Category: ACTUALITÉS

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Forum économique RDC-France-Union-Européenne de Kinshasa:  le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde appelle à des échanges transparents et équitables sur les enjeux et défis d’un avenir économique commun entre la RDC et ses partenaires 

En marge de la visite du Président français, Emmanuel Macron, le Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, qui a lancé, ce samedi 04 mars 2023 au Pullman hôtel, le forum économique de Kinshasa, a appelé à des échanges transparents et équitables sur les enjeux et défis d’un avenir économique commun entre la RDC, la France et l’Union Européenne.Dans ce forum visant à renforcer des liens dans les domaines prioritaires notamment les mines, le numérique et les infrastructures, le Chef du Gouvernement congolais a appelé à la requalification du partenariat.

” Permettrez-moi d’entrer dans le vif du sujet en relevant la pertinence des trois tables rondes alignés par les organisateurs du Forum économique RDC-France et Union Européenne. Mon gouvernement suit avec la plus grande attention l’issue de ces assises dont la portée historique participera, à n’en point douter, à la requalification du partenariat que nous voudrions mutuellement avantageux. Et comme ça l’a été acté ici, par le concept gagnant-gagnant que nous voulons entre la RDC, la France et l’Union Européenne”, a-t-il lancé, d’entrée de jeu. 

Pour le Premier Ministre Sama Lukonde, cette rencontre est une opportunité pour parvenir à ce partenariat de référence mutuellement avantageux (gagnant-gagnant). A cette ère de l’urgence climatique, a-t-il dit, la RDC offre à l’humanité entière les ingrédients nécessaires à la transition énergétique.

” Ce Forum économique de Kinshasa représente, en effet, une nouvelle opportunité d’échanger de manière transparente et équitable sur les enjeux et défis de notre avenir économique commun. Je vous invite, pour ce faire, à prendre part activement aux trois tables rondes, respectivement sur les métaux stratégiques et la transition énergétique, sur les infrastructures urbaines et les villes durables ainsi que sur le numérique. Éminemment stratégique, ces trois thématiques se retrouvent non seulement au cœur des politiques publiques et des stratégies de développement de tous les pays du monde. Elles offrent aussi les opportunités de partenariats entre nos économies respectives. En prélude de vos échanges, permettez-moi de partager avec vous quelques considérations pertinentes de chacune de ces thématiques pour le développement de l’Afrique et singulièrement, pour la République démocratique du Congo, notre pays. En ce qui concerne les métaux stratégiques et la transition énergétique, il me faudrait rappeler que l’urgence climatique à laquelle l’humanité fait face aujourd’hui, nécessite une transition énergétique. Et celle-ci impacte nos modes de production et de consommation. A cet effet, ces éléments   (le cobalt, le cuivre, le lithium notamment) font partie des métaux nécessaires à la production des véhicules électriques, des batteries et de nombreux autres piliers clés de la transition énergétique. Comme vous le savez ce pays, la RDC, est dotée de tous ces métaux, a-t-il affirmé. Le Chef du Gouvernement congolais appelle les grands décideurs présents à ce forum à accompagner la RDC dans la valorisation de ces ressources pour le bien-être collectif entre ses populations et le reste du monde qui en bénéficie.” …Mais, il ne suffit pas de les avoir. Il faudra les valoriser au bénéfice de nos populations. Dans ces conditions, la politique de mon gouvernement consiste à valoriser nos ressources pour assurer le bien-être de nos populations et la préservation des équilibres écologiques. La multiplication de nos efforts doit nous permettre avec nos partenaires régionaux et internationaux de fournir au monde entier les métaux nécessaires pour faire face à cette urgence climatique en assurant les flux financiers et environnementaux soutenables. C’est d’ailleurs la vision du Président de la République, Son Excellence Monsieur Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui ne cesse de rappeler la singularité du statut de notre pays, pays solution au monde pour ces problèmes environnementaux. Vous allez aborder dans la deuxième table ronde, la thématique sur les infrastructures urbaines et les villes durables. Nous le savons tous. La problématique de l’urbanisation en Afrique nous impose des défis multiples de nature à la fois démographique, économique, sociologique, infrastructurelle, et environnementale, sans oublier le déficit énergétique et la fracture numérique, et bien sûr la taille immense de notre pays. En guise d’illustration de ces enjeux, en perspectives de 2050, selon les projections de nos centres de recherches, ici en RDC, nous allons compter plus de 200 millions d’habitants, dont 30 millions rien que pour la ville de Kinshasa, soit 15% de la population nationale. Enfin, la troisième table ronde se penchera sur l’enjeu numérique et technologique comme outil de développement humain et économique. La problématique du développement numérique touche tous les secteurs de la vie nationale. Pour ne pas tous les citer, je relève les Infrastructures numériques, le développement des compétences de nos populations dans l’usage de ces outils. Ce qui conforte nos efforts dans l’amélioration de la qualité de l’éducation et de son accès. Les autres secteurs concernent les services financiers digitalisés, la santé numérique, l’énergie, etc, mais aussi la prise en compte des risques au sujet de la protection des données personnelles face à la montée de la cybercriminalité. Cet enjeu requiert le renforcement du cadre institutionnel, légal et réglementaire. Conscient de l’enjeu, notre pays avait produit, en 2019, le Plan national numérique à l’horizon 2025″, a dit le Premier Ministre Sama Lukonde. 

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Accueilli par le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde, le Président français Emmanuel Macron est arrivé à Kinshasa

C’est autour de 22 h 45 minutes, heure locale, que l’avion transportant le Président de la République française, Emmanuel Macron, a atterri sur le tarmac de l’aéroport international de Ndjili. A sa descente d’avion, il a été accueilli par le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, qu’accompagnaient le Vice-Premier Ministre en charge des affaires étrangères, le Ministre de la Communication et médias, quelques membres du comité d’accueil restreint composé de l’ambassadeur de la République française en RDC, du Gouverneur de Kinshasa, du Bourgmestre de la commune de la N’Sele et d’autres personnalités congolaises et françaises.

Après le passage des troupes en revue et un bref échange avec le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde au salon présidentiel de l’aéroport international de Ndjili, le cortège automobile du hôte du Président de la République démocratique du Congo, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, s’est dirigé vers la résidence de France, lieu de son hébergement.Signalons que le programme la visite officielle du Président de la République française en RDC prévoit notamment un entretien en tête-à-tête entre le Président Félix Tshisekedi et son homologue ce samedi au Palais de la Nation. Il est également prévu la signature des Conventions par le Ministre des Finances et l’Agence française de Développement (AFD). Il s’en suivra une conférence de presse conjointe des deux Chefs d’État.

Le Président Félix Tshisekedi Tshilombo offrira à cette occasion un déjeuner de travail à son homologue français, Emmanuel Macron. Le même samedi, il est prévu une visite de travail à l’Institut National de Recherche Biomédical (INRB). Ici, il sera procédé à la signature de la convention Prisme, (Plateforme pour la recherche internationale en Santé mondiale) par le Ministre congolais de la Santé, le Recteur de l’Université de Kinshasa et l’ambassadeur de France en République démocratique du Congo.C’est pour la première fois, depuis que le président  Félix Tshisekedi est au pouvoir, que le président français arrive en République démocratique du Congo.

La question de l’insécurité dans la partie Est de la RDC, causée par le mouvement terroriste M23 soutenu par le Rwanda, sera au centre de cette visite d’État du chef d’État français à Kinshasa. 

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Sommet de Libreville sur les Forêts : le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde porte haut la voix de la RDC sur les questions de protection de l’environnement, de Paix et de sécurité dans l’Est du pays 

Au nom du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a pris part, jeudi 02 mars 2023, au sommet consacré aux forêts du Bassin du Congo, portant sur le thème :”One Forest Summit”.

Une des retombées de ce sommet est que la France a promis 100 millions d’euros pour améliorer les actions de préservation des forêts et de la biodiversité dans le Bassin du Congo. Le Chef du Gouvernement congolais a fait savoir qu’il a profité de cette occasion pour faire entendre la voix de la République démocratique du Congo sur toutes les questions ayant trait à la protection de l’environnement et de la biodiversité. Sama Lukonde a mis un accent particulier sur l’agression de la RDC par le Rwanda sous couvert du M23, à travers une guerre qui porte atteinte à la biodiversité, dans les différents parcs dont regorge le pays.

“Aujourd’hui, nous nous sommes rendus à Libreville en représentation de son Excellence Monsieur le Président de la République ici au Gabon pour ce “One Forest Summit” où, à l’initiative de la France et du Gabon, il était question d’avoir des échanges sur les questions environnementales notamment la protection des forêts, la biodiversité, mais aussi le développement économique sur base de l’agro-foresterie et le financement innovant qui était au cœur des questions qui devraient se discuter. C’était sous forme des panels où nous devions avoir des échanges non seulement avec les responsables des ONG qui ont en charge la protection de la biodiversité, mais aussi les privés qui travaillent dans le secteur environnemental et les financiers qui sont aussi supposés apporter des solutions à ces questions des populations autochtones qui cherchent des compensations du point de vue de leur implication sur la protection des forêts”, a rappelé le chef du gouvernement.

Le Premier Ministre  Sama Lukonde a aussi relevé le bien-fondé de la détermination du chef de l’État qui tient à ce que la RDC participe à tous les fora où se discutent les questions environnementales, particulièrement les interactions entre les scientifiques, les politiques et les privés, qui financent les actions dans ce secteur. 

” Et donc, nous sommes venus apporter le message de son Excellence Monsieur le Président de la République qui dit que partout où on parle des questions de l’environnement, la République démocratique du Congo doit être présentée, parce que Pays solution. Nous avons fait entendre notre voix sur les différentes questions. Nous estimons qu’il faut beaucoup plus d’interactions entre les scientifiques, les politiques à adapter avec les autorités politiques du pays mais aussi avec les autres acteurs notamment les ONG et les privés qui œuvrent dans le secteur environnemental. Nous avons rappelé la feuille de route qui avait été donnée à Yangambi qui doit être prise en compte dans la suite des discussions qui se font dans le secteur environnemental, étant donné que c’est entré dans le cadre de la Precop 27″, a-t-il poursuivi.

 Ce, avant de marteler sur la nécessité d’un environnement empreint de paix, sans laquelle, il est difficile voire impossible de préserver la biodiversité.

” Au-delà de ça, nous avons rappelé que les espèces protégées ont besoin d’évoluer dans les espaces où il y a la paix. Nos parcs aujourd’hui sont menacés. Notamment les parcs que nous avons à l’Est de la République démocratique du Congo avec du braconnage. Parce que nous avons cette insécurité aggravée par le mouvement du M23, appuyé par le Rwanda. Et nous estimons que ces questions-là doivent être aussi prises en compte ici. Nous avons rappelé que pour les différents processus dans lesquels nous sommes engagés, nous devons avoir le soutien de tous en vue de ramener la paix dans cette partie de la République démocratique du Congo qui a tant souffert de ces affres, de cette guerre injuste qui est imposée depuis maintenant plusieurs années. Et donc, c’était un peu le but de notre participation ici”, a conclu le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde résumant sa mission à la presse.

Co-oragnisé par le Gabon et la France, ce sommet vise aussi à améliorer la conservation des forêts dans le monde et de contribuer à la protection du climat et des espèces dans un contexte de dérèglement climatique. Selon les organisateurs, ici, les  échanges devraient tendre vers la mise application des objectifs fixés par l’Accord de Paris sur le climat (2015) et la COP15 de Montréal sur la biodiversité (2022).

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Le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde est arrivé à Libreville pour participer au sommet sur les forêts du Bassin du Congo co-organisé  par  le Gabon et la France 

Arrivé a 12h30 à l’aeroport Léon Mba de Libreville, le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde est acceuilli par son homologue gabonnais Alain-Claude Bilie – By- Nze.

Après le passage des troupes d’honneur officiel et salutations à la délégation congolaise, hommes et femmes qui ont bravé le soleil depuis très tôt le matin pour l’accueillir au sortir de l’aéroport, le Premier Ministre a été conduit à la présidence de la République du Gabon, cadre où va se dérouler le sommet sur les forêts du Bassin du Congo.

Ce sommet est un véritable cadre où le Chef du Gouvernement  congolais va, au nom du Chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi, faire un discours sur le rôle stratégique de la République Démocratique du Congo dans la conservation des ressources naturelles et la biodiversite du Bassin du Congo, dénommé “One Forest summit “.

Pour la RDC, conformément à la Déclaration de Yangambi, il doit être accordé à la préservation des forêts du Bassin du Congo une place importante pour sa contribution à l’équilibre climatique mondial et ses services ecosysthemiques offerts à l’humanité dont les bénéfices ne sont plus à démontrer.Le sommet de Libreville veut mettre en application les objectifs fixés par l’Accord de Paris sur le climat (2015) et la COP15 de Montréal sur la biodiversité (2022).

Co-oragnisé par le Gabon et la France, ce sommet vise aussi à améliorer la conservation des forêts dans le monde et de contribuer à la protection du climat et des espèces dans un contexte de dérèglement climatique.Deuxième poumon écologique de la planète après  l’Amazonie, le Bassin du Congo est étendu sur une superficie de 220 millions d’hectares de forêts répartis à travers plusieurs pays, dont la République démocratique du Congo, le Congo-Brazzaville, le Gabon, le Cameroun, la Centrafrique et la Guinée Equatoriale. 

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Pour maintenir la stabilité du franc congolais sur le marché de change, la réunion du Comité de Conjoncture économique présidée par le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde charge la Banque centrale d’appliquer les mesures idoines 

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a présidé, ce mercredi 1er mars 2023, la réunion hebdomadaire du Comité de Conjoncture économique (CCE), qui a passé en revue la situation économique au plan international et national au cours de la semaine du 20 au 24 février. A en croire le Ministre d’État en charge du Budget qui a fait le compte rendu de cette réunion à la presse, plusieurs points saillants ont dominé la situation économique de la République démocratique du Congo.

Concernant notamment les efforts du Gouvernement pour la stabilité du franc congolais sur le marché de change, Aimé Boji Sangara a fait part de quelques mesures idoines prises à cet effet.

“Pour ce qui est du marché de change, on note une légère stabilité au niveau de l’indicatif, avec, au 24 février, un taux de 2035 FC contre 1 dollar américain et au marché parallèle, une légère appréciation du Franc congolais qui s’est échangé au 24 février, à un taux de 2308,1 FC contre 1 dollar américain. Pour continuer à maintenir la stabilité du franc congolais, la Banque centrale du Congo préconise la poursuite du suivi du facteur de liquidité dans le système bancaire national, la poursuite des réformes conclues dans le cadre du programme des réformes structurelles en rapport avec le programme avec le FMI, la poursuite de la politique de diversification de l’économie nationale, et enfin la limitation des paiements en cash en Franc congolais, qui peuvent avoir un effet adverse sur le marché de change”, a déclaré le Ministre d’État en charge du Budget.

Toujours au niveau national, le Comité de Conjoncture économique rappelle la tenue à Kinshasa, du 20 au 23 février 2023, de la 47ème assemblée générale de la FANAF, qui est la Fédération africaine des Sociétés d’assurance de droit national africain. Au cours de cette assemblée, précise Aimé Boji,

“il a été révélé que depuis la libéralisation du marché des assurances en RDC. Il s’est observé une croissance du chiffre d’affaires allant de 70 millions de dollars américains en 2018 à 268 millions de dollars ce qui représente un taux d’accroissement de 282%. Ce qui est intéressant pour notre secteur des assurances”.En outre, le CCE a fait mention de l’inauguration, par le Chef de l’État, du premier module de l’usine d’adduction d’eau potable de Mbinza Ozone, avec une capacité de 110 000 m3 par jour, qui va donc desservir plusieurs communes et plusieurs quartiers de Kinshasa. C’est un financement de la Banque mondiale, à hauteur de 71 millions de dollars.

Toujours dans le cadre des faits saillants au niveau national, le CCE note la signature, le 24 février dernier, d’un contrat entre le PNUD et deux sociétés de la place, Safricas et CMK, contrat qui concerne la mise en œuvre du Programme de développement local des 145 territoires.

“Il est ici question de l’exécution de 241 projets qui sont répartis sur 5 provinces : Le Sud-Kivu, le Sankuru, la Tshopo, le Tanganyika et le Maniema”, a annoncé le Ministre d’État Aimé Boji Sangara.

Au plan international, le Comité de Conjoncture économique a indiqué la publication de la note d’orientation du Programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD). Cette note révèle que malgré les différentes initiatives qui ont été prises pour la transformation du système financier international, les écarts existent entre les pays développés et les pays en voie de développement. Et ces écarts se manifestent par une situation de surendettement de plusieurs pays en voie de développement. Pour pallier ce phénomène, le PNUD propose certaines mesures, parmi lesquelles, la restructuration de la dette des pays en voie de développement pour aboutir à la création d’un système, d’une architecture de dette qui prend en compte la situation actuelle.

 “Nous avons également noté, sur le plan international, une légère accélération de la croissance du secteur privé au niveau de l’Union européenne mais aussi au niveau de l’économie américaine. On a également noté une hausse de prix des produits miniers d’exportation de la RDC ainsi qu’une baisse des produits pétroliers et des produits céréaliers”, a fait remarquer Aimé Boji. 

En ce qui concerne les principaux indicateurs économiques, l’inflation s’est établie à 4,175% en cumul annuel et en glissement annuel, on est à un taux de 16,6% avec une projection à fin exercice de 9,7%.Enfin, pour ce qui est des réserves de change, il est fait mention d’une augmentation de 0,13%. Ces réserves se situent, au 24 février, à 4 milliards 335 millions US. Ce qui représente à peu près 10 semaines d’importation des biens et services sur ressources propres du Gouvernement.

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Sécurité, éducation et développement au centre des échanges entre le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde et le comité exécutif national de l’Eglise du Christ au Congo (ECC)

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a échangé, ce mardi 28 février à la Primature, avec les membres du comité exécutif national de l’Eglise du Christ au Congo (ECC). Les questions liées à sécurité, au développement de la République et à l’éducation, ont été au coeur de cet entretien du Chef du Gouvernement avec la délégation des membres du comité exécutif national de l’ECC conduite par Monseigneur Gabriel Unda Yemba.Au sortir de l’audience, le chef de la délégation de l’ECC a confié à la presse ce qui suit :

“il est d’habitude, chaque fois après une assemblée du comité exécutif, nous devons faire le point à l’autorité pour lui faire savoir comment va l’église. Comment vont surtout les institutions du pays. Nous avons exposé le problème de la sécurité du pays tout en entier, particulièrement la partie Est qui est en train d’être torturée par les ennemis de la République. Nous avons parlé de l’éducation, le développement de notre pays”, a dit brièvement Monseigneur Gabriel Unda Yemba modérateur du comité exécutif national de l’ ECC.

À en croire Gabriel Unda, le Chef du Gouvernement s’est montré très réceptif vis-à-vis de ses interlocuteurs.

“Le Premier Ministre a été attentif. Nous sommes très heureux parce que tous les points que nous avons énumérés, il les a pris avec beaucoup d’attention. Il nous a même rappelé que le Congo est un grand pays au cœur de l’Afrique. Et nous sommes convaincus que s’il y a la paix, le pays va se développer”, a-t-il ajouté.

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Le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde s’est entretenu avec les ambassadeurs d’Égypte et de Tunisie en RDC autour des questions de coopération

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a reçu en audience, ce mardi 28 février 2023 à Primature, tour à tour, l’Ambassadeur d’Égypte en RDC et l’Ambassadeur Extraordinaire et plénipotentiaire de la République de  Tunisie en RDC.Et avec l’Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République tunisienne en RDC, Bouzekri Rmili, le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge a abordé la question du projet d’extraction du gaz méthane du Lac Kivu.

Selon Bouzekri Rmili, ce projet n’attend plus que la signature de l’ordonnance présidentielle pour sa mise en œuvre.

“J’ai eu l’honneur d’être reçu en audience par son Excellence Monsieur le Premier Ministre. L’objet de cette rencontre était de parler des projets d’investissements tunisiens. Nous avons un grand projet, celui de l’extraction du gaz méthane du Lac Kivu. Nous attendons la signature de l’ordonnance. J’ai eu une garantie de son Excellence Monsieur le Chef du Gouvernement, qu’on aura cette ordonnance dans les plus brefs délais. C’est un grand projet évalué à 100 millions de dollars. Ce projet va développer toute la région du Kivu. J’en suis persuadé qu’avec son Excellence Monsieur le Chef du Gouvernement, il y aura prochainement la signature par son Excellence Monsieur le Président de la République de l’ordonnance. Et on va commencer directement les travaux. Et la société tunisienne compte former les congolais pour cette mission. Cette société Kivu pool a un partenaire congolais et un partenaire tunisien. C’est un projet de coopération sud-sud par excellence”, a fait savoir l’Ambassadeur Extraordinaire et plénipotentiaire de la République tunisienne à l’issue de l’audience.

Avec l’Ambassadeur d’Égypte en RDC, Monsieur Hesham Elmekwad, qui a rendu une visite de courtoisie au Chef du Gouvernement Congolais, il a été question du renforcement de la coopération bilatérale entre leurs deux pays.

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54ème session du Conseil des ministres de l’OHADA : le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde appelle les instances de l’OHADA à installer en RDC une représentation d’une des institutions de cette organisation

Présidant, ce lundi 27 février 2023 à Fleuve Congo Hôtel de Kinshasa, la 54ème session du Conseil des ministres de l’Organisation pour l’harmonisation du Droit des affaires en Afrique, le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde a appelé les instances de cette organisation à installer en RDC une représentation d’une des institutions de cette organisation.

” Je puis vous assurer que la RDC est disposée à offrir ce cadre pour abriter l’un des services de notre organisation”, a-t-il dit.

Il a précisé à l’entame de son speech que la RDC attache une grande importance à l’amélioration du climat des affaires et des investissements pour réussir l’émergence de son économie. Pour ce faire, elle n’est pas restée en marge de l’évolution juridique au niveau continental. Surtout, avec l’avènement d’un cadre concerté du droit des affaires régi par une législation applicable au niveau de chaque État membre de ce grand ensemble. Le Premier Ministre a relevé néanmoins que la situation sécuritaire dans la partie Est de la RDC, marquée par l’agression rwandaise sous couvert du M23, ne favorise pas l’atteinte de cet objectif.

“Pour favoriser de bonnes affaires, pour attirer de meilleurs investissements, il est plus que nécessaire de bénéficier d’un environnement empreint de paix. Fort malheureusement pour notre pays, sa partie orientale fait les frais, encore une fois, de nature belliqueuse de l’un de ses voisins, bien identifié par toutes les institutions tant internationales que continentales. Il s’agit du Rwanda, pour ne pas le citer, qui, en dépit de bonnes intentions manifestées par la République démocratique du Congo, dès le début du mandat de Son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République et Chef de l’État, n’a pas hésité à utiliser ses supplétifs du M23 pour envahir une partie de la province du Nord-Kivu, occasionnant des atrocités innombrables, massacres des populations civiles, viols des femmes et des filles, pillage systématique des ressources, destruction des champs et des récoltes, rien n’a été épargné. Heureusement pour nous encourager, la communauté internationale prend de plus en plus conscience et condamne, sans détours, cette nième forfaiture du Rwanda. Au-delà de ce tableau sombre, il reste l’OHADA, chez qui aussi est attendu un soutien, puisque c’est de lui qu’il s’agit, qui est aujourd’hui à l’honneur ici en RDC”, a indiqué le Chef du Gouvernement Congolais. 

Notons que le 27 juin 2012, la RDC a ratifié le Traité de Port Louis, instituant l’Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires (OHADA). Et le 13 juillet de la même année, Kinshasa a déposé les instruments d’adhésion à l’OHADA auprès du Sénégal, pays dépositaire de l’OHADA. Cela fait donc 10 ans d’exercice et de pratique de l’OHADA par les juridictions nationales, les praticiens du droit, les comptables, les opérateurs économiques, le corps académique, et les étudiants, a rappelé Sama Lukonde.

Le Premier Ministre s’est montré très heureux de la mandature actuelle de la RDC à la tête de l’OHADA qui coïncide avec l’année où cette organisation va totaliser 30 ans.

 “Par ailleurs, les actes uniformes font aujourd’hui partie du vécu quotidien de nos compatriotes et de tous ceux qui ont choisi la RDC comme seconde partie. Mieux, depuis le 1er janvier de cette année, la présidence de l’OHADA a été confiée à notre pays. C’est autant vous dire combien nous sommes heureux pour ce bonheur et ce privilège accordé à la RDC pour présider aux destinées de cette grande organisation continentale, forte de ses 17 États membres, particulièrement dans sa 30 ème année d’existence, comme on nous l’a rappelé. Mon pays entend, non seulement célébrer avec vous cet anniversaire avec faste, mais encore impulser des réformes qui vont certainement marquer l’avenir de ce grand ensemble continental. Dans son adresse, madame la Présidente du Conseil des ministres vous a fait l’écho de ces réformes à travers la feuille de route pour la mandature de la RDC. Celle-ci, elle l’a si bien évoqué, pourra constituer, pour les années à venir, le plan d’action de l’OHADA. J’ai personnellement suivi les points inscrits à l’ordre du jour de cette 54ème session. Ils sont tous d’un intérêt vital pour la bonne marche de la grande communauté OHADA. En effet, les échanges qui résulteront de l’audition du rapport du commissaire aux comptes traduisent l’engagement et la détermination de chaque État de maintenir une gouvernance saine au sein de ce grand groupe. Je sais que bien d’autres points de grande importance seront débattus au cours de cette session”, a indiqué Jean-Michel Sama Lukonde.

Dans la conclusion de son allocution, il a enfin recommandé d’aborder tous ces points à l’ordre du jour avec rigueur et engagement ferme.

 “Et au-delà de tout, le souhait de notre pays reste aussi quant à l’installation à Kinshasa ou dans une autre ville de la RDC d’une représentation d’une des institutions de l’OHADA. Je puis vous assurer que la RDC est disposée à offrir ce cadre pour abriter l’un des services de notre organisation. Ce sur ce vœu que je clos mon propos tout en vous souhaitant plein succès”, a conclu Jean-Michel Sama Lukonde.

Bien avant le Premier Ministre, la Ministre d’État en charge de la Justice a brossé les grandes lignes de la feuille de route de la mandature de la RDC à la tête de l’OHADA.Les ministres de Justice et des Finances des 17 États membres, le secrétaire permanent de l’OHADA, les experts et hauts fonctionnaires de l’OHADA, le gouverneur de la ville hôte de Kinshasa, les représentants des institutions de justice de la RDC, et plusieurs autres hautes personnalités prennent part à ces assises dont les travaux ont commencé le 24 février avec la réunion des experts et vont se poursuivre jusqu’au 28 février 2023. Il faut noter que ces assises sont organisées à Kinshasa du fait de la mandature de la RDC durant l’exercice 2023. Et dont le Président congolais Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo assure, depuis le 1er janvier 2023, la présidence de la conférence des chefs d’État et de Gouvernement de l’OHADA. Et en même temps. Et au même moment, la Ministre congolaise de la Justice, Rose Mutombo, est présidente du conseil des ministres de l’OHADA.

 La RDC va donc présider, à cette occasion, la réunion des Chefs d’Etat et de Gouvernement en octobre prochain. Tous les États membres attendent de la RDC, un nouveau souffle pour cette organisation et des avancées significatives.

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22ème sommet des chefs d’État de la CEEAC à  Kinshasa : le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde a accueilli les présidents Tchadien et Gabonnais à l’aeroport de N’djili

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde kyenge, a eu l’honneur d’accueillir, ce samedi 25 février 2023, à l’aéroport de N’djili, les présidents tchadien et gabonais, venus pour participer au 22ème Sommet des Chefs d’État de la Communauté Économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), organisation sous-régionale dont le président congolais, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo est président en exercice sortant.

Tour à tour dans la matinée de ce samedi, le Chef du Gouvernement Congolais a accueilli les présidents du Tchad, Mahamat Idriss Deby, et celui de la République du Gabon, Ali Bongo.Kinshasa accueille donc ce samedi 23 février ces assises prévues à la cité de l’Union Africaine.

L’enjeu principal de ce sommet est la passation du bâton de commandement de la présidence tournante de la CEEAC entre le président sortant, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, et l’entrant, son homologue gabonais Ali Bongo, qui doit lui succéder.La Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC) a été créée en 1983 et regroupe onze pays (Angola, Burundi, Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée Equatoriale, République démocratique du Congo, Sao Tomé et Principe, Tchad et Rwanda). Elle est l’une des cinq zones de développement sur lesquelles l’Union Africaine entend bâtir la coopération et l’intégration continentales.

La CEEAC a pour mission de favoriser le dialogue politique dans la région, de créer le marché commun régional, d’établir des politiques sectorielles communes, de promouvoir et de renforcer une coopération harmonieuse et un développement équilibré et auto-entretenu dans les domaines de l’industrie, des transports et des communications, de l’énergie, de l’agriculture, des ressources naturelles, du commerce, des douanes, des questions monétaires et financières, des ressources humaines, du tourisme, de l’enseignement, de la culture, de la science et de la technologie ainsi que du mouvement des personnes en vue de réaliser l’autonomie collective, d’élever le niveau de vie des populations.

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Lançant les travaux de la Conférence des Ministres de la CEEAC, le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde a invité cette organisation sous-régionale à ne pas rester indifférente face à l’agression de la RDC par le Rwanda sous couvert du M23

En prélude de la conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC), qui se tiendra ce samedi 25 février à Kinshasa, le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a ouvert les travaux du Conseil des ministres de cette organisation sous-régionale ce jeudi 23 février 2023 à Congo Feuve Hôtel. 

Dans son mot de circonstance, le Premier Ministre a souligné l’importance que son Gouvernement accorde aux activités de la CEEAC qui est une organisation d’intégration régionale.

” Ma présence à ce segment du Conseil des ministres de la CEEAC témoigne de l’intérêt particulier que le Gouvernement de la République Démocratique du Congo accorde aussi bien aux questions de l’intégration régionale en tant qu’outil indispensable de croissance et stabilité politique entre États, qu’à la paix et la sécurité au niveau de la sous-région”, a déclaré d’entrée de jeu le Chef du Gouvernement avant d’exprimer aux ministres et chefs des délégations, ainsi qu’à tous les membres qui leurs ont accompagnés de très chaleureux souhaits de bienvenue et d’un agréable séjour à Kinshasa. 

Le Premier Ministre a par ailleurs souligné sa détermination à ne ménager aucun effort pour la réussite de la mandature du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo à la tête de la CEEAC.

” En effet, une année durant, le Gouvernement congolais que j’ai l’honneur de diriger, à travers le ministère de l’Intégration Régionale et Francophonie, s’est engagé sans relâche à accompagner la mandature de Son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo à la tête de la CEEAC. C’est donc avec un grand intérêt que je devais suivre non seulement la situation sécuritaire dans la sous-région mais aussi le déroulement régulier de toutes les réunions de la CEEAC au cours desquelles des recommandations pertinentes ont été formulées aux bénéfices des populations. De nos jours, il est hors de question qu’une Nation prétende aux regards de l’évolution industrielle et technologique vivre en autocratie. Cette réalité à la genèse de notre communauté, les géniteurs de cette dernière l’avaient bien comprise. Celle de vouloir, en tant que communauté, mutualiser de façon permanente nos efforts du point de vue économique, social et politique en vue d’un développement intégré”, a ajouté le Chef du Gouvernement Congolais. Du haut de la tribune, Sama Lukonde a dénoncé l’agression de la RDC par le Rwanda sous couvert du M23.

Il a rappelé pour ce faire, les objectifs énoncés à l’article 4 du traité révisé de la CEEAC, qui sont entre autres de promouvoir la coopération, le renforcement de l’intégration régionale en Afrique centrale, dans tous les domaines de l’activité politique, sécuritaire, économique. 

« En vue de réaliser l’autonomie collective, d’élever le niveau de vie des populations, d’accroître et de maintenir la stabilité économique, les fondateurs de notre communauté ont établi ainsi les principes fondateurs pour son meilleur fonctionnement et se sont engagés à les respecter. Il s’agit notamment des principes d’intangibilité des frontières, de bon voisinage, de non-agression, de non recours à la force pour le règlement des différends, de non indifférence, de solidarité, d’assistance mutuelle, de maintien de la paix et de la sécurité ainsi que de la stabilité régionale par la promotion, le renforcement des relations de bon voisinage à travers notamment le respect de l’intégrité territoriale. Il convient d’indiquer ici, puisque nul n’en est ignorant que la guerre que nous impose le régime de Kigali pendant ce moment, sous couvert du M23 a déjà causé comme ça l’a été rappelé des milliers voir même des millions de morts couplé à ce drame humain, le pillage systématique des ressources naturelles ainsi qu’un drame humanitaire qui appelle un vrai questionnement », a souligné le Chef du Gouvernement. 

Pour le Premier Ministre congolais, la CEEAC, en tant que communauté au sens réel du terme, doit donc se vider de toute dose d’hypocrisie diplomatique. La CEEAC ne doit pas rester indifférente lorsqu’un État membre est agressé par un autre de la même communauté. Elle ne doit pas également reconnaître que toute insécurité freine manifestement le décollage économique de la sous-région. 

“Ce questionnement interpellateur, je l’espère, trouvera un écho favorable auprès des Chefs d’États et de Gouvernement des Etats membres de la Communauté pour mettre fin à cette agression et enfin avoir la paix à l’Est de la République Démocratique du Congo et dans toute la sous-région », a conclu le Premier Ministre.

Peu avant, le Président de la commission CEEAC ainsi que le Ministre de l’Intégration Régionale et Président du Conseil des Ministres CEEAC ont remercié les autorités de la RDC et très particulièrement le Président de la République Démocratique du Congo et Président en exercice de la CEEAC, pour l’accueil et les meilleurs conditions de travail.

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