Category: ACTUALITÉS

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Les Présidents angolais João Lourenço et Ougandais Yoweri Museveni accueillis à l’aéroport international de Ndjili par le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde

Les Présidents Angolais João Lourenço et Ougandais Yoweri Museveni sont arrivés cet avant midi à Kinshasa pour prendre part au 10ème sommet des Chefs d’État et de gouvernement consacré à l’évaluation des engagements pris par les pays signataires de l’accord cadre d’Addis-Abeba sur la paix, la sécurité et la coopération pour la République Démocratique du Congo et la Région des Grands lacs.

Le Premier à fouler le sol congolais est le Président angolais João Lourenço. A leur descente d’avion à l’aéroport international de Ndjili, les Présidents João Lourenço et Yoweri Museveni ont été accueillis par le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge en présence de quelques officiels congolais, angolais et ougandais.

Les deux chefs d’Etats accueillis cet avant midi par le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde sont parmi d’autres Chefs d’Etat qui sont arrivés la veille à Kinshasa pour cet important sommet des Chefs d’État aux côtés du Secrétaire Général adjoint des Nations-Unies en charge des opérations de maintien de la paix qui est aussi sur place pour ces assises qui s’ouvrent ce jour à la cité de l’Union africaine.

Signalons que l’accord cadre d’Addis Abeba avait été signé le 24 février 2013 dans la capitale éthiopienne entre la République Démocratique du Congo et dix pays voisins en l’occurrence le Rwanda, l’Ouganda, la République Centrafricaine, le Mozambique, l’Angola, le Burundi, le Congo Brazzaville, le Soudan du Sud, la Zambie et la Tanzanie ainsi que deux Etats non voisins de la RDC dont l’Afrique du Sud. Cet accord vise à mettre fin aux atrocités, à l’insécurité et à l’instabilité de la RDC et de la Région des Grands lacs.

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10ème sommet des Chefs d’État et de Gouvernement sur l’Accord d’Addis-Abeba, les Présidents Burundais Evariste Ndayishimiye et Centrafricain Faustin Archange Touadera accueillis à l’aéroport de Ndjili par le Premier Ministre Sama Lukonde

Deux Chefs d’Etat, en l’occurrence, le Président Burundais, Evariste Ndayishimiye et le Président Centrafricain, Faustin Archange Touadera, ont foulé le sol congolais, ce mercredi, 23 février 2022. A leur descente d’avion à l’aéroport international de Ndjili, les deux hommes d’Etat ont été accueillis par le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge.

Outre ces deux hôtes de marque, plusieurs autres Chefs d’Etat sont attendus à Kinshasa pour prendre part au 10ème Sommet des chefs d’État et de gouvernement, consacré à l’évaluation des engagements pris par les pays signataires de l’accord-cadre d’Addis-Abeba sur la paix, la sécurité et la coopération entre la République démocratique du Congo et ses voisins de la Région des Grands Lacs.

Déjà, dans la journée, le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde avait échangé avec le Secrétaire général adjoint en charge des opérations de maintien de la paix, Jean-Pierre Lacroix, venu aussi prendre part à ces assises de Kinshasa.

Signalons que l’accord d’Addis-Abeba avait été signé le 24 février 2013 dans la capitale éthiopienne entre la République Démocratique du Congo et dix pays voisins en l’occurrence le Rwanda, l’Ouganda, la République Centrafricaine, le Mozambique, l’Angola, le Burundi, le Congo Brazzaville, le Soudan du Sud, la Zambie et la Tanzanie ainsi que deux Etats non voisins de la RDC dont l’Afrique du Sud. Cet accord vise à mettre fin aux atrocités, à l’insécurité et à l’instabilité de la RDC et de la Région des Grands Lacs.

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Reçu par le Premier Ministre Sama Lukonde, le Secrétaire Général adjoint de l’ONU Jean-Pierre Lacroix salue les efforts du Gouvernement pour le rétablissement de la paix dans l’Est de la RDC

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, s’est entretenu, ce mercredi 23 février 2023 à l’Immeuble du Gouvernement, avec le Secrétaire général adjoint des Nations-unies en charge des opérations de maintien de la Paix, Jean-Pierre Lacroix, qui séjourne en République démocratique du Congo, depuis 48 heures. 

Cette visite du numéro 2 de l’ONU s’inscrit, non seulement dans le cadre de l’évaluation de la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC, mais aussi dans le cadre du Sommet des Chefs d’État consacré au  mécanisme de suivi de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba qui s’ouvre ce Jeudi 24 février à Kinshasa. 

Se confiant à la presse, le diplomate onusien a salué les efforts du Gouvernement Congolais et l’engagement ferme du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, pour le rétablissement de la paix dans la partie Est de la RDC. Il a  souligné que les efforts seront encore fournis par les Nations-Unies dans le même sens afin d’atteindre les objectifs de paix au pays et dans toute la Région des Grands Lacs.

“Je voudrais remercier d’abord son Excellence, Monsieur le Premier Ministre et les membres du Gouvernement qui étaient présents à cette réunion pour l’accueil chaleureux et aussi réitérer notre appréciation pour la qualité de la coopération qui existe entre les Nations-Unies, plus particulièrement la Monusco,  et le Gouvernement congolais. A propos du sommet qui s’ouvre demain à Kinshasa, nous avons fait hier une visite dans l’Est du pays, en Ituri notamment pour  visiter un site des déplacés. Nous travaillons conjointement pour protéger les  populations qui nous ont d’ailleurs exprimé leur reconnaissance pour le travail fait. Nous avons fait le point avec les autorités locales, civiles et militaires sur la situation et la manière dont nous pouvons intensifier les efforts. Il est clair qu’en vue de la poursuite des efforts régionaux, le renforcement de la coopération régionale pour faire avancer les objectifs de Paix dans l’Est du Congo, et d’une manière générale dans la Région des Grands Lacs, cette coopération est indispensable. Il y a beaucoup d’efforts qui ont été faits. Tout à l’heure, avec son Excellence Monsieur le Premier Ministre, nous avons évoqué l’engagement personnel de son Excellence, Monsieur le Président Tshisekedi à cet égard. Il y a certes d’autres acteurs de la Région qui ont fait des progrès dans les relations bilatérales, mais il y a plus à faire pour que cela se traduise par davantage d’actions concrètes pour contribuer à faire reculer le phénomène de l’insécurité des groupes armés pour rassurer les populations et c’est le sens de ce sommet de demain. C’est le sens de la visite que souhaitait faire le Secrétaire général des Nations-unies. Il était extrêmement motivé pour venir exprimer sa solidarité avec la République démocratique du Congo, avec la population congolaise. Mais vous savez les évolutions de la situation concernant l’Ukraine l’ont amené à différer cette visite et de rester à New-York. Il avait attaché beaucoup d’importance à ce renforcement de la coopération régionale au niveau de cette région et c’est une raison importante pour laquelle il avait souhaité participer à cette réunion personnellement”, a dit en substance Jean-Pierre Lacroix.

De son côté, le Premier Ministre Sama Lukonde a salué cette visite du Secrétaire général adjoint des Nations-Unies qui tombe à un moment important où il sera procédé à l’évaluation de l’accord-cadre d’Addis-Abeba.

“Tout d’abord je voudrais remercier la présence du Secrétaire général adjoint des Nations-Unies. Cela marque, non seulement l’engagement vis-à-vis des relations que nous avons entre la République Démocratique du Congo et les Nations-Unies à travers la Monusco, et cette visite, qui a commencé par  Bunia et qui s’est poursuivie jusqu’à Goma, dans cette Zone où nous combattons l’insécurité et où cet effort accru doit se faire en vue de ramener la paix à la population de manière à permettre le développement de cette partie du pays qui n’a que trop longtemps souffert. Et donc cette visite aussi tombe à point nommé avec le Sommet que nous allons avoir sur le mécanisme de suivi des accords d’Addis-Abeba. Le mot le dit clairement, une évaluation qui devra être faite du point de vue des engagements des uns et des autres et puis nous assurer que là où il y a encore des efforts à faire, que les pays qui seront avec nous, dans le cadre de ce sommet, reprennent l’engagement d’atteindre les objectifs que nous nous sommes fixés. Pour nous, le plus important c’est que nous ayons des efforts accrus sur les groupes armés, les forces négatives. Et puis que nous ayons aussi cet effort dans le cadre du Programme de désarmement et de réinsertion dans la population. Tout ceci va faire partie du menu des discussions de demain et nous attendons de très bonnes résolutions de ce sommet où nous souhaitons d’ores et déjà la bienvenue à tous nos hôtes notamment leurs Excellences les Chefs d’État, les Premiers Ministres représentant les Chefs d’État ainsi que les ministres des gouvernements des pays concernés par le Sommet”, a dit le Chef du Gouvernement.

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Avec l’inauguration du siège de la Représentation des Étudiants du Congo, le Premier Ministre Sama Lukonde concrétise une promesse faite à cette organisation estudiantine

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, a présidé, ce mardi 22 février 2022, la cérémonie d’inauguration du siège de la Représentation des Étudiants du Congo (REC) situé dans la commune de Kintambo à Kinshasa. Cette cérémonie est la concrétisation de l’une des promesses faites par le chef du Gouvernement à une délégation de cette structure, qu’il avait reçue à la Primature, le 05 février.

En effet, les Représentants des Étudiants du Congo avaient soumis plusieurs préoccupations relatives à l’amélioration de leur vie estudiantine au Premier Ministre, qui avait promis de s’impliquer personnellement pour que des solutions adaptées soient trouvées. L’une des solutions était justement de doter cette structure d’un siège qu’elle a manqué depuis sa création, le 15 mai 2003.

Il sied de signaler aussi que la présence du chef du Gouvernement à cette cérémonie a été saluée par tous les intervenants comme étant le signe de l’attachement du Gouvernement des warriors à la préparation de la relève.Le président de la REC, Sylvain Katombe, a remercié le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi, le Premier Ministre Sama Lukonde et le ministre de l’ESU, Mohindo Nzangi, avant de les appeler à préparer la relève pour la gouvernance du pays en vue de son développement.

Bien avant la coupure du ruban symbolique, en présence du ministre de l’ESU et du bourgmestre de la commune de Kintambo, le Premier Ministre Sama Lukonde a déclaré :

“Je suis très heureux d’être ici avec vous ce jour simplement pour matérialiser une promesse faite à votre représentation des étudiants congolais lors qu’elle est venue me rendre visite à la Primature. Elle est revenue non seulement pour la défense des intérêts des étudiants à travers le Congo, mais les membres ont insisté sur un fait, celui non seulement de remercier son Excellence Monsieur le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi, pour son accompagnement vis-à-vis des étudiants mais celui aussi de demander à ce que le gouvernement, avec le ministre de l’ESU mais surtout envers ma personne en tant que Premier Ministre du Gouvernement des warriors comme vous l’avez dit d’être à côté des étudiants à travers cette représentation, de témoigner chaque fois de notre soutien vis-à-vis des étudiants congolais. Et j’avais promis ce jour-là que je serai présent le jour de l’inauguration du siège et ça se matérialise aujourd’hui. Nous disons bien sûr merci à Dieu mais nous remercions surtout l’organisation des représentants des étudiants qui, par leur détermination et leur volonté, ont rencontré la vision de son Excellence, Monsieur le Président de la République. Je voudrais vraiment que cet acte symbolique d’aujourd’hui, puisse justifier votre devise, celle de l’unité, du travail et de l’excellence. Je vous invite à ne pas vous arrêter ici, à faire plus. Le pays est vaste avec  plusieurs provinces que nous avons. On a besoin de la présence accrue de cette représentation partout. Ici c’est un premier pas, je souhaite que cela se perpétue aussi ailleurs”.

Signalons que pour cet événement,  les délégations des étudiants sont venues de plusieurs provinces de la République. Créée en 2003 pour mettre fin aux conflits interuniversitaires, ramener et maintenir la paix entre les étudiants de différentes institutions, qui, à un certain moment, ne s’entendaient pas, la REC a dû attendre l’avènement du gouvernement des warriors pour pouvoir se doter d’un siège grâce à l’appui du Gouvernement sous le leadership du Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. Depuis, 18 présidents nationaux se sont succédé pour défendre les intérêts des étudiants du Congo.

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Après avoir participé activement au sommet UE-Afrique, où il était porteur du message du Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde est rentré à Kinshasa ce dimanche

Le sixième sommet Union européenne-Union africaine (UE-UA) s’est tenu à Bruxelles, capitale du royaume de Belgique, les 17 et 18 février 2022.Les deux parties ont parlé d’une vision commune d’un partenariat renouvelé pour construire un avenir commun en tant que partenaires et voisins les plus proches. L’objectif étant de mettre en place un partenariat renforcé réciproque en matière d’immigration et de mobilité et plus de multilatéralisme.Porteur d’un message du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde a pris part au sommet où il a défendu les intérêts de la RDC dans les domaines de la sécurité, de la santé et de lutte contre le réchauffement climatique. Pour le Premier Ministre congolais, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, la vision commune, c’est d’abord d’aller sur les points les plus pertinents pour les deux composantes, c’est-à-dire, l’UE et l’UA.

 A la clôture de ces assises et bien avant son retour au pays, le Premier Ministre s’est confié à la presse.

“On sort”, a-t-il dit, “de la pandémie. Je pense que c’est cela qui sonne le glas. Tout le monde s’est rendu compte que les États sont aussi fragiles. Parce que la santé, c’est la priorité des priorités. La santé affecte nos économies et notre sécurité. Et donc, il faut se focaliser là-dessus. Et la résilience mondiale interpelle tous les acteurs. Ce sommet était le moment de relever ces problèmes particuliers et de donner tous les domaines connexes qui lient ces deux continents. Les deux continents se sont retrouvés parce qu’entre temps, plusieurs choses se sont passées. De l’eau est passée sous le pont. On a eu le temps de faire des évaluations. On s’est dit qu’il y a des choses qui devraient se faire. Maintenant qu’on a passé cette pandémie, on se demande où est-ce qu’on en est, où en sont les relations entre l’UE et l’UA ?”

*L’opportunité de ce sommet* Il faut relever deux choses. Non pas seulement que l’Afrique n’a pas vécu la pandémie de la même manière que l’Europe. Mais tout de suite, l’Europe a compris que son économie est interdépendante de l’économie mondiale. l’Europe se dit qu’il faut non seulement soutenir les économies africaines, parce que ce sont ces économies africaines qui vont être propulsées sur l’investissement européen. Et donc aujourd’hui, l’Europe a réalisé l’importance des relations et l’importance de leur avenir économique. D’où justement, ces échanges où on dit qu’on veut discuter comme partenaires. On a eu des moments passés où des jugements se sont faits sur les relations entre l’Europe et l’Afrique. Mais aujourd’hui, on réalise vraiment qu’on doit vraiment qu’on doit se parler comme partenaires. L’ouverture ici, c’est de se dire que les relations UE-UA n’empêchent pas les autres engagements, c’est-à-dire, que nous avons des relations non seulement au niveau bilatérale, au niveau international que ce soit avec les USA, que ce soit avec la Russie, ou avec la Chine. Que ce ne soit plus désormais un domaine de frustration en terme des relations internationales. J’estime que c’était une très bonne rencontre, une très bonne opportunité d’échanger sur ce que non seulement ce que l’Europe peut apporter à l’Afrique, parce qu’on a vu son impact sur la couverture vaccinale, mais à ce que l’Afrique aussi peut apporter à l’Europe par aux investissements et aux perspectives économiques des pays européens.

*Sur le vaccin contre la covid-19* La question de la levée des brevets d’invention dans la production des vaccins, relève de la protection de la propriété intellectuelle. Il faut comprendre que les assises ont eu plusieurs thématiques, qui sont allés notamment sur des questions de paix et sécurité, les questions de terrorisme en Afrique non seulement en Afrique subsaharienne, en Afrique centrale, parce que nous avons aussi insisté pour dire que ce fléau a atteint l’Afrique centrale, les pays des Grands Lacs, mais aussi l’Afrique australe avec le phénomène que nous avons connu au Mozambique. Et donc, à côté de cela, on a discuté des questions de financement. Parce que finalement, nos économies ont besoin d’être soutenues pour arriver à cette résilience que nous voulons avoir. Et moi, je me réjouis que la République démocratique du Congo est au premier plan en terme de résilience. Mais bien au-delà, nous avons justement discuté de la question des brevets d’invention, savoir ce qu’il faut faire : suspendre les brevets lorsqu’il s’agit des questions pandémiques qui frappent le monde ? Est-ce qu’il faudrait ne pas les lever, mais voir la collaboration qu’il peut y avoir entre les différents continents ? Aujourd’hui, je suis fier de dire que lors de ces discussions on a eu vraiment une sorte d’interpelation venue de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) pour tous les acteurs politiques. On nous a interpellés pour nous dire qu’indépendamment de toutes ces discussions, le plus important, c’est la vie humaine. Si on part du moment où cette question est mise en avant et sur la base de tous les règlements universels, il faut qu’on arrive à se surpasser. D’un côté, il y a ceux qui protègent les brevets, de l’autre il y a ceux qui disent, face à des pandémies, qu’on peut vivre, il faut qu’on arrive à se surpasser. D’autres sont les plus grands. Ils ont dit qu’aujourd’hui, on sent une résistance du côté européen pour la levée de ces brevets. Mais, est-ce qu’on ne peut pas se dire qu’à l’horizon 2063, c’est justement l’horizon que nous avons, peut être qu’on va se retrouver dans une situation où ce sera l’Afrique qui aura la solution intellectuelle, elle devra la partager avec l’Europe. Est-ce qu’on ne devrait pas se projeter en se disant qu’aujourd’hui, parce qu’on en a besoin, la solution vient  beaucoup plus du côté occidental, mais peut être demain, ça sera l’Afrique qui apportera la solution à l’Europe. Mais ce qui est revenu, c’était de dire est-ce qu’on ne peut pas aller vers une situation où  nous allons avoir non seulement des gagnants ou des perdants, mais une situation où  tout le monde va gagner. 

*Sur la question de  la vaccination* En terme de vaccination, il y a deux choses. Considérer finalement que la santé soutient notre économie et notre sécurité. Nous disons, vous accompagnez l’Afrique, parce que l’Europe a vu ça comme cela en se disant on a donné des vaccins, aujourd’hui, on veut accompagner des pays sans la production des vaccins, c’est un investissement. Il faut considérer que cet investissement doit avoir un retour. Nous disons simplement que nos économies aujourd’hui sont les plus propices. Non seulement pour l’Europe, pour d’autres continents aussi, mais c’est possible aujourd’hui, en soutenant l’économie africaine, d’avoir des possibilités d’investissement avec des retours positifs. Au-delà de cela, nous on a dit, mis pourquoi bloquer la question, pourquoi parle-t-on seulement de Covid-19 ? Aujourd’hui, on a des maladies, on a ses fléaux qui nous frappent. On a encore le paludisme qui tue plus que le Covid-19. On a la tuberculose. J’ai parlé d’Ebola. Donc nous disons, accompagnez-nous dans ces projets-là. Aujourd’hui, nous avons la capacité non seulement scientifique, mais nous avons aussi la capacité du point de vue infrastructures, si jamais on doit regarder ne fût-ce qu’à la RDC, avec l’INRB qui a un centre qui a fait ses preuves et qui, nous estimons, a besoin d’être accompagné pour répondre à des questions qui concernent non seulement la RDC, mais l’Afrique en général. *Quid des investissements*  En terme d’investissement, le premier engagement de l’Europe consiste à dire que hier on a connu certaines expériences qui n’ont pas été heureuses dans certains cas et cela dans tous les domaines comme la paix, la sécurité, l’économie, la santé, l’éducation, etc. Aujourd’hui, on se dit qu’on veut un engagement précis de l’Europe. l’Europe dit qu’elle est prête à revenir sur la table en disant voici ce qu’on est capable de donner. Ils sont parlé de 150 milliards. Mais au-delà de cela, il faut aller vers des projets beaucoup plus précis. Ils disent que le plus simple, c’est d’aller vers des critères égalitaires. Parce qu’on a beaucoup parlé d’égalité. On a parlé des partenariats en se regardant vraiment d’égal à égal. Ils disent qu’on va donner la chance et l’opportunité à tous. Ce sont des DTS, des moyens qui vont être mis à la disposition de l’Afrique sur un horizon d’aujourd’hui jusqu’à 7 ans. Mais on se demande ces 150 milliards vont servir ou? Pour qu’on ne puisse pas se dire encore comme avant, que c’est orienté politiquement, que ce qui est recherché, c’est d’abord les intérêts qui ne sont pas nécessairement ceux de l’Afrique, à certains égards aussi, ceux de l’Europe, on crée un site précis, et c’est la présidente de la Commission de l’Union européenne, qui présente cela en disant qu’on va aller, que ça sera ouvert. Ça sera un site où tout le monde connaît l’éligibilité des projets. La RDC s’est montrée aujourd’hui parmi les économies le plus résilientes avec un taux de croissance de plus de 6%. Il y a trop peu de pays, qui, dans le cadre de la pandémie, on connu une stabilité, une croissance économique comme celle de la République démocratique du Congo. Et le FMI a décidé de faire de la RDC un cas d’école en disant : voilà un pays qui a des difficultés, mais qui arrive à montrer sa résilience. Les projets seront orientés par rapport à l’absorption de différentes économies. Et de ce côté-là, c’est à nous de montrer non seulement des projets bancables que nous pouvons présenter, mais, et j’insiste là-dessus, de montrer l’importance d’aller justement dans les secteurs qui sont les nôtres, c’est-à-dire, la paix, la sécurité, la santé, l’enseignement. 

*La part de la RDC sur les 150 milliards* L’évaluation du maximum à capter par la RDC sur ces 150 milliards est non exhaustive. Nous avons des besoins dans tous les domaines. Il est difficile, dans ces conditions, d’avancer des chiffres. En réalité ce sur quoi nous devons revenir, c’est notre capacité d’absorption. Montrer notre capacité en terme de bonne gouvernance dans la direction des projets que nous avons. C’est possible, je vais insisté là-dessus. Aujourd’hui, nous avons commencé le projet local de développement à la base. Nous sommes revenus pour voir les besoins dans chaque territoire. Je suis optimiste disant que c’est un projet qui a été énoncé par le président de la République qui a voulu que le développement commence de la base vers le sommet. Et lorsque nous allons vers cette base, nous devons regarder ce qui manque. La présence de l’autorité de l’État. C’est la première des choses. Les infrastructures qui soutiennent cette autorité de l’État. Cette société, pour être en bonne santé, a besoin des infrastructures qui permettent à la population d’avoir accès aux soins sanitaires de qualité, surtout à l’heure où nous parlons de couverture santé universelle sanitaire. Par rapport aux 150 milliards, nous nous sommes inscrits sur deux volets. D’abord nous sommes rentrés en programme avec le FMI. Ça faisait un moment que nous avions cette attente-là. Comme nous nous sommes illustrés dans le respect des directives, nous nous sommes inscrits dans le calendrier positif. Au-delà de cela, la Banque mondiale et le. FMI sont prêts à nous accompagner avec des crédits. C’est cela le programme que nous avons des 145 territoires. Nous allons dans les investissements avec ces crédits, mais de manière particulière. Hier on a connu des chantiers inachevés. Mais cette fois-ci, on va aller vers des projets qui sont totalement financés et avec l’accompagnement des structures bien organisés telles que le BCCo pour s’assurer que ces moyens soient bien dépensés. Parce que c’est cela le signal qu’on a besoin de donner à nos partenaires. Et, une fois qu’on arrive à le faire, ça sera à ricocher sur les 150 milliards de dollars qui doivent venir dans le cadre des relations entre l’UE et l’UA. Au-delà de cela, c’est finalement les moyens que nous devons mettre en place en interne, parce que nos réformes vont nous permettre d’avoir plus de moyens. Tout cela, j’estime, va faire un cocktail qui va permettre à la RDC d’avoir un regard vers des jours nouveaux.

*Multilatéralisme et bilatéralisme ?* Au niveau de l’Afrique, qui abrite une population de plus en plus jeune, tout le monde est conscient du besoin de démocratie. Cette jeunesse connaît des réalités différentes de celles du passé. Elle est formée dans un contexte des échanges au niveau mondial, où il y a accès à l’information. Elle se rend alors compte de ce que représente la démocratie. Elle voudrait voir cela ici en Afrique. La vision de la RDC, portée par son Excellence, Monsieur le président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi, dont on a discuté au cours de ce sommet, est que chaque zone de l’Afrique a ses réalités. On peut, dans ce contexte, parler du multirelations entre les États, on peut parler de bilatéralisme, mais, on se rend de plus en plus compte que les questions doivent être gérées par zone d’intérêts. Il faut privilégier le bilatéralisme, il faut privilégier les zones régionales, puis les étendre au niveau africain et dans les relations UE-UA. Il faut qu’au niveau régional l’on se parle de manière franche sur le terrorisme et l’insécurité qui sont  les obstacles sur le développement et la démocratie.  *Ce sommet est-il un succès ?

* J’estime que ce sommet aura été un succès. Parce que ça part de la préparation de celui-ci. Ce n’était pas quelque chose qui est venue de manière surprenante pour la plupart des États dans le cadre de la relation que nous avons entre l’UE et l’UA. On a pris plus de 18 mois pour préparer ce sommet. Et tous le pays ont eu le temps de donner leur contribution sur les résolutions qui devraient être prises. Et à partir du moment où on a commencé à en parler, on revient d’une situation qui a inquiété tout le monde par rapport à l’avenir des relations. Plusieurs sommet se sont tenus en visioconférence. Mais aujourd’hui, on a eu l’audace d’oser en présentiel. Et lorsqu’on regarde la participation des pays, non seulement africains, mais aussi européens, on dit que tout le monde y a eu un intérêt. Mais le plus important ce n’est pas ce que nous disons aujourd’hui. C’est plutôt l’évaluation des résolutions que nous avons prises non seulement au niveau européen, mais aussi au niveau africain dans les six mois, dans une année et plus loin, si nous respectons ces engagements, et quel est l’impact de ces résolutions sur nos populations. Surtout en insistant que toutes les décisions que nous prenons doivent être orientées principalement vers la femme, vers la jeunesse, vers la jeune fille, et voir demain quel est leur impact. Déjà, nous verrons à la fin de la première revue au mois de septembre prochain, quels sont les projets qui ont été retenus.En ce qui nous concerne, nous avons plus insisté, non seulement sur notre transition écologique, tellement que nous apportons beaucoup dans ce domaine, dans le secteur environnemental, sur le maintien de la température mondiale à 1,5 degré. Au-delà, nous attendons plus d’investissement dans l’entrepreneuriat des jeunes, sur la formation professionnelle et sur notre système de santé. Il faut plus d’autonomisation des systèmes économiques des pays en regardant plus vers le potentiel interne. Je suis convaincu dans le cadre de cette relation d’avoir un regard optimiste.

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Bruxelles : face-à-face entre Jean-Michel Sama Lukonde et Alexandre de Croo, Premier Ministre belge, au Musée royal d’Afrique centrale à Tervuren  

Avant sa participation au sommet UE-Afrique, le Premier Ministre congolais, Jean-Michel Sama Lukonde, a visité le Musée royal d’Afrique centrale de Tervuren en Belgique où il a été accueilli par son homologue belge, Alexandre de Croo,  accompagné du Secrétaire d’Etat chargé de la  politique scientifique, Thomas Dermine. 

Tout a  commencé par la visite de certaines œuvres  d’arts et différents patrimoines culturels d’origine congolaise qui remontent de l’époque coloniale dans ce musée. Après la visite,  les deux hommes d’État se sont livrés à la presse pour un jeu de questions-réponses.

Le Premier Ministre Belge a, avant d’annoncer la visite du Roi belge très bientôt en RDC,  précisé que l’histoire de la colonisation révèle certains aspects tristes, mais il est aujourd’hui important d’avoir ensemble un regard optimiste sur l’avenir de l’Afrique. Au cours de cet échange, un document reprenant la liste complète de tous les patrimoines, de provenance de la RDC, gardés en ce musée, a été remis au Premier Ministre de la RDC, en attendant une commission mixte qui sera mise en place, constituée des experts belges et congolais pour une étude axée sur l’origine de chaque œuvre d’art.

Après cet échange, le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde a exprimé sa satisfaction en ces termes :

“Aujourd’hui les conditions sont réunies. Nous attendons cette visite du mois de Mars prochain visite à Kinshasa du couple royal belge prévue en mars 2022). Ça s’inscrit non seulement dans le cadre de la collaboration que nous avons entre le Royaume de Belgique et la République Démocratique du Congo. Nous savons, dans la suite, nous allons avoir non seulement le gouvernement qui va être représenté, mais probablement dans le domaine des échanges économiques, il y aura aussi une représentation.  Donc ça sera une bonne occasion pour échanger sur toutes les opportunités de collaboration entre nous et le Royaume de Belgique”.

En outre, le Chef du Gouvernement congolais a indiqué que le processus de restitution des objets d’art congolais se trouvant en Belgique est déclenché.

“C’est le début de la restitution des pièces. Mais c’est la suite d’un processus qui était déjà engagé et dans lequel il y avait beaucoup d’échanges. Et donc aujourd’hui, c’est un acte marqué par le Royaume de Belgique de garantir non seulement que ce sont les engagements pris qui se manifestent  aujourd’hui par des gestes concrets. Pour nous, le plus important, c’est le message. La lettre, c’est déjà un acte posé et puis maintenant par la suite, dans les échanges que nous allons avoir, je suppose qu’il y aura un message particulier à adresser”, a souligné le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde.

Le Premier Ministre Sama Lukonde a quitté Kinshasa le mardi dans la soirée pour la Belgique où il représente la RDC au sommet UE-UA (Union européenne-union africaine) qui se tient du 17 au 18 février 2022 à Bruxelles. 

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Promotion de la pêche locale : le Premier Ministre Sama Lukonde a effectué une visite d’inspection et de suivi d’exécution  des travaux de construction d’un Débarcadère au Port de Pêche de Kinkole

Très déterminé à suivre personnellement l’évolution sur le terrain des différents projets de développement lancés par le Gouvernement de la République, sous l’impulsion du Chef de l’État, le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, a effectué, ce mardi 15 février 2022, une visite d’inspection des travaux de construction d’un Débarcadère au Port de pêche de Kinkole. Le Maître d’ouvrage est la Direction d”Aménagement des pêcheries et infrastructures (DAPI), du Ministère de la Pêche et Élevage.

Conduit sur ce chantier par le  Ministre de la Pêche et Élevage, Adrien Bokele, le Premier Ministre Sama Lukonde a suivi religieusement les explications du Maître d’ouvrage sur l’évolution des travaux de ce Débarcadère qui va permettre d’accueillir les produits de la pêche locale au pays.

Cette visite s’inscrit dans le cadre de la vision du Président de la République qui veut faire de la pêche locale un facteur de développement du pays.

“L’objectif de cette descente ici à Kinkole, c’est un suivi d’actions du Gouvernement, concernant une recommandation du Président de de la République dans sa vision qu’il a à cœur : la production locale. Dans le secteur de la pêche, un besoin s’était fait ressentir d’avoir non seulement un port qui puisse permettre d’accueillir la pêche locale ici sur le fleuve mais aussi des infrastructures minimales : chambre froide, une module de production de glace pour améliorer justement cette pêche locale et assurer aussi une desserte par rapport à la ville de Kinshasa. Donc, ici c’est une promesse qui doit absolument être réalisée et respectée par le gouvernement selon la recommandation de son Excellence, Monsieur le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi. C’est pour ça que nous sommes là. Nous sommes venus nous assurer que c’est un projet qui évolue bien. Nous sommes ici en présence du Ministre de la pêche qui nous a conduits ici et échanger avec le Maître d’ouvrage pour nous assurer que tout évolue bien et s’il n’y a pas d’autres entraves. C’est un projet qui devrait se réaliser dans le temps”, a déclaré à la presse le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde.

Chemin faisant, le Chef du Gouvernement a palpé du doigt l’évolution des travaux de réhabilitation des voies d’accès au  chantier où sont exécutés les travaux de construction du Débarcadère, menacées par une tête d’érosion.

“A côté de cela, nous avons constaté qu’il y a un problème au niveau des voies d’accès à cause d’une tête d’érosion notamment sur la voie, dans la bretelle en quittant la nationale numéro 1. Nous nous sommes aussi arrêtés sur ces points chauds parce qu’ils sont repris dans le programme Kinshasa Zéro trou pour nous assurer que de ce côté là aussi, ils évoluent. Nous devons nous assurer du financement de ce projet pour qu’il puisse être rendu à temps, selon la volonté et la promesse de son Excellence, Monsieur le Président de la République”, a conclu le Premier Ministre Sama Lukonde.

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Le genre et l’autonomie de la femme au centre des échanges entre le Premier Ministre Sama Lukonde et la délégation des ambassadeurs féministes

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a échangé, ce mardi 15 février 2022 dans son cabinet de travail, avec une délégation des ambassadeurs féministes conduite par  l’Ambassadeur du Canada en République Démocratique du Congo, Benoît Pierre Laramée.

Au menu de leurs discussions, la question d’égalité entre genres, la place des femmes dans la politique en RDC, l’autonomie de la femme, la question des violences basées sur le genre, et la perspective de l’intégration de ces aspects dans la loi électorale.Le diplomate canadien, qui s’est confié à la presse à l’issue de cette séance de travail, salue l’engagement constaté dans le chef d’un Premier Ministre prêt à apporter des solutions structurelles à ces questions.

” C’était une séance de travail tout à fait informelle avec le groupe des ambassadeurs féministes. Nous désirions discuter de la question d’égalité entre genres et voir quelle était sa propre vision comme chef du Gouvernement et aussi pouvoir partager nos propres points de vue sur lesquels on désirait discuter. On a parlé évidemment de la place des femmes dans la politique, la question de l’autonomie des femmes, et de la question des violences basées sur le genre. On a pu constater tout l’engagement du Premier Ministre comme chef du Gouvernement à pouvoir donner suite et surtout s’assurer que ces discussions ne soient pas le fait d’un jour, que ça soit le 08 mars et 7 jours d’activisme”, s’est-il réjoui.

A en croire cet homme d’Etat canadien, il a aussi été question de l’indemnisation des femmes victimes des violences sexuelles dans les conflits armés, référence faite au fonds que l’Ouganda doit verser à la RDC dans le cadre du verdict rendu récemment par la CIJ dans le procès de l’agression Rwando-ougando-burundaise en RDC.

” Il y avait ici un important engagement de tous les ambassadeurs qui s’est reflété aussi par une réponse de très haut niveau par le Premier Ministre. Il y a plusieurs éléments dans le programme du Gouvernement qui abordent directement ces questions. Je pense que les prochaines étapes qu’on devrait avoir de manière la plus significative, c’est aborder la question sur la loi électorale où on doit déterminer le nombre de place dans la politique. Il y a plusieurs autres choses aussi. On a fait mention de l’utilisation du récent jugement qui a donné raison à la RDC pour tenir compte de tous les impacts qui ont eu lieu sur les victimes des violences dans les conflits avec l’Ouganda et comment utiliser cela pour rendre justice aux femmes qui ont été victimes des violences. Nous avons trouvé le Premier Ministre très engagé. On a vu un homme qui était aussi interpellé personnellement”, a-t-il fait remarquer.

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Le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde a offert un déjeuner de presse  aux professionnels des médias 

Le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde appelle les médias à jouer leur rôle de quatrième pouvoir, dans le cadre du devoir de redevabilité qui s’impose à ceux qui dirigent la Res Publica, qui se fait à travers les médias, appelés à jouer le relais entre l’action de ces derniers et l’opinion publique qui est dans son droit de connaître la manière dont la cité est gérée. C’était au cours d’un déjeuner de presse, cet échange voulu convivial, qu’il a organisé, ce lundi, 14 février 2022, à Pullman hôtel de Kinshasa avec les patrons de presse et les professionnels des médias.

Le Chef du Gouvernement, tout en reconnaissant le contexte difficile du travail des journalistes, sollicite leur accompagnement pour aider son Gouvernement à rendre compte de son action devant le peuple souverain. Et, dans cette interaction, le Premier Ministre a promis son accompagnement et celui de tout son Gouvernement dans la mise en œuvre de toutes les résolutions issues des états généraux de la Communication et Médias auxquels il a pris une part active. Il tient à une corporation des médias libres, efficaces, et dépouillés des “moutons noirs”, spécialistes de la désinformation.

Le Premier Ministre attend l’accompagnement des médias dans l’action du Gouvernement qui s’inscrit dans le cadre des missions lui confiées par le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, lesquelles missions sont en réalité les actions que le Gouvernement doit poser en faveur de la population. Il a aussi insisté sur l’équivoque qu’il faut lever entre le recensement voulu pour avoir un fichier d’identité national et permettre au peuple congolais d’avoir finalement une carte d’identité, qui n’a rien à voir avec l’enrôlement des électeurs en vue de l’organisation des élections. Il s’agit de deux opérations tout à fait distinctes, qui ne vont pas se chevaucher, a-t-il martelé.

Parce que depuis 1984 jusqu’aujourd’hui, il n’y a jamais eu d’identification de la population. C’est une action que le premier ministre entend entreprendre sans pour autant retarder l’organisation des élections. ” Il est clair, pour nous, qu’il faut que nous puissions nous assurer de revenir dans la norme”, a-t-il martelé.

Mission pour la paix et la sécurité particulièrement à l’est du pays, mission pour la santé et l’amélioration du système général d’accès aux soins, mission sur la poursuite de la gratuité de l’enseignement pour s’assurer que demain soit garanti par la formation de la jeunesse, formation tant formelle que professionnelle, ensuite, pour pouvoir arriver à tout cela, avoir les moyens de sa politique, et donc finalement, c’est ce travail qui est fait pour la mobilisation des recettes, cette lutte contre la corruption et le coulage des recettes, et les réformes pour aboutir à ce véritable état des droits voulu par le Chef de l’État, état des droits ou surtout la liberté de la presse est assurée, et bien sûr d’autres objectifs tout aussi importants, notamment le programme de développement local des 145 territoires.

Il a également mis un accent sur le contexte dans lequel son Gouvernement devait mettre en application toutes ces recommandations, mieux ces missions reçues du Président de la République. Un contexte marqué par des retards accumulés dans tous les secteurs. Que ce soit dans les infrastructures, le fonctionnement de l’administration, et les engagements de la République.

Un contexte également marqué par la pandémie de Covid-19. Mais cela n’a pas pu éblanler la détermination du Gouvernement à matérialiser la vision du Président de la République.

Pour agir dans le domaine de la sécurité, il applique l’état de siège, où il y eu l’encouragement des FARDC avec la campagne “Bendele ekweya te”, la sensibilisation pour amener les groupes armés locaux, qui agissent sur la base des différences ethniques, à déposer les armes.

A ce niveau, le Premier Ministre a appelé les médias à accompagner le Gouvernement dans la lutte contre le tribalisme, la désinformation. Il a aussi cité la mutualisation des forces avec l’armée ougandaise, tout en réfléchissant au plan de retrait échelonné validé de La Monusco et sur la réforme des forces armées et de la police. 

Pour la mission qui concerne la santé, le premier ministre a évoqué le démarrage de la mise en œuvre de la couverture santé universelle, une réforme qui a été formalisée par le Chef de l’État à travers la création d’une structure au niveau de la Présidence et dont la formalisation se fait au niveau des textes au ministère de la Santé pour arriver à son opérationnalisation.

Pour la gratuité de l’enseignement, le Gouvernement a mis en place un fonds pour financer cette réforme.Dans le cadre de la maximisation des recettes, le Premier Ministre a rappelé le dépassement des prévisions budgétaires de 2021 et le dépôt dans le délai constitutionnel du budget pour l’exercice 2022.” Cet échange ne sera pas le dernier”, a-t-il promis.

A cette occasion, le président national de l’union nationale de la Presse du Congo (UNPC), Gaby Kuba Bekanga a commencé par rappeler l’engagement pris par le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde lors des consultations ayant conduit à la formation de son gouvernement, engagement qui consistait à accompagner et à soutenir la presse. Cela justifie, à son entendement, l’attention que le chef du Gouvernement accorde aux professionnels des médias.

Le président de l’UNPC reconnaît que, contrairement au fonctionnement de l’ensemble de l’administration congolaise caractérisée par “la somnolence”, le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde répond avec promptitude aux sollicitations de l’UNPC. Il a aussi rappelé que les multiples problèmes de la corporation journalistique analysés lors des états généraux de la Communication et Médias sont bien connus par le Premier Ministre, parce qu’il y a pris une part active.

Aussi, sollicite-t-il l’implication du Chef du Gouvernement pour l’application de toutes les recommandations issues de ces assises. Gaby Kuba rassure aussi que l’UNPC, qui s’est inscrite dans une nouvelle dynamique, a pris une série de mesures pour réformer la corporation afin de lui redonner ses lettres de noblesse.

Il sied de souligner que cette communion du Premier Ministre avec les professionnels des médias a eu lieu en présence du Ministre de la Communication et Médias ainsi que plusieurs autres membres du Gouvernement.

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L’organisation d’une table ronde sur la Paix et le Développement au Sud-Kivu au centre d’un échange entre le Premier Ministre Sama Lukonde et les membres de la société civile de cette province

Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement Jean-Michel Sama Lukonde, a reçu en audience samedi 12 février 2022 à la Primature, une délégation de la société civile de tous les huit territoires de la province du Sud-Kivu. Cette délégation conduite par le facilitateur principal Joseph Nkinzo, est venue échanger avec le Premier Ministre sur l’initiative d’organiser une table ronde sur la Paix et le Développement au Sud-Kivu.

Devant la presse, le chef de la délégation a révélé les grandes lignes de cette table ronde.

“Nous sommes ici réunis, tous les huit territoires du Sud-Kivu, toutes tendances confondues en termes de tribus et ce sont des leaders nationaux et d’autres provinciaux de la société civile du Sud-Kivu. L’objectif était de présenter à Son Excellence Monsieur le Premier Ministre, l’initiative pour la table ronde sur la Paix et Développement du Sud-Kivu. Nous sommes en train de travailler avec les collègues qui sont sur le terrain et là, nous avons même quelques jeunes qui viennent du Sud-Kivu et qui ont été avec nous. La société civile se réunit à Bukavu et dans les territoires pour le même objectif et nous allons essayer de mettre toutes ces initiatives ensemble pour l’organisation de la table ronde.

Il est à noter que cet événement comprendra quatre différentes étapes.

La première étape, c’est l’atelier national de la société civile pour évaluer la situation réelle au niveau de la province et l’orientation de cette table ronde. La deuxième étape, c’est avec les acteurs politiques tant nationaux que provinciaux, pour discuter des questions de l’heure au niveau de la province dans son historique et pour son avenir. La troisième étape est celle des chefs des tribus et des responsables des différentes communautés pour discuter des problèmes intercommunautaires et des problèmes au niveau des frontières. La 4ème étape enfin, c’est la table ronde proprement dite qui va réunir une centaine des personnes pour discuter sur la situation de la province dans son passé et tracer son avenir en termes de développement dans la paix.

Joseph Nkinzo, Facilitateur principal de la table ronde, a conclu en rappelant que cette table ronde est une initiative de la population du Sud-Kivu.

« Nous estimons que c’est une initiative de la population, nous ne sommes pas des acteurs politiques, nous venons de la société civile et la société civile n’a aucune autre identité si c’est ne que la population représentée ».

Pour sa part, le Chef du Gouvernement, Jean-Michel Sama Lukonde, leur a prodigué des conseils et donné quelques orientations pour la réussite de ces assises.

« Il était très réceptif, très attentif à notre message. Il nous a prodigué des conseils et donné des orientations que nous allons suivre pour la réussite de ce grand évènement qui va tracer l’avenir de la province et remettre ces fils et filles ensemble dans la paix. Nous pouvons appeler la population à pouvoir s’unir avec nous, accompagner ce processus qui est le leur surtout se l’approprier», a souligné Joseph Nkinzo.

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