Category: ACTUALITÉS

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Retrait de la Monusco : le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde a présidé une réunion à l’hôtel du Gouvernement

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a présidé une importante réunion,  ce mardi 15 novembre 2022 à l’hôtel du Gouvernement. Cette réunion a connu la participation des responsables de la Mission onusienne en RDC et de quelques membres du Gouvernement. 

A en croire le Ministre de la Communication et Médias qui a fait le point de cette rencontre devant la presse, la question liée au plan de retrait de la Monusco était essentiellement sur la table des discussions.

“Vous savez que nous sommes engagés sur un plan de retrait à la suite de plusieurs réunions qui se sont tenues notamment autour du Président de la République après les évènements malheureux que nous avons connus il y a quelques mois où il avait été convenu que nous puissions travailler sur le plan de retrait avec la MONUSCO, y compris pour raccourcir le délai. Dans ce cadre de délai, il y avait des rôles qui avaient été répartis d’une part à la Mission et d’autre part au Gouvernement congolais. La réunion d’aujourd’hui consistait à faire le point sur l’évolution de différents jalons. Vous savez qu’enfin de l’année, il y a une résolution qui vient renouveler le mandat de la Monusco pour voir dans quelle mesure, dans ce mandat, on pourra intégrer les éléments qui viendront notamment dans la partie congolaise dans le cadre du plan de retrait souhaité par notre population et par nous-mêmes “, a déclaré Patrick Muyaya.

Selon le porte-parole du Gouvernement, la situation humanitaire, suite à l’agression rwandaise au Nord-Kivu, était également au centre des échanges. Bien qu’il y a des questions opérationnelles qui relèvent des militaires mais ici, a-t-il souligné, “l’idée c’est de voir comment nous pouvons apporter le secours à nos compatriotes”.

Quant à la question du M23, le Gouvernement reste catégorique, pas de négociation avec les terroristes. 

“Et à ce qui concerne le mouvement terroriste du M23, notre position est claire et elle est connue: pas de négociation avec les terroristes.  Il n’y aura pas de négociation avec les terroristes jusqu’au retrait des localités occupées. Nous nous y tenons. Et la Monusco, les Nations-Unies, sont tenues de faire leur part aussi. Pour le temps qu’ils sont déjà en RDC, ils ne doivent pas rester inactifs. Ils doivent apporter leur contribution”, a conclu Patrick Muyaya.

Le Vice-Premier Ministre en charge de l’Interieur et sécurité a réitéré la position du Gouvernement de la République au sujet du retrait de la Monusco mais qu’à cela ne tienne, la Monusco et le Gouvernement doivent travailler ensemble jusqu’au jour du retrait tel que convenu.

“Nous sommes là avec la MONUSCO, on échange sur tout. Le plus important aujourd’hui c’est que nous puissions évoluer ensemble jusque le jour où, comme nous nous étions dit, nous avons les documents bien signés. Il a été dit que le jour où nous les signons, jusqu’en 2024, les forces de le Monusco se retirent. Il nous a été demandé que leur implication par rapport à ce que nous connaissons aujourd’hui soit également connue de la population. Ils ont demandé que le porte-parole des FARDC puisse aussi dire ce que la Monusco est en train de faire aujourd’hui aux côtés de nos forces armées”, a déclaré le VPM Daniel Aselo.

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En visite de travail en RDC, une délégation de la Migration belge reçue par le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama lukonde a reçu une délégation de la Migration Belge, conduite par Madame Nicole De Moor, Secrétaire d’État en charge de l’Asile et de la Migration belge avec à ses côtés Monsieur Freddy Roosemont, Directeur général de l’Office des éÉtrangers belges ainsi que l’ambassadeur du Royaume de Belgique en Poste en RDC.

Les échanges entre le Chef du Gouvernement congolais et cette délégation qu’accompagnait le Directeur Général adjoint de la DGM, Papy Mbuyi Kanguvu, ont essentiellement porté sur le renforcement de la coopération entre la République démocratique du Congo et le Royaume de Belgique en matière de la migration, a confié à la presse la Secrétaire d’État en charge de l’Asile et la Migration qui vient pour la 1ère fois au Congo.

“Je suis très contente d’avoir été accueillie par le Premier Ministre. Je suis ici pour la première fois, ma première visite au Congo et c’était très important pour moi d’être ici parce que la Belgique et la RDC ont une coopération excellente en matière de migration. Je suis ici pour discuter de cette coopération qui est en place depuis des années avec une assistance technique par exemple dans la construction des Bâtiments. Hier j’étais à Kenge pour l’inauguration de l’un de ces bâtiments et c’était pour moi une visite extraordinaire et un exemple d’une bonne coopération qu’on a entre l’Office des Étrangers de Belgique et la DGM du Congo”, a déclaré Nicole De Moor.

Le Premier Ministre Sama Lukonde a salué cette bonne coopération et les relations qui existent depuis des années en matière de migration. La partie belge a donc tenu à encourager les congolais qui veulent aller en Belgique d’utiliser les voies légales et d’ans les conditions légales.

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COP-27 : le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde satisfait d’avoir porté très haut la voix de la RDC sur les questions climatiques et sécuritaires

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde a clôturé, jeudi 10 novembre 2022, son séjour de travail à Charm El-Cheikh, en Egypte, où il a été représenté le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo aux travaux de la 27ème Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations-Unies sur le changement climatique, travaux qui vont se poursuivre jusqu’au 18 novembre.

Résumant sa mission devant la presse, Sama Lukonde s’est déclaré satisfait de toutes les interactions qu’il a eues avec les différents partenaires sur des questions non seulement de climat mais aussi sur des questions de sécurité surtout dans la partie Est de la Républiquedémocratique du Congo.

Il résume sa mission en ces termes :

“premièrement je voudrais ici rappeler que je suis venu à la demande de son Excellence, Monsieur le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo qui a bien voulu me désigner pour le représenter à cette COP-27 ici Charm El-Cheikh en Egypte. Je voudrais mentionner que nous sommes là à la suite de la COP-26 où nous avions déjà fait cette grande affirmation de la République démocratique du Congo comme étant Pays solution à la question climatique. Nous avons réaffirmé cette position avec l’acceptation de la République sœur d’Égypte sur l’organisation de la Pré-Cop 27. Cette Pré-Cop que nous avons organisée en RDC avec deux grandes étapes : rencontre des scientifiques au niveau de Yangambi dans la province de la Tshopo. Ensuite, nous nous sommes retrouvés au niveau ministériel à Kinshasa. Nous avons préparé ensemble avec l’Egypte cette COP-27. Et donc, il était normal que nous puissions nous retrouver ici pour réaffirmer notre position mais surtout accompagner ce processus que nous avions déjà entamé avec la République sœur d’Égypte. Alors à la suite de ma venue ici, nous avons eu l’occasion de participer à cette grande ouverture au niveau présidentiel avec ce mot qui a été donné par le Président Al Sisi sur d’abord la question de la préservation du climat. La question sur laquelle l’Afrique doit parler d’une seule voix sur le rôle qu’elle joue dans la préservation de ce climat et la séquestration du Carbone et les autres éléments nécessaires à la transition énergétique. Bien au-delà, nous avons fait cet appel à la Paix dans le monde. Et à la suite de cette ouverture, à la tribune, nous avons voulu revenir sur les questions qui sont les nôtres. Principalement, celles que nous avions évoquées lors de la préparation de cette COP-27. C’est revenir, non seulement sur cette question du prix de la tonne de carbone, où nous avions déjà demandé à ce que ça soit rehaussé à juste prix, parce que nous avons besoin de donner des solutions à nos populations qui justement préservent ces forêts. Et nous avons parlé de cette question de la finance climat où il y a ces interactions entre les pays grands pollueurs et les pays moins pollueurs et l’intervention d’un partenariat gagnant-gagnant que nous devons avoir dans ce cas. A côté de cela, nous avons insisté sur les questions sécuritaires. Effectivement, pour préserver ces espaces environnementaux, notamment nos parcs, il faut que nous puissions avoir la sécurité. Nous sommes revenus, pour ce qui nous concerne, sur ces questions du conflit armé avec le M23 qui est soutenu par le Rwanda mais aussi les autres groupes armés. Nous avons demandé à tous les Pays du monde d’être sensibles à notre cause aussi pour cette préservation climatique. A côté de cela, nous restons dans notre droite ligne, non seulement d’exploiter de manière responsable et dans le respect des normes environnementales nos autres potentiels énergétiques notamment ces appels d’offres que nous avons fait dans le domaine des hydrocarbures et gazier, et nous avons réaffirmé cette position responsable que nous avons prise parce que nous avons des réponses à donner à nos populations. Alors en marge de cette COP-27, nous avons eu à participer aussi à d’autres forums, notamment au niveau de l’Union africaine où nous avons été avec les autres Zones africaines qui affirment aussi leurs droits notamment la Zone du Sahel, la propre zone dans laquelle nous sommes, le bassin du Congo ainsi que les pays insulaires pour que non seulement il y ait des interactions au niveau de ces zones africaines qui ont été définies lors de la COP-22 au Maroc, mais aussi des interactions au niveau africain pour que nous revenions sur cette même voix. Donc nous avons soutenu cette initiative qui avait été organisée par le Président en exercice de l’Union africaine, le Président Macky Sall. Et nous avons dit que nous adhérons à cet appel qui a été lancé au niveau africain. Nous avons aussi participer à un panel organisé par le Royaume-uni. Là aussi, nous avons demandé qu’il y ait cette coopération gagnant-gagnant et une solidarité sur cette question qui, désormais, nous concerne tous, la préservation de notre écosystème. Nous avons tenu aussi à répondre aux autres rencontres bilatérales auxquelles nous avons été convié. Notamment la rencontre avec le Président polonais, Monsieur Duda où nous avons parlé d’abord des questions climatiques. Mais au-delà de ça, des coopérations qui peuvent se faire entre nos deux États. Etant donné que nous sommes actuellement en programme avec le FMI, il n’était que normal que nous puissions aussi rencontrer la présidente, Madame Christalina avec qui nous avons échangé sur l’évolution de nos relations et sur les interactions et les appuis qui peuvent se faire du point de vue de ces questions de climat où, bien sûr, nous estimons que nous avons besoin de plus d’accompagnement et cela a été très bien perçu, ces rencontres que nous avons eues. Nous avons aussi répondu à une rencontre sécuritaire. Parce que nous avions dit que les deux sont quand même liées. On parle de ces questions d’environnement, de climat. Mais pour nous, il y a cette question sécuritaire. Et donc à la demande bien sûr du Président en exercice de l’EAC, le Président Ndayishimiye, nous avons eu une rencontre dans ce cadre pour avoir une consultation avec les pays membres de l’EAC pour parler justement de la question sécuritaire à l’Est de la République démocratique du Congo. C’était une bonne occasion en termes d’interactions sur ces questions qui nous concernent tous, de Paix dans cette zone d’Afrique centrale, particulièrement la partie Est de la République démocratique du Congo. Nous avons conclu notre séjour ici par la visite des stands dans les cercles qui sont les nôtres. Nous avons été visité le stand du Bassin du Congo. Parceque nous avons réaffirmé notre position. Nous étions au niveau de la COMIFAC qui est la commission des forêts d’Afrique centrale. Et nous sommes ici, dans le stand de la République démocratique du Congo, pour encourager le travail qui se fait et qui va se poursuivre jusqu’au 18 à la clôture des travaux de cette COP-27. Donc je tenais vraiment à faire ce résumé succinct du travail qui s’est fait ici et bien sûr, nous souhaitons bon vent aux travaux qui vont se poursuivre sous la houlette du ministère de l’Environnement.”, A déclaré Jean-Michel Sama Lukonde.

Il est important de noter que le Chef du gouvernement a quitté l’Égypte avant la fin des travaux de cette COP-27, qui vont se poursuivre jusqu’au 18 novembre, en vue de répondre à d’autres tâches d’État au pays.

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COP-27 : les activités du Projet REDD+/Maïndombe présentées au Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde par l’équipe de pilotage

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge multiplie des échanges en marge de la 27ème Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations-Unies sur le changement climatique qui se déroule à Charm El-Cheikh en Egypte.

Ce jeudi, le chef du Gouvernement a reçu une délégation de l’équipe de pilotage du projet REDD+/Maindombe, qui est un important projet mis en œuvre dans le territoire d’Inongo et qui vise la réduction globale des émissions des gaz à effet de serre sur l’ensemble de la province de Maïndombe par l’extension des investissements sectoriels.

Ce projet permet d’améliorer les moyens de subsistance des agriculteurs qui vivent dans l’extrême pauvreté, et ainsi réduire les émissions en limitant la pratique de la culture sur brûlis.

Reçu par le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, la délégation de l’équipe de pilotage a présenté le bilan des activités réalisées depuis le lancement du projet.

“Nous sommes venus présenter au Premier Ministre nos activités dans le cadre du projet REDD+/Maindombe dans le territoire d’Inongo et aussi présenter nos perspectives pour le développement de nouveaux projets dans l’ensemble de la RDC. Nous avons également fait le bilan de nos activités depuis 2011 à la signature du contrat jusqu’aujourd’hui. Nous sommes en train de payer pour le Gouvernement dans le cadre des ventes des crédits qu’on vient d’effectuer. Le PM a reçu notre projet avec beaucoup d’enthousiasme et il a promis qu’on puisse se revoir à Kinshasa pour approfondir la question. C’est vrai que c’est un domaine tout nouveau qui est très porteur en RDC à cause de la taille de la forêt congolaise. Il a eu un enthousiasme assez fort. Il nous a demandé de continuer à travailler en collaboration avec le gouvernement dans le cadre de ce projet et dans celui d’autres projets que nous allons mettre en œuvre dans le futur”, a déclaré le porte-parole de la délégation.

D’autres projets sont envisagés dans les autres provinces du pays et le porte-parole a promis d’inciter les autres partenaires à venir investir en RDC.

“Nous sommes en train de penser à avoir des projets dans les provinces du Nord-Ubangi, du Sud-Ubangi, de la Tshopo, et de l’Équateur. Nous n’avons pas, dans notre porte-folio, des projets normalement dans la Mongala et dans la Tshuapa. Mais les gouverneurs que nous avons rencontrés, veulent voir l’exemple du Maïndombe se reproduire chez eux à cause des paiements importants que nous venons de faire pour la province de Maïndombe. Je crois que nous allons étudier la possibilité d’étendre les activités dans la Mongala et peut-être dans la Tshuapa. Mais pour le moment, nous nous sommes arrêtés aux quatre projets. Mais nous avons des partenaires qui veulent également commencer des projets en République démocratique du Congo. Nous les encourageons”, a-t-il conclu.

Signalons par ailleurs que pour faire face aux conséquences du changement climatique, le gouvernement de la RDC s’efforce de lutter contre le déboisement et la dégradation des forêts à travers l’initiative REDD+ (Réduction des émissions causées par le déboisement et la dégradation des forêts).

Le programme de réduction des émissions dans la province de Maïndombe est le premier à avoir été sélectionné pour être intégré au Fonds Carbone du Fonds de partenariat pour le carbone Forestier. Il est important que l’expérience du Maïndombe soit reproduite sur toute l’étendue du territoire congolais regorgeant des forêts.

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COP-27 : Intenses activités du Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde en Egypte

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, poursuit son séjour à Charm El-Cheikh, en Egypte, où il prend activement part aux travaux de la 27ème Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations-Unies sur le changement climatique. Ce mercredi 09 novembre, le Chef du Gouvernement congolais a eu une série d’activités en marge de cette importante conférence qui réunit plusieurs chefs d’État et de Gouvernement des différents pays membres de l’ONU.

Le Chef du Gouvernement Congolais a eu des échanges avec Kristalina Georgieva, la directrice générale du Fonds Monétaire International (FMI). La RDC a signé récemment un accord triennal avec cette institution de Bretton Woods.Début  novembre à Kinshasa,   la Conseillère du Département Afrique et cheffe de mission du Fonds Monétaire International pour la République Démocratique du Congo, Mercedes Vera Martin, au terme de sa mission, avait salué de vive voix les réformes entreprises par le Gouvernement congolais pour l’amélioration du climat des affaires et dans la gestion des finances publiques.

Le FMI ne cesse de féliciter le Gouvernement congolais pour la résilience de son économie face à la crise internationale dûe notamment aux conflits Russo-Ukrainiens. Toujours en marge de la COP-27, le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde a représenté le Président Félix Tshisekedi à la réunion consultative de haut niveau des Chefs d’Etat et de la Communauté de l’Afrique de l’Est sur la situation sécuritaire à l’Est de la RDC, réunion présidée par le Président Kényan. Déjà, dans son discours du haut de la tribune de la COP-27, Sama Lukonde a dénoncé l’agression rwandaise sous couvert du M23 à l’Est de la République Démocratique du Congo. Il a appelé la communauté internationale à apporter son soutien aux efforts de Paix que ne cesse de fournir le pays.Avant de boucler cette journée, le Premier Ministre Sama Lukonde a visité les différents stands africains implantés dans le cadre de la COP-27. 

En l’occurrence, il a fait un tour des stands des pays du Bassin du Congo dont celui de la République Démocratique du Congo, en présence des membres du Gouvernement présents à Charm El-Cheikh. 

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Du Haut de la tribune de la COP-27, le Premier Ministre Sama Lukonde invite le Monde à soutenir les efforts de Paix et de Sécurité de la RDC afin de mieux protéger les écosystèmes du pays

Prenant part, au nom du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, aux travaux de la 27ème Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP27), le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, a saisit cette opportunité pour attirer l’attention  des dirigeants  du monde entier sur la situation d’insécurité dans la partie Est qui menace indubitablement les écosystèmes dont la planète a besoin pour sa survie face au réchauffement de la planète. 

Après avoir pris la parole, le lundi 7 novembre lors de la rencontre consacrée à l’initiative du Royaume-Uni en faveur des Pays en développement et non pollueurs, le Premier Ministre Sama Lukonde était à la tribune de la COP-27 mardi 8 novembre, devant plusieurs Chefs d’Etat et de Gouvernement ainsi que des experts en matière de climat venus du monde entier. Le pays faisant face à l’agression rwandaise sous couvert du M23, l’occasion était ainsi offerte au Chef du Gouvernement Congolais de dénoncer de nouveau cette agression tout en appelant la communauté internationale au soutien sans faille de la République Démocratique du Congo dans ses efforts pour le rétablissement de la Paix et de la Sécurité dans la région.

 “A cela s’ajoutent des problèmes sécuritaires auxquels nous devons faire face notamment l’agression du M23 soutenu par le Rwanda, y compris dans le Parc des Virunga. La présence des groupes armés dans ce patrimoine protégé de l’UNESCO complique davantage notre tâche de préservation de la nature. Le monde doit se lever pour soutenir nos efforts de paix et de sécurité et ainsi mieux protéger nos écosystèmes”, a lancé le Premier Ministre Sama Lukonde.

Tout aussi, a-t-il souligné que le besoin financier de la République Démocratique du Congo pour la mise en œuvre de sa contribution déterminée au niveau national est à ce jour estimé à 48 milliards de dollars, dont 25 milliards pour l’atténuation et 23 milliards pour l’adaptation. 

En ce qui concerne le processus de vente aux enchères des blocs pétroliers et gaziers, le Représentant du Chef de l’État a rassuré les partenaires de la RDC que le pays mettra tout en œuvre pour préserver sa biodiversité et respecter les normes environnementales et sociales. La vision prospective sur l’affectation des revenus issus de cette exploitation permettra entre autres d’améliorer les conditions de vie de des populations congolaises.

Démontrant l’apport non négligeable de la République Démocratique du Congo dans les efforts de la planète dans la lutte contre le réchauffement climatique, Sama Lukonde a eu des mots justes pour appeler à un appui financier conséquent en faveur de son pays.

” Avec ses solides atouts climatiques, la République Démocratique du Congo se présente comme Pays-Solution. Force est de constater qu’en dépit de tous les efforts consentis par notre pays pour préserver les forêts tropicales, conserver la biodiversité et lutter contre les changements climatiques, la République Démocratique du Congo ne bénéficie pas des compensations justes et équitables”, a-t-il  déploré.

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COP-27 : le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde a échangé avec le Président Polonais Andrzej Duda à Charm El-Cheikh

En marge des travaux de la 27ème Conférence des parties sur le changement climatique qui se tiennent à Charm El-Cheikh, en Egypte, le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, Représentant personnel du Chef de l’Etat, a reçu en audience, le Président de la République de Pologne, Monsieur Andrzej Duda.

Rien n’a filtré de cette audience. Cependant, l’on peut parier que les matières liées à la lutte contre le réchauffement climatique qui font l’objet des assises de la COP-27 ou encore les questions de coopération bilatérale entre la République Démocratique du Congo et la Pologne étaient au centre de ces échanges.

Il faut signaler que le Premier Ministre Sama Lukonde est à la tête d’une forte délégation gouvernementale. Il a fait entendre la voix de la République Démocratique du Congo à cette grande conférence internationale consacrée au climat. Dans son discours hier lundi devant des chefs d’État et de Gouvernement, il a plaidé pour de financements conséquents en faveur des pays non pollueurs qui regorgent des potentialités en ressources naturelles nécessaires pour la lutte contre le dérèglement climatique auquel la planète fait face présentement. 

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COP-27 : tout en réaffirmant la postion de “Pays solution” qu’occupe la RDC, le Premier Ministre Sama Lukonde a plaidé pour l’allocation des moyens financiers conséquents en faveur des pays non pollueurs et contributeurs à l’écosystème mondial

Au nom du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a pris la parole du haut de la tribune de la 27ème Conférence des parties sur le changement climatique (COP27), devant plusieurs Chefs d’Etat et de Gouvernement réunis à Charm El-Cheikh, cette station balnéaire en Egypte.

Ces assises sont consacrées aux questions de lutte contre le changement climatique et la transition énergétique dans le monde. Dans son speech, le Premier Ministre Sama lukonde a souligné, dès l’entame, que la République Démocratique du Congo et son Président, Monsieur Félix Antoine tshisekedi tshilombo, ont fait de la lutte contre le changement climatique une des priorités nationales.  Et que le Gouvernement qu’il dirige a pour mission de renforcer la participation de la RDC aux efforts globaux de lutte contre le changement climatique, en améliorant, le cas échéant, la gouvernance des immenses ressources forestières et hydriques.

 Saluant l’initiative du Royaume-Uni en rapport avec le financement nécessaire en faveur des Pays non pollueurs qui contribuent à l’écosystème mondial, le Premier Ministre Sama Lukonde a réaffirmé la position de Pays solution qu’occupe la République Démocratique du Congo dans cette bataille planétaire contre le dérèglement climatique, en mettant tout son potentiel en ressources naturelles face au gaz à effet de serre. La RDC apporte des solutions certes, mais elle a aussi besoin de répondre aux attentes de sa population, a-t-il insisté du haut de la tribune de la COP27.

“Aujourd’hui, pour toutes ces solutions que nous apportons, nous avons aussi besoin de donner des réponses à nos populations.  Ces populations à qui justement nous demandons de préserver ces forêts, à qui nous demandons d’avoir un recule sur la déforestation et les espaces sur lesquels ils peuvent cultiver. D’où ce besoin d’adhérer à ce type d’initiative où tous les pays contributeurs à ces questions du climat peuvent se mettre ensemble, parler d’une seule voix, pour ces populations. C’est pour ça que nous réclamons ces moyens financiers, c’est ça notre rôle en tant que dirigeants pour apporter des solutions à ces populations. Nous la RDC, seront toujours près pour répondre à ces questions climatiques et prendrons nos responsabilités au vue de la contribution que nous apportons au Monde”, a déclaré le Chef du Gouvernement  Congolais.

A noter que les forêts de la RDC representent 62 pourcents des forêts du Bassin du Congo, soit plus de 155 millions d’hectares de forêts tropicales humides. Ces ressources forestières sequestrent chaque année plus de 265 millions de tonnes de Co2, représentant un stock de carbone sur pieds de près de 37 gigatonnes. Ses tourbières, estimées actuellement à 30 gigatonnes de carbone, représentent l’équivalent d’environ 3 années d’émissions mondiales de Co2. En tant que pays solution, le rôle de la RDC demeure celui d’un gardien du climat.

En effet, les dirigeants Congolais ont pris conscience des relations existantes entre les ressources naturelles et le changement climatique. Ainsi, le pays s’est lancé entre autres dans : 1) L’amélioration de sa gouvernance forestière, à travers une nouvelle politique forestière et un nouveau Code forestier, orientés vers la conservation de des forêts pour le besoin de séquestration des gaz à effet de serre, et de préservation de la biodiversité ; 2) La recherche des partenariats efficaces et effectifs qui permettent au pays d’accroître sa capacité d’action dans la protection de ses forêts et de sa biodiversité ; 3) Le financement des activités alternatives aux populations locales.

Quelque 40.000 participants sont présents à cette conférence mondiale sur le climat qui se tient à Charm El-Cheikh, ville nichée  entre le désert de la péninsule du Sinaï et la mer Rouge. La RDC a délégué environ 300 participants dont des officiels, des experts, des ONG, des opérateurs économiques, des journalistes. 

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Le DIRCAB du Premier Ministre a présidé la cérémonie de démarrage effectif des activités de l’APCSC, la nouvelle agence remplaçant le Bureau de Coordination et de Suivi du Programme Sino-Congolais

Au nom du Premier Ministre, SEM Jean-Michel Sama Lukonde, le Directeur de Cabinet, le professeur Paul-Gaspard Ngondankoy Nkoy-ea-Loongya, a présidé, ce lundi 07 novembre 2022 à Kinshasa, la cérémonie de prise de possession administrative du siège ainsi que du patrimoine de l’Agence de Pilotage, de Coordination et de Suivi des Conventions de Collaboration entre la RDC et ses Partenaires Privés (APCSC), par la nouvelle équipe dirigeante.

Un transfert des pouvoirs qui a eu lieu entre Paul Mavulu Dof’Atandele, Secrétaire général à la Primature, et le Directeur général entrant de cette Agence, Monsieur Yodi Schembo.Par ledit transfert des pouvoirs, qui consacre le démarrage effectif des activités de l’APCSC, outre les clés lui donnant officiellement la possession de ses bureaux, reçues des mains du Directeur de Cabinet du Premier Ministre, le nouveau DG a reçu de Paul Mavulu, un classeur contenant les documents relatifs à la situation actuelle du BCPSC, l’état des lieux ou inventaire du patrimoine du BCPSC, l’état des lieux du programme sino-congolais, un mémo relatif au projet de la Centrale hydroélectrique de Busanga, une brochure contenant quelques textes juridiques ainsi que le Décret n°08/018 du 26 août 2008 portant création, organisation et fonctionnement du BCPSC.

Il faut aussi noter que ce transfert des pouvoirs est intervenu après la remise et reprise qui avait eu lieu samedi 05 novembre dernier entre Moïse Ekanga Lushima, le Secrétaire exécutif sortant du BCPSC, et Paul Mavulu Dof’Atandele, Secrétaire général à la Primature, marquant ainsi la dissolution du BCPSC. Cette remise et reprise avait porté sur les mêmes éléments que ceux remis, ce jour, par le Secrétaire général à la Primature, à la nouvelle équipe dirigeante de l’APCSC.Dans son intervention, le Directeur de Cabinet du Premier Ministre a expliqué pourquoi la remise et reprise ne s’est pas passée entre les deux comités sortant et entrant, mais entre le Secrétaire exécutif de l’ancien BCPSC et la Primature, qui est l’autorité de tutelle de cette Structure. La raison, a-t-il dit, est simple.

Le Bureau de coordination était un service public déconcentré, sans personnalité juridique, rattaché à la Primature. Il ne s’agit donc pas ici d’une succession entre dirigeants d’une même structure. Il s’agit de la mutation d’une structure vers une autre. Le Bureau de coordination n’existe plus. C’est l’Agence de pilotage qui existe comme un établissement public, avec une nouvelle dénomination, une personnalité juridique et de nouveaux animateurs, nommés par Son Excellence Monsieur Félix Antoine TshisekediTshilombo, Président de la République. Il était donc nécessaire que ceux qui avaient travaillé hier sous la tutelle du Premier Ministre, puissent lui rendre compte de leur gestion afin que le Premier Ministre puisse avoir tous les éléments du patrimoine et du personnel du Bureau, avant de les transmettre maintenant, de manière directe et effective, à la nouvelle Agence créée.

Le DIRCAB du Premier ministre a aussi rappelé la disposition du Décret qui prévoit que le personnel du Bureau de coordination devient automatiquement celui de l’Agence.Reste qu’il sera organisé leur nouveau statut (traitement, avantages, carrière…) selon le nouveau cadre organique qui sera proposé par la nouvelle Direction, sanctionné par le Conseil d’Administration, avant d’être approuvé par l’Autorité de tutelle, à savoir le Premier ministre. Car, l’Agence étant devenue un établissement public, conformément aux textes de la loi, il doit être régi par le Code du travail et par son statut spécifique, lequel sera proposé à la tutelle par les nouveaux organes de l’Agence.

Cette Agence, a-t-il encore précisé, va s’occuper de plusieurs autres contrats de partenariat, pas seulement celui qui unit jusque-là la République Démocratique du Congo avec ses partenaires chinois. 

Signalons qu’après cette prise de possession administrative, le Directeur de Cabinet a, au nom de SEM le Premier Ministre, tenue une réunion d’orientation technique avec les nouveaux mandataires de l’Agence, laquelle a porté essentiellement sur les missions de l’Agence, les prérogatives de ses organes (Conseil d’administration, Direction générale et Commissaires aux comptes) ainsi que sur quelques dispositions pratiques. Cette réunion technique, a-t-il annoncé, sera suivie, plus tard, selon l’agenda de SEM le Premier Ministre disponibilisera, d’une réunion d’orientation stratégique et politique que présidera le Chef du Gouvernement. 

Exhortant tous les les cadres, experts et agents de cette Agence au travail, le professeur Paul-Gaspard Ngondankoy Nkoy-ea-Loongya a appelé la nouvelle Direction à rester en phase avec le personnel issu du Bureau de coordination, à ne pas hésiter d’engager des réformes, mais pas dans la précipitation, question d’assurer la continuité du service, en vue d’un meilleur suivi des conventions de collaboration que l’État signe avec ses partenaires, non pas seulement privés, comme le stipule le décret, mais aussi, publics.

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Le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde représente le Président Félix Tshisekedi aux travaux de la COP 27 à Charm El-Cheikh en Egypte

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, représente le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, aux travaux de la 27 ème Conférence des parties sur le changement climatique (COP27), qui se sont ouverts le dimanche 06 novembre 2022, à Charm El-Cheikh, en Egypte.

Arrivé ce lundi aux petites heures du matin, le Premier Ministre est à la tête d’une forte délégation des membres du Gouvernement de la République Démocratique du Congo. Plus d’une centaine des Chefs d’Etat et de Gouvernement prennent part à ces assises qui sont d’une importance capitale pour l’avenir du Monde notamment en ce qui concerne la lutte contre le changement climatique et la transition énergétique. Ils vont pouvoir renforcer leurs engagements face à un réchauffement qui s’emballe de plus en plus. Ils vont également pouvoir apporter un soutien financier conséquent aux pays en développement qui en souffrent le plus.Après la cérémonie d’ouverture des travaux, le Premier Ministre Sama Lukonde a procédé à la visite des différents stands de la République Démocratique du Congo, aux côtés de la Vice-Première Ministre en charge de l’Environnement et Développement durable, Ève Bazaiba, du Ministre  de l’Agriculture, du Porte-parole du Gouvernement, en présence de plusieurs délégués de la RDC et des autres pays du Monde. Une occasion pour le Chef du Gouvernement de réaffirmer la position de “Pays Solution” qu’occupe la RDC dans cette bataille contre le réchauffement climatique. Sama Lukonde n’a pas manqué de vanter les immenses réserves en ressources naturelles du pays.

La République démocratique du Congo a été très  impliquée dans la préparation  de cette COP27. Ayant abrité avec succès les travaux de la Pre-Cop 27 à Yangambi et à Kinshasa, la RDC est co-organisatrice des travaux proprement-dit de la COP 27 avec l’Egypte. Ça sera donc une occasion pour Kinshasa de présenter son plaidoyer pour le financement adéquat dont elle a besoin face aux enjeux climatiques et cela au regard de sa position de Pays solution. 

“Madame la vice première ministre de l’environnement mes dames et Messieurs, les Membres du gouvernement, mes dames et Messieurs les gouverneurs des provinces, chers frères et sœurs d’Afrique et du Monde, je vous remercie d’abord pour l’accueil qui m’est réservé ici. Honnêtement, j’avais pensé faire une visite comme tous ceux qui passent dans les stands, vous avez tenu à faire asseoir autant des couleurs parce que justement en tant que Premier Ministre, Représentant du Président de la République, il fallait que je sois accueilli comme il se doit. Ici, je vais simplement mentionner que nous sommes dans la droite ligne de ce qui avait déjà été lancé par son Excellence Monsieur le Président de la République, sur l’affirmation de la République démocratique du Congo comme pays solution. A la suite de cette affirmation, nous avons eu une participation active à la COP-26. Et puis des engagements précis. Engagement d’abord de faire entendre notre voix en tant que pays solution mais, surtout de nous battre pour ces droits qui sont les nôtres par rapport justement à ces solutions que nous apportons”, a déclaré Jean-Michel Sama Lukonde au cours de son accueil  au stand de la RDC à  Charm El-Cheikh.

Il sied de signaler que le Premier Ministre a participé ce lundi 7 novembre au sommet des chefs d’Etat et de Gouvernement qui doit définir les points de négociation de cette COP27. A savoir  que l’Afrique est le continent le plus touché et le moins émetteur aussi, avec seulement près de 3% des émissions globales de gaz à effets de serre. D’où à cette COP27, il sera plus question de financement des pays du Sud qui, comme la RDC, contribuent énormément à l’amortissement du réchauffement climatique à travers les ressources forestières qu’ils détiennent. 

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