronage du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, par le ministère de la Fonction publique, Modernisation de l’Administration et Innovation du Service public, se tiennent du lundi 11 au vendredi 15 septembre 2023 à Kinshasa. Elles ont pour mission, selon le président de l’intersyndicale nationale de l’administration publique, d’évaluer les différents protocoles d’accord signés entre parties en 2015, 2018, 2020, et 2021. Pendant ces cinq jours, les participants devront produire un travail qui permettra de maintenir l’harmonie entre les parties et, par conséquent, la cohésion sociale au niveau national.

Dans son mot, le Chef du Gouvernement a insisté sur le fait que l’Exécutif national, sous l’impulsion du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi, ne tire sa raison d’être que dans la satisfaction optimale des besoins du souverain primaire. C’est pourquoi, il a promis de rester personnellement attentif aux différentes délibérations, qui se feront dans les sous-commissions, en gardant l’espoir que la lumière du consensus jaillira du choc des idées.

« Pour le travail pratiqué assidûment aux côtés de Son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République, Chef de l’État, je puis me permettre d’affirmer, sans crainte d’être contredit, qu’il accorde une place prépondérante au consensus, au dialogue et à la cohésion nationale. C’est en exécution de cette vision chère à son leadership que le Gouvernement que je dirige a tenu, malgré la conjoncture économique restrictive, à ne pas déroger à l’obligation d’organiser les assises de la Commission paritaire avec l’intersyndicale nationale de l’administration publique, que vous êtes. Il s’agit d’un grand moment d’évaluation de ce qui devrait être fait afin de projeter l’avenir avec confiance, en s’assurant, au préalable, de la plus haute probabilité de réussite. L’expérience donne effectivement raison à l’option participative mise en avant par Son Excellence Monsieur le Président de la République, en ce que les décisions sont mieux exécutées lorsqu’elles procèdent d’une planification harmonieuse entre les différentes parties prenantes. Pour ce qui est de la Commission paritaire dont j’ai l’honneur de lancer les travaux, ce jour, c’est une occasion pour les syndicalistes, que vous êtes, de discuter avec la partie gouvernementale sur les conquêtes, qu’il est possible d’engranger ensemble en tenant compte, bien entendu, des moyens mobilisables dans le cadre du projet de loi des Finances 2024, qui contient, par ailleurs, des Inputs de vos différentes administrations en guise des prévisions budgétaires compilées à l’occasion des conférences budgétaires. “La plus belle femme du monde”, dit-on, “ne pouvant donner que ce qu’elle a”.

La sagesse commande de savoir raison garder en mettant le holà entre ce qui est souhaitable et ce qui est possible. Je me réjouis pour cela que la culture syndicale dans notre pays ait atteint le seuil de maturité qui permet de maintenir les revendications sociales dans les limites du cadre budgétaire. Il n’en demeure pas moins vrai que cet environnement doit être mis à contribution par le banc syndical pour traduire du mieux possible, sans complaisance aucune, les desiderata des agents de carrière des services publics de l’État. Car le Gouvernement que je dirige, sous l’impulsion de Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’État, ne tire sa raison d’être que dans la satisfaction optimale des besoins du souverain primaire. C’est pour ça que je resterai, personnellement, attentif à vos différentes délibérations dans les sous-commissions, avec espoir de voir la lumière du consensus jaillir du choc des idées”, a déclaré le Premier Ministre Sama Lukonde.

Concernant la question de titularisation et de montée en grades, le chef du Gouvernement a instruit le Vice-premier ministre, ministre de la Fonction publique, de finaliser le processus de la deuxième vague, et de l’accélérer, de titularisation et de montée en grades de toutes les administrations publiques. Pour la première vague de la montée en grades, qui concerne plus de 10 mille agents, c’est un processus qui est déjà finalisé, déjà signé et qui n’attend que d’être publié au niveau de la Primature.

Le Premier Ministre Sama Lukonde dit rester attentif aux autres points qui ont été mentionnés les syndicalistes.

“Le cabinet, qui est avec moi, l’a bien noté. Tout ce que je veux et souhaite, c’est plein succès à ces échanges qui vont avoir lieu. Mais d’emblée, mes remerciements pour toute cette volonté participative de votre côté d’abord et puis, du côté du Gouvernement, sur le travail qui est fait pour tous les jours, de trouver des solutions. C’est sur ces mots que je déclare ouverts les travaux de la Commission paritaire gouvernement-intersyndicale nationale de l’administration publique à laquelle je souhaite, une fois de plus, plein succès”, a-t-il lancé.

Il faut mentionner que le Chef du Gouvernement a lancé ces assises en présence du vice-premier ministre, ministre de la Fonction publique, Modernisation et Innovation du Service public, du ministre d’État, ministre du Budget, de la vice-ministre des Finances, du vice-Ministre du Budget, du président de l’intersyndicale de l’administration publique, des secrétaires généraux, des directeurs généraux de l’administration publique, de quelques membres du cabinet du Chef de l’État ainsi que de quelques membres de son cabinet et plusieurs autres personnalités.

Pour le ministre de la Fonction publique, cette Commission paritaire mettant aux prises le Gouvernement de la République et le banc syndical dans toute sa diversité, porte la marque du dialogue social permanent, que ne cesse de recommander le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo à tous les détenteurs de l’autorité de l’État. Et pour sa part, le président de l’intersyndicale de l’administration publique, malgré quelques inquiétudes exprimées, a reconnu l’engagement irréversible du Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi dans la marche vers la rénovation et la redynamisation des options de gestion de la Res publica et de l’amélioration graduelle des conditions de vie et de travail dans l’administration publique congolaise. Il a aussi souligné que cette vision du Chef de l’État est si heureusement interprétée et mise en œuvre prodigieusement par le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, grâce à son style managérial exceptionnel dans la tenue régulière des commissions paritaires.

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En marge du Sommet Africain sur le Climat 2023, le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde a participé à une réunion des États de l’EAC sur le mandat des forces de sécurité de cette organisation sous-régionale dans la province du Nord-Kivu 

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, en marge du premier Sommet Africain sur le Climat 2023, a eu, ce mercredi 6 septembre 2023 à Nairobi, une réunion de sécurité avec les Etats de l’EAC (African Community East) au sujet des opérations des forces de sécurité de cette organisation engagées depuis quelque temps dans la province du Nord-Kivu pour imposer la paix, suite à l’insécurité créée par les terroristes du M23 soutenus par le Rwanda.
 
Au sortir de cette réunion où il a participé avec le vice-premier ministre en charge des Affaires étrangères, le Chef du Gouvernement congolais a fait le point de cette séance de travail avec les États membres de l’EAC.
 
« À côté de ce sommet sur le climat, nous avons eu une rencontre de l’East African Community, l’EAC. Comme vous le savez, nous discutons de la situation sécuritaire à l’est de la République démocratique du Congo. Nous, nous avons mis en exergue le besoin d’avoir un examen des rapports produits par nos ministres de la Défense, parce que c’est ça qui doit nous déterminer par la suite, ainsi qu’un amendement  que nous voulons avoir dans le SOFA en ce qui concerne les questions de mandat même des forces de l’EAC. Nous avons dit, qu’en attendant que nous puissions avoir cet examen, que nous prenions une disposition transitoire pour que les opérations militaires se poursuivent sur le terrain jusqu’à ce que nous ayons pris une décision, en toute responsabilité, de la suite, en tenant compte de ce que nous avons sur le terrain », a confié le Chef du Gouvernement Congolais depuis Nairobi où il participait au premier Sommet Africain sur le Climat.
 
À noter que la Communauté d’Afrique de l’Est est une organisation internationale de sept pays d’Afrique de l’Est comprenant le Burundi, le Kenya, l’Ouganda, le Rwanda, le Soudan du Sud, la Tanzanie, et la République démocratique du Congo.

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Clôture du Sommet Africain sur le Climat 2023 : le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde salue la Déclaration de Nairobi qui demande aux pays développés d’honorer leurs engagements de fournir 100 milliards de dollars de financement annuel pour le climat

Les rideaux sont tombés sur la première édition du Sommet Africain pour le Climat 2023 (Climat Summit Africa, CSA23) tenu à Nairobi, au Kenya, du 4 au 6 septembre sous le thème : «Promouvoir la croissance verte et le financement de l’action climatique pour l’Afrique et le Monde ». Ce premier Sommet africain pour le climat a été organisé par la Commission de l’Union africaine en collaboration avec le pays hôte, la République du Kenya.
 
Dans la déclaration dite « Déclaration de Nairobi » lue par le président du Kenya, William Ruto, les dirigeants du continent demandent aux pays développés d’honorer leurs engagements de fournir 100 milliards de dollars de financement annuel pour le climat. Le CSA23 appelle également à une réforme urgente du système financier multilatéral dans le but d’obtenir des financements pour des projets d’atténuation et d’adaptation au climat.
 
Au terme de ces assises qui ont tenu toutes ses promesses au regard du succès enregistré notamment dans la participation des pays africains et des partenaires engagés dans le développement durable tant de l’Afrique que du monde, le Chef du Gouvernement congolais a fait le point de la participation de la République démocratique du Congo. A cet effet, il a salué les conclusions de la Déclaration de Nairobi, votée à l’unanimité par tous les pays africains.
 
« Nous voici arrivés à la fin de ce sommet Africain pour le Climat 2023 qui s’est tenu ici à Nairobi au Kenya. C’est une première où les pays africains se retrouvent pour parler d’une seule voix sur les questions du climat. Et, la RDC a fait entendre sa voix comme je l’ai dit sur son potentiel, sur sa capacité comme « Pays Solution », nous le disons tous les jours. Les minerais de transition énergétique, la forêt, le captage de carbone, les tourbières, nous avons les rivières qui permettent une production de l’énergie verte. Et donc tout cela, nous en avons parlé. Mais nous avons dit ici, les défis, c’est de transformer ce potentiel en réalité pour nos populations, en termes des dividendes de tout
l’apport que nous donnons pour la préservation du climat et pour éviter l’augmentation de la température à plus de 1,5 degré. Et donc, nous avons fait entendre notre voix. Nous avons parlé effectivement de ces trois ingrédients indispensables pour prévoir l’avenir avec un ciel bleu. Il nous faut de la volonté des pays pollueurs sur leur contribution en termes de crédit carbone. Il nous faut de la détermination dans les engagements que nous prenons et surtout dans le vœu de laisser un monde meilleur aux générations futures, à nos enfants. Au-delà de cette détermination, nous avons parlé de la solidarité. Pour nous, la solidarité, nous la mettons d’abord sur les questions sécuritaires. Parce qu’il nous faut préserver nos forêts, non seulement des guerres, mais du braconnage. Nous avons parlé de la solidarité avec tous les pays avec lesquels nous avons les mêmes réalités, du point de vue du climat. Donc, c’était une grande rencontre qui a permis à toutes les réalités climatiques de s’exprimer : le grand Bassin du Congo, le Mékong ou bien l’Amazonie. Au-delà de ça, de permettre aussi à ceux des pays désertiques, ceux qui défendent le fonds bleu, de le faire aussi. Donc, on a essayé, dans la déclaration finale, de mettre les intérêts de tout le monde. Mais, bien sûr, en mettant en avant les questions financières pour préserver justement les questions du climat et venir en aide aux pays contributeurs de manière que nous puissions tous atteindre les Objectifs du Développement Durable, à l’horizon 2030. On termine sur une note satisfaisante par l’acclamation de cette déclaration qui a été votée à l’unanimité. Nous allons continuer. Car, c’est un combat qui va se poursuivre, non seulement à New York, à la prochaine assemblée des Nations unies, puis à la COP28  prévue à Dubaï, où l’Afrique devra parler d’une seule voix avec les autres pays qui nous ont rejoints dans ce débat et qui partagent la même vision que nous. C’est l’heure maintenant de rentrer et de faire rapport au Chef de l’État, Son Excellence Monsieur le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo », a déclaré le Premier Ministre Sama Lukonde faisant le résumé du Sommet Africain pour le Climat.
 
De son côté, le président de la Commission de l’Union africaine (UA), Moussa Faki, s’est engagé à sensibiliser les États africains à rassembler les efforts pour tirer le meilleur avantage du Sommet Africain pour le climat.
«Je m’engage, pour ma part, à mobiliser les ressources humaines de la Commission de l’Union africaine pour garder en vive alerte l’esprit de Nairobi, en vue d’apporter la plus forte contribution possible à la mobilisation et à l’unification des voix africaines. Comme il nous a été demandé dans la déclaration, la Commission de l’Union africaine va développer une feuille de route pour cette déclaration et proposera aux États Membres de faire des changements climatiques, le thème de l’année 2025 à 2026 », a dit Moussa Faki peu avant la lecture de la Déclaration de Nairobi sur les enjeux climatiques.
 
De même, le président de la Commission de l’UA a promis une proposition aux États Membres pour que le sommet Africain pour le climat soit institutionnalisé et tenu tous les deux ans.
« Donnons-nous alors rendez-vous aux prochaines assises, qui nous invitent déjà à un collectif dépassement », a-t-il lâché avant à la cérémonie de clôture devant les Chefs d’État et de Gouvernement.
 
Rappelons que c’est la décision de la 36ᵉ session ordinaire de l’Assemblée des chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine (UA), tenue en février 2023, qui avait chargé la Commission de l’Union africaine de convoquer un sommet sur le changement climatique et a simultanément approuvé l’offre du gouvernement du Kenya d’accueillir ce sommet.
 
En parallèle du Sommet Africain pour le Climat, il se tient sur le même site de Kenyatta International Convention Centre, la Semaine Africaine du Climat (CAW) du 4 au 8 septembre 2023. Cette dernière offre aux décideurs politiques, aux praticiens, aux entreprises et à la société civile une plateforme d’échange sur les solutions climatiques, les obstacles à surmonter et les possibilités offertes dans les différentes régions, en vue du premier bilan mondial qui se conclura lors de la COP28 aux Émirats Arabes Unis en décembre de cette année. La Semaine africaine du climat se penche sur quatre grands thèmes systémiques en vue d’apporter des contributions orientées sur la région pour éclairer le bilan mondial : Systèmes et industries énergétiques ; Villes, établissements urbains et ruraux, infrastructures et transports ; la terre, l’océan, la nourriture et l’eau ; Sociétés, santé, moyens de subsistance et économies.
 

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Sommet Africain sur le climat, ACS23 : le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde plaide pour un accès équitable et juste au financement et pour la réduction de la dette économique de la RDC contractée pendant la période de Covid-19

Les changements climatiques sont une menace existentielle pour l’ensemble de  l’humanité, y compris pour l’Afrique. Alors, comment faire du continent noir un leader vert et une puissance économique ? C’est au fond l’objectif affiché des 54 États du continent, berceau de l’humanité, au Sommet Africain pour le climat de Nairobi, le premier du genre. D’où son thème principal : “Promouvoir la croissance verte et le financement de l’action climatique pour l’Afrique et le Monde “. Il s’agit donc de tracer une nouvelle voie pour l’action climatique en Afrique et dans le monde, en promouvant les énergies renouvelables dont le continent noir dispose des potentialités immenses. 

Au deuxième jour du Sommet africain pour le Climat, le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge est monté sur la tribune, au nom du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, pour donner la position de la République démocratique du Congo par rapport aux questions soulevées à cette rencontre internationale fondée sur le climat.

Dans une salle archi comble, en présence des Chefs d’État et de Gouvernement, des responsables d’entreprises et des représentants de la Société civile, le Premier Ministre, Sama Lukonde a proposé trois ingrédients par rapport aux défis climatiques évoqués par le sommet de Nairobi.

Il a, en premier lieu, plaidé pour un accès à des conditions justes et équitables des pays africains au financement devant les aider à promouvoir une croissance verte et développer, à l’échelle du continent, des énergies renouvelables. Aussi, a-t-il appelé à la réduction des dettes économiques que les pays africains avaient contractées pendant la crise mondiale de la pandémie de Covid-19.

En deuxième lieu, le Premier Ministre a plaidé pour la solidarité sur des projets d’intérêt commun dans le secteur des énergies renouvelables. À ce propos, le Chef du Gouvernement congolais a cité le cas du projet intégrateur du barrage d’Inga qui attend toujours des financements à ce jour. L’autre exemple de solidarité qu’il a cité est celui de la mise en œuvre du projet de développement d’une chaîne de valeur dans la fabrication des batteries. Ce projet est en cours de mise en œuvre conjointement par la République démocratique du Congo et son voisin, la Zambie.

L’occasion était aussi donnée au Chef du Gouvernement d’appeler la communauté internationale à la solidarité sur des questions de paix et de sécurité dont souffre notamment la RDC depuis près de trois décennies dans sa partie orientale. De l’avis du premier des warriors, les guerres détruisent les forêts et la biodiversité et favorisent le braconnage.

Dans son troisième ingrédient proposé pour les solutions innovantes sur les défis environnementaux, il a évoqué une nouvelle économie du climat, axé sur la conservation et la restauration des forêts, mais aussi sur une agriculture susceptible de garantir la santé et la sécurité alimentaire. Ainsi, il a appelé non seulement à la création d’un Fonds d’investissement sur l’économie du climat, mais aussi à un marché de carbone équitable.

Soulignons que la RDC, défendant sa position de “Pays Solution “, mise sur ses atouts, à savoir ses 155 millions d’hectares de forêts tropicales (soit, 10% des forêts tropicales de la planète et plus de 60% des forêts du Bassin du Congo), son vaste territoire de 2 345 410 km² disposant de 80 millions d’hectares des terres arables utiles au développement de grands projets agricoles, sa main d’œuvre de plus de 50 millions des jeunes, ses tourbières de plus de 30 gigatonnes de dioxyde de carbone, sa faune et sa flore classant le pays à la 5ᵉ position de puissance mondiale en termes de biodiversité, son potentiel photovoltaïque estimé à 70 000 mégawatts grâce à son exposition naturelle sous la ligne de l’Équateur, son important potentiel énergétique d’environ 37% du potentiel africain et 6% du potentiel mondial, son barrage hydroélectrique d’Inga capable de fournir plus de 100 000 mégawatts, ses 40% des réserves de mènerai stratégique de cobalt dont le pays assure actuellement 60% de la production mondiale, etc.

Avant l’allocution du Premier Ministre Sama Lukonde, plusieurs hautes personnalités sont intervenues sur la tribune du Sommet africain pour le climat, en l’occurrence le président de la BAD, Akumwimi Adesina, le président de la commission de l’Union africaine, Moussa Faki, le Premier Ministre Égyptien,  Moustafa, la présidente de la Commission de l’Union européenne, Ursula Von Der Yen, le Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, le président du Kenya, William Ruto, le président des Comores, l’envoyé spécial des États-Unis d’Amérique pour l’environnement,  Jonh Kerry, le président de la République du Congo,  Denis Sassou Nguesso, le président de l’Erytrée, Isaias Afwerki, le président du Rwanda, Paul Kagame, le président du Sud-Soudan, Salvar Kiir, le président du Sénégal, Macky Sall, le président du Mozambique, Filipe Nyusi, le président du Ghana, Nana Addo Akufo, la présidente de Tanzanie, Mme Samia Suluhu, le président de la Lybie, Muhamed Al-Menfi, le président de Sierra Leonne, Julius Maada, la présidente de l’Éthiopie, Sahle-Whork Zewde, le président du Burundi, Evariste Ndayishimiye, la vice-présidente de l’Angola, Bornito De Souse, le vice-président de la Namibie, Ngololo Mbumba.

De toutes leurs interventions, il ressort la nécessité des financements conséquents en faveur de la lutte contre le changement climatique sur le continent qui, jusque-là, ne bénéficie toujours pas conséquemment des appuis financiers de la communauté internationale malgré ses immenses potentialités devant contribuer à la transition énergétique dans le monde et à la lutte contre les changements climatiques. 

C’est le Kenyatta International  Convention Centre (KICC), le monument emblématique et symbole de l’engagement  du Kenya en faveur de la coopération internationale, qui abrite ces assises.

Africa Climate Summit 2023 (ACS23) de Nairobi est la première édition du genre. Une de ses motivations principales est d’aboutir à une position commune des pays africains à défendre lors de la prochaine Conférence des parties à la Convention des Nations unies sur les changements climatiques,  la COP28 qui se tiendra fin novembre et début décembre 2023 à Dubaï, aux Émirats Arabes Unis. Ici, la bataille programmée est d’enterrer les énergies fossiles,  cause principale du réchauffement climatique, et promouvoir les énergies renouvelables dont l’Afrique dispose des potentialités immenses non encore exploitées.

Le mercredi 6 septembre, lors de la troisième journée des travaux, il est attendu une déclaration commune des pays africains, qui devrait être la position du continent à la COP28 de Dubaï. 

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1er Sommet Africain pour le Climat (ACS23) à Nairobi au Kenya, le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde porteur du message de la RDC, pays solution.

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, est arrivé, tard dans la nuit du 4 au 5 septembre à Nairobi, au Kenya, pour participer au premier Sommet Africain pour le climat  (Africa Climate Summit 2023, ACS23). Accompagné par le vice-premier ministre en charge des Affaires étrangères,  Christophe  Lutundula, le Premier Ministre représente le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, à cette première  édition de ce forum consacré au climat.

A l’aéroport international Jomo Kenyatta de Nairobi,  le Chef du Gouvernement congolais a été accueilli par l’ambassadeur de la RDC au Kenya,  John Nyakeru Ilunga. Avant de prendre son cortège pour l’hôtel,  le Premier Ministre a signé,  dans le livre d’or officiel, comme le veut  la tradition,  quelques mots à l’occasion de son passage dans la capitale Kényane. 

Cette énième rencontre sur le climat reste une opportunité pour le Premier Ministre Sama Lukonde  de présenter la  République démocratique du Congo comme “Pays Solution ” dans la lutte contre le changement climatique et la transition énergétique. Le géant placé au cœur de l’Afrique dispose d’énormes potentialités, en biodiversité et ressources naturelles,  pour aider le continent et le monde à faire face aux défis du dérèglement climatique.

Pendant trois jours, soit du 4 au 6 septembre dans la capitale Kényane, sous le thème : “Promouvoir la croissance verte et des solutions de financement de l’action climatique pour l’Afrique et le reste du monde”, les participants vont tenter de relever les défis urgents posés par le changement climatique. Mieux, ils devront trouver des solutions africaines à la lutte contre le changement climatique sur le continent et dans le monde. 

Ce Sommet africain pour le climat devra aussi parvenir notamment à une déclaration commune de Nairobi, à présenter lors de la COP28 prévue fin novembre et début décembre 2023 à Dubaï, aux Émirats Arabes Unis.

La première journée du sommet a été consacrée aux discussions ministérielles. La deuxième journée prévoit les interventions des Chefs d’États et de Gouvernement.  Le Premier Ministre Sama Lukonde va justement intervenir ce mardi pour donner la position de la RDC à ces discussions. Au troisième et dernier jour, il est attendu une déclaration commune des pays africains par rapport à la thématique principale.  

Dans son allocution à l’ouverture de ces assises lundi, le président kényan, William Ruto, a émis le vœu que le sommet permette au continent de trouver un langage commun sur le développement et le climat afin de « proposer des solutions africaines » à la COP28. « Nous aspirons à définir un nouvel agenda de la croissance qui permette une prospérité partagée et un développement durable », a-t-il dit avant d’appeler la communauté internationale à dégager des fonds pour le continent et à alléger le poids de la dette pesant sur les pays africains. 

Selon les organisateurs, près de 30 000 participants se sont accrédités à ce Sommet dont des Chefs d’États et de Gouvernement, des ministres, des entreprises publiques et privées, des organisations environnementales ou encore des activistes de la société civile. 

Précisons que ce Sommet Africain pour le climat se tient en parallèle avec la Semaine Africaine du climat 2023, toujours à  Nairobi. Il a pour objectif de mettre l’accent sur les solutions novatrices de croissance verte et de financement climatique pour l’Afrique et le Monde. Mais aussi, combler les lacunes du plan de mise en œuvre de Charm-el-Cheik en Égypte, en s’appuyant sur la feuille de route de la COP27. 

Bien que dotée d’immenses ressources naturelles susceptibles d’amortir le réchauffement climatique, l’Afrique reste le continent le plus vulnérable au dérèglement climatique, subissant la sécheresse, les inondations, et bien d’autres catastrophes naturelles. Un paradoxe qu’il faut corriger. 

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Le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde a échangé avec une délégation des parlementaires de la France, qui tient à consolider son amitié avec la RDC et analyser les opportunités d’affaires

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge a reçu en audience, ce lundi 04 septembre 2023, dans son cabinet de travail, à la Primature, une délégation des parlementaires français venus démontrer aux Congolais et à la face du monde que leur pays, la France tient à consolider son amitié avec la République démocratique du Congo. Une relation que la France veut renforcer, régénérer, reconstruire et développer comme l’a souligné Bruno Fushs, Député du Haut-Rhin et délégué général de l’assemblée parlementaire francophone, qui s’est exprimé devant la presse au nom de toute cette délégation.

“La première des informations, c’est qu’on a renouvelé l’amitié qui lie les deux peuples, congolais et français (NDLR). C’est vrai que beaucoup au Congo considéraient que la France ne manifeste pas suffisamment son amitié, son intérêt pour la RDC. Nous sommes venus en délégation très nombreuse, de 8 parlementaires pour, au contraire, montrer à quel point nous voulons renforcer, régénérer, reconstruire, développer la relation entre les deux pays”, a-t-il dit, d’entrée de jeu.

La délégation française était conduite auprès du chef du gouvernement par le ministre des Hydrocarbures, Didier Budimbu, qui s’était déjà entretenu, avec eux dans la matinée, sur des questions relatives à son secteur.

Bruno Fushs affirme avoir eu pour interlocuteur, un Premier Ministre très à l’écoute et très concentré sur les sujets importants de la Nation.

” J’ai trouvé un Premier Ministre très à l’écoute, très concentré sur les sujets importants de la Nation. En très peu de mots, il a tout de suite dit quels étaient les sujets essentiels sur lesquels il voulait voir porter de nouveaux partenariats. Toujours très à l’écoute et très concentré sur les grands enjeux qui concernent le pays”, a-t-il renchéri.

Ce, avant de conclure que les questions des Hydrocarbures en RDC intéressent beaucoup la France. Étant donné que le pays de Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a ” des richesses considérables qu’il faut développer pour avoir plus de revenus pour le budget. Et comment investir mieux pour les populations en termes de nourriture, d’éducation, des routes, etc. C’est toute cette chaîne de valeur entre le sous-sol et derrière, les populations qui ont besoin d’avoir plus d’investissements et plus de considération. Nous avons vu qu’elles étaient les implications de la France, son intérêt dans la création des richesses au Congo, notamment sur des questions des hydrocarbures et de l’environnement. Car, aujourd’hui, à l’échelle internationale, on ne peut pas exploiter les hydrocarbures sans avoir un très fort Impact et normes pour garantir les questions de l’environnement. Et on sait que le Congo est un des poumons essentiels de la planète en termes de captation de carbone et qu’il faut le préserver”, a conclu Bruno Fushs.

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Le Premier Ministre Jean Michel Sama Lukonde a reçu le Président de la CNDH, Paul Nsapu Mukulu avec qui il a échangé sur des questions des droits de l’homme notamment le processus électoral en cours

Le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde a reçu, ce mercredi 30 août30 août 2023, à la Primature, le Président de la Commission nationale des Droits de l’Homme (CNCDH), Monsieur Paul Nsapu Mukulu. Plusieurs questions liées aux droits de l’homme avec en toile de fond le processus électoral, étaient au centre de leurs échanges.

“Nous avons fait un tour de table en ce qui concerne le contexte sociopolitique de notre pays par rapport aux questions des Droits de l’Homme. Nous, la CNDH, nous sommes obligés d’échanger avec d’autres chefs de corps, notamment le Premier Ministre de notre Gouvernement sur la situation qui prévaut actuellement. Nous avons également abordé la question des difficultés qui sont les nôtres par rapport à notre travail au quotidien : promouvoir et protéger les Droits de l’Homme, les enquêtes sur le terrain, également la préparation des élections, puisque les Droits de l’Homme sont dans tous les domaines. Ce sont des matières transversales et même dans le processus électoral, il y a les droits de l’homme, les droits de l’électeur, les droits du candidat”, a déclaré à la presse Paul Nsapu Mukulu.

Le numéro 1 de cette institution d’appui à la démocratie chargée de la promotion et de la protection des Droits de l’Homme en République démocratique du Congo dit avoir aussi fait part au Premier Ministre de la mise sur pied par son institution, d’un important programme visant à accompagner le processus électoral en cours.

“Nous avons un programme de la CNDH qui concerne cette question importante des élections dont nous allons rendre des propositions à la Nation, d’ici peu. Parce que nous sommes déjà à l’oeuvre et nous allons accompagner ce processus. Cela demande que les autres organes auxiliaires à la préparation et à l’organisation des élections avec la CENI se mettent en ordre de bataille dans le bon sens, de sorte que nos élections soient couronnées de succès afin que lors des élections de décembre, que les congolais puissent se retrouver”, a souligné le Président Nsapu Mukulu.

Le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde a promis d’apporter son soutien à cette institution d’appui à la démocratie.

“Il (le Premier Ministre, NDLR) est conscient. Et en tant que chef du gouvernement, il va nous aider à réussir nos activités et à atteindre les objectifs qui sont attendus de la CNDH”, a conclu Paul Nsapu Mukulu.

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Comité de Conjoncture Économique : le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde donne des instructions au Gouvernement afin que des dispositions soient prises pour une rentrée scolaire calme et apaisée sur toute l’étendue de la République

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a présidé, ce mercredi 30 août 2023, la traditionnelle réunion du Comité de Conjoncture économique, qui a passé en revue la situation économique du pays dans ses différentes facettes. 

À en croire le Ministre d’État en charge du Budget, Aimé Boji, qui a fait le compte rendu de cette réunion à la presse, il s’observe un léger relèvement de l’activité économique au niveau international, essentiellement dans le secteur automobile. Il est également noté une baisse des prix des principaux produits miniers d’exportation de la République démocratique du Congo. 

Au niveau national, précisément dans le secteur des télécommunications, le Ministre d’État Aimé Boji Sangara a fait remarquer

que l’ARPTC (Autorité de Régulation de la Poste et Télécommunications du Congo), a annoncé, à la suite des problèmes que le pays connaît sur le plan de la téléphonie mobile, l’arrivée d’un bateau dans les eaux de l’Afrique de l’Ouest, qui va procéder, dans les jours qui suivent, à la réparation du câble fibre optique sur lequel le pays est branché. 

“Et donc, on peut espérer que dans quelques jours, on aura une solution à ce problème de téléphonie que nous connaissons tous, qui nous a affectés au cours des dernières semaines”, a-t-il souligné. 

À propos de la Rentrée scolaire, Aimé Boji évoque des instructions claires du Premier Ministre, en vue de favoriser son déroulement dans de bonnes conditions. 

“On a également parlé de la rentrée scolaire. Des instructions ont ont été données pour que tout se passe dans le calme et que nous ne puissions pas avoir des mouvements de grève. Et donc, le Gouvernement prendra toutes les dispositions avec les syndicats du secteur pour s’assurer d’une rentrée scolaire calme et apaisée”, a déclaré le Ministre d’État en charge du Budget. 

Au chapitre de l’inflation, le Comité de Conjoncture économique fait état d’une stabilité. 

“Sur le plan réel, en commençant par l’inflation, l’on note une stabilité. Par rapport à la semaine du 18 au 24 août, on note une légère accélération de la formation des prix. Et cette inflation se situe à 17,2% en cumul annuel et en glissement annuel, à 22,8% avec en projection, un taux de 11,5% à fin exercice, dans le cadre du programme convenu avec le FMI. Pour ce qui est du Marché de change, l’on note également une stabilité sauf que comparativement à la semaine du 18 au 24 août, le franc congolais a connu une légère dépréciation et s’est échangé à un taux de 2460 francs congolais pour un dollar américain à l’indicatif. Au marché parallèle, on est à 2505 francs congolais pour 1 dollar américain. En ce qui concerne les réserves de change, on note une légère augmentation. Ces réserves se situent à 4,7 milliards de dollars. Ce qui représente environ 2,6 semaines d’importation des biens et des services”, a conclu le Ministre d’État Aimé Boji. 

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Le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde s’est entretenu avec six Gouverneurs de province au sujet de la taxe sur la superficie forestière et sur le crédit carbone qui doivent profiter aux populations locales

Le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde a reçu en audience, dans la soirée du mardi 29 août 2023, une délégation de six gouverneurs représentant toutes les 26 provinces de la RDC, venus plaider pour que la Taxe sur la superficie Forestière et sur le crédit carbone bénéficie aux populations locales.

Au sortir de l’audience, la gouverneure de la province de Maï-Ndombe, Rita Bola, qui a fait office de Porte-parole de la délégation a brossé, en quelques mots, la problématique de la gestion de la Taxe forestière et du crédit carbone qui demeure pour elle une question d’actualité pour les provinces concernées.

“Nous sommes ici six gouverneurs, représentant les 20 autres qui ne sont pas là. Nous sommes venus avant les élections pour parler au Premier Ministre des problèmes que nous rencontrons dans nos provinces. En l’occurrence celui du crédit carbone et de la superficie forestière”, a-t-elle renseigné.

Par ailleurs, Rita Bola a souligné que le Chef du Gouvernement a promis de s’impliquer personnellement afin que ces problèmes soient résolus.

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