Category: ACTUALITÉS

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Le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde dote l’Immeuble du Gouvernement d’une unité médicale d’urgence

Au nom du Chef du Gouvernement, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, retenu par d’autres charges d’État, le Directeur de cabinet du Premier Ministre, le professeur Paul-Gaspard Ngondankoy Nkoy-ea-Longya a effectué, ce samedi 08 juillet 2023, une visite inaugurale de l’unité médicale d’urgence construite par la Primature, sur le site MOKASE (Mongala, Kasaï, Semois).

Ce centre médical devra prendre en charge des cas urgents qui pourraient survenir chez des membres du Gouvernement travaillant à l’immeuble intelligent.Un bâtiment pimpant neuf dont les travaux totalement financés par le Gouvernement ont duré trois mois.

Au cours de cette visite guidée, le Directeur du cabinet du Premier Ministre a reçu les explications fournies par le docteur Atibu, médecin responsable de ladite unité médicale.Il s’agit d’une unité d’urgence pour une médecine de catastrophes. Les cas à prendre en charge seront triés selon la gravité et la possibilité pour le malade d’être sauvé. Il s’agira de stabiliser les cas avant de transférer les malades dans des structures de soins appropriés pour une prise en charge totale et complète. Le bâtiment ainsi inauguré n’est qu’une phase d’un projet plus ambitieux qui devra être amélioré grâce à l’accompagnement de l’autorité.

L’unité est constituée d’une réception, d’un box de triage pour catégoriser les patients, d’un bureau du Médecin, de deux box des infirmiers, d’une pharmacie, d’un laboratoire doté d’un écran pour visualiser les images et les procédures en vue de réduire les possibilités d’erreurs, d’une salle d’observation VIP, d’une salle d’observation simple, et des douches.

Tous ces services sont équipés des matériels nécessaires et adéquats pour une prise en charge optimale des cas. Il faut noter que la mise en service effective de cette unité médicale interviendra dès la semaine prochaine.

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Diversification de l’économie congolaise: le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde encourage la production du Coton ainsi que l’agriculture vivrière réalisées par le Parc Agro Industriel de Dingila à Buta dans le Bas-Uele

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a reçu, dans son cabinet de travail, ce vendredi 7 juillet 2023, dans la soirée, une délégation des Représentants du Parc Agro Industriel de Dingila, qui œuvre dans le domaine agricole, avec une spécialité dans la culture du coton, à Buta, dans la province du Bas-Uele. 

La Directrice générale adjointe de la Société, qui s’est confiée à la presse au terme des échanges, s’est montrée très ravie d’être reçue par le Chef du Gouvernement auprès de qui elle a exprimé le désir ardent d’être soutenue et accompagnée par l’Exécutif national sur plusieurs aspects pour ainsi accroître ce projet qui du reste est salué par le chef du gouvernement.

“Nous remercions d’abord le Premier Ministre qui a eu le temps de nous recevoir. Nous sommes les Représentants du Parc Agro Industriel de Dingila. Nous sommes une société de culture de coton basée à Buta. Nous sommes venus parler au Premier Ministre pour voir dans quelle mesure le Gouvernement peut nous accompagner dans cette tâche si difficile. C’est difficile, mais nous y arrivons. Parce que nous avons eu notre première récolte de coton. Nous l’invitons aussi à venir à Buta pour voir et pour soutenir aussi les femmes et les agriculteurs. Parce que nous avons besoin du soutien du Gouvernement. Dans notre pays, on met plus l’accent sur les Mines. Mais, aujourd’hui, l’agriculture est très importante. A côté du coton, nous sommes aussi dans l’agriculture vivrière et nous avons besoin que l’État congolais nous soutienne parce que nous avons beaucoup de problématiques comme la route, le chemin de fer pour sortir la nourriture. Nous avons besoin aussi que les accès puissent être possibles. Comme vous le savez, Buta est enclavé.”, a déclaré Madame Odiane Lokako.

Signalons, par ailleurs, que ça fait pratiquement sept ans que ce parc Agro Industriel de Dingila est en activité. À ce jour, sa capacité de production de coton est de 1000 tonnes.

“Nous en profitons pour dire aussi que nous travaillons beaucoup avec les petits producteurs, les mamans, les papas de la province qui travaillent déjà avec nous, où nous sommes en train de faire des encadrements. C’est très important que nous puissions avoir le soutien de l’État. Nous avons besoin d’être soutenus pour que nous puissions continuer et que nous puissions agrandir tous les projets que nous avons”, a-t-elle conclu.

Il est important de souligner qu’un tel projet ne peut que trouver l’assentiment du Premier Ministre qui, avec son Gouvernement, a levée l’option de la diversification de l’économie congolaise, et qui tient à traduire en actes concrets la vision du Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, prônant la revanche du sol sur le sous-sol.

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Arrivé à Kinshasa par l’aéroport international de N’djili, le Président sud-africain Cyril Ramaphosa a été accueilli par le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde 

Le Président de l’Afrique du Sud, Cyril Ramaphosa, est arrivé ce mercredi 05 juillet 2023, à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo. C’est à 19 heures que l’appareil transportant le Chef d’État sud-africain a atterri à l’aéroport international de N’djili. A sa descente d’avion, le Président Cyril Ramaphosa a été accueilli par le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde,  entouré des membres du comité d’accueil composé de quelques officiels congolais et sud-africains.

Juste après le passage de la haie d’honneur, le Président Ramaphosa et le Chef du Gouvernement Congolais se sont entretenus pendant quelques minutes au salon présidentiel de l’aéroport international de N’djili avant de prendre la route vers son lieu de résidence.

L’agenda du Président Ramaphosa à Kinshasa prévoit, entre autres, un tête-à-tête avec le Président de la République démocratique du Congo, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. Les deux personnalités procéderont jeudi, au Palais du peuple, à la clôture du Forum économique RDC-RSA/2023, tenu dans le cadre de la 12ᵉ grande commission mixte RDC-RSA, dont les travaux se sont ouverts ce mercredi au Palais du peuple.

Ce forum économique table sur plusieurs thèmes liés à la coopération entre la République démocratique du Congo et la République Sud-africaine. Il s’agit notamment de la Santé, du Transport, des Infrastructures, des Mines, de l’Eau et de l’Électricité, des Finances, et de l’Agriculture. Des ministres sectoriels de deux pays et des entrepreneurs prennent part à ces assises.

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Le taux de change du franc congolais au centre d’une réunion restreinte de conjoncture éconimique présidée par le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde 

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a présidé, ce mardi 04 juillet 2023, dans son cabinet de travail, la réunion de conjoncture économique sous forme d’un rappel concernant la  revue trimestrielle sur le taux de change.

Le Ministre d’État en charge du Budget, qui a fait office de porte-parole, a rappelé à la presse que ce phénomène de taux de change n’est pas typique à la RDC. Plusieurs autres pays du monde et de la région font, eux aussi, face à cette crise économique mondiale.

À cet effet, pour faire face et éradiquer cet élan d’inflation, le Chef du Gouvernement a donné des instructions et mesures claires à mettre sur pied sur le marché de change.

“Nous venons de terminer la réunion autour du Premier Ministre avec la gouverneure de la Banque Centrale et la Vice-Ministre des Finances autour de la question du taux de change. Je tiens d’abord à dire ici que c’est un phénomène qui n’est pas unique à la République démocratique du Congo. Plusieurs pays de la région et du monde font face à une crise d’inflation qui est importée suite à la crise économique mondiale. En guise de mesures pour essayer de freiner cet élan de dépréciation de notre monnaie, le Premier Ministre a commencé par rappeler les mesures qui ont été prises antérieurement pour endiguer ce phénomène-là. En premier lieu, Il s’agissait de publier chaque jour le taux de change officiel et parallèle dans les médias par la Banque Centrale. En deuxième lieu, rappeler la nécessité pour les bureaux de change d’afficher le taux à l’intérieur et pas à l’extérieur. Comme deuxième mesure, le bon taux directeur, celui de la BCC qui vient d’être relevé, le sera peut-être dans les semaines qui viennent en vue de réduire la demande et d’absorber la liquidité sur le marché de change ainsi que contribuer à la stabilité de notre monnaie locale. La Banque Centrale va continuer aussi à utiliser tous les autres instruments classiques disponibles pour endiguer cette crise et permettre la stabilité de notre monnaie”, a déclaré Aimé Boji Sangara, Ministre d’État, Ministre du Budget.

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9èmes jeux de la Francophonie : À jour J-25, le Gouvernement prends des dispositions nécessaires pour assurer la meilleure participation aux délégations de tous les pays

À 25 jours du début des jeux de la francophonie, le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge a réuni, ce lundi 03 juillet 2023, dans son cabinet de travail, à la Primature, toutes les parties prenantes à la préparation de cet événement, pour passer en revue les questions relatives aux infrastructures, à la préparation de la participation des athlètes congolais, et aux aspects diplomatiques.

En effet, a insisté le Ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya, qui a fait le point de cette réunion devant la presse, tout est mis en œuvre pour assurer la meilleure participation à toutes délégations.

Tordant le cou aux rumeurs alimentées par des manipulateurs, il promet la poursuite des discussions sur le plan diplomatique pour rassurer les délégations qui mettent en avant plan les aspects sécuritaires en vue de justifier les désistements déjà annoncés, que les dispositions nécessaires ont été prises pour assurer la sécurité à tous.

” Les jeux arrivent dans 25 jours. A l’exemple du président de la République lui-même, il y a quelques jours, le Premier Ministre a circulé pour faire le point de l’évolution des travaux d’infrastructures. Dans les jeux, il y a, en effet, la partie infrastructures, la partie de la préparation de la participation des athlètes, et les aspects diplomatiques. Parce qu’il était question, pour nous, au cours de cette réunion, de faire le tour de tous ces sujets. Évidemment, nous avons suivi le désistement du Québec et de la Wallonie, qui annonçait la limitation de sa participation aux seules activités culturelles.C’est un sujet sur lequel on va continuer les discussions. Des précautions ont été prises, notamment pour la piste d’athlétisme, en fonction des exigences de certaines fédérations. On ne peut pas comprendre que cela ne se fasse pas. De ce point de vue, il y aura des conséquences le moment venu. Pour aujourd’hui, nous avons été informés des dispositions notamment sécuritaires, qui sont prises. Parce qu’il y a des rumeurs ou ceux qui alimentent la manipulation, qui tendent à faire croire que Kinshasa n’est pas une ville sécurisée pour abriter les jeux. C’est totalement faux. Il y a des plans de sécurité qui ont été faits. Des dispositions ont été prises, notamment avec des ambulances spécifiques pour la prise en charge sanitaire de différents athlètes”, a-t-il dit.

Pour le Gouvernement congolais, l’heure est à la finalisation des travaux, au suivi de la préparation des athlètes congolais et à la mobilisation des Kinois pour obtenir leur adhésion et l’engouement autour de la rencontre.

” Aujourd’hui, on s’attelle plutôt à finaliser les derniers travaux sur tous les sites où il en reste encore. Je crois que dans les jours qui viennent, nous aurons une communication plus étendue sur le sujet pour permettre maintenant aux Kinois de se préparer à recevoir le monde francophone qui va arriver ici. Nous allons aussi nous assurer que nous accompagnons nos sportifs et nos culturels, qui doivent participer et représenter la RDC à ces jeux”, a-t-il conclu.

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À J-29 du lancement des 9èmes Jeux de la Francophonie à Kinshasa, le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde a effectué une visite d’inspection de différents sites et infrastructures d’accueil de la compétition

C’est pour se rassurer qu’il n’y a plus aucun obstacle pour les entrepreneurs et que les travaux de finition sur tous les différents sites concernés par les 9èmes jeux de la francophonie s’exécutent en tenant compte des délais impartis en vue de la réussite totale de l’organisation de ce grand rendez-vous, que le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde s’est rendu une fois de plus, ce 29 juin 2023, soit au J-29, sur les différents sites.Accompagné du Ministre d’État en charge des ITP, de celui des Sports et du directeur des 9èmes jeux, le Chef du Gouvernement a débuté sa ronde par le stade des Martyrs où, il a reçu, sur place, des explications détaillées de la part des entrepreneurs commis à ces travaux, avant de scruter chaque détail sur le site.

Au stade Tata Raphaël, le Premier Ministre s’est livré au même exercice. Ici également il a visité, le terrain de foot, la salle de basket et autres. Après cette visite d’inspection, le Chef du Gouvernement s’est confié à la presse déclarant ce qui suit :

“aujourd’hui J-29, nous avons tenu à passer sur tous les sites qui vont abriter directement les jeux, notamment sur le site du stade des Martyrs, ici au stade Tata Raphaël, juste pour nous rassurer que tous ces derniers travaux de finition vont connaître leur fin en tenant compte des délais qui nous sont impartis. Parce que nous avons déjà des premières équipes qui vont commencer à nous arriver à partir du 13 et puis par la suite, il faut qu’on commence à préparer à recevoir les différentes délégations avec les athlètes. Conformément aux instructions qui nous avaient été données par Son Excellence Monsieur le Président de la République, c’était de nous garantir vraiment qu’au niveau des infrastructures que nous soyons prêts mais aussi au niveau organisationnel. Donc c’est pour ça qu’aujourd’hui nous sommes venus avec les Ministres sectoriels notamment des Sport, des Infrastructures, mais aussi le directeur des jeux, pour évaluer ensemble toutes les activités qui devront avoir lieu ici à partir du 28 du mois de juillet. Et donc à ce stade, il nous devons rester le plus concentré possible, contraindre tous les délais pour que nous soyons au rendez-vous. Et donc c’était un peu ça le but de la visite et de nous rassurer surtout qu’il n’y a plus aucun obstacle vis-à-vis des entrepreneurs avec lesquels nous sommes sur le travail qu’ils doivent accomplir. Et donc c’est autant de visites que nous allons effectuer de manière la plus régulière possible jusqu’à ce que nous arrivions à l’organisation des jeux”.

Rappelons que la 9e édition des Jeux de la Francophonie se tiendra à Kinshasa du 28 juillet au 6 août 2023. Les travaux de construction des infrastructures devant abriter les jeux sont au stade de finition sur l’ensemble des sites. A quelques jours du rendez-vous, le Premier Ministre s’est rendu sur le terrain pour donner du punch aux entreprises en vue d’une prompte livraison des ouvrages.

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Conseil des Ministres restreint : le Gouvernement adopte le projet d’Ordonnance-Loi portant prorogation de l’état de siège dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, sur instruction du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a présidé, ce mercredi 28 juin 2023, une réunion du Gouvernement, sous forme d’un Conseil des ministres restreint, afin d’adopter le projet d’Ordonnance-Loi portant prorogation de l’état de siège dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu.

Selon le Ministre de la Communication et Médias, Porte-parole du Gouvernement, qui a fait le compte-rendu de cette réunion devant la presse, ce texte,qui entre en vigueur ce 30 juin, sera transmis au Président de la République pour promulgation.

“Conformément à l’article 48, alinéa 3 de l’ordonnance portant organisation et fonctionnement du Gouvernement, modalités de collaboration entre le Président de la République, le Premier Ministre et les membres du Gouvernement, le Premier Ministre, après concertation avec le Chef de l’État, a réuni les membres du Gouvernement dans une réunion du Conseil des ministres restreint, pour statuer sur un seul point à l’ordre du jour, à savoir : l’adoption du projet d’ordonnance-loi portant prorogation de l’état de siège. C’est le Ministre d’État, Ministre du développement rural qui assure l’intérim de la Ministre d’État, Ministre de la Justice empêchée qui a présenté le texte. Celui-ci a été unanimement approuvé par les membres du Gouvernement présents. Après cette adoption, le texte sera envoyé au Président de la République pour promulgation et entrera en vigueur au plutard le 30 juin 2023.”, a déclaré Patrick Muyaya Katembwe.

Rappelons, par ailleurs, qu’avant d’aller en vacances, le Parlement a donné au Gouvernement l’habilitation d’adopter les textes relatifs à la prorogation de l’état de siège dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu.

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2ème édition de la Conférence risque Pays 2023 : la RDC obtient une note positive grâce aux efforts du Gouvernement Sama Lukonde pour l’investissement selon une étude menée par Bloomfield investment corporation

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a ouvert, ce mercredi 28 juin 2023, la deuxième édition de la Conférence Risque Pays de la République démocratique du Congo pour l’année 2023, à Kinshasa.

Organisé par le ministère des Finances, cette conférence est un moment important pour passer en revue le rapport de l’étude sur le risque pays 2023, qui a pour objectif d’établir la cartographie des risques d’investissement du pays, un rapport élaboré par Bloomfield investment corporation (BIC), une agence de notation panafricaine. Présentant les résultats de l’étude, le Président Directeur Général de Bloomfield investment corporation, Stanislas Zeze, a passé au peigne fin les 5 éléments importants qui ont permis de mieux cerner les risques que représente la RDC en matière d’investissements. Il s’agit notamment du climat des affaires, des performances macroéconomiques réalisées par le Gouvernement, de la gestion des finances publiques, de la solidité du système financier et du risque socio-politique.

En gros, la République démocratique du Congo a amélioré sa notation, en passant de 5.1 en 2022 à 5.5 en 2023. Ce qui représente une augmentation de 40 points. Une note positive qui place la RDC en position de risque modéré pour les investissements. La République démocratique du Congo ne présente pas de frein aux investissements même si beaucoup d’efforts son à fournir dans l’amélioration du climat des affaires.

Le Ministre des Finances, Nicolas Kazadi, qui a réagi à cette étude, s’est montré satisfait des progrès réalisés en RDC. Pour lui, cette note positive obtenue témoigne à suffisance des efforts fournis par le Gouvernement Sama Lukonde dans plusieurs secteurs. La RDC est donc sur une dynamique très positive sur le plan économique.

Ouvrant officiellement les travaux de cette conférence, le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde a remercié l’Agence Bloomfield investment corporation pour l’honnêteté et la transparence avec lesquelles elle a conduit cette étude. Le Chef du Gouvernement s’est félicité de la note positive obtenue par la RDC. Il a toutefois souligné la nécessité de mettre un accent particulier sur les investissements avec le secteur privé.

“Je voudrais remercier Monsieur Stanislas Zeze pour une deuxième fois qu’il nous peint un tableau clair de ce qui est du risque d’investissement ici dans notre Pays. Je salue l’honnêteté avec laquelle il a fait cette évaluation. Ici, c’est l’occasion pour nous de nous regarder dans un miroir et évaluer comment est-ce que nous pouvons améliorer les choses là où elles n’ont pas été et nous projeter dans un avenir meilleur. Je voudrais ici, après cette évaluation qui nous a été donnée et cette notation heureusement en progressivité, passant de 5.1 à 5.5, et donc une augmentation de 40 points, mentionner que l’effort du Gouvernement pour améliorer non seulement le climat des affaires mais surtout notre potentiel d’investissement, va dans le sens de répondre à une question sociale au plus haut niveau, celle de la création des emplois et de la création des richesses. Ici ça passe par la diversification de notre économie. Nous reconnaissons qu’au-delà des efforts que nous fournissons, la véritable réponse va nous venir du secteur privé avec des investissements que nous attendons. C’est pour ça que nous sommes ici, pour parler justement de cela, des investissements qui doivent être faits”, a déclaré le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde.

Signalons que cette conférence permet de donner la parole aux acteurs clés de l’environnement socio-économique, au cours des débats ouverts à travers quatre panels abordant les principales problématiques relevées dans le rapport risque pays. Il est donc question de conduire à des réflexions permettant de susciter des solutions sur les différents aspects évoqués dans le rapport risque pays RDC 2023.

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Sommet pour un nouveau pacte financier mondial : le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde plaide pour que le crédit carbone bénéficie aux populations congolaises

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, s’est confié à la presse à l’issue du Sommet pour un nouveau pacte financier mondial, tenu les 22 et 23 juin à Paris, Capitale de la République française. Le Chef du Gouvernement s’est montré satisfait d’avoir porté haut la voix de la République Démocratique du Congo à ces assises de grande portée économique et financière pour les différents pays du monde, le continent africain en particulier y compris la RDC.

Le premier des warriors a donc représenté valablement le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, à ce grand rendez-vous des Chefs d’État et de Gouvernement du Monde.Face à la presse, le Premier Ministre Sama Lukonde a tout d’abord vanté la position de pays solution qu’occupe la RDC en ce qui concerne les questions liées à la lutte contre le changement climatique.

“Je suis venu ici en représentation de Son Excellence Monsieur le Président de la République qui, lui, était invité à ce grand rendez-vous mondial pour une réflexion sur le le nouveau pacte financier. Ces questions financières se retrouvent directement liées aux questions de climat et de développement du pays. Et partout où on parle climat, vous le savez, la RDC, c’est 60% du bassin du Congo en termes des forêts. C’est 10 % d’eaux douces mondiales, 52 % d’eaux douces au niveau africain. C’est ce que nous représentons, sans compter nos tourbières, sans compter nos forêts de Miombo que nous partageons au niveau de la SADC et que toutes entrent dans le système de lutte contre le réchauffement climatique, avec l’absorption du gaz carbonique. Et donc, partout où on parle des questions de climat, le Congo, pays solution de par son apport forestier, mais aussi de par son apport du point de vue des énergies nouvelles et des métaux de transition énergétique, doit toujours être présent. C’est une option que nous avons levée. Et donc, nous sommes venus pour cela”, a dit d’entrée de jeu le Premier Ministre Sama Lukonde.

Le Chef du Gouvernement est, par ailleurs, revenu sur les discussions au centre du débat notamment d’importantes réformes proposées pour assouplir et rendre efficace le système financier mondial, à travers les deux principales institutions financières internationales, en l’occurrence la Banque Mondiale et le Fonds monétaire international. À l’en croire, tous les participants sont tombés d’accord sur la nécessité de réformer ces deux institutions financières, mises sur pied, il y a 80 ans, à Breton Woods sans les pays africains, mais aussi sur la nécessité de prendre en compte la souveraineté de ces derniers ( les pays africains), dans le choix des projets et des secteurs auxquels il faut orienter les financements.

“Mais au-delà de ça, parler des objectifs, qui avaient été fixés du point de vue du financement mondial. Parce qu’il fallait finalement qu’on se pose la question, pourquoi on s’est retrouvé là et quelle orientation, nous, on devrait donner. Et bien sûr, nous avions des propositions à faire. A Paris, le Congo était là pour faire entendre sa voix. On est revenu sur l’analyse du système financier, qui passe par deux grandes structures : le Fonds monétaire international et la Banque Mondiale, à côtes desqelles, on trouve un système des banques de développement au niveau de différents continents. Nous sommes revenus sur les objectifs qui avaient été assignés à ces deux grandes structures. Il y a quatre-vingts ans, à Breton Woods. Toutes les nations de cette époque-là s’étaient réunies pour dire qu’il faut faire une lutte contre la pauvreté post guerre mondiale. Il fallait répondre à la question sociale et de développement des pays. Et donc aujourd’hui, c’est un constat à faire. Et on se rend compte à cause de derniers faits récents, notamment la pandémie de Covid-19 et la guerre russo-ukrainienne que face à tout cela, nous avons des pays qui sont toujours pauvres. Nous avons des pays encore beaucoup plus endettés qu’ils ne l’étaient avant. Et finalement les objectifs de permettre aux différentes couches sociales, aux différentes populations d’avoir accès aux systèmes de base, c’est-à-dire l’éducation, l’eau, l’électricité, n’a pas beaucoup avancé, surtout en l’Afrique. Et donc l’Afrique dit, au moment où ces discussions se sont faites, nous n’étions pas là. La RDC y compris. Et donc aujourd’hui, on doit regarder de notre point de vue, l’accès à l’eau, à l’électricité, différents projets avec ces structures-là (FMI, BM), qu’est-ce que cela a donné. On se rend compte à partir de ce moment-là que le système a été trop lourd. Beaucoup de procédures et des notations qui doivent toujours s’en suivre sur chaque projet et qui finalement ont rendu le système inefficace. Cela n’a pas permis d’atteindre la cible. Tout ce qui était visé, c’était un impact au niveau social. Ce qui n’a pas été atteint. Le Congolais lambda ne s’est pas retrouvé. Deux choses ont été mises en exergue ici. D’abord, revoir le système. Nous avons obtenu qu’il faut une réflexion qui doit être menée par tout le monde pour restructurer ces deux institutions, le FMI et la BM, revoir leur efficacité et les adapter à notre système actuel avec tout ce à quoi nous faisons face. C’est clair. Tout le monde (que ce soit les pays du nord comme les pays d’Afrique et de l’Asie), est d’accord que ça n’a pas fonctionné et nous devons restructurer, revoir absolument le système de fonctionnement. Mais surtout assouplir les procédures”, a soutenu le Chef du Gouvernement congolais.

Le Premier Ministre a, par ailleurs, souligné le fait qu’il faut, dans le nouveau système préconisé, privilégier les partenariats, avec des investissements privés.

“Nous, on aimerait orienter les financements vers les partenariats, parce que l’endettement, on est revenu sur le taux, sur lequel, nous nous endettons, nous pays africains, la RDC y compris, ça n’a rien à voir avec ce qui se fait avec les pays du nord. C’est deux poids, deux mesures. Nous, ça ne nous agrée plus. Aujourd’hui, vaut mieux aller vers les projets de partenariat. D’où aussi le besoin d’avoir des investissements privés. Et donc ouvrir cette porte à avoir cette tripartite où les États doivent rester souverains sur le choix de leurs projets. Parce que ça aussi, c’était un problème. On vient avec un accompagnement financier important, on vous impose de notations difficiles à atteindre. Cela fait trainer les projets. On vous impose des agences qui sont supposées vous suivre dans la mise en œuvre des projets, avec des lourdeurs qui s’en suivent. Puis finalement, on vous impose aussi quelques fois, pas de manière orientée, mais obligeante, les secteurs dans lesquels vous devez investir, même si on s’était mis d’accord au départ même des projets. Les pays se disent aujourd’hui, maintenant nous sommes conscients de nos problèmes. Il faudrait que nous puissions revenir dans notre souveraineté en termes de choix des projets. Là où on se rend compte qu’il y a un besoin important, l’État peut donner sa part, nous pouvons avoir ce financement qui peut venir de l’extérieur, nous pouvons laisser une ouverture pour les privés qui viendraient à ce moment-là à des conditions avantageuses, pour pouvoir permettre aux projets de démarrer et avoir plus d’investissements qui pourraient venir du secteur privé… Donc, l’idée, c’était de dire que chaque fois qu’on va investir un dollar du point de vue institutionnel, on devrait avoir un dollar aussi qui viendrait du privé. C’est l’idée qui a été donnée. On va se mettre là-dessus pour travailler et voir comment est-ce que cela peut se matérialiser, surtout en mettant un cadre fiscal qui va permettre cela”, a fait remarquer Sama Lukonde.

Le Chef du Gouvernement a passé aussi en revue les questions du crédit carbone.

“Là, c’est la question du crédit carbone qui vient sur la table. Nous disons que nous sommes pays solution, à trois titres. Le premier, c’est d’abord de dire nous avons 62% des forêts du bassin du Congo, que nous partageons avec 16 autres pays, mais a l’intérieur de la seule RDC, nous avons 62%. A côté de cela, nous avons des tourbières, des mangroves, qui permettent aussi de capter les gaz à effet de serre. Aujourd’hui, nous parlons de près de 3% des gaz à effet de serre qui sont émis, que nous pouvons, nous, capter”, a souligné le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde qui, au cours de cette interview accordée à la presse, a abordé d’autres questions importantes traitées au cours de ce sommet de Paris qui a réunis plusieurs Chefs d’État et de Gouvernement.

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Le VPM de l’Intérieur et Sécurité Peter Kazadi a présidé la cérémonie officielle de clôture des travaux préparatoires de la Table ronde sur l’état de siège

Les rideaux sont tombés, ce vendredi 23 juin 2023, sur les travaux préparatoires de la Table ronde sur l’état de siège. Lancés par le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, le lundi 19 juin, ces assises ont été clôturées par le Vice-premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires coutumières, Peter Kazadi, représentant le Chef du Gouvernement appelé à d’autres charges d’État.

Ces travaux préparatoires ont été conduits sous la modération du Directeur du cabinet du Premier Ministre, le professeur Paul-Gaspard Ngodankoy Nkoy-ea-Loongya. Après l’identification des participants et l’éclairage de la problématique sous examen par le VPM des Affaires étrangères et Francophonie, Christophe Lutundula, les participants, éclatés en deux groupes de travail, ont réfléchi, les uns, sur le contenu, c’est-à-dire, les termes de référence et les matières qui seront débattus durant la Table ronde, et les autres, sur l’organisation de celle-ci.

Puis sont venus les échanges et débats en plénière, l’adoption ainsi que la mise en commun du travail de ces deux groupes dans le rapport final lu devant le VPM de l’Intérieur par le Directeur du cabinet adjoint du Premier Ministre, chargé des questions sociales et culturelles, Eddy Tambwe.

Il sied de rappeler que la table ronde, qui fait l’objet de cette préparation, a pour objectif de réfléchir sur les forces, les faiblesses, et les autres contours de l’état de siège en vue d’éclairer et d’orienter la décision du Président de la République, Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, sur son maintien, sa requalification ou sa levée pure et simple.

Décrété depuis le 6 mai 2021 pour mettre fin à l’insécurité et autres conséquences néfastes découlant de l’agression dont la République démocratique du Congo est victime dans sa partie orientale de la part de son voisin le Rwanda, à travers les groupes armés, cet état de siège a déjà fait l’objet de plusieurs évaluations conjointes Gouvernement-Parlement menées soit par le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde lui-même, soit par les autres membres du Gouvernement. Deux ans plus tard et après avoir reçu les rapports de toutes ces différentes missions d’évaluation conjointes, le Président de la République a estimé qu’il est temps de convoquer cette Table ronde dont les réflexions lui permettront de lever une option quant à ce.

Dans son mot de clôture, précédé par la lecture du rapport final des travaux préparatoires, le Vice-premier ministre, Ministre de l’Intérieur, Peter Kazadi a, au nom du Chef du Gouvernement, félicité le comité préparatoire pour le travail abattu. Car, ce travail, a-t-il dit, servira de base à la convocation proprement dite de la Table ronde sur l’état de siège dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu.Ont pris part à ces travaux préparatoires, les délégués de l’Assemblée nationale, du Sénat, des ministres sectoriels, des gouvernements militaires et civils de deux provinces sous état de siège et leurs assemblées provinciales, les acteurs politiques, ceux de la société civile, les opérateurs économiques et les délégués de la présidence de la République et de la Primature.

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